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Corrigé du sujet ECRICOME Maths ECS 2018
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Exercice 1 : Caractérisation d’un projecteur
Partie 1 :
1/ On montre que
et
Pour cela on utilise l’interprétation matricielle des endomorphismes dans la base
.
![]()
![]()
Donc
et
![]()
De façon analogue, on a
donc
donc
et
![]()
2/ a/ On sait que
Or la deuxième colonne de
est égale à la première multipliée par
donc le rang de
est
car il s’agit d’une colonne non nulle.
Le rang de
est celui de
, il est immédiat que le rang de
est 1 car les colonnes de
sont non nulles et égales.
Enfin
après calculs. Là aussi, il y a des colonnes qui sont non nulles et égales. Donc
est aussi de rang 1.
Bilan :
![]()
b/ On sait que ![]()
Ainsi
![]()
Donc
. Remarquons que ![]()
Bilan :
![]()
c/ On sait que
est de rang 1 et que
est de dimension 2 donc
n’est pas bijectif donc 0 est valeur propre de
.
On pense alors à résoudre ![]()
ce qui est équivalent à ![]()
3/ a/ Si
alors
comme
est de dimension 2, il y a au plus deux valeurs propres. Donc nous les avons toutes déterminées.
Si
alors
et
et
. Dans ce cas, le spectre est réduit à 0.
Remarque : il est immédiat que, dans les deux cas,
est vecteur propre de
associé à 0.
Bilan :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed { \text{Le spectre de $u\circ v$ est $\left\{0,\frac{1+2a+a^2}{2(1+a^2)}\right\}$ si $a\ne -1$ et il vaut $\left\{0\right\}$ si $a=-1$.}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-44e12f3322206fef6bb0b1817cd3de2d_l3.png)
Si
la réponse est immédiate.
Si
, alors il faut juste s’assurer que ![]()
Il est clair que le calcul de la fraction est positif car des réels au carré le sont.
Calculons
.
Donc ![]()
Bilan :
![]()
b/ Supposons que
est un projecteur. Si
, alors
est la fonction nulle, c’est donc le projecteur sur
parallèlement à ![]()
Si
, alors le spectre de
contient deux valeurs, il ne peut s’agir que de 0 et 1. Car tout projecteur a pour polyn\^ome annulateur
de racines
et ![]()
On en déduit que
par conséquent
donc
donc
donc ![]()
Réciproquement si
alors
donc
donc
et
est un projecteur,
l’est aussi.
Bilan :
![]()
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Partie 2 : Matrice symétrique et valeurs propres
4/ On va utiliser la symétrie de
sous la forme
puis le fait que
car
est un projecteur symétrique dont
est sa matrice dans la base canonique.
Pour tout
, on a
![]()
Bilan : pour tout
:
![]()
On utilise l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour écrire
![]()
Si
alors on a bien ![]()
Sinon on peut diviser par
et on obtient
![]()
5/ On montre que
est symétrique en remarquant
![]()
En effet on a
car
est symétrique et
est sa matrice dans la base canonique.
De plus
est à coefficients réels.
Bilan :
![]()
6/ Soit
une valeur propre de
et un
un vecteur propre associé par conséquent
n’est pas la colonne nulle.
a/ On a
![]()
![]()
Bilan :
![]()
b/ Comme
n’est pas nulle, on peut diviser par
De sorte que ![]()
Bilan :
![]()
7/ Soit
une (éventuelle) valeur propre de
non nulle, et
un vecteur propre associé. On a donc ![]()
a/ Dans un premier temps remarquons que
car
et
sont non nuls. Par conséquent
n’est pas la colonne nulle sinon
serait nulle. Calculons
![]()
Bilan :
![]()
b/ On a
.
Or
donc
. Comme
est non nul, on peut diviser par ![]()
Bilan :
![]()
c/ On utilise ce qui précède
![]()
Bilan :
![]()
8/ Une éventuelle valeur propre nulle est bien dans ![]()
Soit
une valeur propre non nulle de
et
un vecteur propre associé, avec la question 4., on a
.
La question 7.c), donne
donc
.
