Mon parcours pour réussir en maths
Je révise en autonomie
Je progresse avec un prof
Je m’entraîne sur des annales corrigées
Avis Google France
★★★★★ 4,9 sur 5
Corrigé du sujet EDHEC Maths ECS 2017
Revenir à tous les corrigés des annales maths BCE
Exercice 1 : Scilab et variation de suite
1/ a/ On peut compléter le programme comme suit :
function y=f(x,n)
y=sum(x.^(1:n))
endfunction
b/ Pour
, on a :
et pour
,
. Le programme peut alors s’écrire :
function y=f(x,n)
if x==1 then y=n
else y=(1-x^(n+1))/(1-x)-1
endfunction
2/
est continue et dérivable (c’est un polynôme) et sa dérivée, donnée par l’expression
, est strictement positive sur
.
réalise donc une bijection croissante de
sur
. Le nombre
possède donc un unique antécédent dans
par
.
Conclusion : Pour tout
, l’équation
possède une unique solution
dans ![]()
3/ a/ Pour tout
, on a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f_{n+1}(\alpha_n)=\sum\limits_{k=1}^{n+1}\alpha_n^k=f_n(\alpha_n)+\alpha_n^{n+1}=1+\alpha_n^{n+1}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b6ddce69cb1852e268c32aeaeca52749_l3.png)
Or,
, donc
.
On a donc, pour tout
,
![]()
et comme
est strictement croissante, on peut alors conclure que :
.
Conclusion : La suite
est décroissante.
b/ La suite
est décroissante et minorée par
.
Conclusion : La suite
converge vers une limite
.
4/ a/ Par définition,
est l’unique solution de l’équation
dans
. Un simple calcul de discriminant donne alors
. De plus
donne directement les inégalités demandées.
Conclusion :
et on a bien
.
4/ b/
étant décroissante, on a pour tout entier
:
![]()
![]()
Or, puisque
Conclusion :
.
4/ c/ D’après 1.(b),
est l’unique solution, dans
, de l’équation
. Donc, pour tout
:
![]()
Or, d’après les questions précédentes,
![]()
La limite
Conclusion :
.
5/ Fixons
. On sait déjà que
est croissante sur
et
. Le programme va alors tester toutes les valeurs de
à partir de
et avec un pas de 0,001 tant que
. La valeur affichée par le programme est alors le premier de ces nombres pour lequel
. Le résultat affiché est donc le plus petit nombre du type
(
) supérieur ou égal à
.
Conclusion : Le résultat affiché est donc une valeur approchée par excès à 0,001 près de
.
COURS DE MATHS
Les meilleurs professeurs particuliers
Pour progresser et réussir
Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
Exercice 2 : Variable aléatoire et fonction de répartition
1/ a/ Soit
. Par indépendance des variables
, on a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[F_{M_n}(x)=P\left(\bigcap\limits_{i=1}^{n}(X_i\leqslant x)\right)=\prod\limits_{i=1}^{n}P(X_i\leqslant x)=\left\{\begin{array}{ll}0 & \mbox{, si } x<0\\x^n & \mbox{, si } 0\leqslant x\leqslant 1\\1 & \mbox{, si } x> 1\\\end{array}\right.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-315d60d57522583bcd5de0faad0f03a7_l3.png)
Les limites à gauches et à droites de la fonction de répartition
Conclusion :
est une variable à densité et sa fonction de répartition est définie pour tout
par 
1/ b/ Une densité de
est alors obtenue en dérivant
là où elle est dérivable et en prenant des valeurs arbitraires en
et en
.
Conclusion : Une densité
de
est définie pour tout
par : 
1/ c/ Les intégrales suivantes sont absolument convergentes :
![]()
car
est nulle en dehors de
et les intégrandes sont continues sur le segment
.
et
admettent donc bien une espérance que l’on calcule :
![]()
![]()
Conclusion :
et
admettent donc bien une espérance,
et ![]()
1/ d/
admettant un moment d’ordre 2,
admet une espérance et est positive, on peut donc appliquer l’inégalité de Markov à
:
![]()
Or, par linéarité de l’espérance,
![]()
Conclusion : ![]()
1/ e/ Pour tout
,
, donc par encadrement
![]()
Conclusion :
et ce résultat signifie que la suite
converge en probabilité vers la variable certaine égale à 1.
