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Exercice 1 : Comparaison série-intégrale et étude de fonction
1/ Étudions la parité de
. Pour tout
, on voit que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
2/ Montrons que
peut être considérée comme une densité d’une certaine variable aléatoire
. Pour ce faire, il suffit de vérifier que
est positive et continue sur
et que
converge et vaut
:
Première étape :
est positive et continue sur
.
Comme l’exponentielle est strictement positive sur
, on voit que
pour tout
. En particulier, la fonction
est positive et continue sur
comme inverse d’une fonction positive et continue sur
, dont le dénominateur ne s’annule pas sur
.
Par conséquent :
![]()
Deuxième étape : l’intégrale
converge et vaut
.
Fixons deux réels
tels que
. Alors on trouve par des calculs simples que :
![]()
Comme
tend vers
quand
tend vers
et que
tend vers
quand
tend vers
, ceci entraine que :
![]()
Dès lors, il s’ensuit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\text{l'int\'egrale } \int_{-\infty} ^{+\infty} f(t)dt \text{ converge et vaut }1.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cd2f31bbdf6e2656bcc4262e718b21b6_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
3/ a/ Montrons que
possède une espérance et donnons sa valeur. Par définition, la variable aléatoire
admet une espérance si et seulement si l’intégrale
converge absolument, c’est-à-dire converge. Comme la fonction
est paire d’après la question
, la fonction
est impaire et il suffit de vérifier que l’intégrale
converge. De plus, comme la fonction
est continue sur
comme produit de fonctions continues sur
, l’intégrale
présente juste une impropreté en
. Par des calculs simples, on trouve que, pour tout
:
![]()
Comme l’expression de droite ci-dessus tend vers
quand
tend vers
par croissances comparées, le théorème d’encadrement entraine que
tend vers
quand
tend vers
, et donc :
![]()
Comme l’intégrale de Riemann
converge d’après le cours et qu’il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive, l’intégrale
converge d’après le critère de négligeabilité. D’après la relation de Chasles, l’intégrale
converge, et donc :
![]()
Comme de plus la fonction
est impaire, on en déduit que
, et donc :
![]()
3/ b/ Montrons que
possède une variance. Par définition, la variable aléatoire
admet une variance si et seulement si l’intégrale
converge absolument, c’est-à-dire converge. Comme la fonction
est paire d’après la question
, la fonction
est paire et il suffit de vérifier que l’intégrale
converge. De plus, comme la fonction
est continue sur
comme produit de fonctions continues sur
, l’intégrale
présente juste une impropreté en
. Par des calculs simples, on trouve que, pour tout
:
![]()
Comme l’expression de droite ci-dessus tend vers
quand
tend vers
par croissances comparées, le théorème d’encadrement entraine que
tend vers
quand
tend vers
, et donc :
![]()
Comme l’intégrale de Riemann
converge d’après le cours et qu’il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive, l’intégrale
converge d’après le critère de négligeabilité. D’après la relation de Chasles, l’intégrale
converge, et donc :
![]()
4/ On note
la fonction de répartition de
. Montrons que
est une bijection de
sur
. Comme
est la fonction de répartition d’une variable à densité, elle est continue sur
. De plus, comme la fonction
est continue et strictement positive sur
, la fonction
est dérivable sur
et de plus, on a pour tout
:
![]()
En particulier, la fonction
est continue et strictement croissante sur
. D’après le théorème de la bijection, la fonction
définit une bijection de
sur
. Comme
est continue sur l’intervalle
, son image
est un intervalle d’après le théorème des valeurs intermédiaires. Comme
est strictement croissante sur
, qu’elle tend vers
en
et vers
en
(en tant que fonction de répartition), il s’ensuit que
. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
5/ On considère la variable aléatoire
définie par
.
a/ Déterminons la loi de
. Pour ce faire, on note
sa fonction de répartition. Comme
est à valeurs dans
, la variable aléatoire
est à support dans
, et donc
si
et
si
. De plus, comme
est la fonction de répartition de
et que c’est une bijection strictement croissante de
sur
, on voit que, pour tout
:
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{G(x)=\left \{\begin{array}{lll}0 & \text{si} & x\leq 0 \\x & \text{si} & x\in ]0,1[ \\1 & \text{si} & x\geq 1\end{array}\right. .}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-94a4ce0682301c1b20eaa35bc4664f2c_l3.png)
Au vu de cette fonction de répartition, on en déduit aussi que :
![]()
b/ Déterminons explicitement
pour tout réel
. Par des calculs simples, on a pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}F(x) & =& \displaystyle \int_{-\infty} ^x f(t)dt \\& & \\& = & \displaystyle \lim_{y\to -\infty} \int_y ^x f(t)dt \\& & \\& = & \displaystyle \lim_{y\to -\infty} \int_y ^x \frac{2}{\left(e^t + e^{-t}\right)^2}dt \\& & \\& = & \displaystyle \lim_{y\to -\infty} \int_y ^x \frac{2e^{2t} }{\left(e^{2t} + 1\right)^2}dt \\& & \\& = & \displaystyle \lim_{y\to -\infty} \left [ - \frac{1}{\left(e^{2t} + 1\right)}\right ]_y ^x \\& & \\& = & \displaystyle \lim_{y\to -\infty} - \frac{1}{\left(e^{2x} + 1\right)}+\frac{1}{\left(e^{2y} + 1\right)} \\& & \\& = & \displaystyle 1-\frac{1}{e^{2x} + 1}.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3e11e5f823c3c3490d1c6709a9b5f1df_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que, pour tout
:
![]()
c/ Établissons que la fonction
, bijection réciproque de
, est définie par :
![]()
Fixons un réel
. Par définition, le réel
est l’unique antécédent de
par
, c’est-à-dire l’unique réel
tel que
. D’après la question précédente, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}x=F(y) &\Longleftrightarrow & \displaystyle x=1-\frac{1}{e^{2y} + 1} \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \frac{1}{e^{2y}+1}=1-x \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle e^{2y}+1=\frac{1}{1-x} \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle e^{2y}=\frac{1}{1-x}-1=\frac{x}{1-x} \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle 2y=\ln \left (\frac{x}{1-x}\right )\\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle y=\frac12 \ln \left (\frac{x}{1-x}\right ).\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-2d3f65a8b32fcc2b6ea67b29f67f0e86_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que la bijection réciproque de
est donnée pour tout
par :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{F^{-1}(x)=\frac12 \ln \left (\frac{x}{1-x}\right ).}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a26e7cc302969d7daa49c01d1adda61b_l3.png)
d/ Écrivons un script Scilab permettant de simuler la variable aléatoire
. Pour ce faire, on part du principe que, d’après les questions précédentes, la variable aléatoire
suit la loi uniforme sur
(laquelle peut se simuler à l’aide de la commande « rand ») et que
. Dès lors, pour simuler la variable aléatoire
, on pourra utiliser l’instruction suivante :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\begin{array}{l}Y=\text{rand}\; ; \\X=0.5*\text{log}(Y/(1-Y)) \\\end{array}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b6bcc49d18b9c48490c89db27377aece_l3.png)
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Exercice 2 : norme, variables aléatoires, loi de Bernouilli
Partie 1 :
1/ Calculons
en fonction de
. Pour ce faire, on pose
. Par des calculs simples, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \qquad\begin{array}{lll}M & = & \displaystyle A^2-(a+d)A \\& & \\& = & \displaystyle \begin{pmatrix}a & c \\b & d\end{pmatrix}\begin{pmatrix}a & c \\b & d\end{pmatrix} -(a+d) \begin{pmatrix}a & c \\b & d\end{pmatrix} \\& & \\& = & \displaystyle \begin{pmatrix}a^2+bc & ac+cd \\ab+bd & bc+d^2\end{pmatrix} -\begin{pmatrix}a^2+ad & ac+cd \\ab+bd & ad+d^2\end{pmatrix} \\& & \\& = & \displaystyle \begin{pmatrix}bc -ad& 0\\0& bc-ad\end{pmatrix} \quad = \quad (bc-ad)\begin{pmatrix}1& 0\\0& 1\end{pmatrix}.\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3d74bc89eace682e5940415a0b672e9f_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
2/ On suppose dans cette question que
est nilpotente d’indice
.
