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Corrigé du sujet ESSEC Maths ECS 2015
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Introduction en algèbre linéaire :
1/ a/
![]()
donc ![]()
- La fonction nulle est évidemment un élément de
donc 
Soit
et ![]()
On a ![]()
![]()
![]()
= ![]()
Donc ![]()
Par suite,
est un sous-espace vectoriel de ![]()
1/ b/
- Soit
![Rendered by QuickLaTeX.com f\in \mathcal{C}^{0}( [ 0,1] ,\mathbb{R}) .](data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%20125%2020%22%3E%3C/svg%3E)
![]()

(par la linéarité de l’intégrale.)
et
sont continues sur ![]()
est la primitive de
qui s’annule en
et
celle de
qui s’annule en
donc
et
sont de classe
sur ![]()
Donc
est de classe
sur
, donc continue sur ![]()
Donc ![]()
- Soit
et
deux fonctions de
et 
![]()
![]()
![]()
![]()
+ ![]()
(par linéarité de l’intégrale)
Donc ![]()
![]()
donc
![]()
Donc
est une application linéaire.
Donc
est un endomorphisme de ![]()
1/ c/ Soit ![]()
On a montré à la question précédente que
était de classe
sur ![]()
On garde alors les mêmes notations que dans la question ![]()
Donc
![]()
Donc ![Rendered by QuickLaTeX.com \boxed{\forall t\in [ 0,1] ,\,\,\,[ \Phi ( f) ] ^{\prime }( t) =\int_{0}^{t}q( u) f( u) du.}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8daf6fc79a6d45e26469a602e2ec2678_l3.png)
donc
est de classe
sur
donc
![]()
Et enfin,
donc
![]()
1/ d/ Soit ![]()
- Sens direct. Supposons que
et que 
donc
donc d’après la question ![]()
![]()
Donc ![]()
avec
réel.
Comme
on en déduit que ![]()
D’où ![]()
donc ![]()
avec
réel.
Comme
on en déduit que :
![]()
donc que ![]()
- Sens réciproque. Supposons que

Alors
d’après la question
et ![]()
Et d’après les expressions de
et
on a clairement :
![]()
donc ![]()
Donc
si et seulement si ![]()
2/ a/ On pose, pour
l’hypothèse de récurrence
![]()
Au rang
![]()
et ![]()
car ![]()
Donc
est vraie.
Soit
On suppose
vraie.
Pour ![]()
![]()
![]()
![]()
car les bornes sont en ordre croissant.
Or ![]()
et ![]()
car pour ![]()
Et en utilisant ![]()
on a ![]()
![]()
![]()
Les bornes sont en ordre croissant, donc :
![]()
![]()
Or
![]()
donc
![]()
et
est vraie.
Par principe de récurrence, on a montré que
![]()
2/ b/ Soit
On a :
![]()
et
(terme général d’une série exponentielle),
donc, par le théorème d’encadrement,
![]()
Donc ![]()
2/ c/ Soit
telle que
Donc, d’après
on a ![]()
On pose alors, pour
l’hypothèse de récurrence
![]()
est vraie par définition.
Soit
On suppose
vraie. Alors
![]()
Donc
est vraie.
Donc, ![]()
Soit alors
On a
et d’après la question
![]()
Donc ![]()
Donc ![]()
2/d/ Soit
et ![]()
![]()
Donc par linéarité de la dérivation,
![]()
![]()
![]()
Donc ![]()
Donc ![]()
Si
alors
et
et d’après la question
est nulle.
Comme la réciproque est claire, on a
donc ![]()
:
est une application linéaire injective
donc l’application
est linéaire bijective, i.e. est un isomorphisme d’espaces vectoriels,
donc
![]()
Et enfin, donc F( q) est un espace vectoriel de dimension finie avec ![]()
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Partie I sur les espaces vectoriels.
3/ a/ ![]()
{
}
donc ![]()
La fonction nulle est clairement un élément de
donc ![]()
Soit
et ![]()
On a ![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
et de même ![]()
Donc ![]()
Donc
est un sous-espace vectoriel de ![]()
3/ b/ Soit
Alors
et ![]()
Donc
et
avec
et
réels.
Or
donc
et
, donc ![]()
Donc ![]()
L’inclusion inverse étant claire, on a ![]()
4/ a/ On suppose
et on note pour ![]()
est de classe
sur ![]()
Et, pour ![]()
et ![]()
Donc ![]()
De même,
est aussi dans ![]()
![]()
{
}
![]()
Or d’après l’introduction,
![]()
De plus, en gardant les notations ci-dessus,
et
sont dans ![]()
Et ces deux applications sont toutes deux non nulles, et elles ne sont pas colinéaires.
Donc
est libre et
![]()
On en déduit que
et ![]()
Donc
![]()
![]()
![]()
![]()
et
![]()
Donc, d’après la résolution précédente,
![]()
4/b/ On suppose que
et on note, pour
et ![]()
et
sont de classe
sur ![]()
Et pour ![]()
et
![]()
Donc ![]()
De même, ![]()
Or d’après l’introduction, on a toujours
![]()
De plus, en gardant les notations ci-dessus,
et
sont dans ![]()
Enfin,
et
sont deux applications non nulles et non colinéaires, donc la famille
est libre
On en déduit que
et ![]()
Donc ![]()
{
}
![]()
et ![]()
avec
![]()
![]()
ou bien ![]()
Alors
et ![]()
![]()
![]()
ou bien
Alors
et ![]()
Conclusion :
si ![]()
et
si
où ![]()
5/ Posons ![]()
On a donc ![]()
étant une application linéaire,
aussi.
Soit
On suppose que
Alors
donc
donc
car
est injective.
Donc
et
est injective.
donc d’après le théorème du rang :
![]()
![]()
donc ![]()
Or ![]()
![]()
car si
alors ![]()
Donc
et ![]()
Donc ![]()
6/ On suppose que ![]()
D’après la question précédente, on a alors
On pose alors
où ![]()
donc
est de classe ![]()
sur
et ![]()
et
sont de classe
sur
donc par le théorème d’intégration par parties,
![]()
![]()
![]()

