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Corrigé du sujet HEC-ESCP Maths 2 ECS 2018
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Partie I : Séries téléscopiques
1/ a/ La série
est convergente car son terme général est positif et équivalent au terme général d’une série de Riemann convergente ![]()
En écrivant, pour tout
: ![]()
On obtient une somme télescopique :
![]()
La somme de la série
est donc égale à 1.
b/ Avec la décomposition de fractions trouvée, on reconnaît pour
la loi certaine égale à 1.
2/ a/ La fonction
est positive lorsque
et continue sur
privé d’un nombre fini de points
Calculons l’intégrale de
sur
:
![]()
= ![]()
![]()
= ![Rendered by QuickLaTeX.com \dfrac1{n+1}+\left[\dfrac{n+1}2x^2\right]_{-\tfrac1{n+1}}^0](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-518eb17ae2032f686f84edfc4abf97ea_l3.png)
= ![]()
![]()
![]()
= ![Rendered by QuickLaTeX.com (n+1)\left[x-\dfrac{x^2}2\right]_{\tfrac n{n+1}}^1](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-af9695c4ebfc0701c8c503862edbc254_l3.png)
= ![]()
= ![]()
On a donc :

La fonction
est donc une densité de probabilité si et seulement si
.
Pour
:
.
b/ Puisque
est nulle en dehors de
, la fonction de répartition
de
est :
nulle sur
,
égale à 1 sur
.
pour
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{align*}F_n(x)& = \int_{-\tfrac1{n+1}}^x\big(1+(n+1)t\big)dt = \left[t+\dfrac{n+1}2t^2\right]_{-\tfrac1{n+1}}^x\\ &= x+\dfrac{n+1}2x^2-\left(-\dfrac1{n+1}+\dfrac{n+1}2\left(-\dfrac1{n+1}\right)^2\right)\\ &=\dfrac1{2(n+1)}+x+\dfrac{n+1}2x^2 \end{align*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cd6ce5ced14142e063eab3179111c41f_l3.png)
pour
:
![]()
pour
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{align*}F_n(x)&=F_n\left(\dfrac n{n+1}\right) + \int_{\tfrac n{n+1}}^x (n+1)(1-t)dt = \dfrac{1+2n}{2(1+n)} + \left[(n+1)\left(t-\dfrac{t^2}2\right)\right]_{\tfrac n{n+1}}^x\\ &=\dfrac{1+2n}{2(1+n)} +(n+1)\left(\left(x-\dfrac{x^2}2\right)-\dfrac n{n+1}\left(1-\dfrac n{2(n+1)}\right)\right)\\ &=\dfrac{1-n}2+(n+1)x-\dfrac{n+1}2x^2. \end{align*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-42e284593dfcb5dabcaeb05fc39f0c83_l3.png)
Conclusion :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall x\in\mathbb{R},~ F_n(x)=\left\{\begin{array}{clrcl} 0&\text{si }&&x&\leq-\dfrac1{n+1}\\[0.75em] \dfrac1{2(n+1)}+x+\dfrac{n+1}2x^2&\text{si }&-\dfrac1{n+1}\leq &x&\leq 0\\[0.75em] \dfrac1{2(n+1)}+x&\text{si }&0\leq &x&\leq \dfrac n{n+1}\\[0.75em] \dfrac{1-n}2+(n+1)x-\dfrac{n+1}2x^2&\text{si }&\dfrac n{n+1}\leq &x& \leq 1\\[0.75em] 1&\text{si }&1\leq&x\end{array}\right.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0e35c3b0e25080e0a330a5ee05267e64_l3.png)
La fonction
est de classe
sur
car
est continue sur
.
c/ Si
, alors, comme
:
![]()
Si
alors de même :
![]()
Si
, alors :~
.