2/ a/ Dans le programme proposé, X est une réalisation de
variables indépendantes de loi uniforme sur
.
peut alors être simulée à l’aide de la fonction max :
function Y=f(n)
X = grand(1,n,’unf’,0,1)
Y = n*(1-max(X))
endfunction
2/ b/ Les deux histogrammes sont très proches, les simulations de
sont donc prochent des simulations d’une loi exponentielle de paramètre 1.
Conclusion : On peut conjecturer que
converge en loi vers une variable de loi exponentielle de paramètre 1.
3/ a/ Pour tout
,
![]()
La dernière égalité étant vraie car
est à densité.
Et avec 1.(a), on conclut :
3/ b/ Soit
. Pour
, on a d’après 3.(a),
![]()
Or,
. En effet,
, donc
, ou encore
. Reste alors à utiliser la continuité de la fonction exponentielle pour obtenir ce qui était annoncé.
Conclusion : Pour tout
,
.
3/ c/ Pour tout
,
et avec 3.(b), on peut conclure que pour tout
,
tend, quand
, vers la fonction de répartition d’une loi exponentielle de paramètre 1.
Conclusion :
converge en loi vers une variable de loi exponentielle de paramètre 1.
COURS A DOMICILE
Des cours sur mesure de qualité
POUR ACCÉLÉRER MA PROGRESSION
Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
Exercice 3 : Norme et algèbre bilinéaire
1/ a/ On a évidemment
et donc, puisque
et
commutent :
![]()
Or, un calcul simple donne :
. Donc :
![]()
Conclusion :
et ![]()
1/ b/ Avec ce qui précède, on a :
![]()
Donc :
![]()
Et
est un polynôme annulateur de
et les valeurs propres possibles de
sont les racines de
.
Conclusion : Un polynôme annulateur de
est
et les valeurs propres possibles de
sont
et
.
1/ c/
n’est pas une valeur propre possible.
Conclusion :
est inversible.
2/ On a :
et
étant orthonormale,
.
Conclusion :
est unitaire :
.
3/ a/ Soit
. Par linéarité du produit scalaire et
étant orthonormale,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\langle\varepsilon_i,u\rangle=\frac{1}{\sqrt{n+1}}\sum\limits_{k=0}^n\langle\varepsilon_i,\varepsilon_k\rangle=\frac{1}{\sqrt{n+1}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a2e35c0e506ca033dec1f4ec6a3ca61b_l3.png)
Donc,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\|e_i\|=\sqrt{\frac{n+1}{n}}\left\|\varepsilon_i - \frac{1}{\sqrt{n+1}}u\right\|=\sqrt{\frac{n+1}{n}}\left\|\varepsilon_i - \frac{1}{n+1}\sum\limits_{k=0}^n\varepsilon_k\right\|\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b8b93666a4053f12da5a535ab112d307_l3.png)
Ou encore :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\|e_i\|=\sqrt{\frac{n+1}{n}}\left\|\frac{n}{n+1}\varepsilon_i - \frac{1}{n+1}\sum\limits_{\substack{0\leqslant k\leqslant n\\ k\neq i}}\varepsilon_k\right\|\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-24f5ee9da8b19df88ebb62bda7cae922_l3.png)
et toujours avec
orthonormale,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\|e_i\|=\sqrt{\frac{n+1}{n}}\times\sqrt{\left(\frac{n}{n+1}\right)^2 + n\times\frac{1}{(n+1)^2}} =\sqrt{\frac{n+1}{n}}\times\sqrt{\frac{n(n+1)}{(n+1)^2}}=1\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e1ee3b973504b679750504909669b356_l3.png)
Conclusion : Pour tout
, on a :
.