a/ Établissons l’égalité :
. En multipliant l’égalité de la question précédente par
, on obtient que :
![]()
Comme
par définition de l’indice de nilpotence, on voit que
, ce qui entraine que
, et donc :
![]()
Mais comme
, on en déduit que le réel
est nul, et donc :
![]()
b/ Montrons que
est supérieur ou égal à
. Pour ce faire, on raisonne par l’absurde et on suppose que
. Alors on voit que
, ce qui entraine que la matrice
est nulle, d’où contradiction avec les hypothèses de la partie
. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
c/ Montrons que
. Comme
d’après la question précédente, on obtient en multipliant l’égalité de la question
par
que :
![]()
Comme
par définition de l’indice de nilpotence et que
d’après la question
, on trouve que :
![]()
Mais comme
, on en déduit que le réel
est nul, et donc :
![]()
3/ Montrons que :
nilpotente
. Pour ce faire, supposons que
soit nilpotente. Alors on sait d’après les questions
et
que
et
. D’après la relation de la question
, on obtient que :
![]()
et donc
. Réciproquement, si
, alors la matrice
est manifestement nilpotente d’indice
.
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
Partie 2 :
1/ a/ Montrons que, si
, alors on a :
. Pour ce faire, considérons un élément
de
. Alors
appartient à
par définition. Comme
, il s’ensuit que
appartient à
, et donc
. Mais comme ceci est vrai pour tout
, on en déduit que
. Par conséquent :
![]()
b/ On suppose que
. Montrons tout d’abord que
. Pour ce faire, considérons un élément
de
. Alors il existe un vecteur
tel que
. Comme
, on a :
![]()
et donc
appartient à
. Mais comme ceci est vrai pour tout
, on en déduit que :
![]()
A présent, établissons que
, puis que
. Comme
, on obtient en passant aux dimensions que :
![]()
Comme
d’après le théorème du rang, ceci entraine avec l’inégalité ci-dessus que
, et donc
. Mais comme
est un endomorphisme non nul de
par hypothèse, on voit que
, et donc :
![]()
De plus, comme
d’après le théorème du rang, il s’ensuit que
. Mais comme
d’après ce qui précède, on en déduit par égalité des dimensions que :
![]()
c/ Montrons, à l’aide de la partie 1, l’équivalence :
. Pour ce faire, supposons que
. Alors on sait d’après la question
que
, et donc
est nilpotent. Réciproquement, supposons que
soit nilpotent (d’indice
). Fixons une base
de
et soit
la matrice de
dans cette base. Comme
, on voit que
, et donc
est nilpotente. De plus, comme
est non nul, la matrice
est non nulle. D’après la question
de la partie
, on voit que
, ce qui entraine que
, et donc
d’après la question précédente. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
On suppose dans toute la suite que
est nilpotent et on en étudie quelques propriétés.
2/ Montrons qu’il existe une base de
dans laquelle la matrice
de
est :
![]()
Comme
est nilpotent, on voit d’après les questions
,
et
d’abord que
, puis que
et enfin que
.
Fixons un vecteur
tel que
(il en existe un car
) et posons
. Montrons tout d’abord que
est libre.
Pour ce faire, on raisonne par l’absurde et on suppose que
est liée. Comme
, les vecteurs
et
sont non nuls et il existe un réel
tel que
. Comme
, on voit que
par linéarité de
, ce qui entraine que
, et donc
, d’où une contradiction.
Dès lors, comme la famille
est libre et que
, la famille
est une base de
. Comme
et que
, il s’ensuit que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\text{il existe une base de } E \text{ dans laquelle la matrice } A \text{ de } f \text{ est : }A = \begin{pmatrix} 0 &1 \\ 0 & 0\end{pmatrix}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d1a93623b8b7d67b0d54627b13d60d2c_l3.png)
3/ On souhaite montrer par l’absurde qu’il est impossible de trouver deux endomorphismes
et
de
, nilpotents et tels que
. On suppose donc que ces deux endomorphismes existent.
a/ Montrons les inclusions :
et
. Pour ce faire, considérons un élément
de
. Alors il existe un vecteur
tel que
. Comme
, on voit que
, ce qui entraine que
appartient à
. Mais comme ceci est vrai pour tout
, on en déduit que :
![]()
A présent, considérons un élément
de
. Alors on voit que
. Comme
, ceci entraine que
car
est linéaire, et donc
appartient à
. Mais comme ceci est vrai pour tout
, on en déduit que :
![]()
b/ Etablissons les égalités :
et
. Comme
est un endomorphisme non nul et que
, on voit que
et
sont non nuls. Dès lors, comme
sont des endomorphismes non nuls et nilpotents de
, on obtient d’après la question
de la partie
que
. Mais comme
et que
d’après la question précédente, il s’ensuit par égalité des dimensions que :
![]()
De même, comme
, on obtient avec le théorème du rang que :
![]()
Mais comme
d’après la question précédente, il s’ensuit que :
![]()
c/ Montrons l’égalité :
. Comme
est un endomorphisme non nul et que
, on voit que
et
sont non nuls. Dès lors, comme
sont des endomorphismes non nuls et nilpotents de
, on obtient d’après la question
de la partie
que
,
et
. Mais comme
et
d’après la question précédente, il s’ensuit que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
d/ Montrons qu’il est impossible de trouver deux endomorphismes
et
de
, nilpotents et tels que
. Pour ce faire, on raisonne par l’absurde et on suppose que de tels endomorphismes
existent. D’après la question précédente, on sait que
. Dès lors, pour tout
, le vecteur
appartient à
, et donc :
![]()
Comme ceci est vrai pour tout
, il s’ensuit que
est l’endomorphisme nul, ce qui contredit l’hypothèse de départ. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
Exercice 3 : Somme Harmonique
1/ a/ Déterminons tout d’abord le rang de
. Comme la matrice
a tous ses coefficients non nuls, on voit que
. De plus, comme tous ses coefficients sont égaux à
, toutes les colonnes de
sont proportionnelles entre elles, et donc
. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
Comme
, on en déduit aussi que :
![]()
Enfin, déterminons la dimension du sous-espace propre associé. Pour ce faire, on désigne par
l’endomorphisme de
canoniquement associé à
. Comme
est valeur propre de
,
est aussi valeur propre de
et de plus
. D’après le théorème du rang, on trouve que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
b/ Vérifions que le vecteur
élément de
, dont toutes les composantes sont égales à
, est vecteur propre de
. Par des calculs simples, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[J_n V_n=\begin{pmatrix}1 & ... & 1 \\\vdots & & \vdots \\1 & ... & 1 \\\end{pmatrix}\begin{pmatrix}1 \\\vdots \\1 \\\end{pmatrix}= \begin{pmatrix}n \\\vdots \\n \\\end{pmatrix}=n\begin{pmatrix}1 \\\vdots \\1 \\\end{pmatrix}=nV_n.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-242c8e556ed6465fe52421624042f222_l3.png)
Comme
, on en déduit que :
![]()
c/ Donnons les valeurs propres de
. Comme
est vecteur propre de
pour la valeur propre
, on voit que
. Comme de plus
d’après la question
, on obtient que :
![]()
Mais comme la somme des dimensions des sous-espaces propres est
pour toute matrice carrée de taille
, ceci entraine que :
![]()
En particulier, la matrice
est diagonalisable et n’admet pas d’autre valeur propre que
et
. Par conséquent, on en déduit que :
![]()
Dans toute la suite, on considère la fonction
définie sur
par :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall x = (x_1,x_2,\dots,x_n) \in \mathbb{R}^n,\quad f_n(x) = \left(\sum_{k=1}^n x_k\right) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0d24aeb3396b9f92ec3dc9bf2180070d_l3.png)
1/ Montrons que
est de classe
sur
. Comme les fonctions
et
sont polynomiales sur
, elles sont de classe
sur
. Mais comme la fonction exponentielle est de classe
sur
, il s’ensuit par composition et produit que :
![]()
2/ a/ Montrons que, pour tout
, on a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\partial_i(f_n)(x) = \left(1-2x_i \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k\right)\exp\left(-\displaystyle\sum_{k=1}^n x_k^2\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3f35c100678d692f733e93794025ed5d_l3.png)
