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Partie 0 : Étude d’un premier exemple dans 
1/ On prend ici
et
. Soit
comme
, on a ![]()
Ainsi
car
Et ![]()
Donc
et
avec
Finalement
n’est pas un point extremal de ![]()
On donne un exemple ci-dessous avec
donc ![]()
![]()
2/ On considère maintenant
et
. La question précédente montre avec de mineures adaptations qu’aucun point de
n’est extremal de
.
Montrons que 0 est extremal de
Supposons qu’il existe
dans
tel que
Or une somme de réels positifs est nulle si et seulement si tous les termes sont nuls donc ici
Ainsi 0 est extrémal de ![]()
Montrons que 1 est extremal de
Supposons qu’il existe
dans
tel que
Si
alors
car
. C’est absurde donc
et
Ainsi 1 est extrémal de ![]()
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Partie 1 : Étude d’un second exemple dans
.
3/ a/ ![]()
![]()
![]()
On voit alors que
est un paramétrage du segment d’extrémités
et
dans ![]()
3/ b/ Soient
et
. Par calcul simple, on voit que
![]()
Comme
on a
, ainsi
.
3/ c/ Soit
est inversible si et seulement si
si et seulement si
si et seulement si
Si c’est le cas alors
![]()
Voyons pour quelles valeurs de
, on a ![]()
Si
alors
donc
, on divise par
et
Donc ![]()
Si
alors
donc
et ![]()
Si
alors
inversible d’inverse ![]()
Si
alors
inversible d’inverse ![]()
Bilan :
est inversible avec
si et seulement si
ou
.
4/ Points extrémaux de
.
a/ On peut remarquer que, pour tout
on a
![]()
Par conséquent, pour tout
on a, en exploitant la question 2,
![]()
De même on peut remarquer que, pour tout
on a
![]()
Par conséquent, pour tout
![]()
Bilan :
et
sont des points extrémaux de
.
4/ b/ Soit
. On a
Avec la question (3b),
.
Comme
on a
donc
n’est pas extrémal.
4/ c/ Soit
, alors
et
.
On a
donc ![]()
Bilan :
n’est pas extrémal.
5/ Réduction simultanée des matrices de
.
a/ Soit
la matrice
est non inversible si et seulement si
si et seulement si ![]()
Les valeurs propres de
sont
et
On voit facilement que
et
. Il y a deux valeurs propres dans
, un espace de dimension 2, donc
est diagonalisable et les deux SEP sont des droites.
Bilan : SEP(
et SEP(
.
b/ Il est clair que
et
donc
et
sont vecteurs propres de
associés à 1.
Ainsi, pour tout
de
, ![]()
![]()
Donc
possède deux vecteurs propres formant une famille sur un espace de dimension 2 donc
est diagonalisable avec la base de vecteurs propres suivante :
. Les valeurs propres associées sont
et
. Il y a égalité entre
et 1 si et seulement si ![]()
Dans tous les cas, selon le cours,
est telle que, pour tout
de
,
avec ![]()
c/ Soit
dans
. On note
l’endomorphisme de
représenté par la matrice
dans la base canonique de
.
On sait que
est un projecteur de
si et seulement si
si et seulement si ![]()
On voit que
donc
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Comme
est libre on a ![]()
Pour
on a
de noyau
et d’image ![]()
Pour
on a
de noyau Vect(
et d’image Vect(![]()
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Partie 2 : Points extrémaux et diamètre d’une partie bornée d’un espace euclidien.
6/
est non vide donc on peut choisir un
dans
et le nombre
est dans l’ensemble
donc il est une partie non vide de
.
Pour tout
dans
,
par inégalité triangulaire donc l’ensemble
est majoré par ![]()
7/ On considère donc
tels que
.
a/
par inégalité triangulaire.
