Professeur expérimenté d'histoire ancienne, de grec et de latin

Originaire d’un petit village alpin perché juste en face du Mont Blanc, j’ai effectué toute ma scolarité en Suisse. La maturité littéraire en poche (l’équivalent du bac), j’ai continué mon parcours à l’Université de Lausanne, où j’ai étudié l’histoire ancienne, l’archéologie et le latin. Pour compléter ma formation dans les sciences de l’Antiquité, j’ai aussi consacré cette période à l’apprentissage du grec ancien. En 2004, après avoir obtenu mon Master avec un travail dédié aux relations diplomatiques entre Athènes et les rois de Thrace aux Vème et IVème siècles avant notre ère, j’ai été engagé comme assistant diplômé au sein de l’Institut où j’avais étudié, ce qui m’a permis non seulement d’approfondir mes connaissances, mais aussi d’enseigner à de jeunes adultes. J’ai notamment été responsable du proséminaire "Sources et méthodes de l'histoire ancienne". À la même époque, j’ai aussi commencé à donner des cours de français, d’histoire et de latin dans une école accueillant des élèves de 10 à 18 ans avec des besoins particuliers, dans des classes à effectifs réduits. Cette expérience s’est poursuivie à plein temps après la fin de mon assistanat à l’Université (2009), jusqu'en juin 2018. Durant ces quatorze années, je me suis formé à la pédagogie des gestes mentaux développée par Antoine de la Garanderie et j’ai essayé de la mettre en œuvre dans les classes qui m’ont été confiées.

La vie m’a ensuite proposé un changement de cap plutôt inattendu : ma femme et moi, accompagnés de nos chevaux, avons quitté la Suisse pour nous installer en plein cœur de l’Auvergne, dans une vieille bâtisse, dont nous avons transformé une partie en gîte. Pour mener à bien ce projet, il a fallu développer de tout autres compétences que celles acquises dans le cadre de « la classe ou de la salle de cours ». À l’issue de quatre années passées à transformer des friches en parcs, à faire et à refaire des clôtures et à compléter une formation en naturopathie pour les animaux, un équilibre a été trouvé, qui me permet maintenant de renouer avec l’enseignement, d’essayer de jouer au mieux le rôle du passeur de lettres et d’histoire(s) et de cheminer sur les traces des anciens avec celles et ceux dont la curiosité aura été titillée.