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Corrigé maths ESSEC ECS 2018
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Partie 1 : Convergence de suite
1. Soient et
. Pour tout
,
. Ceci implique la convergence de la série
par comparaison à la série numérique
, convergente (
).
Pour , le résultat au dessus montre que
. Tout ceci justifie l’inclusion
.
2. Soient deux réels r et r’ tels que . Soit une suite
, l’inégalité de la question 1. écrite pour
et
met en évidence que la convergence de
vers 0 entraîne par encadrement celle de
vers 0, ce qui justifie la première inclusion
.
Enfin, puisque la convergence de la série pour k = 0 entraîne la convergence de son terme général vers 0, on a l’inclusion
.
3. Soit . La suite nulle appartient de manière évidente à A(r). Soient deux suites
,
et un réel
, on a pour
:
de sorte que la série converge par comparaison aux séries convergentes
et
: la suite
appartient donc à A(r). Ainsi A(r) est-il un sous-espace vectoriel de
.
4.a. Pour , on a
si bien qu’il existe un rang
(dépendant de k) tel que pour tout
,
puis, par récurrence immédiate :
d’où l’on déduit par encadrement que tend vers 0 lorsque
. Il en ressort que
lorsque
, et donc que la série
converge par comparaison à la série de Riemann convergente
. La suite
appartient donc à A(r).
b. Soient deux réels ,
, la suite
appartient à B(r) si, et seulement si, la suite géométrique
converge vers 0 c’est-à-dire si, et seulement si,
ou encore
.
Lorsque , la suite
converge vers 0 pour tout
par croissances comparées, et l’on en déduit comme en a. que la série
converge : la suite numérique
appartient alors à A(r).
Pour en revanche, la série
est grossièrement divergente et la suite
n’appartient pas à A(r). En conclusion, la suite
appartient à A(r) si, et seulement si,
.
5. Soit . Pour
,
=
=
car le facteur
tend vers 0 lorsque
, d’où l’on déduit la convergence de la série
par comparaison à la série
, convergente d’après 4.b. puisque
: la suite
appartient donc à A(r).
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Partie 2 : convergence de série
6. La série est convergente pour x = 0. Pour
elle est absolument convergente d’après la question 5. appliquée à
sachant que
par hypothèse.
7.a. On applique sur l’inégalité des accroissements finis à la fonction
, de classe
sur [-r, r] telle que
pour tout
, on obtient
=.
b. D’après a., pour et h tel que
,
toutes séries convergentes d’après la question 5..
c. De l’inégalité établie à la question 7.b., on déduit par encadrement que lorsque
sous la contrainte
. Ainsi la restriction à [-r, r] de
est-elle continue
.
Soit un réel , il existe alors
tel que
. Comme la continuité est une notion locale, la continuité de la restriction
au point intérieur x donne celle de la fonction
au même point, et l’on justifie ainsi que
est continue sur ]-R, R[.
8.a. Sachant que et que
, la question 5. assure que
. Il en résulte en particulier que la série
converge et par conséquent que la suite
converge vers 0 : la suite
appartient donc à
. D’après la remarque suivant la question 3., on peut alors appliquer les questions 6. et 7. à la suite
, qui garantissent que la fonction
est bien définie et continue sur . Puisque le réel
est un élément quelconque de l’intervalle [r, R[, il en ressort par un raisonnement analogue à celui mené en 7.c. que
est bien définie et continue sur ]-R, R[.
b. Il s’agit d’une application directe du théorème fondamental à la fonction , polynomiale donc de classe
sur
: pour
,
c. Pour et
,
Pour , on procède de même après avoir pris soin de réordonner les bornes d’intégration par ordre croissant (derrière les valeurs absolues), afin de pouvoir utiliser l’inégalité triangulaire et la croissance de l’intégrale :
d. D’après la question 8.c.
où le membre de droite converge vers 0 lorsque comme reste d’une série convergente. Par encadrement, on en déduit que :
e. Puisque la fonction est continue sur ]-R, R[ d’après a., la fonction
en est par théorème une primitive
. Vu la formule établie en d., la fonction
est donc de classe
sur ]-R, R[, de dérivée
.