On utilise encore la question 4., cela donne ![]()
On divise par
, on a alors ![]()
Donc ![]()
Bilan :
![]()
Exercice 2 : Théorème de Schwarz
1/ On utilise la stricte croissance de la racine carrée sur
![]()
Le discriminant de
est
On a alors deux racines réelles distinctes
et ![]()
Or ![]()
Bilan :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed { \text{$\varphi>1$ et les r\'eels $\varphi$ et $\frac{-1}{\varphi}$ sont les solutions de l'\'equation : $x^{2}-x-1=0$.}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-00aa9dce19ad127ffbef59680c298aa7_l3.png)
2/ a/
est de classe
sur
comme fonction de type polynomial en
et
.
b/
étant de classe
sur l’ouvert
les points critiques de
sont les solutions de ![]()
On calcule
et ![]()
Ainsi ![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Or
.
Et ![]()
Bilan : Les seuls points critiques de
sont
et
.
c/ On calcule la hessienne de
, on a
On a utilisé le théorème de Schwarz sachant
de classe ![]()
![]()
La matrice est symétrique réelle, elle est diagonalisable dans
On cherche les signes de ses valeurs propres lorsque
est un point critique. On peut étudier le spectre de
car le spectre de
s’obtient en multipliant par 6 les valeurs propres de
.
On sait par ailleurs que
est valeur propre de
si et seulement si
est non inversible si et seulement si ![]()
On résout ![]()
On voit
En effet les deux points critiques ont pour abscisses les racines de
donc dans les cas ![]()
Les racines sont donc
et ![]()
Donc le spectre de
est
dans le cas où
est un point critique.
Si
, alors
et
sont strictement positifs donc
a un minimum local en ![]()
Si
, alors
et
donc
n’a pas d’extremum en
Il s’agit d’un point col.
3/ On pose, pour tout entier
,
.
Au rang 0, on a
donc
Donc
est vraie.
Supposons
vraie pour un
alors

Donc
Bilan :
![]()
4/ a/
function u=suite(n)
v=0
w=1
for k=2:n // ici v vaut u(k-2) et w vaut u(k-1)
temporaire = v+w // temporaire vaut u(k-2) + u(k-1) = u(k)
v = w // v vaut u(k-1)
w = temporaire // w vaut u(k)
end // en sortie de boucle k=n et w vaut u(n)
u= w
endfunction
b/ On commence par résoudre
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\{\begin{array}{l}\lambda\varphi^{0}+\mu\left(\frac{-1}{\varphi}\right)^{0} = u_0\\\lambda\varphi^{1}+\mu\left(\frac{-1}{\varphi}\right)^{1}=u_1\end{array}\right.\Longleftrightarrow \left\{\begin{array}{l}\lambda+\mu = 0\\\lambda\varphi+\mu\left(\frac{-1}{\varphi}\right)=1\end{array}\right. \Longleftrightarrow \left\{\begin{array}{l}\mu = - \lambda\\\lambda\left(\varphi+\left(\frac{1}{\varphi}\right)\right)=1\end{array}\right. \Longleftrightarrow \left\{\begin{array}{l}\mu = - \frac{\varphi}{\varphi^2+1}\\\lambda=\frac{\varphi}{\varphi^2+1}\end{array}\right.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-676e47ab6fd948cb25452c61143d3896_l3.png)
On garde ces deux valeurs pour
et
On pose ensuite :
![]()
Ce qui précède dit que ![]()
Il ne reste plus qu’à vérifier que la suite
vérifie la même relation que
, une récurrence double immédiate assurera que les deux suites sont égales.
