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Corrigé du sujet EM Lyon Maths ECS 2016 (ECG approfondies)
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Problème 1.
Partie I : Un exemple
1/ 
et
.
2/ a/
,
,
et
.
b/ Comme les matrices
et
commutent, la formule du binôme donne :

car en raison de 2(a) :
.
3/ Avec
,
puisque
et
commutent. Donc
.
vérifie
.
4/ Comme
est triangulaire, ses valeurs propres sont ses coefficients diagonaux :
.
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Partie II : Étude des puissances de 
5/ Soit
un polynôme quelconque de
.
![]()
![]()
6/
puisque les
sont les racines de
.
7/ a/ Soit
.
Si
,
est une racine de
donc
par définition de
.
Si
, ![]()
b/ Soit
.
.
8/ a/
.
b/
Soit
.
avec
.
Donc
, et ainsi
.
Réciproquement, comme
, on a
.
Par double inclusion,
.
9/ a/
.
b/ Par 6. et 7.b et 9.a :
.
Soit
. Alors il existe
tel que
.
, donc
.
Ainsi
.
10/ Observons que, pour tout
de
,
entraîne
.
Ainsi
, donc
est une valeur propre de
.
Ensuite
, et
.
Ainsi,
. Comme par propriété du cours, les sous-espaces propres
sont en somme directe, ils sont supplémentaires,
est diagonalisable et
.
Resta à justifier que
.
On a par 9(b),
.
Par 8(b) et le début de 10,
.
Ceci n’est possible que si
(en effet, si pour un seul des
, on avait
, on aurait
… ce qui est impossible !)
Par conséquent,
: les
sont les sous-espaces propres de
.
11/ a/ On peut observer que
et
commutent car :

