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Corrigé du sujet ECRICOME Maths ECS 2019
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Exercice 1 : Intégrale de Wallis
1/ La fonction cosinus est continue sur
ainsi que la fonction polynomiale
donc par composition la fonction
est continue sur
donc on peut l’intégrer sur le segment
et
est bien définie.
On a
.
![]()
Pour la suite on utilise la relation
vraie pour tout
dans
On a en particulier
Donc ![]()
Par conséquent ![]()
2/ a/ On calcule le signe de
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{rcl}I_{n+1}-I_n&=& \displaystyle \int_0^{\frac{\pi}{2}}(\cos t)^{n+1} \text{d}t-\int_0^{\frac{\pi}{2}}(\cos t)^{n} \text{d}t \\&=& \displaystyle \int_0^{\frac{\pi}{2}}\left((\cos t)^{n+1}-(\cos t)^{n}\right)\text{d}t = \int_0^{\frac{\pi}{2}}\left(\cos t-1\right)(\cos t)^{n}\text{d}t.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6c4fffae89a22b9494d27243d54fa3b9_l3.png)
Pour tout
![]()
Donc la suite
en intégrant selon
![]()
Donc la suite
2/ b/ On remarque ![]()
On pose
et
puis
les fonctions
sont
sur
et
![]()
![]()
Bilan : Pour tout ![]()
2/ c/ Ce qui précède assure que
donc
donc ![]()
On pose alors ![]()
Avec
et
, on voit que
est vraie.
Supposons
vraie, on a alors ![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Puis
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Donc
est vraie.
Conclusion : pour tout
est vraie.
2/ d/ function y=I(n)
u=zeros(1,2*n+2)
//u(0)= pi/2 ce terme n’existe pas dans le tableau
u(1) = 1
u(2) = pi/4
for k=1:n
u(2*k+1) = (2*k)*u(2*k-1)/(2*k+1)
u(2*k+2) = (2*k+1)*u(2*k)/(2*k+2)
end
y = u
endfunction
3/ a/ D’après le cours,
et ![]()
3/ b/ Pour tout
on a
donc
et on peut composer par
. Ainsi
or
donc
![]()
On en déduit que
, en composant cette limite par exponentielle, il vient
![]()
3/ c/ Avec un raisonnement analogue,
![]()
donc
On en déduit que
, en composant cette limite par exponentielle, il vient
![]()
4/ a/ Soit
sur
est dominé par 1 donc en intégrant avec
on a
![]()
4/ b/ Soit
sur
est décroissante donc dominée par
donc en intégrant avec
on a
![]()
4/ c/ On utilise la relation de Chasles, les questions 3(b), 4(a), 4(b) et le fait que
est positive,
![]()
Donc par encadrement
5/ a/ Soit
On utilise la relation de Chasles
![]()
Sur
Donc
, on utilise une fois de plus le fait que
est décroissante sur
pour minorer,
![]()
A la question 3(c), il est vu que
donc ![]()
Or
donc la série de Riemann
diverge donc par comparaison des séries à terme général positif, la série
diverge et par comparaison la série
diverge.
