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Corrigé du sujet EDHEC Maths ECS 2019
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Exercice 1 : Polynome annulateur et généralisation
1/ a/ On a .
est un polynôme de degré 2 annulateur de .
1/ b/ Par propriété, soit .
Les valeurs propres possibles de sont et .
1/ c/ Les valeurs propres de sont égales à celles de .Pour réel, on note . Avec le théorème du rang, . On peut donc conjecturer que et 2 sont effectivement valeurs propres de et que et .
1/ d/ et l’espace propre associé à la valeur propre 1 est . Ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires et forment une famille libre.
et est une base de .
et .
2 est valeur propre de et est une base de .
2/ a/ Par la question 1., les valeurs propres de sont 1 et 2, et la somme des dimensions des espaces propres de vaut 3, soit . est donc diagonalisable et . La concaténation de bases de chacun des espaces propres est une base de .
Pour respecter les conditions imposées, changeons la base trouvée pour .
et la famille en jeu est encore libre. Prenons donc :
est une base de et est une base de . Leur concaténation est une base de .
ssi .
2/ b/ On trouve en résolvant ce système :
a pour coordonnées dans la base .
3/ a/ Posons . On cherche à calculer .
Comme est une matrice diagonale, de coefficients diagonaux , on a pour tout , , et par règles de calcul matriciel, pour réels :
Il s’ensuit que .
La matrice diagonale est une matrice qui comporte sur sa diagonale les valeurs propres de : pour tout , , donc tous les coefficients diagonaux de sont des racines de .
Finalement, .
3/ b/ Le polynôme présenté en question précédente est donc annulateur de et :
est un polynôme annulateur de .
4/a/ Pour fixé dans , les racines de sont (on les a facilement car est sous forme factorisée). Pour , , . Par produit de termes valant 1, .
4/ b/ Le degré de chaque polynôme est , donc la famille est bien une famille de .
Montrons que cette famille est libre. Soient des réels tels que .
On a , . En évaluant en et en utilisant a., on trouve .
Les réels sont tous nuls et la famille est libre.
.
Par ces trois points, est une base de .
4/ c/ Soit . En utilisant la base précédente, il existe des réels tels que .
On a , . En évaluant en et en utilisant a., on trouve .
4/ d/ On applique la question précédente au polynôme constant égal à 1, qui appartient à .
5/ a/ Soit .
Donc pour tout , .
5/ b/ Par 4.d. en l’endomorphisme , .
Soit . On applique l’endomorphisme précédent en :
Par la question précédente, pour tout , . Ce qui précède constitue donc la décomposition d’un vecteur de dans la somme directe .
6/ Ici , il y a deux polynômes : et . Soit . Par 5.,
Comme
on retrouve bien .
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Exercice 2 : Convergence suite de variables aléatoires
1/ a/ Pour tout réel , .
1/ b/ .
Soit . est dérivable sur et
pour , . Donc est constante sur , égale à
.
,
1/ c/ est de classe sur . Elle admet donc un développement limité à l’ordre 1 en 0 :
D’où :
2/ a/ est continue et positive sur .
Soit . quand . Donc l’intégrale converge et vaut . Par parité de l’intégrande, converge et vaut 1.
est une densité de probabilité.
2/ b/ Soit réel.
Pour réel,
3/ a/ La fonction est positive sur .
La fonction est constante sur donc y est continue.
La fonction est continue sur et à valeurs dans , où exp est continue. Donc est continue sur . Par produit avec continue sur , est continue sur cet intervalle.
est donc continue sur sauf éventuellement en 0.
L’intégrale converge et vaut 0.
Soit .
Donc l’intégrale converge et vaut .
Soit .
Donc l’intégrale converge et vaut .
Finalement, l’intégrale converge et vaut 1.
Par ces trois points, est une densité de probabilité.
peut être considérée comme une densité d’une variable aléatoire . Comme est nulle sur et non nulle sur , est à valeurs dans (ou encore, ).
3/ b/ donc pour , . Soit .
4/ a/ . Pour réel, est réalisé ssi toutes les variables aléatoires , , prennent une valeur inférieure ou égale à :
Pour , .
4/ b/ et pour réel, .
Pour , .
5/ a/ Soit . , donc
puis .
Comme , on a par le théorème d’encadrement.
5/ b/ Soit . Par 1.b. . Il s’ensuit :
5/ c/ Soit .
Donc .
Pour , .
5/ d/ En reprenant 3.b., l’ensemble des points de continuité de est . Par 5.a. et 5.c., pour tout , .
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Exercice 3 : Les endomorphismes normaux
1/ a/ Par l’expression d’un vecteur dans la base orthonormée , on a :
et en particulier, pour , nous avons .
Or , donc pour tout de :
1/ b/ Si existe, est parfaitement déterminé par la donnée de , et des données de l’énoncé ( et la base ).
Si existe, est unique.
2/ a/ Soit . est une application de dans (pour , est une combinaison linéaire des vecteurs de ).
Soient réel et et vecteurs de . On a :
donc est une application linéaire.
L’application définie par l’égalité du 1.a. est un endomorphisme de .
2/ b/ Enfin, pour et dans , avec la notation de la question précédente, on a :
Donc l’application est solution du problème posé.
Par analyse-synthèse, nous avons montré l’existence et l’unicité de l’endomorphisme adjoint de , vérifiant :
3/ Quand est un endomorphisme symétrique, on a :, et par unicité de , on a .
De plus, dans ce cas.
Pour endomorphisme symétrique, et est normal.