Par des calculs simples, on trouve que, pour tout
et pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\partial_i(f_n)(x) &= & \displaystyle \partial_i \left(\sum_{k=1}^n x_k\right) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) +\left(\sum_{k=1}^n x_k\right)\partial_i \left (\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right ) \\& & \\& = & \displaystyle 1.\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) +\left(\sum_{k=1}^n x_k\right) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) \partial_i \left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle 1.\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) +\left(\sum_{k=1}^n x_k\right) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) \left(-2x_i\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left [1-2x_i\sum_{k=1}^n x_k\right ]\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right). \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7494267c2a012b055f2d7fa139f0aed5_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\partial_i(f_n)(x) = \left(1-2x_i \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k\right)\exp\left(-\displaystyle\sum_{k=1}^n x_k^2\right).}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8b1c7fc9d7f3d93a41a2ddb57fc3bb28_l3.png)
b/ Montrons que
possède deux points critiques
et
. Pour ce faire, on désigne par
l’ensemble des points critiques de
. Par des calculs simples, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \quadx\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad \nabla(f)(x)=(0,...,0) \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{cll}\left(1-2x_1 \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k\right)\exp\left(-\displaystyle\sum_{k=1}^n x_k^2\right) & = & 0 \\\vdots & & \\\left(1-2x_n \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k\right)\exp\left(-\displaystyle\sum_{k=1}^n x_k^2\right) & = & 0\end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9eab593af11ad2842256bf2a143a89e4_l3.png)
Comme toute exponentielle d’un nombre réel est
(et donc non nulle), on obtient que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[x\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{cll}1-2x_1 \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k & = & 0 \\\vdots & & \\1-2x_n \displaystyle\sum_{k=1}^n x_k & = & 0\end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a8eb9b037e1c740ad2b04778d597ef27_l3.png)
Comme
, la somme
est non nulle, et donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[x\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 & = & \frac{1}{2\sum_{k=1}^n x_k} \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & \frac{1}{2\sum_{k=1}^n x_k}\end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-df8dc1d559434810c0c1e5d2220e7b1c_l3.png)
En effectuant les opérations élémentaires
![Rendered by QuickLaTeX.com \[x\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 & = & \frac{1}{2\sum_{k=1}^n x_k} \\x_2 & = & x_1 \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & x_1\end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1b573eb95a2e73d8d5582a5714162b9c_l3.png)
En effectuant une substitution dans la première égalité, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[x\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 & = & \frac{1}{2nx_1} \\x_2 & = & x_1 \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & x_1\end{array}\right. \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 ^2 & = & \frac{1}{2n} \\x_2 & = & x_1 \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & x_1\end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b56e5b42107ba2f43af9332265e27353_l3.png)
Dès lors, on obtient par des calculs simples que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[x\in \mathcal{C} \quad \Longleftrightarrow \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 & = & \frac{1}{\sqrt{2n}} \\x_2 & = & \frac{1}{\sqrt{2n}} \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & \frac{1}{\sqrt{2n}} \end{array}\right.\quad \text{ou} \quad\left \{\begin{array}{clc}x_1 & = & \frac{-1}{\sqrt{2n}} \\x_2 & = & \frac{-1}{\sqrt{2n}} \\\vdots & & \vdots \\x_n & = & \frac{-1}{\sqrt{2n}} \end{array}\right. .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3159589fe4f8c251e9f8669f6e637139_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{f \text{ admet deux points critiques, à savoir les points } a = \frac{1}{\sqrt{2n}}(1,1,\dots,1) \text{ et } b = -a.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-fd46ca57b59c30c90952a83b0f0748a5_l3.png)
3/ a/ Déterminons les dérivées partielles d’ordre
de
. Pour ce faire, on distingue les cas »
» et »
« . Si
, alors on trouve par des calculs simples que, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \quad \begin{array}{lll}\partial_{i,i} ^2(f_n)(x) &= & \displaystyle \partial_{i} \left(\left [1-2x_i\sum_{k=1}^n x_k\right ]\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right ) \\& & \\& = & \displaystyle \partial_{i} \left(1-2x_i\sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left [1-2x_i\sum_{k=1}^n x_k\right ]\partial_{i} \left(\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right )\\& & \\& = & \displaystyle \left(-2\sum_{k=1}^n x_k-2x_i\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left [1-2x_i\sum_{k=1}^n x_k\right ]\left [-2x_i\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right ]\\& & \\& = & \displaystyle \left(-2\sum_{k=1}^n x_k-2x_i\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left (-2x_i +4x_i^2\sum_{k=1}^n x_k\right )\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\\& & \\& = & \displaystyle \left(-2\sum_{k=1}^n x_k-2x_i-2x_i +4x_i^2\sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-4x_i +(4x_i^2 -2) \sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right). \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d6bc8bd6d97cae03bab3309b5a63624b_l3.png)
Si maintenant
, alors on obtient de même que, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \quad \begin{array}{lll}\partial_{i,j} ^2(f_n)(x) &= & \displaystyle \partial_{i} \left(\left [1-2x_j\sum_{k=1}^n x_k\right ]\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right ) \\& & \\& = & \displaystyle \partial_{i} \left(1-2x_j\sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left [1-2x_j\sum_{k=1}^n x_k\right ]\partial_{i} \left(\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right )\\& & \\& = & \displaystyle -2x_j\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left [1-2x_j\sum_{k=1}^n x_k\right ]\left [-2x_i\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\right ]\\& & \\& = & \displaystyle -2x_j \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) + \left (-2x_i +4x_ix_j\sum_{k=1}^n x_k\right )\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\\& & \\& = & \displaystyle \left(-2x_j-2x_i +4x_ix_j \sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right). \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b4b4945e28d491fea754aff36dbe39c4_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\partial_{i,j} ^2(f_n)(x)=\left \{\begin{array}{lll}\displaystyle \left(-4x_i +(4x_i^2 -2) \sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) & \text{si} & i=j\\& & \\\displaystyle \left(-2x_j-2x_i +4x_ix_j \sum_{k=1}^n x_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right) & \text{si} & i\not=j\end{array}\right. .}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7d8dc62b84aa64aaf9958aadfdf3beec_l3.png)
b/ Vérifions que la hessienne de
en
est
. Par définition, la hessienne en
est la matrice de terme général
. Avec la question précédente et comme
, on trouve si