5/ b/ function S=somme(n)
S = pi/2
tableau = I(floor(n/2)) sinon on laisse I(n), tant pis pour les termes superflus
for j=1:n
S=S+tableau(j)
end
endfunction
6/ a/ Soit ![]()
6/ b/ La fonction
est continue sur le segment
donc l’intégrale
est bien définie. On applique le changement de variables
de classe
avec ![]()
Avec
et avec
donc
![]()
6/ c/ Soit
on utilise la linéarité de l’intégration,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=0}^n(-1)^k I_k = \sum_{k=0}^n\int_{0}^{\pi/2}(-1)^k(\cos(t))^k \text{d}t = \int_{0}^{\pi/2} \sum_{k=0}^n (-\cos(t))^k \text{d}t.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-be993dced1bca01b1968c45c78d534f6_l3.png)
Or sur
donc
De plus la fonction
est continue sur le segment
, donc
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=0}^n(-1)^k I_k = \int_{0}^{\pi/2}\frac{1}{1+\cos(t)} \text{d}t - \int_{0}^{\pi/2}\frac{-(-\cos(t))^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5489c74f2263b48120a61499363212c5_l3.png)
6/ d/ On utilise la positivité de l’intégration avec le fait que ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\vert \int_{0}^{\pi/2}\frac{-(-\cos(t))^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t\right\vert \le \int_{0}^{\pi/2}\left\vert\frac{-(-\cos(t))^{n+1}}{1+\cos(t)}\right\vert\text{d}t = \int_{0}^{\pi/2}\frac{\vert\cos(t)\vert^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t = \int_{0}^{\pi/2}\frac{\cos(t)^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-56f6cc18fc8c6df553dfea944c3e12b3_l3.png)
On a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\vert \int_{0}^{\pi/2}\frac{-(-\cos(t))^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t\right\vert \le \int_{0}^{\pi/2}{\cos(t)^{n+1}}\text{d}t =I_{n+1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d32b8f3e047ec92d2314aa46243a805f_l3.png)
6/ e/ On en déduit avec 6(c) puis 6(b) que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\vert \int_{0}^{\pi/2}\frac{-(-\cos(t))^{n+1}}{1+\cos(t)}\text{d}t\right\vert =\left\vert \sum_{k=0}^n(-1)^k I_k - \int_{0}^{\pi/2}\frac{1}{1+\cos(t)} \text{d}t \right\vert = \left\vert \sum_{k=0}^n(-1)^k I_k -1 \right\vert \le I_{n+1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0d024f98683291f43f4e165fba443039_l3.png)
Or la suite
converge vers 0 selon 4(c), donc par encadrement
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left\vert \sum_{k=0}^n(-1)^k I_k -1 \right\vert\underset{n\to +\infty}{\longrightarrow} 0 \text{ donc } \sum_{k=0}^n(-1)^k I_k\underset{n\to +\infty}{\longrightarrow} 1.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e4668358ca217cca50f0bef6433b965f_l3.png)
Conclusion : la série
converge et sa somme vaut 1.
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Exercice 2 : Diagonalisation de Matrices
1/ Le calcul donne
Donc
est un polynôme annulateur de
, les racines sont
et
donc le spectre de
est inclus dans ![]()
On remarque que
qui n’est pas inversible car il y a deux colonnes égales donc
est valeur propres de ![]()
On remarque que
qui n’est pas inversible car il y a une colonne nulle donc
est valeur propres de ![]()
Finalement le spectre de
est ![]()
2/ On applique la définition de ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix}\in F\Longleftrightarrow a=c\Longleftrightarrow\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix} = a\begin{pmatrix} 1\\ 0\\ 1\end{pmatrix}+b\begin{pmatrix} 0\\ 1\\0\\ \end{pmatrix}\Longleftrightarrow\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix}\in\text{Vect}\left( \begin{pmatrix} 1\\ 0\\ 1\end{pmatrix},\begin{pmatrix} 0\\ 1\\0\\ \end{pmatrix} \right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-35c35049eceb90632ac2d5d19dd45485_l3.png)
Donc
, par conséquent
engendre
et ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires donc ils forment une famille libre et donc une base de ![]()
On applique la définition de ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix}\in G\Longleftrightarrow a=-c \text{ et } b=-b \Longleftrightarrow\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix} = a\begin{pmatrix} 1\\ 0\\ -1\end{pmatrix}\Longleftrightarrow\begin{pmatrix} a\\ b\\ c\end{pmatrix}\in\text{Vect}\left( \begin{pmatrix} 1\\ 0\\ -1 \end{pmatrix} \right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-77f5d63859f4afb538eb5e920cd05532_l3.png)
Donc
, par conséquent
engendre
et ce vecteur n’est pas nul donc il forme une famille libre et donc une base de ![]()
Pour trouver une base du sous-espace propre de S associé à la valeur propre
(noté
) , on caractérise l’appartenance par une combinaison linéaire,


![]()


Donc ![]()
De même 

![]()


Donc ![]()
3/ En tant que sous-espaces propres associées à des valeurs propres distinctes,
et
sont en somme directe, la somme de leurs dimensions vaut 3 qui est celle de
donc
et
sont supplémentaires de
.