3/ b/ Soient
un couple d’entiers distincts de
, on a :
![]()
et par linéarité du produit scalaire :
![]()
Or,
est orthonormale et nous avons vu dans 3.(a) que, pour tout
,
, donc :
![]()
Conclusion : Pour tout
un couple d’entiers distincts de
, on a : ![]()
3/ c/ Montrons que, pour tout
,
, on aura alors le résultat démandé.
Soit
, on a :
![]()
Conclusion : Pour tout
, ![]()
3/ d/ On a :
(car
). Il suffit alors de montrer que les
vecteurs
de
forment une famille libre. Considérons une combinaison linéaire égale à
:
![]()
On a alors, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\langle\sum\limits_{i=1}^{n}\alpha_i e_i,e_j\rangle=\sum\limits_{i=1}^{n}\alpha_i\langle e_i,e_j\rangle=0_E\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e432e8da9dea540c80dcae3de10a881c_l3.png)
Ou encore avec les conclusions de 3. (a) et (b) :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum\limits_{\substack{1\leqslant i\leqslant n\\i\neq j}}\frac{-\alpha_i}{n}+\alpha_j=\frac{-1}{n}\left( \sum\limits_{\substack{1\leqslant i\leqslant n\\i\neq j}}\alpha_i -n\alpha_j\right)=0_E\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-33608adda78fe348e297f5982a3522f9_l3.png)
Donc, pour tout
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum\limits_{\substack{1\leqslant i\leqslant n\\i\neq j}}\alpha_i -n\alpha_j=0_E\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0074f271d33f883aad02ab13d3bd03cf_l3.png)
et
Conclusion :
est une base de
.
4/ a/ Pour tout
et tout
, on a :
et
,
est donc une forme symétrique.
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(\lambda x+y,z)=\sum\limits_{k=0}^{n} \langle \lambda x+y,e_k\rangle\langle z,e_k\rangle -\frac{n+1}{n}\langle \lambda x+y,z\rangle\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3fe4835460064c49018c72ed7a678f61_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(\lambda x+y,z)=\sum\limits_{k=0}^{n} \left(\lambda\langle x,e_k\rangle\langle z,e_k\rangle + \langle y,e_k\rangle\langle z,e_k\rangle\right) -\frac{n+1}{n}\left(\lambda\langle x,z\rangle+\langle y,z\rangle\right)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b610d2583aa420612ad4a6392fe1d151_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(\lambda x+y,z)=\lambda\left(\sum\limits_{k=0}^{n} \langle x,e_k\rangle\langle z,e_k\rangle -\frac{n+1}{n}\langle x,z\rangle\right) + \sum\limits_{k=0}^{n} \langle y,e_k\rangle\langle z,e_k\rangle -\frac{n+1}{n}\langle y,z\rangle\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b0b5c585e44ec3d46df6c75051ef47a4_l3.png)
ou encore,
, et
étant symétrique,
est alors bien bilinéaire.
Conclusion :
est une forme bilinéaire et symétrique.
4/ b/ Pour tout
,
.
Or, d’après les questions précédentes, pour
,
et
, donc :
D’une part avec
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(e_i,e_i)=\langle e_i,e_i\rangle^2+\sum\limits_{\substack{0\leqslant k\leqslant n\\k\neq i}} \langle e_i,e_k\rangle^2- \frac{n+1}{n}\langle e_i,e_i\rangle\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-28e5682b89179920d4fe9063c7df595e_l3.png)
![]()
D’autre part avec
,
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(e_i,e_j)=\langle e_i,e_i\rangle\langle e_j,e_i\rangle+\langle e_i,e_j\rangle\langle e_j,e_j\rangle+\sum\limits_{\substack{0\leqslant k\leqslant n\\k\neq i,k\neq j}} \langle e_i,e_k\rangle^2- \frac{n+1}{n}\langle e_i,e_j\rangle\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5131239badc5ccc52434603c12b60537_l3.png)
![]()
Conclusion : Pour tout
,
.