que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\partial_{i,i} ^2(f_n)(a) & = & \displaystyle \left(-4a_i +(4a_i^2 -2) \sum_{k=1}^n a_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n a_k^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{4}{\sqrt{2n}} +\left (4\left ( \frac{1}{\sqrt{2n}}\right )^2 -2 \right ) \sum_{k=1}^n \frac{1}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n \left (\frac{1}{\sqrt{2n}}\right )^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{4}{\sqrt{2n}} +\left (\frac{2}{n} -2 \right ) \frac{n}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n \frac{1}{2n}\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{4}{\sqrt{2n}} +\left (2 -2n \right ) \frac{1}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\frac{1}{2}\right) \\& & \\& = & \displaystyle -\frac{(2+2n)}{\sqrt{2n}}\exp\left(-\frac{1}{2}\right) \\& & \\& = & \displaystyle -\frac{(2+2n)}{\sqrt{2ne}}. \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-dd61cf0c968dec0b3290c09101d619da_l3.png)
Si maintenant
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\partial_{i,j} ^2(f_n)(a) & = & \displaystyle \left(-2a_j-2a_i +4a_ia_j \sum_{k=1}^n a_k\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n a_k^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{2}{\sqrt{2n}}-\frac{2}{\sqrt{2n}} +4\left ( \frac{1}{\sqrt{2n}}\right )^2 \sum_{k=1}^n \frac{1}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n \left ( \frac{1}{\sqrt{2n}}\right )^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{4}{\sqrt{2n}}+\frac{2}{n} \times \frac{n}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\sum_{k=1}^n \frac{1}{2n}\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left(-\frac{4}{\sqrt{2n}}+\frac{2}{\sqrt{2n}}\right ) \exp\left(-\frac{1}{2}\right) \\& & \\& = & \displaystyle -\frac{2}{\sqrt{2n}} \exp\left(-\frac{1}{2}\right) \\& & \\& = & \displaystyle -\frac{2}{\sqrt{2ne}}. \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ff398878c0473ce4edb9758b7ab46368_l3.png)
Dès lors, la matrice hessienne
est donnée par la matrice :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[H_n(a)=\begin{pmatrix}-\frac{(2+2n)}{\sqrt{2ne}} & & (-\frac{2}{\sqrt{2ne}} )\\& \ddots & \\(-\frac{2}{\sqrt{2ne}} )& & -\frac{(2+2n)}{\sqrt{2ne}}\end{pmatrix}, \]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-58b8cfc8f66bc8607981be68ca3dfb69_l3.png)
ce que l’on peut encore réécrire sous la forme :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[H_n(a)=-\frac{2}{\sqrt{2ne}} \begin{pmatrix}1 & ... & 1 \\\vdots & & \vdots \\1 & ... & 1 \\\end{pmatrix}-\frac{2n}{\sqrt{2ne}} \begin{pmatrix}1 & & (0) \\& \ddots & \\(0) & & 1\end{pmatrix}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1f0101f32d113c5686053b20ee64e30d_l3.png)
Par conséquent, on en déduit par définition de
que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{H_n(a)=\frac{-2}{\sqrt{2ne}} (nI_n + J_n).}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a4d2c6d3fdfe804c297f340622dbc6d1_l3.png)
c/ Donnons les valeurs propres de
. Pour ce faire, considérons un nombre complexe
. Alors on trouve avec les questions précédentes que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\lambda \in \text{Sp}(H_n(a)) & \Longleftrightarrow & \rm{rg}(H_n(a)-\lambda I_n)<n \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \rm{rg}\left (\frac{-2}{\sqrt{2ne}} (nI_n + J_n) -\lambda I_n \right )<n \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \rm{rg}\left (nI_n + J_n +\frac{\lambda\sqrt{2ne}}{2} I_n \right )<n \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \rm{rg}\left (J_n -\left (-n-\frac{\lambda\sqrt{2ne}}{2} \right ) I_n \right )<n \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \left (-n-\frac{\lambda\sqrt{2ne}}{2} \right ) \in \text{Sp}(J_n) \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle -n-\frac{\lambda\sqrt{2ne}}{2}=0 \; \; \text{ou} \; \; -n-\frac{\lambda\sqrt{2ne}}{2}=n \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle \lambda = -\sqrt{\frac{2n}{e}} \; \; \text{ou} \; \; \lambda =-2\sqrt{\frac{2n}{e}}. \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-809ca9634d357cab71751c603e7b290e_l3.png)
Par conséquent, on en déduit par définition de
que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\text{Sp}(H_n(a))=\left \{-2\sqrt{\frac{2n}{e}},-\sqrt{\frac{2n}{e}} \right \}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e54747a16f4b472f84e95dbdde13e341_l3.png)
d/ Montrons que
possède un extremum local en
. D’après les questions précédentes, on voit que
est un point critique de
et que la hessienne de
au point
n’admet que des valeurs propres
. D’après le cours, on en déduit que :
![]()
e/ Donnons une conclusion concernant le point critique
. En procédant comme dans les questions précédentes, on peut vérifier que que la hessienne de
au point
n’admet que des valeurs propres
. Comme
est un point critique de
, on en déduit d’après le cours que :
![]()
4/ a/ Étudions la fonction
qui, à tout
de
, associe
. Par définition, la fonction
est dérivable sur
comme produit et composée de fonctions dérivables sur
et de plus, on a pour tout
:
![]()
Comme
et que
, on constate que
si et seulement si
, c’est-à-dire si
. Dès lors, la fonction
est croissante sur
et décroissante sur
. Comme de plus
tend vers
quand
tend vers
par croissances comparées, on en déduit le tableau de variations suivant pour
:

b/ En appliquant l’inégalité de Cauchy-Schwarz à deux vecteurs bien choisis de
, muni de son produit scalaire canonique, montrer que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\forall (x_1,x_2,\dots,x_n) \in \mathbb{R}^n, \, \left(\sum_{k=1}^n x_k\right)^2 \leq n \sum_{k=1}^n x_k^2.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d2a7b5bcf58576862a00fc4c4a0dfc6e_l3.png)
Pour ce faire, on désigne par
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left(\sum_{k=1}^n x_k\right)^2=\left (\langle x,u\rangle\right )^2\leq \|x\|^2\|u\|^2=\left ( \sum_{k=1}^n x_k^2 \right )\left ( \sum_{k=1}^n 1^2\right )=n\left ( \sum_{k=1}^n x_k^2 \right ).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-92a5aeb12b69b6a119ae9ff15cd94d95_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que, pour tout
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\left(\sum_{k=1}^n x_k\right)^2 \leq n \sum_{k=1}^n x_k^2.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-21231996c7c105d1e5af70e8eb498559_l3.png)
c/ Montrons que
admet en
un extremum global. D’après les questions précédentes, on trouve par des calculs simples que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}f_n(a) &= & \displaystyle \left (\sum_{k=1}^n a_k\right )\exp\left(-\sum_{k=1}^n a_k^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \left (\sum_{k=1}^n \frac{1}{\sqrt{2n}} \right )\exp\left(-\sum_{k=1}^n \left ( \frac{1}{\sqrt{2n}} \right )^2\right) \\& & \\& = & \displaystyle \frac{n}{\sqrt{2n}}\exp\left(-\sum_{k=1}^n \frac{1}{2n}\right) \\& & \\& = & \displaystyle \frac{\sqrt{n}}{\sqrt{2}}\exp\left(-\frac{1}{2}\right) \quad = \quad \sqrt{\frac{n}{2e}}.\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5f3c3f0a7ce8235e519129de86baad5a_l3.png)
De plus, on trouve d’après la question précédente que, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[f_n(x)=\left (\sum_{k=1}^n x_k\right )\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right)\leq \sqrt{n} \sqrt{\sum_{k=1}^n x_k ^2 }\exp\left(-\sum_{k=1}^n x_k^2\right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d369ff5f319c3cdffe61566956aed1b6_l3.png)
Si l’on pose
, alors ceci nous donne que :
![]()
Or on sait d’après son tableau de variations que la fonction
admet un maximum sur
, lequel est atteint en
et vaut
. En particulier, on voit que
pour tout
, ce qui entraine que :
![]()
En résumé, on vient de montrer que
pour tout
, avec égalité si
, et donc :
![]()
De la même façon, on vérifie aussi que :
![]()
5/ Question d’informatique.