Soit
![]()
![]()
Bilan :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed { \text{$\forall n\in\mathbb{N},\quad u_{n}=\lambda\varphi^{n}+\mu\left(\frac{-1}{\varphi}\right)^{n}.$}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-84f7ed080b4b3d06b2f65b70c0fb29b6_l3.png)
c/ La suite
a du sens car la suite
est non nulle à partir du rang 1. En effet, pour
On peut montrer facilement par récurrence double que
dès que
La suite est strictement croissante à partir du rang 1 et ![]()
On a 
Il est clair que
donc on peut diviser par
, ainsi
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{u_{n+1}}{u_{n}}=\frac{\varphi+\frac{\mu}{\lambda}\left(\frac{-1}{\varphi}\right)^{n+1}\left(\frac{1}{\varphi}\right)^{n}}{1+\frac{\mu}{\lambda}\left(\frac{-1}{\varphi}\right)^{n}\left(\frac{1}{\varphi}\right)^{n}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0a6a85ffb894e85156315f468260d6ed_l3.png)
Or
donc
donc ![]()
Donc
![]()
5/ On considère pour tout
: ![]()
a/ On montre d’abord que
Pour cela on établit que le quotient converge vers 1.
![]()
Ainsi on a ![]()
Or
donc
donc
donc la série géométrique
converge.
Donc par comparaison des séries à terme général positif, la série de terme général
converge.
b/ La série
converge or
donc la série
est absolument convergente donc convergente donc la suite
de ses sommes partielles converge.
c/ Pour tout
:

d/ Soit
on somme ce qui précède de
à
puis on réalise deux télescopages. Il est immédiat que
, ces valeurs sont utilisées en fin de calcul.
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{n=1}^{N} \left( S_{n+1}-S_{n} \right)= \sum_{n=1}^{N} \left(\frac{u_{n}}{u_{n+1}}-\frac{u_{n+1}}{u_{n+2}}\right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b85f075a880643478e3b69bddd4e1e06_l3.png)
donc
![]()
donc
![]()
Donc
La question 4.c) a montré que
Donc ![]()
Par conséquent, un passage à la limite dans la relation
lorsque
indique que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{1}{\varphi}=-\disp\sum_{k=1}^{+\infty}\frac{(-1)^{k}}{u_{k}u_{k+1}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-99f3af35d9931eda14c8c42e7cadc551_l3.png)
Pour conclure, il reste à établir que ![]()
En effet
![]()
Bilan :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed { \text{$\varphi=1-\disp\sum_{k=1}^{+\infty}\frac{(-1)^{k}}{u_{k}u_{k+1}}$.}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-88076e1ce03074dd95cc9f5d49692c14_l3.png)
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Problème : Relation de Panjer
Partie 1 : Variables vérifiant une relation de Panjer
1/ a/ On a pour tout
,
.
Montrons alors par récurrence que pour tout
, la propriété
: »
\fg\ est vraie. «
, donc
est vraie.
Soit
. On suppose que
est vraie. Montrons que
est vraie.
![]()
La propriété est donc vraie au rang
Par axiome de récurrence, on en déduit que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed { \text{$\forall k\in\mathbb{N} \qquad P(N=k)=\frac{b^k}{k!}P(N=0)$.}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f91782d076b809cb4e94276caa0af9e6_l3.png)
b/ La série de terme général
est le multiple d’une série exponentielle. On en déduit qu’elle converge et on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{k=0}^{+\infty}\frac{b^k}{k!}P(N=0)=P(N=0)\text{e}^{b}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d80648d942d50ee1eb07b1b99c8e650e_l3.png)
Or, la série de terme général
coincide avec la série de terme général
. Sa somme vaut donc aussi 1, car la famille
est un système complet d’événements. On en déduit que
. Dès lors,
![]()
La variable aléatoire suit donc une loi de Poisson de paramètre
. Par conséquent, elle admet une espérance et une variance égale à
et
.
2/ a/ Montrons par une récurrence rapide que pour tout
,
.
.
Soit
. Supposons que
. Montrons que
.
![]()
par hypothèse de récurrence.
Par principe de récurrence, on a bien
![]()
b/ On déduit de la question précédente que
. Par conséquent,
suit une loi de Bernouilli. De plus,
![]()
D’où,
et comme
,
. Par conséquent,
suit une loi de Bernoulli de paramètre
.
3/ a/ Soit
.
. Or
. D’où
![]()
b/ On a déjà comme
que
. De plus, avec la relation précédente, en posant
et
, on a bien
car
et
et
![]()
Enfin,
. La relation précédente reste donc vraie pour
et par une récurrence immédiate du même type que celle effectuée à la question 2.a, elle reste vraie pour
car tous les termes sont nuls. On a donc bien
![]()
La variable aléatoire
vérifie donc une relation de Panjer.