Conclusion :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall x\in\mathbb{R},~ F_n(x)\tendinf \xrightarrow n\left\{\begin{array}{cl} 0& \text{si }0\leq x\\ x&\text{si }0\leq x \leq 1\\ 1&\text{si }x\geq 1 \end{array}\right.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7b159610179f71d75fdbe5be7758452e_l3.png)
ce qui prouve la convergence en loi de
vers une variable aléatoire
.
3/ a/ Pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\P\left(\left|\dfrac{X_{n+1}}{n+1}\right|\geq \varepsilon\right) = 1-\underbrace{F\big(\varepsilon(n+1)\big)}_{\displaystyle\tendinf \xrightarrow n 0} + \underbrace{F\big(-\varepsilon(n+1)\big)}_{\displaystyle\tendinf n1}\tendinf \xrightarrow n 0.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-90c46d3890bffd2232657f12b709e5eb_l3.png)
(où
est la fonction de répartition de
(donc aussi celle de
))\\
ce qui prouve la convergence en probabilité de
vers 0.
b/ Comme
et
, le théorème de Slutsky donne la convergence en loi de la suite de variables aléatoires
vers
.
c/ En remarquant que :
![]()
on obtient une densité de la variable aléatoire
:
![]()
L’indépendance des variables
et
permet alors d’utiliser le produit de convolution pour obtenir une densité
de
en notant que,
étant bornée, la fonction
ci-dessous est bien définie et continue sauf en un nombre fini de points:
![]()
d/ Supposons que
suive la loi uniforme sur
. On peut choisir la densité :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f:\left\{\begin{array}{rcl} \mathbb{R}&\to&\mathbb{R} \\ x&\mapsto&\left\{\begin{array}{cl} 1&\text{si }x\in[0,1]\\ 0&\text{sinon} \end{array}\right. \end{array}\right..\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-58942eddba1a2fd641e1f1b4541fc13f_l3.png)
qui est bornée
La question (c) donne une densité de
; or :

et
sinon.\\
On est donc amené à déterminer l’intersection
![]()
qui est un intervalle borné (comme intersection de deux intervalles bornés), éventuellement vide, et dont on note
la longueur (différence entre les deux bornes si l’intervalle est d’intérieur non vide ; nulle s’il est vide ou réduit à un point).
On aura alors :
![]()
Il s’agit de la densité
de la question 2.
D’après (b),
converge en loi vers la variable
.
On a donc retrouvé le résultat de la question 2.(c).
4/ a/ Les deux variables aléatoires
et
vérifient une loi normale (chacune transformée affine d’une variable aléatoire suivant une loi normale).\\ Elles sont de plus indépendantes, donc par stabilité additive de la loi normale,
suit une loi normale, de paramètres :
![]()
![]()
b/ Avec les notations de la question 3.:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{n=1}^N U_n=X_1-\dfrac{X_{N+1}}{N+1}=D_N\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7a67b80cc38c987ad7ab8b4f310c1295_l3.png)
La variable aléatoire
possède une densité bornée, donc d’après 3.(b), la suite
converge en loi vers
.\\ La série
converge donc en loi vers
.
c/ Par indépendance des variables aléatoires
(
) et par stabilité additive de la loi normale :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[T_n^\prime\hookrightarrow \mathcal N\left(0,{\sigma_n}^2\right) \quad\text{ avec }\sigma_n=\sqrt{\sum_{k=1}^n \dfrac1{k^2}+\dfrac1{(k+1)^2}}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-05d19d0189008a953410fca5666d0413_l3.png)
La fonction de répartition de
est donnée par :

(avec le changement de variable
).\\
Par ailleurs:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[{\sigma_n}^2= 2\sum_{k=1}^{n+1} \dfrac1{k^2} - 1 \xrightarrow[n\to+\infty]{} \zeta(2)-1=\dfrac{\pi^2}3-1.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7d8c4f855115cd9c57410d37ba81d611_l3.png)
Par continuité de
(sur
):
![]()
ce qui prouve que la suite
converge en loi vers une variable aléatoire de loi normale
.
