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Corrigé du sujet maths HEC 2017 ECS
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Partie 1 : Propriétés des polynômes de Bernstein
1.a
,
,
,
donc
=
b. est inversible car il s’agit d’une matrice triangulaire inférieure et ne contient aucun 0 sur la diagonale ;
est donc une base de
.
c.
donc =
étant une matrice triangulaire inférieure, ses valeurs propres sont les éléments sur la diagonale donc
et
donc
est inclus dans
;
donc ;
La somme des dimensions des espaces propres ne peut pas dépasser 3,
et
2.a Pour [\![0\,;n]\!],
donc le terme non égal à zéro de plus faible degré de
est
.
Donc, la matrice de la famille
dans la base
est une matrice triangulaire inférieure et ses coefficients diagonaux sont les
. Ces coefficients diagonaux sont tous non nuls, donc
est inversible, d’où
est une base de
.
2.b. Pour tout
,
est combinaison linéaire des
, donc
:
est un endomorphisme de
.
Injectivité : soit
tel que
, alors
Or la famille des est libre, donc
possède alors
racines distinctes, or
est de degré inférieur ou égal à
, donc
est le polynôme nul : Ker
donc
est injectif.
étant un endomorphisme injectif d’un espace de dimension finie,
est alors un automorphisme de cet espace.
2.c. donc
:
donc
en enlevant le premier terme nul
donc
2.d. Montrons par récurrence finie sur :
est de degré
.
Initialisation :
donc
est vraie et
donc
est vraie également.
Hérédité : soit
tel que
soit vraie, et notons
le coefficient de son terme de degré
. D’après le résultat admis,
Le terme de plus haut degré de est :
,celui de
est :
Le terme de plus haut degré de est donc :
avec
car
et
est donc bien de degré
:
est vraie.
2.e. D’après la question précédente, et
Il s’ensuit, par récurrence :
et
Notons alors la matrice de
dans la base
; d’après la question d)
est triangulaire supérieure, elle a pour valeurs propres ses coefficients diagonaux, qui sont les
.
Or , mais à partir du rang 1 on a :
, donc tous les autres coefficients diagonaux sont distincts.
On a déjà donc
; et pour
,
, donc
ainsi : est diagonalisable,
=Vect
et
3.a peut être considérée comme la somme de
Variable Aléatoire Réelle de Bernoulli, indépendantes et de même paramètre
; ces variables étant d’espérance
et admettant une variance, par la loi faible des grands nombres
converge en probabilité vers
.
3.b. est une fonction continue sur un segment, elle est donc bornée et atteint ses bornes.
3.c. Notons que , donc
et de même
. Raisonnons alors par disjonction de cas :
Si
est réalisé, alors
et
, et :
Si
n’est pas réalisé, alors
et
, et :
3.d. Pour tout fixé :
(linéarité de l’espérance)
(inégalité triangulaire)
(croissance de l’espérance)
(car
est une VAR de Bernoulli de paramètre P(A))
(car
Or, puisque la suite converge en probabilité vers
, et que
est une fonction continue, alors la suite
converge en probabilité vers
. Ainsi :
Il existe donc un rang tel que :
on a alors :
donc , donc :
Il reste à faire le lien avec : pour tout
, en remarquant que, pour tout
et tout
,
Ainsi,
donc, par le théorème de transfert,
d’où :
4.a Z=grand(1,1, « bin » ,n,z)
4.b. Ce code simule 1000 VAR indépendantes suivant la loi de , puis calcule la moyenne des valeurs de
prises sur ces variables.
Par la loi faible des grands nombres, la valeur affichée fournit une valeur approchée de .
Comme 100 peut sans doute être considéré comme un grand nombre, la valeur affichée est également une valeur approchée de .
La méthode utilisée ici est la méthode de Monte Carlo.
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Partie 2 : Polynômes d’interpolation de Lagrange
5.a Linéarité évidente
Injectivité : soit
tel que
, alors
;
possède alors
racines distinctes, or
est de degré inférieur ou égal à
, donc
est nul :
donc
est injectif.
étant une application linéaire injective entre deux espaces de même dimension,
est un isomorphisme.
5.b. Pour tout ,
.
est un polynôme de degré inférieur ou égal à
, admettant
racines distinctes ; ainsi il existe un réel
tel que
De plus, ,
Donc d’où :
5.c. Symétrie :
par commutativité du produit des réels.
Bilinéarité : soit
et
,
est linéaire à gauche, et à droite par symétrie.
Positivité : soit
,
.
Caractère défini : soit
tel que
, alors
car une somme de termes positifs est nulle ssi ils sont tous nuls.
admet donc
racines distinctes, or
est de degré inférieur ou égal à
, donc
est nul.
base orthonormée :
soit , tel que
,
car
donc il y a toujours un facteur nul dans chaque terme de la somme.
Soit ,
La famille est orthonormée, donc libre ; elle est de cardinal
, c’est donc une base de
.
5.d. Pour tout polynome de
, de coordonnées
dans la base
,
;alors, pour tout
,
.
a donc pour coordonnées
.
Ainsi, pour tout ,
a pour coordonnées dans la base
:
.
donc =
5.e. Si ,
.
Or est un isomorphisme d’espaces vectoriels, il existe donc un unique antécédent
.
D’après la question d,
6.a est un polynôme de degré
et
de degré
,
est donc un polynôme de degré
;
et
ayant les mêmes valeurs en
,
admet les
réels
comme racines distinctes. Il existe donc un réel
tel que :
et donc en particulier :
.