a/ Écrivons des commandes Scilab permettant de calculer et d’afficher
pour une valeur de
entrée par l’utilisateur. D’après les questions précédentes, on sait que :
![]()
Dès lors, on pourra utiliser le script suivant :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\begin{array}{l}n=\text{input('entrez un entier n :')}\; ; \\A=(-2/\text{sqrt}(2*n*\exp(1)))*(\text{ones}(n,n)+n*\text{eye}(n))\; ; \\\text{disp}(A)\\\end{array}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-426149241d65f93529a1d8ebebb3fd55_l3.png)
b/ Dans le cas
, la nappe suivante est acceptable en tant que représentation graphique de la fonction
. En effet, comme cela a été montré aux questions précédentes, le graphe de
(comme c’est le cas pour cette nappe) présente un maximum global et un minimum global, lesquels sont atteints en des points opposés par rapport à l’origine de
.

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Problème 1 : Intégrale de Wallis
Partie 1 : Simulations de
et 
1/ Complétons les lignes
et
du script Scilab suivant pour qu’il affiche la valeur prise par
lorsque
et
sont entrés par l’utilisateur :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\begin{tabular}{l}k = input('donnez une valeur pour k :') \\p = input('donnez une valeur pour p :') \\n = 0 \\c = 0 \\while c \operatorname{<} k \\\qquad n=n+1 \\\qquad if - - - then c = c+1 \\\qquad end \\end \\disp(- - -) \\\end{tabular}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ce7ed9f09ba3be7b154449074e34e775_l3.png)
Dans ce script,
correspond au nombre de lancers effectués et
au nombre de piles obtenus au cours des
premiers lancers. Dans ce cas, pour que l’on passe de
à
dans la boucle « while », il faut et il suffit que le résultat du
-ème lancer soit un pile, ce qui peut se simuler par l’instruction «
» (vu que la pièce a une probabilité
de donner pile à chaque fois). Quant à la valeur de
, elle correspond au nombre de fois que la boucle « while » aura tourné, c’est-à-dire à
. Dès lors, on pourra compléter le script ci-dessus comme suit :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\begin{tabular}{l}k = input('donnez une valeur pour k :') \\p = input('donnez une valeur pour p :') \\n = 0 \\c = 0 \\while c \operatorname{<} k \\\qquad n=n+1 \\\qquad if rand \operatorname{<} p \: then c = c+1 \\\qquad end \\end \\disp(n) \\\end{tabular}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-2cb7dbc7dd0677cd28698b4381429667_l3.png)
2/ On souhaite que le script précédent affiche la valeur prise par
. Il s’agit alors de remplacer la ligne
du script précédent par la suivante, dûment complétée :
![]()
Dans ce nouveau script, l’entier
correspond toujours au nombre de lancers effectués. Par contre, l’entier
est égal au nombre de piles de la dernière série de piles obtenus si le
-ème lancer donne un pile, et à
sinon. Dans ce cas, pour que l’on passe de
à
dans la boucle « while », il faut et il suffit que le résultat du
-ème lancer soit un pile, ce qui peut se simuler par l’instruction «
» (vu que la pièce a une probabilité
de donner pile à chaque fois). En revanche, si le
-ème lancer donne un face, alors
est réinitialisé à
, ce qui signifie que les
premiers lancers ne se terminent pas par une série de piles. Dans ces conditions, la boucle « while » s’interrompra si
, c’est-à-dire si les
lancers se terminent par une série de
piles consécutifs. Quant à la valeur de
, elle correspondra au nombre de fois que la boucle « while » aura tourné, c’est-à-dire à
. Dès lors, pour obtenir une simulation de
, il suffit de compléter la ligne
ci-dessus comme suit :
![]()
Partie 2 : Calcul de l’espérance de 
1/ Donner la loi de
ainsi que son espérance. Par définition, on sait que
est le nombre de lancers qu’il faut réaliser pour obtenir pour la première fois un pile. Plus précisément, on répète indéfiniment et dans les mêmes conditions une expérience de Bernoulli, qui consiste à lancer la pièce de monnaie et où la probabilité du succès (à savoir l’obtention d’un pile) à chaque itération est égale à
. Comme
est le premier instant o\`u le succès est réalisé,
est un temps d’arrêt et suit donc la loi géométrique de paramètre
, c’est-à-dire :
![]()
D’après le cours, comme
, on a :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{E(X_1)= \frac{1}{p}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5d9cbeeaba4306cacc5ee121ced5dcf1_l3.png)
2/ Soit
un entier naturel
. Pour tout entier naturel
, on note
la variable aléatoire égale au nombre de piles obtenus lors des
premiers lancers.