Contrairement à la convergence d’une {suite} de variables aléatoires
, la convergence d’une {série} de variables aléatoires
ne dépend pas que des lois des variables
(
) ; elle est liée à la loi de la somme partielle
qui elle-même ne peut se déduire de la seule connaissance des lois des variables
(
), sauf en cas d’indépendance.\\
Or dans cet exemple les variables aléatoires
(
) sont indépendantes, mais les variables
(
) ne le sont pas.\\
Précisément, pour tout
, les variables
et
ne sont pas indépendantes puisque :

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Partie II : Séries harmoniques « lacunaires »
5/ a/ ![]()
b/ Comme
(ce que l’on déduit de l’inégalité
):
![]()
c/ Si
avec
, alors
et
.
Réciproquement, supposons que
est à la fois un carré et un cube:
![]()
En posant
(
), on a :~
.\\
De plus,
(car
) donc
est entier.\\
Avec la propriété admise dans l’énoncé, comme
n’est pas irrationnel et
est entier,
est entier.
d/ En distinguant chacun des quatre cas { \og
et
\fg{}}, {\og
et
\fg{}}, { \og
et
\fg{}} et {{purple}\og
et
\fg{}}, on vérifie que :
![]()
et on obtient alors, avec la même explication qu’en (a) :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[h_n(\mathcal D\cup \mathcal T)=\sum_{\substack{k\in\{1,\dots,n\}\\ k\in\mathcal D}} \dfrac1k+\sum_{\substack{k\in\{1,\dots,n\}\\ k\in\mathcal T}} \dfrac1k-\sum_{\substack{k\in\{1,\dots,n\}\\ k\in\mathcal D\cap T}} \dfrac1k \tendinf{n} \zeta(2)+\zeta(3)-\zeta(6).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b52a9beb9ab5dd3bf0ee85bbd267c941_l3.png)
6/ a/ Pour tout
:
![]()
On obtient donc l’encadrement demandé par croissance de l’intégrale.
b/

et donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor} u_k +\int_1^{\left\lfloor\tfrac{n+3}2\right\rfloor}\dfrac1{2t-1}dt = \sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor}\dfrac1{2k-1} = \sum_{\substack{\ell\in\{1,\dots,n\}\\ \ell \text{ impair}}} \dfrac1\ell = h_n(\mathcal I).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c50e6ebe9168cd9f7195c7d9d749a509_l3.png)
En effet,
est le plus grand entier impair inférieur ou égal à
(il vaut
si
est pair ;
si
est impair) :
si
(
) :~
;
si
:~
.
c/
![]()
{(que l’on retrouve par exemple en étudiant la fonction \og différence des deux membres \fg{})} donne :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\N^*,~ \ln\Bigg(\dfrac1n\left(2\left\lfloor \dfrac{n+3}2\right\rfloor-1\right)\Bigg) \leq \dfrac2n \underbrace{\left\lfloor \dfrac{n+3}2\right\rfloor}_{\geq 1}\overbrace{-\dfrac1n-1}^{\leq 0} \leq \dfrac2n.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6dde98f2852eff54c4e85760a794aafb_l3.png)
d/ La série
est convergente car son terme général (positif) est équivalent à
et la série de Riemann
converge.\\
L’encadrement établi en (a) donne donc la convergence de la série
.\\
Avec l’égalité de la question (b):
![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{align*}h_n(\mathcal I)-\ln(\sqrt n) &= \sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor}u_k + \int_1^{\left\lfloor \tfrac{n+3}2\right\rfloor} \dfrac1{2t-1}dt-\ln(\sqrt n)\\ &=\sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor}u_k + \left[\dfrac12\ln(2t-1)\right]_1^{\left\lfloor \tfrac{n+3}2\right\rfloor} -\ln(\sqrt n)\\ &=\sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor}u_k + \dfrac12\ln\Bigg(2\left\lfloor \dfrac{n+3}2\right\rfloor-1\Bigg) \underbrace{-\ln(\sqrt n)}_{=\tfrac12\ln\left(\tfrac1n\right)}\\ &=\underbrace{\sum_{k=1}^{\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor}u_k}_{\mathclap{\substack{\tendinf \xrightarrow n \delta\\ \text{car } \left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor\mathop{\longrightarrow}\limits_{n\to+\infty} +\infty}}} ~~+~~ \underbrace{\dfrac12\ln\Bigg(\dfrac1n\left(2\left\lfloor \dfrac{n+3}2\right\rfloor-1\right)\Bigg)}_{\substack{\tendinf \xrightarrow n 0\text{ d'après (c) et}\\ \text{le théorème d'encadrement}}}~~\tendinf \xrightarrow n \delta. \end{align*}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e646b3a9953d4fd4c464d68c6a3d85d3_l3.png)