Par définition du diamètre, on peut dire que
et
. On somme ces inégalités et on divise par 2 pour obtenir ![]()
De sorte que, par double inégalité, ![]()
Si
alors
ne contient qu’un seul élément et il est extrémal dans ![]()
Si
alors on peut diviser par
ainsi
![]()
Par définition
et
, on sait que 1 est extrémal dans
donc ![]()
Bilan :
.
b/ ![]()
![]()
![]()
![]()
Comme
on peut les retirer simultanément et
donc ![]()
c/ Les variables
et
jouent des rôles symétriques donc
.
d/ Comme
, on a
donc
et
![]()
donc ![]()
donc
et ![]()
Bilan :
et
sont orthogonaux.
e/
et
sont orthogonaux donc
et
sont orthogonaux. On peut appliquer le théorème de Pythagore et

car
et
sont dans ![]()
D’autre part
donc
donc
et
. On en déduit ![]()
Bilan :
est extrémal dans ![]()
Remarque : de façon intuitive, s’il existe
orthogonal à
, alors on pourra trouver un vecteur
dans
tel que
ce qui est contradictoire avec la notion de diamètre. En ce sens
est un point sur le « bord » de
ce qui permet à
d’être maximal.
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{picture}(10, 10) \end{picture} \put(-5, 0){\oval(60, 10)}\put(-35,0){\line(1,0){60}}\put(-45,-2){$a$}\put(27,0){$b$}\put(-45,15){$c$}\put(-45,-18){$d$}\put(-35,-15){\line(0,1){30}} \end{picture}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ad08e428c147fd3aa416d876b6e7088d_l3.png)
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Partie 3 : Étude de l’ensemble des matrices bistochastiques et de ses points extrémaux.
8/ Premières propriétés de
.
a/ Soit
dans
. Soit
et, pour tout ![]()
De plus
et
.
Bilan :
et
.
On note
, le vecteur colonne dont toutes les composantes valent 1.
b/ Soit
. Soit
le produit
est un vecteur colonne dont le
terme est
car on multiplie la
ligne de
par une colonne de 1. Donc
vaut 1.
Bilan :
.
c/ Réciproquement, soit
une matrice de
dont tous les coefficients sont positifs, et vérifiant :
et
. Alors pour tout
on a
et
![]()
Bilan :
.
d/ Soit
dans
. Soit ![]()
donc ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\underset{\text{\tiny{inversion des $\sum$ possible car les indices sont ind\'ependants avec un nombre fini de termes}}}{\underbrace{\sum\limits_{k=1}^n (M)_{i,k} \sum\limits_{j=1}^n(M')_{k,j}}}=\sum\limits_{k=1}^n (M)_{i,k}\underset{=1}{\underbrace{s_L(M',k)}}=\sum\limits_{k=1}^n (M)_{i,k}=1.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b32432653c31ebf67725728667760fa5_l3.png)
De même ![]()

Bilan :
.
9/ a/ Si
est l’identité de
, alors
donc
car
et
co\ »\i ncident sur une base de
et
.
b/ Si
est une permutation de
, alors, pour tout
donc dans la
colonne de
il y
termes nuls et un terme égal à 1 qui est sur la ligne
. Donc ![]()
Soit
comme
est une permutation de
il existe un seul
tel que
donc la ligne
de
contient
termes nuls et un terme égal à 1 qui est sur la colonne
Donc ![]()
On remarque aussi que tous les coefficients de
sont positifs car ils valent 1 ou 0.
Bilan :
.
Ce qui précède permet de dire que, pour tout
si et seulement si
si et seulement si ![]()
Donc
si et seulement si
si et seulement si
si et seulement si ![]()
Or
si et seulement si
si et seulement si ![]()
On voit que
et
ont des 1 sur les mêmes positions et des 0 sur les mêmes positions donc elles sont égales.
Bilan :
.
c/ Soit
, soit
![]()
Donc
et
coïncident sur une base de
donc sont égaux.
Par conséquent
de même ![]()
Par traduction matricielle dans la base canonique on a
inversible et ![]()
d/ On vient de montrer que, pour tout
,
est inversible et
Donc
est orthogonale.
e/ On a vu que les matrices
présentant sur chaque ligne et sur chaque colonne un 1 et
fois 0.
Réciproquement soit
une matrice d’ordre
présentant sur chaque ligne et sur chaque colonne un 1 et
fois 0.
Soit
on note
la ligne où se trouve l’unique 1 dans la colonne
de
On a bien s\^ur
. On peut définir alors la fonction
telle que, pour tout
.