4/ a/ Dans la colonne 1 de
, tous les termes sont nuls sauf celui sur la ligne ![]()
Dans la colonne 2 de
, tous les termes sont nuls sauf celui sur la ligne ![]()
Et ainsi de suite jusqu’à la colonne
o\`u tous les termes sont nuls sauf celui sur la ligne ![]()
Donc
![Rendered by QuickLaTeX.com \[S= \begin{pmatrix} 0 &\hdots &0& 0&1\\ 0&\hdots &0&1&0\\\vdots & \iddots& \iddots & \iddots & \vdots \\ 0&1&0&\hdots &0\\ 1&0&\hdots &0& 0\end{pmatrix} .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-77921b93b7f86b2dfc785e8bb2168ec2_l3.png)
4/ b/
Cette question en apparence anodine présente un intérêt pour la suite si on remarque que
est symétrique si et seulement si
et que
est antisymétrique si et seulement si ![]()
4/ c/ Dans la suite, pour toute matrice
, on note
son coefficient en ligne
et colonne ![]()
On a alors
.
Or les
valent 0 ou 1 donc
vaut 0 ou 1, et
vaut 1 si et seulement si
si et seulement si
et
si et seulement si
.
Par conséquent si
alors ![]()
Si
alors
Dans cette somme tous les termes sont nuls sauf celui pour
et ce terme
vaut 1 donc la somme vaut 1.
Bilan : ![]()
5/ a/ On s’inspire de la démonstration de cours par analyse-synthèse qui montre que toute matrice
est somme d’une matrice symétrique :
et d’une matrice antisymétrique : ![]()
Analyse : On suppose qu’il existe
tel que ![]()
On utilise la remarque faite en 4(b), on multiplie par
et
car
est symétrique et
est antisymétrique.
Donc
et
donc, en cas d’existence,
et
sont uniques et valent respectivement
et
.
Synthèse : Il est immédiat que ![]()
De plus
donc ![]()
Et
donc ![]()
Bilan : il existe un unique couple
tel que
et ![]()
5/ b/ Avec 4(c), on sait que
donc
est annulateur de
donc le spectre de
est inclus dans
On sait aussi que
est diagonalisable. Si
n’a qu’une valeur propre
alors
ce qui est absurde car
Donc
a au moins deux valeurs propres donc le spectre de
est ![]()
On utilise ensuite la remarque de la question 4(b) ainsi
![]()
et
![]()
Donc
et
sont les sous-espaces propres de
avec les valeurs propres respectives 1 et ![]()
6/ a/ Soit
car
est nul sauf si
et dans ce cas il vaut 1.
D’autre part
car
est nul sauf si
et dans ce cas il vaut 1.
Or l’énoncé dit que
donc
et cela pour tout
Donc ![]()
6/ b/ On sait que
donc
car
est un réel.
Avec le calcul de 4(b), on voit que si
est non nulle alors
le sera aussi car on retrouve les mêmes coefficients dans l’ordre inversé donc comme
est vecteur propre, il est non nul donc
est aussi non nul.
Bilan :
est vecteur propre de
associé à ![]()
6/ c/ On calcule ![]()
6/ d/ Si
est nul alors
donc
est antisymétrique tout en étant un vecteur propre de
associé à ![]()
Si
est non nul alors comme
,
est vecteur propre de
associé à
et de plus
donc
est symétrique.
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Problème : Probabilités Discrètes
1/ Avant le deuxième tirage c’est-à-dire après le premier, il y a soit 2 blanches (B) et une noire (N) si on a pioché N au premier tour. Si on pioche B au premier tour, on aura 2 N et une B.
