Mon parcours pour réussir en maths
Je révise en autonomie
Je progresse avec un prof
Je m’entraîne sur des annales corrigées
Avis Google France
★★★★★ 4,9 sur 5
Mon parcours pour réussir en ECS2
Je révise en autonomie
Je progresse avec un prof
Je m’entraîne sur des annales corrigées
Avis Google France
★★★★★ 4,8 sur 5
Corrigé du sujet maths EDHEC 2015 ECS
Revenir à tous les corrigés des annales maths BCE
Exercice 1 : convergence de série et intégrales
1. est continue et positive sur et . Comme , l’intégrale de Riemann converge.
Conclusion : converge pour tout de .
2.a. Nous avons donc :
2.b. Pour tout de ,
.
Comme et ,
3.a. Soit . On a : .
Par croissance de l’intégrale, on a :
Or
3.b. Comme , le théorème d’encadrement permet de conclure que existe et vaut
4.a.
,
Par calcul de l’intégrale de Riemann et par linéarité de l’intégrale,
4.b. Soit . car . Par croissance de l’intégrale, . Donc la suite est décroissante.
4.c. Par (b), pour tout ,
donc par d’après la question a, , et en multipliant par :
.
Par encadrement, ,
D’où .
La série de Riemann diverge, donc la série de terme général diverge.
5.a. Par un raisonnement analogue à précédemment, on démontre que .
Donc converge pour tout de
5.b. .
6.a. Soit . Pour tout ,
, d’où par linéarité,
6.b. Soit
par télescopage.
6.c. Soit . On a : .
D’après un raisonnement analogue aux questions 3.a et 3.b, on a
, et
6.d. Par passage à la limite dans la question 6.b, on a
La série de terme général converge et sa somme vaut
7. n = input(‘entrez une valeur de n supérieure ou égale à 2 :’)}
I= log(2) ; J = 1/2 ; J = I+J
for k = 2:n
I = 1/(k-1) – I ; J = I + J ; end
disp(I, ‘la valeur de I est :’)
disp(J, ‘la valeur de J est :’)
COURS DE MATHS
Les meilleurs professeurs particuliers
Pour progresser et réussir
Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
Exercice 2 : convergence d’intégrale
1.a. Soit
.
De plus, pour , car .
Comme est de classe sur , est de classe sur .
De plus,
puisque , est continue sur
Ainsi est une variable à densité.
Et par dérivation sur , une densité de est :
1.b. Soit .
.
Donc par linéarité admet une espérance, égale à .
1.c. On constate que . Or d’après la formule de Huygens, existe et vaut et possède une variance, égale à
2.a. La fonction est de classe et strictement croissante sur , c’est donc une bijection de classe . On va utiliser un changement de variable.
Comme , et .
Enfin, pour , , et pour , .
Le théorème du changement de variable assure alors que est de même nature que , et que ces intégrales sont égales en cas d’existence.
étant une densité, existe. Donc les deux intégrales existent.
Ainsi,
2.b. est une densité paire, donc :
De plus, est positive sur et continue sur , donc peut être considérée comme une densité.
3.a. Comme , , donc pour , .
Pour ,
car est positive.
étant de classe sur , par composition est de classe sur , et une densité de est donnée par :
Les densités et étant identiques, suit la même loi que
3.b. induit , or admet une espérance, égale à , valant d’après la question 1.c. Par linéarité, possède une espérance égale à
4. x = grand(1,1,’norm’,0,1)} permet de simuler .
y = abs(x)} permet de simuler , donc qui suit la même loi.
z = y\^{}2/2} permet de simuler .
La valeur absolue ne sert à rien, puisqu’on élève au carré, on peut proposer :
z = (grand(1,1,’norm’,0,1))\^{}2/2}}
5.a. L’algorithme proposé simule variables indépendantes de loi exponentielle de paramètre , et calcule la moyenne des variables définies par . On sait que (d’après la loi faible des grands nombres), cette moyenne s’approche de leur espérance commune
Donc pour grand, s contient une valeur proche de .