Si
il y a un 1 sur la ligne
et sur les colonnes
et
, par définition de
cela implique
donc
est injective.
Comme il y a un 1 sur chaque ligne de
on peut dire que
est surjective.
Donc
est une permutation de
et ![]()
Bilan : les matrices
sont exactement les matrices présentant sur chaque ligne et sur chaque colonne un 1 et
fois 0.
10/ Soit
. montrons que, pour tout
on a ![]()
Par hypothèse les coefficients de
sont positifs donc
en effet la somme
contient le terme
est les autres sont positifs.
Soit
dans
telles que
alors pour tout
donc
. On sait que
vaut 0 ou 1 et que les deux sont extrémaux dans
donc ![]()
Par conséquent ![]()
Bilan :
est un point extrémal de
.
11/ Etude d’un projecteur : on note
et
.
a/ Soit
fixé dans
. L’application
est une bijection de
dans lui même car l’application
est bijective donc l’application
existe et elle vérifie
![]()
On utilise la linéarité de
pour écrire
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f_{\tau} \circ p = f_{\tau} \circ\left(\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\sigma}\right)=\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\tau} \circ f_{\sigma}=\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\tau \circ\sigma}=\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\varphi_{\tau}(\sigma)}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cde96d27d0cea244e8b9fafb5ff2e79f_l3.png)
or
est une bijection de
dans lui même donc
d’où
.
Bilan : ![]()
b/ Pour montrer que
on calcule
![Rendered by QuickLaTeX.com \[p\circ p = \left(\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\sigma}\right)\circ p=\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} f_{\sigma}\circ p=\frac{1}{n!}\; \sum_{\sigma \in S_n} p = \frac{1}{n!}\times n! \times p = p\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-2cf3b1c88726b39a77720197847fc033_l3.png)
car il y a
Bilan :
est un projecteur de
.
c/ Comme
est un projecteur, on sait que, pour tout
, on a ![]()
Ainsi soit
alors, pour tout
on a ![]()
Réciproquement si, pour tout
on a
alors ![]()
Bilan :
.
d/ Soit
, il est facile de voir que, pour tout ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\ f_{\sigma}(x)=f_{\sigma}\left(\sum\limits_{i=1}^n e_i\right)= \sum\limits_{i=1}^n f_{\sigma}(e_i)=\sum\limits_{i=1}^n e_{\sigma(i)}=\sum\limits_{i=1}^n e_{i}=x\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b40ec067db8c37bf5b4680ddced27b89_l3.png)
Réciproquement soit
tel que, pour tout
Soit
et
distincts dans
On considère la permutation
qui échange
et
et laisse fixes les autres valeurs.
C’est-à-dire
et, pour ![]()
On a :

Donc comme
est sous-famille d’une base elle est libre et
et cela pour tout
donc ![]()
On en déduit que ![]()
Bilan : ![]()
e/ On a :

car ![]()
On en déduit que la matrice de
dans une base orthonormée, est symetrique donc
est un projecteur orthogonal.
On sait que les matrices
ne contiennent que des 0 et des 1. On pose
Soit
est le nombre de permutations de
qui, à
associent
Il y en a
c’est-à-dire le nombre de façons de permuter les entiers de
distincts de
On en déduit que tous les ceofficients de
valent
. Donc en divisant par
, on voit que
a tous ses coefficients égaux à ![]()
f/ Les colonnes et lignes de
contiennent chacune
fois le terme
qui est positif donc les sommes des termes valent 1 sur chaque ligne et colonne.
Bilan :
.
12/ a/ Si
et
sont deux matrices de
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\text{Tr}(^tM.N)=\sum_{i=1}^n(^tM.N)_{i,i}=\sum_{i=1}^n\sum_{j=1}^n(^tM)_{i,j}(N)_{j,i}=\sum_{i=1}^n\sum_{j=1}^n(M)_{j,i}(N)_{j,i}=\sum_{i=1}^n\sum_{j=1}^nm_{j,i}n_{j,i}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-360b6c4040888fbdcdef6380d912d404_l3.png)
b/ L’application
est un produit scalaire sur
, c’est un résultat classique du cours.