Donc
On a
donc
On reconnaît une loi uniforme sur
Ainsi
et ![]()
2/ Lors de deux tirages, on peut extraire 2 N ou 2 B ou bien 1 N et 1 B donc
peut valoir 3 ou 2 ou 1 donc
est réalisé si et seulement si
est réalisé donc
![]()
De même
est réalisé si et seulement si
est réalisé donc
![]()
Donc ![]()
3/ Sachant qu’il y a une blanche et une noire au début, lors de
tirages on peut extraire entre 0 et
blanches donc après ceux-ci, l’urne peut contenir entre 1 blanche et
blanches donc ![]()
4/ Soit
Il est immédiat qu’après le
tirage, il y a
boules dans l’urne car une ajoute une boule à chaque tirage. Donc après le
tirage, il y a
boules dans l’urne. Le tirage
amène une B ou une N donc à son issue, le nombre de B est stable ou est augmenté de 1. Donc si
et
alors ![]()
Selon le protocole, le nombre de B est stable après un tirage si et seulement si on sort une B donc
est la probabilité de sortir une B dans une urne contenant
B et
boules donc ![]()
Selon le protocole, le nombre de B est augmenté de 1 après un tirage si et seulement si on sort une N donc
est la probabilité de sortir une N dans une urne contenant
B et
boules donc ![]()
5/ Soit
si
alors
et comme
on a aussi
donc la formule
est vraie.
Supposons
alors
est réalisé si et seulement si
est réalisé car le nombre maximal de B après
tirages est
Donc
Or
donc
donc la formule
![]()
est vraie pour
Supposons
On applique la formule des probabilités totales avec le système complet d’événements
ce qui donne
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{P}\left( \left[ X_{k+1}=i\right] \right) =\sum_{j=1}^{k+1} \mathbb{P}(X_k=j)\mathbb{P}_{[X_k=j]}( X_{k+1}=i)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-4d911b2515746259d09507c9b5820b37_l3.png)
or
![]()
On a vu que
Si
alors
et la formule
est valable pour
, sinon la question précédente avec
donne ![]()
Finalement on a bien dans tous les cas
![]()
6/ On a
et ![]()
puis
![]()
et
7/ a/ On reprend la question 5 avec
et
ainsi, pour tout
, on a\\
Avec
une récurrence simple donne ![]()
7/ b/ On reprend la question 5 avec
et
ainsi, pour tout
, on a
Avec
une récurrence simple donne ![]()
7/ c/ Soit ![Rendered by QuickLaTeX.com k\in\mathbb{N}, a_{k+1}=(k+2)!\mathbb{P}(X_{k+1}=2) = (k+2)!\left(\frac{2}{k+2}{\ P}\left( \left[X_{k}=2\right] \right) +\frac{3+k-2}{k+2}\mathbb{\ }P\left( \left[ X_{k}=1\right] \right)\right)](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8263b01f0b317a095522e3b8683f7244_l3.png)
donc ![]()
![]()
La suite
est géométrique de raison 2 donc, pour tout
car
Donc
et ![]()
8/ La ligne 5 simule une loi uniforme sur
en effet
simule une loi uniforme sur
donc
simule une loi uniforme sur
donc
simule une loi uniforme sur
en prenant la partie entière
simule une loi uniforme sur
. Donc
est un nombre entier choisi au hasard dans
, on peut considérer que les boules N ont les numéros 1 à
et que les blanches ont les numéros
à
. Ainsi
est le nombre de N et
le nombre de B. Donc si
, on a sorti une B et
est augmenté de 1 sinon on a sorti une N et
augmenté de 1.
et
sont initialisés à 1 ensuite on simule
tirages et on retourne
le nombre de B à la fin des ces tirages. On a donc simuler ![]()
9/ On calcule les effectifs de chaque valeur entre 1 et
puis on divise par
pour avoir les fréquences. On passe sur le tiret du nom de la fonction qui n’est correct syntaxiquement.