9.a. Pour ,
On a donc
Par suite, les séries et
sont de même nature. Dans ces conditions,la suite
appartient à A(r) si, et seulement si, la série
converge pour tout
.
b. On montre par récurrence sur que pour toute suite
, la fonction
est de classe
sur ]-R, R[ avec :
Le résultat a été établi au rang k = 0 dans la question 7.. S’il est prouvé à un rang k > 0 et si est une suite de B(R) alors, d’après l’hypothèse de récurrence appliquée (cf. remarque suivant la question 3.) à la suite
, la fonction
est de classe sur ]-R, R[, avec :
d’où le résultat d’après 8.e. : est de classe
sur ]-R, R[ avec
.
c. En évaluant en x = 0 la formule établie en b., on obtient :
10.a. On a :
et pour tout
.
b. On a :
Il apparaît que la fonction est de classe
sur
avec, par récurrence immédiate :
En appliquant, pour , la question 9.b. à la suite
, on obtient donc :
avec convergence de la série, puis le résultat s’étend à tout puisque
est quelconque dans
.
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Partie 3 : Formule de réciprocité
11.a. En appliquant la formule de Taylor avec reste intégral entre 1 et 0 à la fonction fa, de classe sur ]-R, R[ avec
d’après 9.b., il vient pour
:
=
b. Toujours d’après la question 9.b., on a :
Par suite, les dérivées successives de sont positives et croissantes sur [0, R[. Dès lors,
où le membre de droite converge vers 0 lorsque par hypothèse. Par conséquent,
c. D’après les questions a. et b., la série converge avec :
12.a. Il s’agit là encore d’une application directe de la formule de Taylor avec reste intégral, comme en 11.a., cette fois-ci à la fonction
b. Comme en 11.b., la positivité et la croissance de sur [0, R[ amènent :
c. Au second membre de l’inégalité établie en b., tend vers 0 lorsque
par hypothèse, ainsi que
car . Il en ressort par encadrement que
d. Des questions a. et c., on déduit la convergence de la série de terme général
avec, d’après 9.c. :
13.a. Dans les conditions de l’énoncé, la fonction fa est polynomiale de degré inférieur ou égal à d.
b. D’après a., on a et donc
pour tout
, si bien que la condition (H) est réalisée : la suite
converge vers 0 pour tout réel
.
c. La formule de la question 12.d. s’applique donc et devient :
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Partie 4 : Application aux variables aléatoires discrètes
14.a. La série étant convergente, son terme général converge vers 0 : la suite
appartient à B(1).
b. Dans ces conditions, la fonction est de classe
sur ]-1, 1[ d’après la question 9.b.
15.a. On a :
Il apparaît que la fonction est de classe
sur R avec, pour tout
pour tout
et en particulier
.
b. Dans les conditions de l’énoncé, on a pour tout
si bien que
converge vers 0 pour tout
comme terme général d’une série exponentielle convergente : l’hypothèse (H) est donc satisfaite. Par suite, la formule de la question 12.d. s’applique et donne :
La variable X suit donc la loi de Poisson P(1).
16.a. Il vient pour tout
et :
Il apparaît que est de classe
sur
avec :
En particulier, pour tout
.
b. La fonction est décroissante sur ]0, 1[ si bien que pour
, on a
. Sous les conditions de l’énoncé, on a
pour tout
, si bien que
converge vers 0 pour tout
tel que
: l’hypothèse (H) est donc vérifiée. La question 12.d. s’applique alors et donne :
d’après 10.b. sachant . Il en ressort comme en a. que X + 1 suit la loi géométrique G(p).
17. On note le sous-espace vectoriel de
constitué des fonctions polynomiales de degré inférieur ou égal à d.
a. Les polynômes ,
, …. ,
sont non nuls et de degrés deux-à-deux distincts : ils forment donc une famille libre de
, formée de
vecteurs, c’est-à-dire une base de
.
b. C’est immédiat : est clairement linéaire sur
et à valeurs dans
.
c. On a bien sûr et, pour
,
ainsi que .
d. On commence par vérifier la formule pour un polynôme ,
. Or, en itérant le résultat obtenu en c., il vient :
si bien que
d’où finalement
Puisque les applications et
sont linéaires sur
et coïncident comme on vient de le voir sur les vecteurs de la base
, elles sont donc égales :
e. Il sufit d’appliquer la formule de la question d. au polynôme
f. Pour , il vient par transfert et d’après e.
où :
ce qui conduit au résultat :
g. En calculant les valeurs de ,
,
, on explicite les relations de la question f. pour
, qui permettent d’accéder aux valeurs de
:
Vu 13.b., on peut alors appliquer la formule obtenue en 13.c. pour obtenir :
et
ce qui met en évidence que X suit la loi binomiale .