Donc
![]()
est continue à valeurs strictement positives, et
est continue, positive et
par hypothèse,
donc
est continue
positive et non identiquement nulle sur ![]()
Or les bornes sont en ordre croissant, donc ![]()
est continue et positive sur
et les bornes sont en ordre croissant,
donc ![]()
Donc 
avec
et
donc ![]()
Or
d’après la question
donc puisque
on a ![]()
7/ On note
le temps de cette question.
On a ![]()
![]()
- Soit
Alors 
est continue sur
et
est bien définie.
Donc
est bien une
application définie sur
à valeurs dans ![]()
- Soit

![]()
![]()
![]()
Donc
est symétrique.
- Soit
et 
Par linéarité de l’intégration :
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Donc
est linéaire par rapport
à sa première variable.
Et grâce à la symétrie,
est bilinéaire.
- Pour
on a
![]()
Or
est continue positive sur
et les bornes sont en ordre croissant,
donc
donc
![]()
D’où la positivité.
- Soit
telle que 
est continue de signe constant positif sur ![]()
et ![]()
donc ![]()
Donc
car
![]()
Donc
est définie.
est une forme bilinéaire, symétrique, définie et positive, donc
![]()
8/ Soit ![]()
- ou bien
. Alors
et 
- ou bien
. Alors
et 
- ou bien
et 
Soit
et ![]()
![]()
![]()
et
sont de classe
sur
donc par le théorème d’intégration par parties,
![]()