4/ a/ Pour ,
Comme les normes sont positives, .
4/ b/ On a :
,
d’où
5/ Soit un sous-espace vectoriel de stable par . Soit . Pour tout , nous avons :
Comme et que est stable par , appartient à . Et , donc .
Ainsi et .
Si est stable par , est stable par .
6/ a/ Soit . On a . En composant par linéaire, on a , et comme est normal, . Ainsi .
6/ b/ Soient et dans . On a :
par définition de
soit, écrit autrement :
Par la définition d’un adjoint, on reconnaît, par unicité de l’adjoint, que .
On applique 5. avec et l’endomorphisme . On obtient : est stable par , c’est-à-dire .
Problème : Scilab, variable aléatoire et fonction génératrice
1/ car est à valeurs dans .
2/ est une fonction polynomiale donc est dérivable sur et pour réel,
3/ est deux fois dérivable sur comme fonction polynomiale.
Si , et .
Si , et pour réel :
puis .
Pour tout , on a . Par le théorème du transfert,
Nous avons donc :
4/ a/ Soit un entier naturel non nul. Pour , on a . Par « croissance de l’intégrale » :
Pour tout , .
4/ b/ Soit , . On somme les inégalités de a. pour allant de 1 à :
et par télescopage : , puis .
Pour , .
4/ c/ Pour , , et l’encadrement précédent nous donne :
Sans forme indéterminée, les deux suites encadrantes tendent vers 1. Par le théorème d’encadrement, .
Un équivalent de est .
5/ est la suite des sommes partielles de la série de Riemann . Comme , cette série converge, et donc admet une limite finie.
La suite est convergente.
6/ On peut compléter les lignes 6, 7 et 8 par : .
7/ a/ La boucle for programmée a pour effet d’attribuer à la plus grande valeur apparaissant dans . Comme contient les entiers 1 à , vaut bien .
7/ b/ est la position du maximum, indice de en lequel figure la valeur .
7/ c/
8/ Lorsque vaut 1, la boucle n’est pas exécutée, et il n’y a qu’une seule affectation concernant , donc est la variable aléatoire certaine égale à 1.
9/ a/ Le minimum du nombre d’affectations de a lieu ssi le maximum figure en première place, cas où il y a l’affectation et c’est tout (les tests de la boucle sont tous ). La valeur minimale prise par est 1.
Le maximum du nombre d’affectations de a lieu ssi le tableau est , cas où il y a l’affectation et une affectation par passage dans la boucle (les tests de la boucle sont tous ). La valeur maximale prise par est .
Les situations intermédiaires sont toutes possibles ; par exemple, pour un tableau , vaut 2 (il y a l’affectation initiale et l’affectation lors du dernier passage en boucle ).
9/ b/ est réalisé ssi le tableau est , c’est-à-dire pour l’unique permutation de , sur l’ensemble des permutations équiprobables. Donc .
est réalisé ssi le tableau débute par (soit si on utilise les notations de l’énoncé). Il y a permutations de débutant par . Donc .
Loi de : et . suit la loi uniforme sur .
Loi de : On a et et .
Ainsi , et on peut récapituler :
9/ c/ Soit et .
Les événements et forment un système complet d’événements. Par la formule des probabilités totales :
Intéressons-nous à . Lorsque est réalisé, comme vaudra et sera obtenu pour le dernier passage dans la boucle , il y aura une affectation pour en dernier passage de la boucle . prend dans ce cas la valeur ssi il y a eu affectations lors des premiers passages en boucle , qui concernent en fait les permutations de . On comprend ainsi que :
Enfin, il y a permutations sur les permutations équiprobables qui finissent par , donc .
Réfléchissons à . Lorsque est réalisé, le maximum (qui vaut ) aura été trouvé avant la place du tableau, et sera obtenu avant le dernier passage dans la boucle , il n’y aura donc aucune affectation pour en dernier passage de la boucle . prend dans ce cas la valeur ssi il y a eu affectations lors des premiers passages en boucle , qui concernent en fait les permutations de valeurs. On comprend ainsi que :
Enfin, . On a finalement :
9/ d/ On a vu que et et . Par c. :
et on peut récapituler :
10/ a/ Pour , car 0 n’est pas une valeur prise par .
D’une part, par 9.b. ; d’autre part, toujours par 9.b., , donc la relation de 9.c. est valable.
9.c. reste valable pour .
10/ b/ Ainsi pour réel et ,
Sommons pour allant de 1 à , nous obtenons :
, ,
10/ c/ Soit la propriété : » , » qu’on montre par récurrence pour .
Pour réel, par 8. Et . Donc est vraie.
Soit tel que est vraie. Soit . Par la question précédente, appliquée avec qui est bien supérieur ou égal à 2 :
est vraie, ce qui achève la récurrence.
, ,
11/ La dérivation de donne :
On évalue en . En utilisant les questions 1. et 2., on obtient :
Ainsi, . Sommons pour allant de 2 à ; par télescopage :
De plus, par 8., , donc pour tout , . On vient de voir que cette égalité est vraie pour : .
Pour tout , .
12/ a/ On dérive la relation obtenue en 11.
Avec 2., en évaluant en :
et par 3. :
,
12/ b/ , . Sommons ces égalités pour allant de 2 à . Par télescopage :
Donc . De plus, , donc cette égalité est encore vraie pour . Enfin, par 8., , donc .
,
12/ c/ Pour , .
Comme admet une limite finie (question 5.), on a .
Et par 4.c., .
Donc .
On a .