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Problème I. Suite d’intégrales et équivalent
Partie I : Étude d’une suite d’intégrales
1/ On a
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*} W_{0} &=&\int_{0}^{\frac{\pi }{2}}1du=\pi /2 \\ W_{1} &=&\int_{0}^{\frac{\pi }{2}}\sin (u)du=\left[ -\cos \left( u\right) \right] _{0}^{\pi /2}=1 \end{eqnarray*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8f0600dc3923f272e2df791c6e28a1b1_l3.png)
Donc
et ![]()
2/ Soit
. Puisque l’on ne doit plus avoir qu’une seule intégrale, on les regroupe (linéarité) :

et pour pouvoir trouver la primitive la puissance, on la regroupe avec sa dérivée
![]()
![]()
et
et
sont de classe
sur
donc
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*} W_{k}-W_{k+2} &=&\left[ \cos \left( u\right) \frac{1}{k+1}\sin \left( u\right) ^{k+1}\right] _{0}^{\pi /2}-\int_{0}^{\frac{\pi }{2}}-\sin \left( u\right) \frac{1}{k+1}\sin \left( u\right) ^{k+1}du \\ &=&0+\frac{1}{k+1}\int_{0}^{\frac{\pi }{2}}-\sin \left( u\right) \sin \left( u\right) ^{k+1}du=\frac{1}{k+1}W_{k+2} \end{eqnarray*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ec9d3e10f2c39a819c2aa4b58a63202f_l3.png)
et on a donc bien ![]()
Partie II : Une autre expression de 
3/ On doit montrer que
par le changement de variable ![]()
est continue sur ![]()
est une bijection croissante et de classe
de
sur ![]()
Donc, les deux intégrales sont de même nature ![]()
Comme
converge, alors
converge et
.
4/
intégrale impropre en
car
continue ![]()
a/ Quand
donc ![]()
avec
constante par rapport à ![]()
Or,
converge donc, par équivalence de fonctions positives,
converge également.
Donc
est définie sur ![]()
Pour tout
et ![]()
Donc
est paire.
b/ On a
.
5/ Soit
.
a/ Soient
et
.
est de classe
sur
et ![]()
Pour
donc
et
car ![]()
Donc (Taylor-Lagrange à l’ordre
appliquée à la fonction entre
et ![]()

de même quand
est impair,
et pour
pair
donc

réindexé par
on obtient
}![]()
b/ On reconstruit alors l’inégalité sur
pour tout ![]()
![]()
avec les bornes croissantes

finalement

et, pour tout
de
:
.
c/ Quand
tend vers
(
est constante)
Donc
et ![]()
et ![]()
Finalement,
converge et
.
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Partie III : Équivalent de
lorsque
tend vers 
6/ On sait que ![]()
On doit donc comparer deux intégrales et pour cela comparer leurs contenus :
Pour tout
donc, pour
et (bornes croissantes).
Or, pour tout
de
:
.
7/ a/ Pour tout ![]()
et

peut se traiter comme polynôme du second degré.
Plus simplement ici :
donc
et
donc
et![]()
Finalement, pour tout
de
:
.
7/ b/ Soit
.
et
converge.
Donc par équivalence de fonctions positives,
converge.
Changement de variable
(forme que l’on pourrait changer en
mais ce sens nous est imposé par l’énoncé).
On doit donc préparer le terrain avant d’intervenir. On prépare le terrain :
et ![]()
![]()
est continue sur ![]()
est une bijection décroissante et de classe
de
dans
et ![]()
donc les intégrales sont de même nature (convergentes) et
![]()
donc
![]()
7/ c/ Pour tout
de ![]()
On a pour tout
de
: ![]()
Or, pour
donc
et ![]()
multiplié par
:
![]()
avec les bornes croissantes
![]()
en développant la troisième intégrale
![]()
8/ a/ Une densité de la loi normale d’espérance nulle et de variance
est
![]()
Avec
on a ![]()
Donc
converge et vaut ![]()
Sa variance est
donc
(converge)
Et, par parité
.
8/ b/ Soit
. À l’aide du changement de variable
,
est une bijection croissante et
de
dans
et ![]()
On a :
avec
continue sur ![]()
Donc
![]()
et
quand
donc
et par produit
![]()
De même :

et
donc
![]()
et on a donc bien
et ![]()
9/ On a
![]()
La seconde intégrale est bornée puisque ![]()
La première a été encadrée avec