![]()
De même, en échangeant les rôles de
et
on a ![]()
Donc
![]()
Donc ![]()
Comme
on en déduit :
et ![]()
Donc
,
donc ![]()
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Partie II : l’exemple ω = 1
9/ a/ Soit ![]()
est de classe
sur ![Rendered by QuickLaTeX.com [0,1] .](data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%2038%2018%22%3E%3C/svg%3E)
,
![]()
![]()
Donc
![]()
Donc ![]()
et on a bien trouvé
tel que ![]()
9/ b/ Soit ![]()
![]()
Or, pour ![]()
![]()
donc ![]()
![]()
donc ![]()
![]()
- ou bien
Alors 
![]()
- ou bien
Alors 
![]()
Donc, 
9/ c/ D’après a),
est donc une famille orthonormée de ![]()
est une famille orthonormée de
, donc
est une famille libre de ![]()
Comme, par définition,
est une famille génératrice de
on en déduit que
est une base de ![]()
![]()
10/ a/ On a pour ![]()
![]()
![]()
![]()
- Soit
et 
![]()
![]()
Donc par linéarité par rapport à la première variable du produit scalaire, on a :
![]()
![]()
Donc,
,
![]()
![]()
Donc ![]()
Donc
est une application linéaire définie sur ![]()
- Soit
![Rendered by QuickLaTeX.com k\in [ \![ 1,p] \!] .](data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%2075%2018%22%3E%3C/svg%3E)
![]()
![]()
Or ![]()
ou bien ![]()
Alors, ![]()
![]()
Or, pour ![]()
![]()
donc ![]()
Donc ![]()
![]()
![]()
Donc ![]()
ou bien ![]()
Alors ![]()
![]()
Donc,
![]()
![]()
D’où : 
et ![]()
Soit alors
Comme
est une base de ![]()
![]()
Par linéarité de
on a donc
et ![]()
Donc ![]()
est une application linéaire sur
et
donc
![]()
10/ b/ On note ![]()
D’après les calculs effectués à la question précédente, on trouve ![]()

est une matrice symétrique réelle, donc ![]()
11/ a/ Soit ![]()
![]()
![]()
donc par linéarité de l’intégrale, ![]()
![]()

Or
et ![]()
donc ![]()
Donc 
11/ b/ Soit
une valeur propre de
et
un vecteur propre associé.
donc ![]()
donc ![]()
Or
est un vecteur propre, donc
et ![]()
Donc 
et
donc ![]()
![]()
Les bornes étant en ordre croissant, on en déduit :
![]()
Donc,
![]()
et comme ![]()
Donc ![]()
- Supposons que

D’après le point précédent, on en déduit que
![]()
Or
donc
![]()
De plus,
est {continue} et de signe constant positif sur ![]()
donc, par le caractère défini de l’intégrale, ![]()
Or ![]()
donc ![]()
donc ![]()
Comme
est continue sur
![]()
Donc
![]()
On obtient une contradiction avec
vecteur propre, donc ![]()
- On prouve de même que

12/ a/ On rappelle qu’on a noté ![]()
On note 
![]()

=

Donc 
puisque ![]()
Donc ![]()
![]()
Donc ![]()
12/ b/ Soit
définie par :
et ![]()
Donc
est une suite récurrente linéaire double d’équation caractéristique
![]()
donc les solutions de
sont
et ![]()
Et d’après le cours, il existe
![]()
![]()
donc il existe
![]()
= ![]()
12/ c/
, donc ![]()
donc ![]()
Or
car sinon
donc ![]()
et on a une contradiction avec
vecteur
propre de ![]()
Donc on obtient ![]()
Or, ![]()
![]()
![]()
De plus, ![]()
![]()
![]()
Donc ![]()
12/ d/ On a montré dans les questions précédentes, que si
est valeur propre de ![]()
alors ![]()
et alors en notant
la matrice représentative dans
d’un vecteur propre, on a

Réciproquement, prenons ![]()
On pose 
Alors
avec
![]()
![]()
car pour
et
pour
![]()
Donc, ![]()
![]()
![]()
+
![]()
![]()
Donc ![]()
donc ![]()
Comme
on a
est une valeur propre de
et
est un vecteur propre associé.
En rassemblant tous les résultats, on a donc montré que ![]()
![]()
et que pour
le sous-espace propre associé à
noté
est
, où

Donc
forme une base de vecteurs propres de ![]()
13/ Lorsque
, nous avons vu que
![]()