e/ D’après la majoration de
établie en question (a), il suffirait de prouver que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\N^*,~ \sum_{k=n+1}^{+\infty} \dfrac2{(2k-1)^2} \leq \dfrac1{2n-1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d06b5b45ce3cbaed917d4c1e44ada70d_l3.png)
On peut utiliser la technique suivante assez classique.\\
La fonction
étant décroissante, on a :
![]()
donc en sommant ces inégalités pour
et avec la relation de Chasles:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=n+1}^{+\infty} \dfrac2{(2k-1)^2} \leq \int_n^{+\infty} \dfrac2{(2t-1)^2} dt = \dfrac1{2n-1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b1fb6a66df84e017b095786a47ad5b10_l3.png)
f/ On utilise le calcul fait en question (d):

Cette dernière somme étant positive, la question (c) donne immédiatement :
![]()
De même {le logarithme dans l’égalité ci-dessus} étant positif, la question (e) donne:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\delta-\big(h_n(\mathcal I)-\ln(\sqrt n)\big) \leq ~~\sum_{\mathclap{k=\left\lfloor\tfrac{n+1}2\right\rfloor+1}}^{+\infty} ~~u_k~~ \leq \dfrac1{2\left\lfloor\dfrac{n+1}2\right\rfloor-1}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-770039bdde5deaede75bfbe4dec4edc0_l3.png)
En utilisant l’inégalité
, valable pour tout
, on a:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dfrac1{2\left\lfloor\dfrac{n+1}2\right\rfloor-1} \leq \dfrac1{2\left(\dfrac{n+1}2-1\right)-1} = \dfrac1{n-2}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f843ccdc3f188ea3976b302134cc3d72_l3.png)
et donc :
![]()
g/ On a :
![]()
Pour eps=0.2, le programme affectera à s successivement les valeurs de :
![]()
~~
function s=delta(eps)
n = 3
s = 1+1/3-log(3)/2
while 1/(n-2) > eps
n = n+2
s = s+1/n+log((n-2)/n)/2
end
endfunction
L’encadrement de la question (f) donne :
![]()
Il existe donc un entier
) tel que
, ce qui assure la précision souhaitée.
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Partie III : Séries de Riemann alternées
7/ a/
![]()
on a, pour tout
:

Prouvons la convergence (pour
) de chacun des deux termes ci-dessus :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dfrac{s_n}{n^\beta} \quad\text{ et }\quad \sum_{k=1}^{n-1} s_k\left(\dfrac1{k^\beta}-\dfrac1{(k+1)^\beta}\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1f46a6f8f8e113da8991953fa06da992_l3.png)
Avec la majoration de
supposée dans l’énoncé, on a:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\N^*,~ 0 \leq \left|\dfrac{s_n}{n^\beta}\right| \leq \underbrace{M n^{\alpha-\beta}}_{\substack{\tendinf \xrightarrow n 0\\\text{ car }\alpha-\beta<0}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cdcd0d80ee9412de0071bc8f9ddce327_l3.png)
donc par le théorème d’encadrement :
![]()
La question est donc de prouver la convergence de la série :
![]()
On va en montrer la convergence absolue (qui implique la convergence).\\
Avec l’hypothèse de l’énoncé sur
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\N^*,~ |s_n|\overbrace{\left(\dfrac1{n^\beta}-\dfrac1{(n+1)^\beta}\right)}^{(\geq 0)} \leq M~n^\alpha\left(\dfrac1{n^\beta}-\dfrac1{(n+1)^\beta}\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3aa9ee803714649e48dd08d65e104135_l3.png)
Déterminons un équivalent de ce majorant :

La série géométrique
est convergente car
(
), donc par critères de comparaisons des séries à terme général positif, on obtient la convergence annoncée.