4/ c/ D’après 3.(d),
est une base de
et pour tout
,
, donc
est nulle sur
. Donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall (x,y)\in F^2, f(x,y)=\sum\limits_{k=0}^{n}\langle x,e_k\rangle\langle y,e_k\rangle - \frac{n+1}{n}\langle x,y\rangle = 0\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-341981c8345eb0714746d162ae13899a_l3.png)
Conclusion : Pour tout
,
.
4/ d/ Soit
. En appliquant la conclusion précédente avec
, on obtient :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{n+1}{n}\langle x,x\rangle=\sum\limits_{k=0}^{n}\langle x,e_k\rangle\langle x,e_k\rangle\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-66f680341ab76112e2cc7a40c4565fa9_l3.png)
Soit encore :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{n+1}{n}\|x\|^2=\sum\limits_{k=0}^{n}\langle x,e_k\rangle^2\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0686d43cfac532332d718534e8305760_l3.png)
Conclusion : Pour tout
,
.
Problème 1 : Applications définies sur ![]()
Partie 1 : Étude d’une application définie sur ![Rendered by QuickLaTeX.com \mathbb{R}_n[ X ]](data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%2046%2018%22%3E%3C/svg%3E)
1/ Pour tout
et tout
,
,
est donc bien une application de
dans
. De plus, pour tout
et tout
, on a:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi(\lambda P+Q)=\sum\limits_{k=0}^{n}(\lambda P+Q)^{(k)}=\sum\limits_{k=0}^{n}\left(\lambda P^{(k)}+Q^{(k)}\right)=\lambda \sum\limits_{k=0}^{n}P^{(k)}+\sum\limits_{k=0}^{n}Q^{(k)}=\lambda\varphi(P)+\varphi(Q)\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-965168a9fec30c40fc9fffff31270d08_l3.png)
Conclusion :
est un endomorphisme de
.
2/ a/
est le polynôme constant égal à 1, donc pour tout
,
est nul. Donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi(e_0)=\sum\limits_{k=0}^{n}(e_0)^{(k)}=e_0\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e15daddf18acfe263d824949c29b9c1f_l3.png)
De plus,
n’est pas le polynôme nul.
Conclusion :
et
est une valeur propore de
.
2/ b/ Soit
. On a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi(e_j)-e_j=e_j+\sum\limits_{k=1}^{n}(e_j)^{(k)}-e_j=\sum\limits_{k=1}^{n}(e_j)^{(k)}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0d66426a065ccaefd48457c27224f4fa_l3.png)
Or,
Conclusion :
.
2/ c/ D’après les questions précédentes,
et pour tout
, il existe
tel que
. La matrice de
dans la base
s’écrit donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathrm{Mat}_{\mathscr{B}}(\varphi)=\begin{pmatrix}1 & \times & \cdots & \times\\0 & \ddots & \ddots & \vdots\\\vdots & \ddots & \ddots & \times\\0 & \dots & 0 & 1\end{pmatrix}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8dd8e7a564580c23eed2063a63dfadf9_l3.png)
Cette matrice étant triangulaire, les valeurs propres de
sont alors les coeffcients diagonaux.
Conclusion : La matrice de
dans la base
est donc triangulaire supérieure, l’unique valeur propre de
est
.
2/ d/
est triangulaire supérieure à coeffcients diagonaux non nul, elle est donc inversible et
est alors un endomorphisme bijectif.
Conclusion:
est un automorphisme de
.
3/ a/ Soit
. On a
et par télescopage :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi(P-P')=\sum\limits_{k=0}^{n}\left(P-P'\right)^{(k)}=\sum\limits_{k=0}^{n}\left(P^{(k)}-P^{(k+1)}\right)=P-P^{(n+1)}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-176540edf344b962bd6b2efbecd1ed93_l3.png)
Or,
, donc
est nul.