Si
sont dans
, on note
ce produit scalaire, et
la norme associée.
c/ Soit
. On a
. Or dans la matrice
il y a
coefficients valant 1, les autres sont nuls donc ![]()
d/ Dans cette question seulement, on suppose que
. Soit
et
. Par définition
![]()
Or
et
donc
donc
et pour
on a ![]()
Bilan :
.
e/ Soit
. Soit
. On sait que les coefficients de
sont positifs et que la somme des termes de chaque ligne vaut 1 donc tous les coefficients sont dans
donc, pour tout
on a
donc
On en déduit que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\|M\right\|_2^2 =\sum\limits_{i=1}^n\sum\limits_{j=1}^n m_{i,j}^2\leq \sum\limits_{i=1}^n 1=n.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-35a72aee7a882ae0a7d9e4080ecd121a_l3.png)
Bilan :
.
f/ On en déduit que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall (M,N) \in A_n^2\ , \ \left\|M-N\right\|_2^2 =\left\|M\right\|_2^2+\left\|N\right\|_2^2-2\langle M,N\rangle \leq 2n -2\langle M,N\rangle =2n-\sum_{i=1}^n\sum\limits_{j=1}^nm_{j,i}n_{j,i}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a066686c7825e82a610c3bf3bcadef15_l3.png)
Or
car les coefficients de
et
sont positifs.
Donc
. On compose par la fonction racine carrée qui est croissante sur
et
sachant qu’une norme est positive.
g/ Soit
, on définit
de la façon suivante. Pour tout
si
on pose
, et si
on pose
Il est clair que
a
images distinctes et que
est injectif donc
est dans
On remarque que, pour tout
![]()
On en déduit que
. En effet,
pour tout
si et seulement si
car
valent 1 ou 0.
Or
si et seulement si
et
ce qui est impossible.
Bilan : ![]()
h/ La question 12(f) assure que diamètre de
est dominé par
Or il existe
et
dans
tel que
On sait que
sont dans
de sorte que
![]()
Donc
cela implique que le majorant
est un maximum et que le diamètre de
est ![]()
La partie II assure alors que
est un point extrémal de
On peut faire ce raisonnement pour tout ![]()
Bilan : les matrices de permutation sont des points extrémaux de
.
13/ a/
;
la matrice nulle de
est dans
qui n’est donc pas vide ;
soit
alors, pour tout
et
.
Donc ![]()
Bilan :
est un sous-espace vectoriel de
.
b/ Soit
qui à toute matrice
de
associe la matrice
. L’action de
consiste à supprimer la dernière ligne et la dernière colonne d’une matrice d’ordre
, on obtient une matrice d’ordre ![]()
Soit
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{eqnarray*} \Phi\left(\lambda M+N\right)&=&\Phi\left(\lambda (m_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n]\!]^2}+(n_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n]\!]^2}\right) \\ &=&\Phi\left( (\lambda m_{i,j}+n_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n]\!]^2}\right) \\ &=&(\lambda m_{i,j}+n_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n-1]\!]^2} \\ &=&\lambda (m_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n-1]\!]^2}+(n_{i,j})_{(i,j)\in [\![1,n-1]\!]^2} \\ &=&\lambda\Phi(M)+\Phi(N). \\ \end{eqnarray*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-434e76f7248c6719e88e9cd070ba50ac_l3.png)
Donc ![]()
Montrons que
est injective. Soit
comme
alors, pour tout
la
ligne de
contient
termes nul donc le
terme est nul aussi car la somme vaut 0.
Il en va de même pour les
premières colonnes, il reste le terme en position
qui vaut 0 car tous les autres valent 0, finalement
est la matrice nulle d’ordre ![]()
Montrons que
est surjective. Soit
Pour tout
on pose
de sorte que ![]()
Pour tout
on pose
de sorte que ![]()
Il reste à déterminer
et à vérifier que ![]()
Pour cela on pose ![]()
On vérifie que 
Ainsi la matrice
est bien dans
et elle est antécédent de
par ![]()
est donc surjective.
Bilan :
est un isomorphisme de
dans
donc la dimension de
est celle de
donc
.
14/ On désire montrer que les matrices de permutation sont les seuls points extrémaux de
.