function LE = loiExpo(k,N)
LE=zeros(1,k+1)
for j=1:N
valeur = mystere(k)
LE(valeur) = LE(valeur) + 1
end
LE = LE/N
endfunction
10/ La matrice
est telle que
on retourne donc la n-ème ligne de ![]()
function LT=loiTheo(n)
M=zeros(n,n+1)
M(1,1)=1/2
M(1,2)=1/2
for k=1:n-1
M(k+1,1)=M(k,1)/(k+2)
for i=2:k+1
M(k+1,i)=(i/(k+2))*M(k,i)+(3+k-i)/(k+2)*M(k,i-1)
end
M(k+1,k+2)=M(k+1,1)
end
LT=M(n,:)
endfunction
11/ En théorie
or dans le tableau les valeurs sont distinctes donc c’est un calcul expérimental avec
.
12/ a/
a un support fini donc a une espérance. On utilisera le fait que si
n’est pas dans le support de
alors
. On emploiera aussi le théorème de transfert. On a
![Rendered by QuickLaTeX.com \noindent E(X_{k+1})=\sum_{i=1}^{k+2} i\mathbb{P}(X_{k+1}=i) = \sum_{i=1}^{k+2} i\left( \frac{i}{k+2}{\ P}\left( \left[X_{k}=i\right] \right) +\frac{3+k-i}{k+2}\mathbb{P}\left( \left[ X_{k}=i-1\right] \right) \right)](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f15f7594807ffebbad91cbe542307811_l3.png)
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
12/ b/ Pour tout
on pose ![]()
est vraie car
constant de valeur 1 donc de moyenne 1.
Si
vraie à un rang
alors
donc
vraie.
Bilan : Pour tout
![]()
12/ c/ Il y a autant de B que de N au début de l’expérience, on ajoute une B ou une N à chaque tirage, donc par symétrie,
et
ont la même loi et la même espérance. De plus on a toujours
qui vaut le nombre de boules après
tirages donc
donc
donc ![]()
13/ a/ La variable
a une variance donc
en a une aussi et on peut appliquer la formule de Bienaymé-Tchebychev
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall \alpha >0, \quad \mathbb{P}\left(\left\vert\frac{X_k}{k+2}-E\left(\frac{X_k}{k+2}\right)\right\vert\ge \alpha\right) \le \frac{V\left(\frac{X_k}{k+2}\right)}{\alpha^2}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7f8d2440cdb5f73539b4c3b06ffad82e_l3.png)
donc
![]()
en utilisant
Donc
par
encadrement.
Donc ![]()
représente la proportion de boules blanches dans l’urne après
tirages, intuitivement cette proportion a tendance à être proche de
quand
est grand.
13/ b/
représente la proportion de boules blanches dans l’urne après
tirages, intuitivement cette proportion a tendance à être proche de
quand
est grand.
14/ a/ Soit
dans
et
on a
![]()
![]()
Donc
est linéaire.
14/ b/ Si
est nul alors
est nul aussi.
Si
avec
alors
aura le même terme dominant que
car les autres termes sont tous de degrés inférieurs stricts à
donc le terme dominant de
est
donc par somme
comme
le terme dominant de
sera
avec ![]()
Donc
et
ont le même degré.
14/ c/ On voit donc que si
n’est pas nul alors
ne l’est pas non plus donc le noyau de
ne contient que le polynôme nul et
est injective.
14/ d/ On a vu que l’unique antécédent de
est
lui-même.
Soit
non nul de degré
on sait que les antécédents éventuels de
par
sont de degré
donc ils sont dans
. On a vu que
préserve le degré donc
est stable par
donc la restriction de
à
est un endomorphisme de
qui est de dimension finie. Comme
est injective sur
, elle l’est aussi sur
donc la restriction de
à
est bijective donc
a un antécédent par
.