Conclusion : la série
est convergente {(mais peut-être pas absolument!)}.
b/ En prenant
, on a:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\in\N^*,~ s_n=\sum_{k=1}^n x_k = -1+1-1+1-\dots(-1)^n= \left\{\begin{array}{c} 0\\\text{ou}\\-1\end{array}\right.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f0d421c9710a4ef0df669b34d71e3a61_l3.png)
et en prenant
et
un réel vérifiant
(par exemple
):
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall \in\N^*,~ |s_n| = \left\{\begin{array}{c} 0\\\text{ou}\\1\end{array}\right\} \leq \underbrace{M~n^\alpha}_{\substack{=1 \text{ pour }n=1\\ \geq 1 \text{ pour tout }n}}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0f601d1d0abbaa50183ece3dc26b22a0_l3.png)
On choisit bien sûr
(
), et la question précédente nous donne la convergence de la série
pour tout
.
8/ a/ Déterminons d’abord la loi de
:
Comme
est somme de
nombres valant chacun 1 ou
:
![]()
{(Mais il ne s’agit pas d’une égalité ; en effet
ne prend parmi les valeurs de cet intervalle que celles de même parité que
.)}
Pour tout
, la variable aléatoire
suit la loi
.\\
Les variables aléatoires
(
) étant indépendantes, la stabilité additive de la loi binomiale donne :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=1}^n Y_k =\dfrac12 S_n+\dfrac n2\hookrightarrow \mathcal B\left(n,\dfrac12\right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d90a86a865435c6f1f213a729de283a1_l3.png)
c’est-à-dire :
![]()
Appliquons le théorème de transfert :

b/ Soit
. Travaillons avec les sommes partielles des séries exponentielles intervenant ici ; pour
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dfrac12\left(\sum_{k=0}^n \dfrac{t^k}{k!}+\sum_{k=0}^n \dfrac{(-t)^k}{k!}\right) =\overbrace{\dfrac12 \sum_{k=0}^n \dfrac{t^k+(-t)^k}{k!} = \sum_{\substack{k\in\{0,\dots,n\}\\ k\text{ pair}}} \dfrac{t^k}{k!}}^{\displaystyle t^k+(-t)^k=\left\{\begin{array}{cl}2t^k&\text{ si $k$ est pair}\\ 0&\text{sinon} \end{array}\right.} = \sum_{\ell=0}^{\left\lfloor \tfrac n2\right\rfloor} \dfrac{t^{2\ell}}{(2\ell)!}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6645c8478c10e42c470839d940dc0296_l3.png)
Or:~
; en effet, il y a égalité pour
, et pour
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[(2\ell)! = \ell!~\overbrace{\underbrace{(\ell+1)}_{\geq2}\dots\underbrace{(\ell+\ell)}_{\geq2}}^{\ell \text{ facteurs}}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-93972221656164c262519f5b2629693d_l3.png)
On a donc l’inégalité :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dfrac12\left(\sum_{k=0}^n \dfrac{t^k}{k!}+\sum_{k=0}^n \dfrac{(-t)^k}{k!}\right) \leq \sum_{\ell=0}^{\left\lfloor \tfrac n2\right\rfloor} \dfrac{\left(t^2\right)^\ell}{2^\ell~ \ell!} = \sum_{\ell=0}^{\left\lfloor \tfrac n2\right\rfloor} \dfrac{\left(\dfrac{t^2}2\right)^\ell}{\ell!}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a611bc7da0349e6a13ee47e90da66b57_l3.png)
Par passage à la limite quand
:
![]()
c/ Appliquons l’inégalité de Markov à la variable aléatoire positive