a/ Donnons la loi de
. Pour ce faire, on considère l’expérience aléatoire suivante « on lance la pièce », laquelle présente deux issues, à savoir
: « on obtient pile » et
: « on obtient face ». On répète cette expérience
fois de suite et dans les mêmes conditions. Comme la probabilité de l’issue
est égale à
à chaque lancer et que
est le nombre de succès de l’issue
, on en déduit que :
![]()
b/ Donnons tout d’abord
. Par définition,
est le nombre de lancers qu’il faut réaliser pour obtenir
piles. Donc
ne peut prendre que des valeurs entières
. De plus, on voit que
ne peut prendre la valeur entière
que si
(il faut réaliser au moins
lancers pour avoir
piles) et l’événement
est réalisé si, par exemple, on n’obtient que des faces au cours des
premiers lancers, puis
piles après. En d’autres termes,
peut prendre toute valeur entière
, et donc :
![]()
A présent, écrivons l’événement
à l’aide de la variable
. Par définition, l’événement
est réalisé si et seulement si l’on a obtenu
piles au cours des
premiers lancers et pile au
-ème lancer, c’est-à-dire si les événements
et
sont simultanément réalisés, et donc :
![]()
c/ Montrons que la loi de
est donnée par :
![]()
D’après la formule des probabilités composées et la question précédente, on sait que
et plus, on a pour
:
![]()
Comme
![]()
Comme tous les lancers sont indépendants les uns des autres, on voit que :
![]()
En réinjectant cette égalité dans la relation
, il s’ensuit que, pour tout
:
![]()
Par conséquent, on en déduit que la loi de
est donnée par :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\forall n\geq k, \; \; P([S_k=n])=\binom{n-1}{k-1} p^{k}q^{n-k}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a13995e56647d100c78a26f6a7af07a9_l3.png)
3/ Soit
un entier
. On pose
et, pour tout entier
, on pose
. On admet que
est une suite de variables aléatoires mutuellement indépendantes.
a/ Donnons la loi des variables aléatoires
. Par définition,
désigne le temps d’attente entre le
-ème pile et le
-ème pile (voire le temps d’attente du premier pile si
). Comme les résultats des lancers sont indépendants et que la probabilité d’obtenir pile est égale à
à chaque lancer, on en déduit que, pour tout
:
![]()
b/ Exprimons
à l’aide de certaines des variables
. Comme
et que
pour tout entier
, on obtient par télescopage que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{i=1}^k Z_i=Z_1+\sum_{i=2}^k S_i - S_{i-1}=S_1+S_k-S_1=S_k.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-283c14d8860b2278fb323284b94e19b4_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{S_k=\sum_{i=1}^k Z_i.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-acd826e51803f0058acf0bd163e4b470_l3.png)
c/ Montrons que
possède une espérance et donnons sa valeur. Comme les
suivent toutes la loi géométrique de paramètre
d’après la question
, elles admettent toutes une espérance égale à
. Dès lors, comme
d’après la question
, la variable aléatoire
admet aussi une espérance par linéarité et de plus, on obtient par linéarité de l’espérance que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(S_k)=E\left ( \sum_{i=1}^k Z_i\right )=\sum_{i=1}^k E(Z_i)=\sum_{i=1}^k \frac{1}{p}=\frac{k}{p}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0f3b92fd3ab426cd26a00fa72e18094c_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{S_k \text{ admet une esp\'erance \'egale \`a } \frac{k}{p}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-40e65723828161457de16c57c7e7b9ab_l3.png)
4/ Estimation. On suppose le paramètre
inconnu et on souhaite trouver un estimateur de
. On admet que, si une suite de variables aléatoires
converge en probabilité vers une variable aléatoire
, alors pour toute fonction
continue sur un intervalle
de
tel que
, la suite
converge en probabilité vers
.
a/ Pour tout
, on pose
. Montrons que la suite
converge en probabilité. D’après la question
, on sait que toutes les variables aléatoires
suivent la loi géométrique de paramètre
, laquelle admet une espérance (égale à
) et une variance. Comme elles sont de plus indépendantes, la loi faible des grands nombres entraine que leur moyenne empirique
converge en probabilité vers l’espérance commune des
, c’est-à-dire
. Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\overline{Z_k} \overset{P}{\longrightarrow} \frac1p.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b32717090a5d10d59c14f20711e06d90_l3.png)
b/ Montrons que
est un estimateur convergent de
. Pour ce faire, on considère l’application
,
. Alors
est une fonction continue sur l’intervalle
. Comme la variable aléatoire constante égale à
vérifie la relation
(vu que
) et que la suite
converge en probabilité vers
, ceci entraine avec le résultat donné plus haut que :
![]()
Mais comme
![]()
Par conséquent, on en déduit par définition de la convergence des estimateurs que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\frac{k}{S_k} \text{ est un estimateur convergent de }p.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0442633d817e1fa0212f9f9873c3cada_l3.png)
c/ Donnons tout d’abord la valeur de
. Comme
d’après la question
, la famille
est le système complet d’événements associé à
. En particulier, on obtient en passant aux probabilités que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\sum_{j=k-1}^{+\infty} P(S_{k-1} = j)=1.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-216820baac9e7ec6e80e4af6aeb2dff9_l3.png)
A présent, montrons que la variable aléatoire
![]()
En particulier, la variable aléatoire
est bornée par
(en valeur absolue). Comme la variable aléatoire constante égale à
admet une espérance, il s’ensuit par domination que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\frac{k-1}{S_k-1} \text{ admet une esp\'erance}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cc45fd33eba4f9be0a45edab5e8c2bcf_l3.png)
Passons au calcul de
. D’après le théorème de transfert et la question
, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\displaystyle E\left ( \frac{k-1}{S_k-1} \right ) & = & \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \frac{k-1}{n-1} P([S_k=n]) \\& & \\&=& \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \frac{k-1}{n-1} \binom{n-1}{k-1} p^{k}q^{n-k} \\& & \\&=& \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \frac{k-1}{n-1} \frac{(n-1)!}{(k-1)!(n-k)!}p^{k}q^{n-k} \\& & \\&=& \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \frac{(n-2)!}{(k-2)!(n-k)!}p^{k}q^{n-k} \\& & \\&=& \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \binom{n-2}{k-2}p^{k}q^{n-k} \\& & \\&=& \displaystyle \sum_{n=k}^{+\infty} \binom{n-1-1}{k-1-1}p^{k-1+1}q^{n-1-k+1} \\& & \\&=& \displaystyle p\sum_{n=k}^{+\infty} \binom{n-1-1}{k-1-1}p^{k-1}q^{n-1-k+1} \\& & \\& = & \displaystyle p\sum_{n=k}^{+\infty} P([S_{k-1}=n-1]).\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e699d00ccd5a3bdc6d9623e38e0c0f78_l3.png)
En effectuant le changement d’indices
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E\left ( \frac{k-1}{S_k-1} \right )=p\sum_{j=k-1}^{+\infty} P([S_{k-1}=j])=p\times 1=p.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f09cb8aff4f130a67ba5b6f8e2c83673_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{E\left ( \frac{k-1}{S_k-1} \right )=p.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6e21049b2382409f7a4c31323e548d23_l3.png)
d/ Montrons que
est un estimateur biaisé de
(on ne cherchera pas à calculer la valeur de ce biais). Tout d’abord, on commence par remarquer que, comme la variable aléatoire
ne prend que des valeurs entières
d’après la question
, on voit que
, et donc :
![]()
En particulier, la variable aléatoire
est bornée par
(en valeur absolue). Comme la variable aléatoire constante égale à
admet une espérance, il s’ensuit par domination que
admet une espérance, et donc cet estimateur admet bien un biais. Pour montrer qu’il est biaisé, il suffit de vérifier que
. D’après le théorème de transfert, on sait que l’espérance de
est la somme de la série
. Or, on trouve que, pour tout
et pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\displaystyle \frac{k-1}{n-1} < \frac{k}{n} & \Longleftrightarrow & n(k-1) < (n-1)k \\& & \\& \Longleftrightarrow & nk -n < nk-k \\& & \\& \Longleftrightarrow & k < n.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1d70bf5a86643a5d4bd1364ba90541c0_l3.png)
Comme cette inégalité est toujours vraie, on voit que, pour tout
et pour tout
:
![]()
Par multiplication par
![]()
Par sommation, on trouve que, pour tout
:
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{n=k+1}^{+\infty}\frac{k-1}{n-1} P([S_k=n]) < \sum_{n=k+1}^{+\infty} \frac{k}{n} P([S_k=n]),\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c749720bd5d17c89e4727632a57b2b4a_l3.png)
ce qui peut se réécrire avec le théorème de transfert sous la forme :
![]()
En particulier, ceci entraîne avec la question précédente que :
![]()
et donc
. Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[ \boxed{\frac{k}{S_k} \text{ est un estimateur biais\'e de } p.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f7ae6ac6df025582f0f616b52dcb1715_l3.png)
Partie 3 : Calcul de l’espérance de 
1/ Comparons les variables aléatoires
et
. Par définition,
est le rang d’apparition du dernier pile de la première série d’un pile consécutif, c’est-à-dire le rang d’apparition du premier pile, et donc :
![]()
2/ Soit
. On admet que
possède une espérance que l’on se propose de déterminer.