6.b. Par définition du polynome d’interpolation,
prend les mêmes valeurs que
en
donc
s’annule en ces
points.
est de classe
comme différence de telles fonctions.
Pour la commodité des notations, on renomme en :
.
Pour tout
,
est continue sur
, dérivable sur
, et
; par le théorème de Rolle,
est alors une fonction de classe
sur
, admettant
racines distinctes dans
(car situées dans des intervalles disjoints) :
.
Le procédé peut être répété, et ainsi, par récurrence sur
,
admet
racines distinctes
.
En particulier, admet une racine
.
6.c. Puisque
prend, par définition, la même valeur que
en
,
on a d’après la question 6.a
Expression de
par les dérivées :
est un polynôme de degré
et son terme de plus haut degré est
, par conséquent
.
D’autre part, puisque est de degré
,
et donc
Or
,
donc et ainsi :
On obtient bien :
6.d. Si
,la question précédente s’applique en prenant
:
Si
,
donc l’inégalité reste vraie.
Ainsi :
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Partie 3 : Exemple d’interpolation et phénomène de Runge
7.a est de classe
sur
car c’est l’inverse d’une fonction polynomiale ne s’annule jamais.
7.b. Posons .
D’une part, est paire donc
et :
D’autre part, par dérivation des fonctions composées :
Par identification,
donc
7.c. Pour tout tel que
,
avec
8.a conviennent.
8.b. est une fonction paire donc, par le même raisonnement qu’à la question 7.b,
8.c. D’après les égalités des questions 7.b et 8.b, il suffit d’établir l’inégalité demandée pour
.
On constate le résultat suivant : donc
Le résultat admis par l’énoncé s’applique à la fonction
, avec
et
;
est donc de classe
sur
, et
Par inégalité triangulaire sur les séries absolument convergentes :
D’autre part, pour
,
donc est de classe
sur
, et
d’où :
On en déduit bien :
ce résultat étant valable, par parité, dans .
8.d. Une récurrence immédiate sur montre que :
donc
8.e. Lorsque , et
, un dessin plaçant sur l’axe des réels les nombres suivants :
permet d’observer les inégalités suivantes :
donc
, d’où
;
donc
, d’où
;
ainsi
9.a Là encore un dessin est recommandé, en remarquant que les forment une subdivision régulière de
.
Puisque
, on a :
Puisque
, on a :
Par conséquent,
Il reste à montrer que, pour
,
, ce qui équivaut à :
On peut démontrer par récurrence sur la propriété
est vraie car
.
Si est vraie : pour
, on a bien
; pour
, ona bien
; et pour
, la formule du triangle de Pascal donne :
par hypothèse de récurrence;
Ainsi, on obtient bien :
9.b. D’après la formule de Stirling, ; ainsi,
Puisque , il existe un rang
tel que, pour tout
,
; on a alors :
9.c. D’après la question 6.d,
.
D’après la question 8.d, pour
,
.
D’après la question 9.b, il existe un rang
à partir duquel :
.
Il s’ensuit :
soit
Une condition suffisante pour que est que la suite géométrique figurant dans la majoration soit de raison strictement inférieure à 1, soit :
10.a La fonction est de classe
sur le segment
; nous pouvons donc effectuer une intégration par parties avec
,
et
.
par le changement de variable affine
Remarque : pour être cohérent avec la question 11, on peut remarquer que , et que donc :
10.b. La fonction
est continue sur
.
Elle est strictement croissante sur cet intervalle, car elle est de classe
et
, donc
.
, donc
et
.
réalise donc une bijection strictement croissante de
sur
.
10.c. donc
;
admet donc un unique antécédent
par
dans
.
De plus,
, donc
d’où, par croissance stricte de
,
10.d.
n’ayant que des racines réelles,
donc
et
est bien défini.
et
étant des réels,
donc
Nous reconnaissons une somme de Riemann,
- pour la fonction continue
;
- associée à la subdivision
, de pas
sur le segment
;
donc
11.a La fonction
du programme correspond à la fonction
de la question 10).
d’après la question 10.c.
car : d’une part
d’autre part :
Le programme met en oeuvre la méthode de dichotomie, pour la fonction continue
, sur l’intervalle
où
possède une unique racine d’après le théorème de la bijection et les signes de
et
). Cette méthode converge vers la racine, donc
vérifie l’équation :
.
11.b. et
;
est strictement croissante, donc
.
12.a Pour tout ,
donc est racine de
.
Par conséquent divise
.
12.b. Pour tout ,
(faites un dessin), donc
par définition de
par parité de
Ainsi les polynômes et
prennent la même valeur en
points distincts ; comme ils sont de degré
,
12.c.
donc
par la formule de Stirling.
donc
12.d.
13.a
d’après la question 12.b
par changement d’indice
car n+1 est pair}
donc est un réel, non nul d’après la question 10.d.
est de degré inférieur ou égal à
, mais
est pair d’après la question 12.b ; or
est impair, donc
ne peut pas comporter de monôme de degré
; ainsi,
est de degré inférieur ou égal à
, donc
est de degré inférieur ou égal à
.
divise
d’après la question 12.a, et
est de degré
, donc il existe un réel
tel que :
, donc
, donc :
13.b. Pour tout ,
14.a D’après 13)b),
.
D’après 12)d),
.
et
est continue en 1, donc
.
Ainsi,
donc
Or et
est strictement croissante, donc
(question 10), donc
et
14.b. Enfin , donc
, donc :