4/ a/
.
Raisonnons par l’absurde et supposons
. Alors, une récurrence immédiate du type de celle de la question 2.a montre que pour tout
, ce qui est exclu. On en déduit que
. Or
d’où
![]()
b/ Soit
.
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{rcl}\displaystyle \sum_{k=1}^{m}kP(N=k)&=&{\dis a\sum_{k=1}^mkP(N=k-1)+b\sum_{k=1}^{m}P(N=k-1)}\\&=&{\dis a\sum_{j=0}^{m-1}(j+1)P(N=j)+b\sum_{j=0}^{m-1}P(N=j)}\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f7f05c6ec28247597fd7ebc687d637a9_l3.png)
en faisant les changements de variables
dans les deux sommes.
c/ Avec le résultat de la question précédente, on a donc pour tout ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis (1-a)\sum_{k=1}^{m-1}kP(N=k)+mP(N=m)=(a+b)\sum_{k=0}^{m-1}P(N=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7cb0a3232feb5cf38ab3e6225357d864_l3.png)
D’où pour tout
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis (1-a)\sum_{k=1}^{m}kP(N=k)+(m+1)P(N=m+1)=(a+b)\sum_{k=0}^{m}P(N=k)\qquad (\ast)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-798613e17e1fb53ba70dde2410c23bd6_l3.png)
Or,
,
,
et
. Dès lors,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis (1-a)\sum_{k=1}^{m}kP(N=k)\leq a+b \qquad \text{et} \qquad \dis \sum_{k=1}^{m}kP(N=k)\leq \frac{a+b}{1-a}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1c525ff029f3188c66eb5df895c0af49_l3.png)
La suite
est donc majorée par
.
De plus, la suite
est croissante majorée par
. Par théorème de convergence monotone, elle converge.
La variable aléatoire
admet une espérance si et seulement si la série de terme général
est absolument convergente ce qui équivaut ici à sa convergence car la variable aléatoire
est à valeurs dans
.
On en déduit donc que
![]()
Par conséquent,
comme terme général d’une série convergente. Comme
, en faisant tendre
vers
dans la relation
, on en déduit que
![]()
d/ On raisonne avec des calculs similaires à ceux menés dans la question 4.
On a alors pour tout
,

On a ainsi
![Rendered by QuickLaTeX.com \[{\dis (1-a)\sum_{k=1}^{m-1}k^2P(N=k)+m^2P(N=m)=(2a+b)\sum_{k=0}^{m-1}kP(N=k)+(a+b)\sum_{k=0}^{m-1}P(N=k)}\qquad\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1d3866693415994bb872ab3b8fbec956_l3.png)
On a déjà montré que
.
Il reste à montrer que
. On a
.
Si
, alors par une récurrence immédiate, on montre que pour tout
,
d’où
, ce qui est exclu.
On a donc
et en fait même
. Comme
, on en déduit que
. Dès lors, pour tout
, en appliquant la dernière égalité au rang
, il vient comme
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[{\dis (1-a)\sum_{k=1}^mk^2P(N=k)\leq (2a+b)E(N)+(a+b)}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-89b7309d33de4cfaa79a0cc56ee66f92_l3.png)
car
et
. Ainsi,
.
La suite
est donc croissante majorée. Par théorème de convergence monotone, elle converge.
La série de terme général
est donc absolument convergente car convergente à termes positifs et
admet un moment d’ordre 2. De plus,
. En faisant tendre
vers
dans l’égalité
, on obtient
![]()
e/ La variable aléatoire
admet un moment d’ordre 2 donc une variance. Avec la formule de Koenig-Huygens, il vient
![]()
f/ On a déjà que si
suit une loi de Poisson alors
.
Réciproquement, supposons
. Avec les résultats des question 4.c et 4.d, on a alors
ou ![]()
Si
, alors
et par une récurrence immédiate, on en déduit que
pour tout
. D’où
ce qui est exclu.
On en déduit que
d’où
. D’après la question 1.b, on en déduit que
suit une loi de Poisson de paramètre
.