Or par transfert :
5.b. Par le théorème du transfert et les questions précédentes,
COURS A DOMICILE
Des cours sur mesure de qualité
POUR ACCÉLÉRER MA PROGRESSION
Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
Exercice 3 : base orthonormale et algèbre bilinéaire
1. D’après le cours, est un endomorphisme symétrique de l’espace euclidien donc il est diagonalisable et il existe une base orthonormale de formée de vecteurs propres de .
2.a. Soit un vecteur de
, décomposition de dans . Notons la valeur propre associée à , ainsi pour tout de , .
,par bilinéarité.
Or si et sinon. Donc puisque pour tout , .
Donc .
2.b. En reprenant les notations précédentes,
(car )
Donc
La réciproque est évidente puisque .
Ainsi : si, et seulement si,
2.c. , et désignent des vecteurs de , un réel.
est symétrique car
par symétrie de
car est symétrique.
est linéaire à gauche car
Par symétrie, est aussi linéaire à droite.
est positive par 2.(a) et définie par 2.(b).
est un produit scalaire sur
3.a. Soit l’endomorphisme défini par :
Pour tout de ,
Ainsi est symétrique << sur la base >>. Ce résultat s’étend à par bilinéarité.
est une base orthonormale formée de vecteurs propres de , et que ses valeurs propres sont les , strictement positives.
De plus, pour tout de ,
.
Les endomorphismes et coïncident sur la base , donc ils sont égaux.
Il existe un endomorphisme , symétrique, tel que et
3.b. n’admet pas pour valeur propre, est injectif. Et comme est un endomorphisme d’un espace de dimension finie, est bijectif.
3.c. Soit dans .
car ,
car est symétrique,
puisque la base canonique est orthonormale pour le produit calaire canonique .
Ainsi,
est une base orthonormale pour le produit scalaire
Problème
Partie 1 : reste d’une série
1. Pour :
,
or
Donc
2.a. Puisque , nous avons par croissance comparée
2.b. , donc en .
Comme est une série de Riemann convergente, est convergente.
3.a. … Il s’agit d’une série géométrique
Donc :
3.b.
Or par la formule de Pascal et , d’où
3.c. Par une itération (on pourrait également le montrer par récurrence) :
, ainsi
3.d. Et en divisant par (),
Partie 2 : loi géométrique
1.a. Comme le joueur peut ne jamais jouer, .
, et pour ,
,
D’après la formule des probabilités composées :
=
, formule encore valable si .
Donc :
,
et
1.b. Comme , , et pour tout de ,
, donc suit la loi géométrique de paramètre
Comme et , on a, par linéarité, possède une espérance, et
1.c. De même, entraine existe et
2.a. Si , l’évènement entraine puisque le joueur ne joue jamais (100\% des gagnants ont tenté leur chance …).
Sachant , est constante (ou dégénérée), égale à
Si , l’évènement entraine que le joueur participe à partie(s) indépendante(s) avec une même probabilité de succès . Son nombre de succès suit alors la loi binomiale de paramètres et .
Sachant avec , la loi conditionnelle de est
2.b. , et le système complet d’évènements permet d’écrire, à l’aide de la formule des probabilités totales, pour tout de ,
, soit, en reconnaissant de la partie 1 avec ,
Soit .
Alors
Ainsi : , et, avec
3. En s’inspirant de la démarche de 1.(b), suit la loi géométrique de paramètre , existe et vaut
Et de même,
4.a. Le joueur gagnant parties et en perdant ,
4.b. Par linéarité,
4.c.
Soit . Sachant , suit donc existe et vaut . Par linéarité, existe et vaut puisque .
Notons que, pour , on a encore
est le terme général d’une série convergente puisque admet un moment d’ordre
D’après le théorème de l’espérance totale, avec le système complet d’évènements , possède une espérance et
Par transfert
, d’où
existe et vaut
4.d.
, et
5.a. alpha = input(‘entrez la valeur de alpha :’)
p = input(‘entrez la valeur de p :’)
X = grand(1,1,’geom’,alpha) – 1
Y = grand(1,1,’bin’,X,p)
disp(X) ; disp(Y)
5.b. Que l’on peut compléter par :
G = 2*Y – X
disp(G)