15/ a/ Par définition,
or
donc ![]()
Et
On remarquera que
en général est défini une somme de réels donc est un polynôme constant.
15/ b/ On a
or
![]()
![]()
![]()
donc ![]()
16/ a/
s’écrit : ![]()
C’est vrai car on sait que
et ![]()
16/ b/ Soit
on suppose
vraie, soit ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{rcl}\alpha_{k+1}&=&(k+2)!\mathbb{P}(X_{k+1}=i)-\sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i,j}(k+1)j^{k+1}\\&=& (k+2)!\left( \frac{i}{k+2}{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) +\frac{3+k-i}{k+2}\mathbb{P}\left( X_{k}=i-1\right)\right) -\sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i,j}(k+1)j^{k+1}\text{ avec $(*)$}\\&=& (k+1)!\left(i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + ({3+k-i} )\mathbb{P}\left( X_{k}=i-1\right)\right) -\sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i,j}(k+1)j^{k+1}\\&=& (k+1)!\left(i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + ({3+k-i} )\frac{1}{(k+1)!}\sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i-1,j}(k)j^k\right) -\sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i,j}(k+1)j^{k+1} \text{ avec ${\cal H}_{i-1}$}\\&=& (k+1)!i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + \sum\limits_{j=1}^{i-1}\left(\underbrace{({3+k-i} )P_{i-1,j}(k)}j^k -P_{i,j}(k+1)j^{k+1 }\right)\\&=& (k+1)!i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + \sum\limits_{j=1}^{i-1}\left(\underbrace{\varphi_{i,j}(P_{i,j}(X))(k)}j^k -P_{i,j}(k+1)j^{k+1 }\right)\\&=& (k+1)!i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + \sum\limits_{j=1}^{i-1}\left(\underbrace{(jP_{i,j}(X+1)-iP(X))(k)}j^k -P_{i,j}(k+1)j^{k+1 }\right)\\&=& (k+1)!i{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) + \sum\limits_{j=1}^{i-1}\left(j^{k+1}P_{i,j}(k+1)-iP_{i,j}(k)j^k -P_{i,j}(k+1)j^{k+1 }\right)\\&=& i\left((k+1)!{\mathbb{P}}\left( X_{k}=i\right) - \sum\limits_{j=1}^{i-1}P_{i,j}(k)j^k\right) = i \alpha_k.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b4ac8635a330aa65e193b6ab2d19b040_l3.png)
Donc
est géométrique de raison
donc, pour tout
![]()
Or
car
donc
.
Donc
donc
car
est un polynôme constant.
Donc
.
Cela prouve que
est vraie.
16/ c/ Le 16(a) initialise la récurrence, le 16(b) assure l’hérédité donc, pour tout
on a, pour tout ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{P}\left( X_{k}=i\right) = \frac{1}{(k+1)!}\sum\limits_{j=1}^{i}P_{i,j}(k)j^k .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5ec7b88cfd1aa8bd15ed035275e6b1f4_l3.png)
17/ a/ Au 7(c), il est vu que, pour tout
.
Le 15(a) donne
donc avec la question 16, on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{P}\left( X_{k}=2\right) = \frac{1}{(k+1)!}\sum\limits_{j=1}^{2}P_{2,j}(k)j^k =\frac{1}{(k+1)!}\left( P_{2,1}(k)+P_{2,2}(k)2^k \right)= \frac{1}{(k+1)!}\left( -k-2+2^{k+1} \right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b637e96fdf0d9aec3b6dbdc653ef01c8_l3.png)
Les résultats sont identiques.
17/ b/ Soit ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{P}\left( X_{k}=3\right) = \frac{1}{(k+1)!}\sum\limits_{j=1}^{3}P_{3,j}(k)j^k = \frac{1}{(k+1)!}\left( P_{3,1}(k)+P_{3,2}(k)2^k+P_{3,3}(k)3^k \right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3becae09365222ff4e8d84480ff9659a_l3.png)
![]()