On a donc bien l’équivalence voulue.
Partie 2 : Fonction génératrice
5/ Soit
. Pour tout
,
. La série de terme général
est convergente de somme
donc par théorème de comparaison pour les séries à termes positifs, la série de terme général
converge.
6/ Soit
,
car
et
. Par composition, la fonction
est donc de classe
sur
.
Montrons par récurrence que pour tout
, la propriété
: »
,
. »
Pour tout
,
. Donc
est vraie.
Soit
. On suppose
vraie. Montrons que
est vraie.
Par hypothèse de récurrence, pour tout
,
. Alors, pour tout
,
![]()
Or,
et
. On en déduit que
![]()
et
est vraie.
Par axiome de récurrence, la propriété
est vraie pour tout
.
7/ Soit
.
a/ Soit
. La fonction
est de classe
sur
donc par théorème de Taylor avec reste intégral à l’ordre
appliqué entre
et
, on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(x)=\dis \sum_{k=0}^{n}\frac{f^{(k)}(0)}{k!}x^k+\int_{0}^{x}\frac{(x-t)^n}{n!}f^{(n+1)}(t)\text{d} t\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-21581f06c6eb533afa54025286f28738_l3.png)
D’où, avec les résultats de la question précédente,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(x)=\dis \sum_{k=0}^{n}p_kx^k+(n+1)p_{n+1}\int_{0}^{x}(x-t)^n(1-at)^{\alpha-(n+1)}\text{d} t\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-71de53f10fc67bb1b852b8412dd56b71_l3.png)
b/ Soit
.
![]()
Or,
![]()
car
. Par croissance de l’intégrale, il vient
![]()
c/ Avec la question précédente, on a pour tout
,
![]()
Or,
![]()
Avec l’égalité de la question 7.a, en faisant tendre
vers
, on obtient
d’où
.
. De plus,
. Par conséquent,
.
En outre, pour tout
,
. D’où
. Ainsi par définition de
,
![]()
Partie 3 : Formule de récursivité
9/ La famille
est un système complet d’événements. Par conséquent, d’après la formule des probabilités totales,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=0)=\dis \sum_{k=0}^{+\infty} P((S=0)\cap [N=k])\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8bb5aab6ab327976f04190d9457adf39_l3.png)
et si
, les variables aléatoires
étant à valeurs dans
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[(S=0)\cap [N=k]=\dis \bigcap_{i=1}^{k}[X_i=0]\cap [N=k]\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-00e2531a75386b2bf19800577cbd719e_l3.png)
Par mutuelle indépendance des variables aléatoires considérées, on a donc
![]()
car les variables aléatoires
En posant
, il vient en utilisant les mêmes notations que celles de la partie 2 et les résultats de cette partie car
(seule condition utile dans cette partie),
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=0)=\dis \sum_{k=0}^{+\infty}p_k x^k=G(x)=\left(\frac{1-ax}{1-a}\right)^{\alpha}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-710ab3c5ef246c301f4fcc9f44506f34_l3.png)
10/ a/ Les calculs intermédiaires et le raisonnement de la question précédente restent vrais dans cette question. On a donc en posant ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=0)=\dis \sum_{k=0}^{+\infty}P(N=k)x^k=\text{e}^{-\lambda}\sum_{k=0}^{+\infty}\frac{(\lambda x)^k}{k!}=\text{e}^{-\lambda(1-x)}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-68d79c75e2d906ea92d837c42d388852_l3.png)
b/ La fonction simulX(n) simule une répétition de
expériences identiques et indépendantes qui a deux issues et elle compte le nombre de succès, où un succès est de probabilité
. Par conséquent, simulX(n) simule une loi binomiale de paramètres
.
c/ Le programme est le suivant :
function s=simulS(lambda,n)
N=grand(1,1, »poi »,lambda)
s=0;
if N>=1 then
for k=1:N
s=s+simulX(n)
end
end
endfunction
11/ a/ Soit
et
. Dans toute cette question, on admet que
.