Conclusion : Pour tout
,
.
3/ b/ Posons
définie pour tout
par
.
est un endomorphisme de
et d’après la question précédente :
![]()
On a alors
et pour tout
,
.
Conclusion :
est définie pour tout
par
et la matrice de
dans la base
est :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathrm{Mat}_{\mathscr{B}}(\varphi^{-1})=\begin{pmatrix}1 & -1 & 0 &\cdots & 0\\0 & 1 & -2 & \ddots & \vdots\\\vdots & \ddots & \ddots & \ddots & 0\\\vdots & & \ddots & \ddots & -k\\0 & \dots & \dots & 0 & 1\end{pmatrix}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-87d3388eefa33fd6dd24bfe395cb221f_l3.png)
3/ c/ La deuxième ligne du programme crée
, la matrice identité d’ordre
, puis la boucle change les coefficents au dessus de la diagonale pour que
soit égale à
. Pour obtenir
il suffit alors d’inverser
.
n=input(‘entrez la valeur de n : ‘)
M=eye(n+1,n+1)
for k=1:n
M(k,k+1)=-k
end
A=inv(M)
disp(A)
Partie 2 : Étude d’une autre application définie sur ![Rendered by QuickLaTeX.com \mathbb{R}_n[ X ]](data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%2046%2018%22%3E%3C/svg%3E)
4/ a/ Soit
. Par croissance comparée,
et donc
. Or, pour tout
,
converge et donc, par le critère de négligeabilité des intégrales de fonctions positives au voisinage de
,
converge.
Conclusion : Pour tout
et tout
,
converge.
4/ b/ Si
alors il existe
tel que
.
Or, d’après (a), pour tout
,
converge, donc
converge comme combinaison linéaire d’intégrales convergentes.
Conclusion : Pour tout
et tout
,
converge.
5/ a/ Calculons cette intégrale. Pour tout
, on a :
![]()
Or,
, donc l’intégrale converge et vaut
.
Conclusion : Pour tout
,
.
5/ b/ Par récurrence sur
. Pour
c’est la question précédente.
Supposons que, pour un certain rang
on ait :
. Effectuons alors une intégration par parties pour calculer
.
et
sont bien de classe
sur
,
et
, et pour tout
:
![]()
![]()
Or, par croissance comparée,
et la convergence de l’intégrale étant déjà acquise, on en déduit :
![]()
Soit encore, d’après l’hypothèse de récurrence :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\int_x^{+\infty}t^{k+1}e^{-t}\mathrm{d}t=x^{k+1}e^{-x}+(k+1)k!\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{x^i}{i!}e^{-x}=(k+1)!\sum\limits_{i=0}^{k+1}\frac{x^i}{i!}e^{-x}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ff46be04b24b40d6142e39c3cb01527c_l3.png)
L’hypothèse étant initialisée pour
et héréditaire, elle est alors vraie pour tout
.
Conclusion : Pour tout
et tout
,
.
6/ a/ D’après l’énoncé, p=prod(1:k) est égal à ![]()
k=input(‘entrez la valeur de k : ‘)
x=input(‘entrez la valeur de x : ‘)
p=prod(1:k)
u=x.^(1:k)./cumprod(1:k)
s=p*(1+sum(u))*exp(-x)
disp(s)
u est le vecteur dont les coordonnées sont ![]()
6/ b/
étant fixé dans
, posons
qui est bien un changement de variable de classe
sur
. On a alors, pour
:
![]()
et la convergence quand
étant déjà acquise, on a bien le résultat demandé.
Conclusion : Pour tout
,
.