c’est-à-dire que les seuls réels
pour lesquels
sont ceux qui s’écrivent
pour
.
Par l’absurde, si
était vérifiée, il existerait une suite
de réels deux à deux distincts tels que
,
.
Cette suite serait alors constituée d’une infinité de réels de la forme
avec
, on aurait donc que
. La suite ne pourrait donc pas être bornée, ce qui contredit
.
On conclut que
n’est pas vérifiée lorsque
.
14/ D’après
,
,
,
donc
tel que
.
Le produit scalaire étant défini positif,
![]()
Donc
vérifie
.
De plus,
![]()
car
, espace vectoriel, est stable par multiplication par un réel.
Donc
convient.
On a montré : ![]()
![]()
15/ a/
- Remarquons que
est une famille orthonormée :
En effet,
,
donc
.
De plus,
,
, donc d’après la question 8,
, donc
.
- Pour
, 
Donc,
étant une base orthonormée de
, d’après l’expression du projeté orthogonal en fonction d’une base orthonormée de l’espace sur lequel on projette, comme
![]()
est le projeté orthogonal de
sur
.
15/ b/ D’après l’expression de la norme dans une base orthonormée ,
.
De plus,
étant le projeté orthogonal de
sur
,
il existe
tel que
![]()
D’après Pythagore,
,
donc ![]()
15/ c/ La série
est à termes positifs et ses sommes partielles sont majorées par
, cette série converge donc.
15/ d/
- Le terme général d’une série convergente a une limite nulle,
d’où
,
d’où
.
, donc
comme
et que
est à valeurs strictement positives
,
donc ![]()
Donc
16/ a/ Soit
et
![Rendered by QuickLaTeX.com \varphi _x: t\in [0,1]\mapsto \begin{cases} t(x - 1)&{ si~ } t\in [0,x]\\ x(t - 1)&{ si~ } t\in ]x,1] \end{cases}](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-461fdb227b814b376a3cffcdb0a24ff7_l3.png)
est affine sur chacun des intervalles
et
, donc continue (i.e. de classe
) sur
.
De plus, ![]()
![]()
![]()
et ![]()
![]()
.
Donc
est continue sur
.
16/ b/
est de classe
sur
, donc d’après la formule de Taylor-reste intégral à l’ordre
sur
, où
, on a :
![]()
![]()
Donc ![]()
![]()
En particulier, pour
, il vient :
.
Comme
car
, on en déduit :
![]()
16/ c/
- D’après
et
, pour tout
,
![]()
![]()
D’après la relation de Chasles et la linéarité de l’intégrale,
![]()
![]()
![]()
Donc
![]()
![]()
D’où ![]()
![]()
Ceci s’écrit encore: ![]()
![]()
D’où ![]()
- D’après la question 16a,
est continue sur
, donc d’après la question 15d, 
d’où
16/ d/
, donc
, donc d’après la question 16c,
![]()
![]()
- D’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz,
![]()
![]()
![]()
, donc
.
16/ e/
- Calculons
:
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
D’où ![]()
![]()
Donc en passant aux racines carrées,
![]()
D’où ![]()
D’après la question 16d,
![]()
16/ f/ Par définition du nombre dérivé,
![]()
![]()
![]()

![]()
Par passage à la limite quand
tend vers
il vient : ![]()
16/ g/
est continue sur
, donc sur
, donc
.
Mais
, donc
.
- Par inégalité triangulaire,
(#)
- Majorons
:
![]()
![]()

![]()
Or
car
![]()
Par positivité de l’intégrale,

D’où
![]()
- En majorant
à l’aide de la question 16f, (#) entraîne:
![]()
D’où 
17/
est de classe
, donc en particulier dérivable sur
, donc sur
pour tout
.
De plus,
.
D’après le théorème des accroissements finis,
![]()
![]()
18/ Soit ![]()
18/ a/ D’après la question 16c, Pour tout
,
,
donc pour tout
,
.
Ceci se traduit par: ![]()
Notons
, on a alors:
.
On a montré: ![]()
18/ b/
- Soit
et
.
Par définition de la partie entière, ![]()
et
,
donc
,
donc
.
D’après l’inégalité triangulaire, ![]()
![]()
Or d’après la question 17,
![]()
![]()
![]()
De plus,
, donc d’après la question 18a,
.
On majore alors
grâce à
:
.
- Si
, alors 
On a montré : ![]()
18/ c/ Ceci s’écrit encore: ![]()
ce qui traduit
.
18/ d/ On a :
![]()
D’après la question 18c,
,
donc par encadrement, ![]()
![]()
.
Mais nous avons raisonné par l’absurde en supposant, juste avant la question 14, que l’hypothèse (
) était réalisée ;
ceci impliquait, dans la question 14, l’existence de
telle que
,
donc
.
Le résultat
est donc en contradiction avec la question 14, donc avec l’hypothèse (
), qui est donc fausse.
Nous concluons que l’hypothèse (
) n’est jamais réalisée.