Sachant
, pour tout
,
prend ses valeurs dans
et admet donc une espérance. De plus, les variables aléatoires
suivent la même loi donc sachant
, elles admettent même espérance. Par conséquent,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{i=1}^{n+1}E(X_i|S_{n+1}=k)=(n+1)E(X_1|S_{n+1}=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e304f27e67e95edf4d6d886674c2ae04_l3.png)
De plus, par linéarité de l’espérance,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{i=1}^{n+1}E(X_i|S_{n+1}=k)=E\left(\sum_{i=1}^{n+1}X_i|S_{n+1}=k\right)=E(S_{n+1}|S_{n+1}=k)=k\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5637776dfb7d327b49d111647ac3c223_l3.png)
On en déduit que pour tout
b/ Soit
. Par définition des probabilités conditionnelles,
![]()
Or, par mutuelle indépendance des variables aléatoires
![]()
c/ Avec la question précédente,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{rcl}{\dis \sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S_n=k-j)}&=&{\dis P(S_{n+1}=k)\left[\sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)P_{[S_{n+1}=k]}(X_{n+1}=j)\right]}\\&=& P(S_{n+1}=k)E\left(a+\frac{bX_{n+1}}{k} |S_{n+1}=k\right)\\&=&P(S_{n+1}=k)\left(a+\frac{b}{k}E(X_{n+1}|S_{n+1}=k)\right)\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-30862fdd6652c93ec21c7d37d39559a1_l3.png)
par linéarité de l’espérance et parce que sachant
Avec le résultat de la question 11.a,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[{\dis \sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S_n=k-j)}=P(S_{n+1}=k)\left(a+\frac{b}{n+1}\right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6768ddaf4d3b2ba302c9f00ae7e75ace_l3.png)
12/ a/ La famille
est un système complet d’événements. D’après la formule des probabilités totales, pour tout
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=k-j)=\dis \sum_{n=0}^{+\infty}P((S=k-j)\cap (N=n))=\sum_{n=0}^{+\infty}P((S_n=k-j)\cap (N=n))=\sum_{n=0}^{+\infty}P(S_n=k-j)p_n\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-047d6a9a0dcbf1a53d5759db9cfc8962_l3.png)
par indépendance des variables aléatoires
et donc des
avec la variable aléatoire
.
b/ Avec le résultat de la question précédente,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S=k-j)=\sum_{j=0}^k\sum_{n=0}^{+\infty}\left(a+\frac{bj}{k}\right)p_nq_jP(S_n=k-j)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f610d94f40068a7281bcf371184de377_l3.png)
Or, pour tout
, la série de terme général
converge d’après la question 12.a. On a donc
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S=k-j)=\sum_{n=0}^{+\infty}p_n\left[\sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S_n=k-j)\right]\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9798867ce06c27352be0782dada57a50_l3.png)
Or pour tout
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S_n=k-j)=\left(a+\frac{b}{n+1}\right)P(S_{n+1}=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b2dbe367fac355a620c69bf99b1c2bd3_l3.png)
D’où,
.
Or, pour tout
,
car
vérifie une relation de Panjer. On a donc bien
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{j=0}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S=k-j)=\sum_{n=0}^{+\infty}p_{n+1}P(S_{n+1}=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a4d268431b7f03637e96637b6993fd3d_l3.png)
c/ La famille
est un système complet d’événements. D’après la formule des probabilités totales, en reprenant le raisonnement de la question 12.a,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=k)=\dis \sum_{m=1}^{+\infty}P(S_m=k)P(N=m)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-abf72d02976b5154728f640bff4fc02b_l3.png)
car comme
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=k)=\dis \sum_{n=0}^{+\infty}p_{n+1}P(S_{n+1}=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5870a7f8ae0c447a6acf38d5579d5f8a_l3.png)
d/ Avec les résultats des deux question précédentes, on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\dis \sum_{j=1}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S=k-j)=(1-aq_0)P(S=k)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-93995259b5591dc2c1f109a12d0d6682_l3.png)
Or
et
, par conséquent
. D’où
![Rendered by QuickLaTeX.com \[P(S=k)=\frac{1}{1-aq_0}\sum_{j=1}^k\left(a+\frac{bj}{k}\right)q_jP(S=k-j)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f2a327ea3756dce57033adea8d7e49ae_l3.png)