On sait, grâce au théorème de transfert et les intégrales étant convergentes, que :
est l’espérance d’une variable
où
suit la loi exponentielle de paramètre
. Pour obtenir une valeur approchée de cette intégrale avec la méthode de Monte-Carlo, il suffit de simuler un grand nombre (ici
) de réalisations indépendantes de variables
et donc :
x=input(‘entrez la valeur de x : ‘)
k=input(‘entrez la valeur de k : ‘)
Z=grand(1,100000,’exp’,1)
s=exp(-x)*mean((Z+x).^k)
disp(s)
7/ a/ Soient
et
.
et donc, d’après 4.(b), les intégrales suivantes sont, pour tout
, toutes convergentes et :
![]()
et donc, en multipliant par
, on obtient :
![]()
Autrement dit,
et
est linéaire.
Montrons maintenant que, pour tout
,
. Pour cela, il suffit de le vérifier pour les polynômes de la base canonique de
, la linéarité fera le reste. Soit alors
. D’après 5.(b) et la définition de
, pour tout
:
 = e^x\times\left(k!\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{x^i}{i!}e^{-x}\right)=\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{k!}{i!}x^i \in \mathbb{R}_n[X]\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b831a4d02d501597d1159fb091cd07cf_l3.png)
et donc, par linéarité de
, pour tout
.
Conclusion :
est un endomorphisme de
.
7/ b/ D’après la question précédente,
est un polynôme et est donc bien de classe
sur
. De plus, la convergence permet d’écrire la relation de Chasles, valable pour tout
:
![]()
est alors une constante, donc de dérivée nulle par rapport à
et d’après le théorème fondamental du calcul,
est dérivable de dérivée :
.
En dérivant, par rapport à
la fonction produit
, on a :
![]()
Conclusion :
est de classe
sur
et
.
7/ c/ Notons
le polynôme nul et soit
. On a alors
. Donc
et d’après la question précédente :
, mais comme
on a immédiatement
. On en déduit que
et l’inclusion réciproque étant evidente,
et
est injective. De plus
est de dimension finie, l’endomorphisme
est alors, par corollaire du théorème du rang, bijectif.
Conclusion :
est un automorphisme de
.
8/ a/ Avec les donnée de l’énoncé, on a
et, d’après 7.(b),
. Donc :
. Reste alors à diviser par
.
Conclusion : Pour
vecteur propre associé à une valeur propre
, on a :
.
8/ b/ Remarquons tout d’abord que
ne peut pas être valeur propre puisque
est un automorphisme.
Posons
. Si
est constant (
) alors
et comme
, on a
. Si
n’est pas constant (
) alors
ce qui est impossible car ![]()
Conclusion :
est la seule valeur propre possible de
.
8/ c/ D’après 5.(a), pour tout
,
. Donc,
. Autrement dit,
et le polynôme constant égal à
est un vecteur propre de
associé à la valeur propre
. Avec la question précédente, on sait que c’est la seule.
Conclusion :
est la seule valeur propre de
.
9/ a/
et
sont tous les deux des automorphismes de
. Pour montrer que
et
sont égaux il suffit de montrer qu’ils coïncident sur la base canonique. Soit
, on a :
D’une part
![]()
et donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\varphi(X^k)=\sum\limits_{i=0}^{n}(X^k)^{(i)}=\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{k!}{(k-i)!}X^{k-i}=\sum\limits_{j=0}^{k}\frac{k!}{j!}X^{j}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-22711e420df1dff79c817f0e57d2ed17_l3.png)
La dernière éaglité étant obtenue par le renversement d’indice
.
D’autre part, d’après 5.(b),
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\Psi(X^k)=e^{x}\int_x^{+\infty}t^ke^{-t}\mathrm{d}t = e^x\left(k!\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{x^i}{i!}e^{-x}\right)=\sum\limits_{i=0}^{k}\frac{k!}{i!}x^{i}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-472150480e1d3ed8b059ddbe90dbf4a3_l3.png)
Donc :
Conclusion : Les endomorphismes
et
sont égaux.
9/ b/ Soient
et
tels que, pour tout
. Dans ce cas,
est positive sur
et par positivité de l’intégrale, on a :
![]()
Mais comme
et
sont égaux, on a alors :
![]()
ce qui est exactement le résultat recherché.
Conclusion : ![]()