avec ![]()
et
donc
on a donc

et par encadrement,
quand
, donc ![]()
Partie IV : Une application en probabilités
10/ a/ Pour estimer
on prend comme estimateur la moyenne statistique des réalisations de cet événement :
On réalise
fois une double simulation de Poisson dont on teste l’égalité.
Un compteur
totalise les occurences.
function r = estime(lambda);
n=1000;cpt=0
for i=1:n
if ( grand(1,1,’poi’,lambda)==grand(1,1,’poi’,lambda) ) then cpt=cpt+1
r=cpt/n
endfunction
On peut également générer une liste de réalisations de X et de Y puis créer la liste des X==Y et enfin dénombrer les
(true, vrai)
La valeur
est vue par Scilab comme
. sum([
,
,
])=2
function
r = estime(lambda);
n=1000;cpt=0
X=grand(1,n,’poi’,lambda) \#
X=grand(1,n,’poi’,lambda)
r=sum(X==Y)/n
endfunction
11/ Grâce à la fonction précédente, on trace, en fonction de
, une estimation de
pour
et on obtient le graphe suivant :

semble donc tendre vers ![]()
Donc
tend vers
et
quand
tend vers
![]()
Pour réaliser ce graphique, on peut procéder ainsi :
lambda=linspace(0,20,100)
Y=zeros(1,100)
for i=1:100
Y(i)=estime(lambda(i))*sqrt(\pi*lambda(i))
end
plot2d(lambda,Y)
12/ a/ On a
réunion d’incompatibles donc
et comme
et
sont indépendantes,

avec
constante par rapport à
donc
.
12/ a/ On se souvient que
pour
.
On ajuste avec
donc
.
b/ Et comme
en substituant
on a
lorsque
tend vers
.
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Problème 2 : Algèbre linéaire et suite de variables aléatoires
Partie I :
1/ a/ Pour tout
donc
est bien définie.
Soient
et
, alors :

Donc
est une application linéaire.
b/ ![]()
c/ Et si
alors ![]()
Donc si
il existe
et
tel que ![]()
et
donc
et ![]()
Donc
est un endomorphisme de
.
2/ Pour ![]()

et
donc 
C’est une matrice échelonnée donc le rang est égal au nombre de pivots :
![]()
3/ a/ Comme
(théorème du rang)
Donc
et
n’est pas injejctif
b/ Soit
un polynôme non nul de
.
On a alors
(polynôme nul)
Donc ![]()
En particulier, en ![]()
Donc ![]()
Si
est racine de
alors
donc ![]()
Donc
est racine d’ordre 2 de
donc de ![]()
Et pour tout entier
(récurrence)
sera racine d’ordre ![]()
Donc
est le polynôme nul. Ce qui est faux.
Donc ![]()
Si
alors il existe
de degré
et
tel que
et ![]()
Et comme
alors
et ![]()
Donc ![]()
![]()
Donc
est une famille libre (un vecteur non nul) de
vecteur de
et
donc
est une base du noyau.
Donc,
et les polynômes du noyau sont des polynômes de degré
qui ont
pour seule racine.
c/ Le noyau étant de dimension
il suffit de trouver un vecteur non nul du noyau pour avoir une base.
Ce polynôme n’a que
comme racine. Sa décomposition en éléments simples est donc de la forme ![]()
Et comme il est de degré
, c’est ![]()
4/
est triangulaire. Ses valeurs propres sont sur la diagonale.
Donc
a
valeurs propres distinctes. Et
est diagonalisable.
5/ On pose, pour tout
de
:
.
a/ On se doute que
va être vecteur propre. On cherche donc à faire réapparaître une forme factorisée
Pour tout
de
,
(nulle pour
)
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*} \varphi (P_{k}) &=&\frac{1}{n}X\left( 1-X\right) \left[ kX^{k-1}\left( 1-X\right) ^{n-k}-\left( n-k\right) X^{k}\left( 1-X\right) ^{n-k-1}\right] +XX^{k}(1-X)^{n-k} \\ &=&X^{k}(1-X)^{n-k}\left[ \frac{k}{n}\left( 1-X\right) -\frac{n-k}{n}X+X \right] \\ &=&\frac{k}{n}P_{k} \end{eqnarray*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-768a7f8c9b09f29f7b63d4b42c5bdc83_l3.png)
Ce qui est vrai encore pour
et ![]()
b/ Donc
est un vecteur propre associé à la valeur propre
.
Les valeurs propres étant distinctes, la famille
est libre.
C’est une famille libre de
vecteurs de
et ![]()
Donc
est une base de
et la matrice de
dans cette base est

c/ On a ici
valeurs propres distinctes.
Il n’y en a donc pas d’autres.
Les sous espaces propres de
sont donc
pour ![]()
Partie II : Étude d’une suite de variables aléatoires
6/ a/ ![]()
signifie qu’au second tirage, on n’obtient pas de nouveau numéro, c’est à dire que l’on retire le même numéro qu’au premier.
Donc
car les
boules sont équiprobables.
d’où
.
b/ Soit
. Pour tout
de
, si
on a déjà obtenus
numéros. Et il y en a donc
que l’on a pas obtenus.
La probabilité d’obtenir un de ceux ci est donc ![]()
Comme, en
tirages on peut obtenir entre
et
numéros distincts,
est un système complet d’événements de probabilités non nulle et

donc
.
c/ Soit
.
compte le nombre de numéro rajouté lors du
tirage (
ou
)
Donc,
est le nombre total de numéros ajouté en
tirage. Et en partant de
, 
Donc
et comme
suit une loi de Bernouilli,
d’où :
}
d/ D’où une récurrence avec prédécesseurs puisque l’on utilise tous les termes précédents :
![]()
Soit
tel que, pour tout
alors