a/ Justifions, en utilisant la variable aléatoire
égale au rang du premier face lors de l’expérience décrite au début de ce problème, que les événements
et
forment un système complet d’événements. Par définition, l’événement
correspond à l’événement « on obtient face au premier lancer », c’est-à-dire à
. De même, pour tout
, l’événement
correspond à l’événement « on obtient le premier face au
-ème lancer », c’est-à-dire à
. Enfin, l’événement
correspond à l’événement « on obtient le premier face après le
-ème lancer », c’est-à-dire à
. En d’autres termes, il s’agit de montrer que la famille
est un système complet d’événements. De toute évidence, ces événements sont deux à deux incompatibles (vu que
ne peut pas prendre deux valeurs distinctes en même temps). De plus, comme la famille
est le système complet d’événements associé à
, on obtient que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\bigcup_{i=1}^k [W=i] \cup [W>k]=\bigcup_{i=1}^{k} [W=i] \cup \bigcup_{i=k+1}^{+\infty} [W=i]=\bigcup_{i=1}^{+\infty} [W=i]=\Omega. \]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-66631cef7298963608ff22a323e46da6_l3.png)
Dès lors, il s’ensuit que la famille
est bien un système complet d’événements, et donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{\begin{tabular}{l}les \'ev\`enements $F_1,P_1 \cap F_2,P_1 \cap P_2 \cap F_3,P_1 \cap P_2 \cap P_3 \cap F_4,\dots,P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k$ \\ et $P_1 \cap \dots \cap P_{k-1} \cap P_k$ forment un syst\`eme complet d'\'ev\`enements. \end{tabular}}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-68a22dbe13116fd9fa41e57cbd8e0031_l3.png)
b/ Montrons tout d’abord que, pour tout entier
, on a
. Pour ce faire, on considère l’événement
: « au cours des lancers
, le rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs est égal à
« . Alors on voit que
, ce qui entraîne que :
![]()
Comme les résultats des lancers sont indépendants et que
est construit à partir des résultats des lancers
, les événements
et
sont indépendants, et donc :
![]()
Enfin, comme
est réalisé si et seulement si le rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs est égal à
au cours des lancers
, tout se passe comme si l’on réalisait
lancers (à savoir les lancers
) et que l’on s’intéressait au rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs. Avec ce phénomène de décalage, on obtient que
, et donc :
![]()
A présent, montrons que l’espérance conditionnelle
est égale à
. Par définition de l’espérance conditionnelle et avec la relation ci-dessus, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert F_1) = \sum_{n=k} ^{+\infty} n P_{F_1}([T_k=n]) =\sum_{n=k} ^{+\infty} n P([T_k=n-1]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1e94e51b5820ab8db95044187380bca3_l3.png)
En effectuant le changement d’indices
dans la somme de droite ci-dessus, on obtient que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert F_1)=\sum_{n=k} ^{+\infty} n P([T_k=n-1])=\sum_{j=k-1} ^{+\infty} (j+1) P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-470e5a6732b7850e84d2aa77c08b0875_l3.png)
Comme l’événement
est impossible (vu qu’il faut au moins
lancers pour obtenir une série de
piles consécutifs), on voit que
, et donc :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert F_1)=\sum_{j=k-1} ^{+\infty} (j+1) P([T_k=j])=\sum_{j=k} ^{+\infty} (j+1) P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1be4fb134a9c14910e531c563edb4704_l3.png)
Par linéarité de la somme, ceci nous donne que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert F_1)=\sum_{j=k} ^{+\infty} (j+1) P([T_k=j])=\sum_{j=k} ^{+\infty} jP([T_k=j])+\sum_{j=k} ^{+\infty} P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a6a8a6ccb7e5d8e0d801fe0bd5e9c7e5_l3.png)
Comme la famille
est un système complet d’événements, on constate que la deuxième somme de droite dans l’égalité ci-dessus vaut
. Comme on reconnaît dans la première somme de droite l’espérance de
, on en déduit que :
![]()
c/ De la même façon, déterminons, pour tout
, la valeur de
. On commence par montrer que, pour tout entier
, on a
. Pour ce faire, on considère l’événement
: » au cours des lancers
, le rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs est égal à
« . Comme
, on voit que
, ce qui entraîne que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}P_{P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i}(T_k = n)&=&\displaystyle \frac{P([T_k=n]\cap P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)}{P(P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)} \\& & \\&=& \displaystyle \frac{P(A_{n,k,i}\cap P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)}{P(P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)} \\& & \\& = &\displaystyle P_{P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i}(A_{n,k,i}).\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-294287e969420b9f0d7027d877e547e1_l3.png)
Comme les résultats des lancers sont indépendants et que
est construit à partir des résultats des lancers
, les événements
et
sont indépendants, et donc :
![]()
Enfin, comme
est réalisé si et seulement si le rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs est égal à
au cours des lancers
, tout se passe comme si l’on réalisait
lancers (à savoir les lancers
) et que l’on s’intéressait au rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs. Avec ce phénomène de décalage, on obtient que
, et donc :
![]()
A présent, montrons que l’espérance conditionnelle
est égale à
. Par définition de l’espérance conditionnelle et avec la relation ci-dessus, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i) = \sum_{n=k} ^{+\infty} n P_{P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i}([T_k=n]) =\sum_{n=k} ^{+\infty} n P([T_k=n-i]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f5d23da12dbccd1c41845bab5af937ec_l3.png)
En effectuant le changement d’indices
dans la somme de droite ci-dessus, on obtient que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)=\sum_{n=k} ^{+\infty} n P([T_k=n-i])=\sum_{j=k-i} ^{+\infty} (j+i) P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1fd3616f49d27a0f74cc03e98f63420b_l3.png)
Comme les événements
sont impossibles (vu qu’il faut au moins
lancers pour obtenir une série de
piles consécutifs), on voit que
, ce qui entraîne que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k \vert P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)=\sum_{j=k-i} ^{+\infty} (j+i) P([T_k=j])=\sum_{j=k} ^{+\infty} (j+i) P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-252a82841fe973e48efeddb0f4711e3a_l3.png)