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\overbrace{\P(S_n>s) = \P\left(\e^{tS_n} > \e^{ts}\right) }^{\text{croissance de }\exp ~;~ t>0}\leq \underbrace{\dfrac{\E\left(\e^{tS_n}\right)}{\e^{ts}} \leq \dfrac{\left(\e^{\tfrac{t^2}2}\right)^n}{\e^{ts}}}_{\text{avec les questions (a) et (b)}}=\exp\left(\dfrac{nt^2}2-ts\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9c945d08458a56447791b88a2df46dd8_l3.png)
d/ L’inégalité prouvée en question précédente est vraie pour tout
mais le membre de gauche ne dépend pas de
. Or le membre de droite est minimal pour
(il suffit de faire le tableau de variations de
). Donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\P(S_n>s) \leq \exp\left(\dfrac{n{{\left(\dfrac sn\right)}}^2}2-{\left(\dfrac sn\right)}s\right) = \exp\left(-\dfrac{s^2}{2n}\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-caa67cca2bd52749d643695b3845c452_l3.png)
Par ailleurs :
![]()
et on vérifie que les deux probabilités
et
sont égales en utilisant la loi de
déterminée en (a) :

![]()
On conclut :
![]()
9/ a/ La stabilité d’une tribu par unions et intersections dénombrables justifie l’appartenance de
à
.
b/ Supposons
. D’après 8.(d):
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\geq 1,~ \P(|S_n| > n^\alpha) \leq 2\exp\left(-\dfrac12n^{2\alpha-1}\right)=2\left(\dfrac1{\sqrt\e}\right)^{\displaystyle n^{2\alpha-1}}=2~q^{\displaystyle n^{\beta}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-416bb0bf9af78b7926bb36d645a916bc_l3.png)
avec
et
.
Par croissances comparées :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dfrac{q^{\displaystyle n^{\beta}}}{n^2} = \left(\dfrac{q^n}{n^{\tfrac 2\beta}}\right)^\beta \tendinf \xrightarrow n 0.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b9f6d1f08baa2c8ab8ac9ba576737972_l3.png)
Par comparaison avec la série de Riemann convergente
, la série à terme général positif
est convergente et, avec l’inégalité ci-dessus, il en est donc de même de la série à terme général positif
.
c/ La suite d’événements
est décroissante :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall n\geq1,~ \mathop{\bigcup}\limits_{k=n+1}^{+\infty} \big(|S_k|>k^\alpha\big) \subset \mathop{\bigcup}\limits_{k=n}^{+\infty} \big(|S_k|>k^\alpha\big).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b7ab4443b3676b42381c9ebdd0391e76_l3.png)
Le théorème de la limite monotone donne donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\P(C_\alpha)=\lim_{n\to+\infty} \P\left(\mathop{\bigcup}\limits_{k=n}^{+\infty} \big(|S_k|>k^\alpha\big)\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ab1b8ba09bb80d981b388ced90e60b27_l3.png)
De plus :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[0\leq \P\left(\mathop{\bigcup}\limits_{k=n}^{+\infty} \big(|S_k|>k^\alpha\big)\right) \leq \underbrace{\sum_{k\geq n}\P\Big(\big(|S_k|>k^\alpha\big)\Big)}_{\substack{\tendinf \xrightarrow n0\\ \text{(reste d'une série convergente)}}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5dc00171d2739b588a79dcb7aa6e9322_l3.png)
et on conclut avec le théorème d’encadrement que
est de probabilité nulle.