On raisonne par récurrence sur
. On note
la proposition :
: Si
est un point extrémal de
, alors
est une matrice de permutation.
a/ La question 4 montre que dans
seuls
et
sont extrémaux et ce sont les seules matrices de permutation de ![]()
On considère un entier naturel
tel que
soit réalisé et on se donne une matrice
\\telle que
est un point extrémal de
.
On suppose d’abord que la matrice
a au moins
coefficients non nuls : il existe
couples
deux à deux distincts tels que
est non nul.
On pose alors
où les matrices
sont les matrices élémentaires de la base canonique de
, c’est-à-dire que
est la matrice dont tous les coefficients sont nuls, à l’exception du coefficient d’indices
qui vaut 1.
b/ On sait que
et
sont des sous-espaces de
donc
![]()
En effet
est de dimension
car il a une famille génératrice à
vecteurs qui est libre car sous-famille d’une base.
Or
donc
donc
.
Bilan :
.
c/ On prend
non nul dans
et pour tout réel
, on note
. On peut remarquer que, pour tout
car
est dans
et
est dans ![]()
De même
.
Il reste à trouver
tel que ![]()
On pose
Comme l’ensemble
est non vide, fini et inclus dans
, il a un minimum que l’on note ![]()
On sait que
est dans
et qu’il est non nul donc il existe des scalaires
non tous nul tels que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[N=\sum\limits_{k=1}^{2n} a_{k}E_{i_k,j_k}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c874660d584f409ef13d111f824d618f_l3.png)
On note
, ce
existe car l’ensemble est fini et
car il y a au moins un terme strictement positif.
On pose
Soit un réel
prenons ![]()
Si
alors ![]()
Sinon soit
, comme
, on a
on multiplie par
ainsi ![]()
Or
donc
de sorte que
donc
et ![]()
Or
est le minimum de
donc
.
Finalement pour tout
.
d/ En considérant
et
comme
on a
et
,
de plus
![]()
Donc
n’est pas extrémal dans ![]()
On aboutit à une contradiction : on a donc prouvé que la matrice
a au plus
coefficicents non nuls.
e/ La somme des coefficients de chaque colonne de
vaut 1 donc il y a au moins un terme non nul dans chaque colonne de
Cela représente
termes. Il en reste au plus
non nul, comme il y a
colonnes, il y a au moins une colonne sans deuxième terme non nul.
Bilan : il existe une colonne de
n’ayant qu’un seul terme non nul, et que ce terme vaut 1.
On note
l’indice d’une telle colonne et
l’indice tel que
.
f/ On sait que la somme des coefficients de la ligne
vaut 1 or
donc s’il y a un autre terme non nul, il est forcément strictement positif et
. C’est absurde.
Bilan : la ligne d’indice
de
a tous ses coefficients nuls sauf
.
g/ On considère alors la matrice
obtenue à partir de
en lui enlevant la colonne d’indice
et la ligne d’indice
.
On a
d’ordre ![]()
Soit
on a ![]()
Soit
on a ![]()
Soit
on a ![]()
Soit
on a ![]()
Les coefficients de
clairement positifs donc
.
Montrons que
est un point extrémal de
. On se donne
dans
tels que ![]()
On ajoute à
une colonne à la position
et une ligne à la position
en décalant les colonnes d’indices
ou plus et les lignes d’indice
ou plus. Cette colonne et cette ligne ne contiennent que des 0 sauf en position
où le coefficient vaut 1. On note
cette matrice d’ordre ![]()
On fait la même chose sur
, on note
la nouvelle matrice. On vérifie facilement que
et
sont dans
Il suffit de reprendre la méthode du début de cette question. Par somme on remarque que
Or, par hypothèse,
est extrémal dans
donc
Donc ![]()
Bilan :
est un point extrémal de ![]()
h/ On a supposé que
est réalisé, comme
est un point extrémal de
, on peut dire que
est une matrice de permutation de
.
Donc
ne contient que des 0 et des 1 et en ajoutant la colonne et la ligne pour reconstruire
on voit que
ne contient que des 0 et des 1 et comme
est dans
, on peut affirmer que
est une matrice de permutation de
. Donc
est réalisé. Cela termine la preuve par récurrence.