Par linéarité de la somme, ceci nous donne que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \qquadE(T_k \vert P_1 \cap \dots \cap P_{i-1} \cap F_i)=\sum_{j=k} ^{+\infty} (j+i) P([T_k=j])=\sum_{j=k} ^{+\infty} jP([T_k=j])+i\sum_{j=k} ^{+\infty} P([T_k=j]).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-11594f34eee0584d3057ce687f823299_l3.png)
Comme la famille
est un système complet d’événements, on constate que la deuxième somme de droite dans l’égalité ci-dessus vaut
. Comme on reconna\^it dans la première somme de droite l’espérance de
, on en déduit que :
![]()
d/ Justifions que
. Pour ce faire, supposons que l’événement
soit réalisé. Alors les
premiers lancers ont donné des piles, ce qui entraine que l’on a une série de
piles consécutifs au cours des
premiers lancers, et donc
. En d’autres termes, la variable aléatoire
est constante égale à
, ce qui entraine que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![]()
3/ a/ Montrons la relation :
. D’après la formule de l’espérance totale appliquée à la variable aléatoire
et au système complet d’événements :
![]()
on trouve avec les résultats des questions précédentes que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \qquad\begin{array}{lll}E(T_k)&=&P(F_1)E(T_k\vert F_1)+P(P_1 \cap F_2)E(T_k\vert P_1\cap F_2)+...+P(P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k) \\ & & \\& & E(T_k\vert P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k) +P(P_1 \cap \dots \cap P_{k-1} \cap P_k)E(T_k \vert P_1 \cap \dots \cap P_{k-1} \cap P_k)\\& & \\&=&\displaystyle P(F_1)\left [E(T_k)+1\right ]+P(P_1 \cap F_2)[E(T_k)+2]+...+P(P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k) \\ & & \\& & [E(T_k)+k] +P(P_1 \cap \dots \cap P_{k-1} \cap P_k)k \\& & \\&=&\displaystyle E(T_k) \left [ P(F_1)+P(P_1 \cap F_2)+...+P(P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k)\right ]+ \\ & & \\& & \left [ P(F_1)+2P(P_1 \cap F_2)+...+kP(P_1\cap \dots \cap P_{k-1} \cap F_k)\right ]+P(P_1 \cap \dots \cap P_{k-1} \cap P_k)k.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-99ec5754967ec43eed29e0c1d58f79a3_l3.png)
Comme les résultats des lancers sont indépendants et que l’on obtient pile avec probabilité
(et donc face avec probabilité
) à chaque lancer, on obtient que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\qquad \qquad\begin{array}{lll}E(T_k) &=&\displaystyle E(T_k) \left [ q+pq+...+p^{k-1}q\right ]+ \left [ q+2pq+...+kp^{k-1} q\right ]+kp^k \\& & \\&=&\displaystyle E(T_k) \sum_{j=0}^{k-1} p^{j}q+ \sum_{j=0}^{k-1}(j+1)p^{j} q+kp^k. \\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ff5895df5e8bf6c6b87c460699373ee6_l3.png)
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{E(T_k) = \sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^jq + E(T_k) \sum_{j=0}^{k-1} p^j q + kp^k.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-cc87e1762863dc7474eed210129a92a2_l3.png)
b/ Établissons finalement que :
D’après les résultats sur les sommes de suites géométriques, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{j=0}^{k-1} p^j q=q\left [\frac{1-p^k}{1-p}\right ]=q\left [\frac{1-p^k}{q}\right ]=1-p^k.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6ee4c843dcfd1ba133515b1c4031cd89_l3.png)
De la même façon, comme
, on obtient par linéarité de la somme que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^jq =\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)(p^j-p^{j+1})=\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^j- \sum_{j=0}^{k-1} (j+1) p^{j+1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5d6c7dad5264862c58d0cba61343ae82_l3.png)
En effectuant le changement d’indices
dans la deuxième somme de droite, on voit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^jq =\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^j- \sum_{i=1}^{k} i p^{i}=\sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^j- \sum_{j=1}^{k} j p^{j}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1b41a1fbc8ca0d2222a6935b4e522adc_l3.png)
Dès lors, on obtient en regroupant ces sommes que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\displaystyle \sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^jq & = & \displaystyle \sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^j- \sum_{j=1}^{k} j p^{j}\\& & \\& = & \displaystyle 1.p^0 + \sum_{j=1}^{k-1} (j+1)p^j- \sum_{j=1}^{k-1} j p^{j} -kp^k\\& & \\& = & \displaystyle 1.p^0 + \sum_{j=1}^{k-1} (j+1-j)p^j-kp^k\\& & \\& = & \displaystyle p^0 + \sum_{j=1}^{k-1} p^j-kp^k\\& & \\& = & \displaystyle \sum_{j=0}^{k-1} p^j-kp^k\\& & \\& = & \displaystyle \frac{1-p^k}{1-p}-kp^k\\& & \\& = & \displaystyle \frac{1-p^k}{q}-kp^k.\\\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9d9bd0a2481252ed5a98f896800b6ae4_l3.png)
D’après la question précédente, on a la relation :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[E(T_k) = \sum_{j=0}^{k-1} (j+1)p^jq + E(T_k) \sum_{j=0}^{k-1} p^j q + kp^k,\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0a802d94b2044dc2323e8582133063fc_l3.png)
laquelle se réécrit avec les calculs ci-dessus sous la forme :
![]()
En particulier, ceci entraîne que :
![]()
Par conséquent, on en déduit que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\boxed{E(T_k) = \frac{1-p^k}{q p^k}.}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-e73c02fd69adc21dccf5316d6914326d_l3.png)
4/ Justifions tout d’abord que
. Par définition, on sait que
est le rang du
pile et
le rang d’apparition du dernier pile de la première série de
piles consécutifs. Dès lors, si
prend la valeur
, on a obtenu une série de
piles consécutifs qui s’arrête au rang
. En particulier, il y a au moins
piles parmi les
premiers lancers, et donc
. En particulier,
prend toujours une valeur inférieure ou égale à celle de
, et donc
. Par croissance de l’espérance, il s’ensuit que :
![]()
A présent, établissons que :
![]()
Comme
et que
d’après les questions précédentes, on obtient avec l’inégalité ci-dessus que :
![]()
Comme
et que
, on trouve que :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{lll}\displaystyle \frac{k}{p} \leq \frac{1-p^k}{q p^k} & \Longleftrightarrow & \displaystyle kq p^{k-1}\leq 1-p^k \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle kp^{k-1}(1-p)\leq 1-p^k \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle kp^{k-1}-kp^k\leq 1-p^k \\& & \\& \Longleftrightarrow & \displaystyle kp^{k-1}-1\leq (k-1)p^k.\end{array}\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d4e8276126252170121d7c078f3b9d86_l3.png)
Comme la première inégalité est toujours vraie, il s’ensuit que la dernière l’est aussi, et donc :
![]()