10/ a/ Soit
.\\
On remarque que :
![]()
Soit
. Écrivons la négation de l’assertion précédente :
![]()
En posant, pour tout
:
![]()
les hypothèses de la question 7. sont vérifiées.\\
On en déduit avec 7.(a)ii. la convergence de la série
.\\ Autrement dit :~
.
b/ Soit
(par exemple
).\\
D’après la question 9.,
donc
.\\
Donc avec l’inclusion prouvée en question 10.(a) et par croissance de
:~
.
c/ Si
, par définition de
, on a
c’est-à-dire:
![]()
Or par définition de
:
![]()
ce qui est exactement la négation de l’assertion précédente.\\
Par conséquent :
![]()
et on en déduit :
![]()
Comme pour la question 9.(c), le théorème de la limite monotone donne :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\lim_{N\to+\infty} \P\left(\mathop{\bigcup}\limits_{n=N}^{+\infty} \big(|K-K_n|>\varepsilon\big)\right)=\P\big(E(\varepsilon)\big)=0.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3a9c4e113c1584edf173c20bcc1c26d5_l3.png)
En écrivant, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[0\leq \P\big(|K-K_N|>\varepsilon\big) \leq \P\left(\mathop{\bigcup}\limits_{n=N}^{+\infty} \big(|K-K_n|>\varepsilon\big)\right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-66b5a4a2802932ffe9332cd97ba7d8ab_l3.png)
le théorème d’encadrement donne :
![]()
ce qui signifie que la suite de variable aléatoire
converge en probabilité vers
.
11/ a/ Pour tout
, la variable
est d’espérance
et de variance
.\\
Par linéarité de l’espérance et propriété de la variance (utilisant l’indépendance des variables
(
)):
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\E(H_n)=\sum_{k=1}^n\dfrac1{2k} \tendinf \xrightarrow n +\infty \quad ; \quad \V(H_n)=\sum_{k=1}^n \dfrac1{4k^2} \tendinf \xrightarrow n \dfrac{\zeta(2)}4=\dfrac{\pi^2}{24}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9c496e53043d125de43a2cdf4319d55a_l3.png)
b/ Soit
. Comme
:
![]()
On peut alors utiliser l’inégalité de Bienaymé-Tchébychev :
![]()
ce qui donne :

Avec les deux limites trouvées en (a) :
![]()
On conclut avec le théorème d’encadrement que :
![]()
c/ On peut proposer le programme suivant :
function y=simul (n,p)
y=zeros (p,1)
for i=1 : p
for k=1 : n
y (i,1) = y(i,1)+ (grand (i,1,’bin’,1,0.5) + ((-1)^k-1)/2) /k
end
end
endfunction
12/ Pour tout
, :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\hspace{-1cm}\sum_{k=1}^n \dfrac{B_k^\prime}k-h_n(\mathcal I) = \sum_{k=1}^n \dfrac{1+X_k}{2k}+\sum_{k=1}^n \dfrac{(-1)^k-1}{2k} = \dfrac12 \sum_{k=1}^n \dfrac{X_k}k + \sum_{k=1}^n \dfrac{(-1)^k}{2k} = \dfrac{K_n}2 + \sum_{k=1}^n \dfrac{(-1)^k}{2k}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-bdd4121e06f123505dd46e224c3a0d92_l3.png)
Les variables aléatoires
(
) suivent la loi de Bernoulli de paramètre
{(astuce utilisée en question 8.(a))}, c’est-à-dire la même loi que
, et sont indépendantes (car les
le sont).\\
Les lois des variables
et
sont donc les mêmes.
La convergence en loi de
vers
et le théorème de Slutsky donnent donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[H_n-h_n(\mathcal I) \xrightarrow[]{~~\mathcal L~~} \dfrac K2+\dfrac12\sum_{n=1}^{+\infty} \dfrac{(-1)^n}n\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ac07523373ec4632b340b942075eba9c_l3.png)
Cette somme vaut
; en effet : pour tout réel
, la série
converge de somme
.\\
On a donc :
![]()