Alors, pour tout
de
,
donc
, or les sous-espaces propres sont en somme directe, donc
, donc
.
b/ Pour tout
de
,
.
c/ Pour tout
de
,
.
12/
Raisonnons par récurrence, l’initialisation est assurée par les hypothèses sur
. Voyons l’hérédité.
Soit
. Supposons
.
Alors ![]()
Ceci achève la récurrence et :
.
Le même raisonnement qu’en 5. donne cette fois :
.
Partie III : Intervention d’un produit scalaire
13/ Soit
,
et
trois vecteurs de
et
un réel.
![]()
![]()
est linéaire à gauche.
est symétrique par symétrie du produit scalaire
.
.
Supposons
. Alors
, donc
, donc
.
Or par 8(a),
, donc
.
Ainsi
est une forme bilinéaire symétrique définie positive, c’est-à-dire un produit scalaire sur
.
14/ Soit
et
deux vecteurs de
.
![]()
![]()
Donc
, ce qui prouve que
est un endomorphisme symétrique pour le produit scalaire
.
Ceci démontre à nouveau que
est diagonalisable.
15/ On sait déjà, d’après 11(b), que
est un projecteur, sur
. Il suffit que
soit symétrique pour
pour que
soit le projecteur orthogonal sur
, toujours pour le produit scalaire
.
Soit
.
![]()
est bien symétrique pour
:
est le projecteur orthogonal sur
pour le produit scalaire
.
Problème 2 :
Partie I : Étude d’une fonction définie par la somme d’une série
1/ Soit
.
, donc le terme général
diverge.
De même, si
, le terme général
diverge.
Puisqu’une condition nécessaire de convergence de la série est la convergence du terme général (vers
), si
, alors la série
diverge.
2/ a/
car
.
car
.
.
est croissante,
est décroissante, et leur différence tend vers
: ces suites sont adjacentes, donc convergent, vers une même limite, notée
.
b/ Soit
.
Comme
,
.
Comme
,
.
Prenons
. Soit
.
Si
est pair,
s’écrit
avec
donc
.
Si
est impair,
s’écrit
avec
donc
.
Conclusion :
.
c/ Ainsi,
converge vers
, et comme
est la suite des sommes partielles de la série
, cette série converge.
d/ Comme
est croissante de limite
,
.
Comme
est décroissante de limite
,
.
e/ Soit
.
Si
est pair, écrivons
. Par (d),
.
Donc
, et comme
,
.
Si
est impair, écrivons
. Par (d),
.
Donc
, et comme
,en passant à la valeur absolue,
.
Dans tous les cas,
.
f/
function s=serie(x,e)
n=1
s=1
while (1/(n+1)\textasciicircum x)>e then
n=n+1
s=s+(-1)\textasciicircum(n+1)/(n\textasciicircum x)
end
endfunction
3/ Notons, pour
,
. Alors
est la somme des
pondérés d’un signe « – » lorsque
est pair.
On peut la calculer en prenant la somme des termes d’indices impairs moins celle des termes d’indices pairs :
.
On peut aussi la calculer en sommant tous les
sans distinction de parité et en retranchant deux fois la somme des termes d’indices pairs :
![]()
4/ a/ La seconde relation de 3. donne, avec
,
, puis en décalant l’indice de
,
.
b/ On reconnaît dans cette dernière expression la somme de Riemann d’ordre
de la fonction continue
.
Par continuité de
, le théorème des sommes de Riemann assure que
converge et que :
.
5/ 3. avec
donne
.
En passant à la limite lorsque
tend vers
,
.
Partie II : Étude d’une fonction définie par une intégrale
6/ La fonction intégrée est continue et positive sur
.
, or
, que l’on peut écrire
, converge si, et seulement si,
, c’est-à-dire
. Par équivalence de fonctions positives,
converge si, et seulement si,
.
en
.
Or, lorsque
,
existe puisque
existe.
Par équivalence de fonctions positives, si
,
existe.
Ainsi,
existe si, et seulement si,
.
7/ a/ Par somme de termes d’une suite géométrique :
![]()
En multipliant par
:
… ce qu’il fallait démontrer !
b/ Le changement de variable
est admissible puisque de classe C1 et bijectif (strictement croissant car
). Par ce changement,
devient
. Par linéarité, on reconnaît
, qui existe. Par le théorème de changement de variable,
existe et vaut
.
c/ Comme
puisque
, et
existe, donc par comparaison de fonctions positives,
existe.
, donc par croissante de l’intégrale, et par le calcul de 7.(b),
.
Et comme
puisque
, on a, par encadrement,
.
d/ Par les questions précédentes (et par linéarité de l’intégrale),
![]()
![]()
En passant à la limite lorsque
tend vers
,
.
8/ ![]()
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Partie III : Étude d’une variable aléatoire
9/
.
10/
est continue et positive sur
.
Soit
.
.
Donc
existe et vaut
.
Ainsi
est une densité d’une variable aléatoire.
11/ Le calcul précédent avec
et
donne :
.
12/ a/
est continue et positive sur
.
et
existe (c’est
).
Par équivalence de fonctions positives,
existe.
Puisque
est paire,
a la même parité que l’entier
: paire si
est pair et impaire sinon.
Du coup, comme
existe,
existe.
Ainsi
admet un moment d’ordre
.
b/ Comme
est une fonction impaire et intégrable sur
, son intégrale sur
est nulle.
Autrement dit,
.
c/
par parité.
Soit
. Effectuons une intégration par parties avec
et
de classe C1 sur
.
![]()
En faisant tendre
vers
,
.
Donc
.
13/
par 12.(b).
.
14/ a/
Comme pour tout
,
.
![]()
Par indépendance des
,
.
et :
![]()

b/ Soit
. Déterminons
.
![]()
Comme
,
.
.
Donc
.
Comme
est une fonction de classe C1 sur
, croissante (par composition de deux fonctions décroissantes ou par le signe de sa dérivée – voir l’expression de
ci-après), de limites
en
et
en
,
converge en loi vers une variable aléatoire à densité de fonction de répartition
.
Une densité de cette variable est
.