Donc, pour tout
de
:
.
e/ Comme
on a donc ![]()
et ![]()
7/ On note, pour tout
de
,
le polynôme de
défini par :
![]()
(appelée fonction génératrice de
)
a/ On a
car
pour ![]()
![]()
car ![]()
![]()
signifie que l’on a eu le même numéro aux deux tirages donc que l’on n’a pas de nouveau numéro au second.
![]()
et ![]()
![]()
et ![]()
donc
.
b/ Pour tout
de
et tout
de
:
si l’on a obtenus
numéros distincts au
tirage.
Cela arrive ou bien quand on en a eu un de plus au
et un de moins avant (
, ou bien quand on n’en a pas eu un de plus et qu’on avait déjà eu
numéros avant.
Donc ![]()
C’est une réunion d’évènements incompatibles donc ![]()
avec
et ![]()
donc ![]()
c/ On a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*} G_{k+1} &=&\sum_{i=0}^{n}\mathrm{P}\left( Y_{k+1}=i\right) X^{i} \\ &=&\sum_{i=0}^{n}\left[ \left( 1-\frac{i-1}{n}\right) \mathrm{P}\left( Y_{k}=i-1\right) +\frac{i}{n}\mathrm{P}\left( Y_{k}=i\right) \right] X^{i} \text{ r\'eindex\'e }j=i-1 \\ &=&\sum_{j=0}^{n}\mathrm{P}\left( Y_{k}=j\right) X^{j+1}-\frac{1}{n} \sum_{j=0}^{n}j\mathrm{P}\left( Y_{k}=j\right) X^{j+1}+\frac{1}{n} \sum_{i=0}^{n}i\mathrm{P}\left( Y_{k}=i\right) X^{i} \end{eqnarray*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a9f56c6a8f288670beb9533284583bd3_l3.png)
on fait alors apparaître la dérivée ![]()

et on a bien ![]()
d/ On a montré que
pour tout entier
relation « géométrique »
Pour ![]()
Soit
tel que ![]()
alors ![]()
Donc, pour tout
de
: ![]()
8/ a/ Pour tout
de
,
donc
et
donc
et ![]()
b/ Pour tout
de
en reprenant la relation
, on redérive pour faire apparaître ![]()
On a :

donc ![]()
c/ Avec
on a ici une suite arithmético-géométrique.
Soit ![]()
Soit ![]()
On a alors
géométrique et
avec
.
On a donc
et
donc
ce qui est cohérent.
9/ On rappelle que les polynômes
sont définis à la question 5. par :
![]()
a/ On a
, ce qui donne les coordonnées de
dans la base ![]()
b/ Pour tout
de
, en réindexant ![]()

On a donc ![]()
c/ Et, pour tout
de
:
La matrice de
dans la base
est diagonale, ce qui permet de calculer ses puissances.(ou bien, les
sont des vecteurs propres de
)
On décompose donc
sur cette base.
Question a) :
donc

Or,
est associé à la valeur propre
donc
et
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{equation*} \varphi ^{k}\left( G_{0}\right) =\sum_{j=0}^{n}\dbinom{n}{j}\left( \frac{j}{ n}\right) ^{k}P_{j}=\sum_{j=0}^{n}\left[ \dbinom{n}{j}\left( \frac{j}{n} \right) ^{k}\sum_{i=j}^{n}\dbinom{n-j}{i-j}(-1)^{i-j}X^{i}\right] \end{equation*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-db7524c26e1171aebe20796bea653818_l3.png)
avec
et
et
donc
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{equation*} \varphi ^{k}\left( G_{0}\right) =\sum_{i=0}^{n}\left[ \sum_{j=0}^{i}\dbinom{n }{j}\left( \frac{j}{n}\right) ^{k}\dbinom{n-j}{i-j}(-1)^{i-j}\right] X^{i} \end{equation*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-30dc30ac122f596cf0f4d098a12d7eaa_l3.png)
d/ Pour tout
de
et pour tout
de
:
![]()
Donc
est la coordonnée sur
dans la base canonique de ![]()
Donc

et il reste à transformer en factorielle les coefficients du binôme (valable car
et
)

avec
constant par rapport à
donc
![]()
