Les attentes du jury en français aux concours en prépa scientifique
Qu’attendent les jurys des candidats en français en CPGE ?
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Pour réussir tout concours, il est absolument essentiel de comprendre quelles sont les attentes du jury. C’est la clé du succès. En classe préparatoire, le meilleur moyen de comprendre ces attentes, c’est d’abord évidemment de faire confiance à ses professeurs, qui ont de l’expérience et qui savent ce que les jurys veulent voir sur les copies. Mais ça ne saurait suffire ; il faut, d’une certaine manière, entrer dans la tête des préparateurs de concours, et ce, sur deux fronts : celui du format des épreuves et celui du programme de l’année. Il est nécessaire de suivre de manière assidue les cours de français en prépa tout au long de l’année. Une bonne méthode, alors, pour comprendre ce que l’on attend des candidats, est d’une part de lire les lettres de cadrage, quand elles existent, et de parcourir les rapports de jurys.
Si vous recherchez une guidance plus personnalisée pour interpréter ces documents et vous préparer de manière ciblée aux épreuves, des cours particuliers de français avec des professeurs particuliers spécialisés dans la préparation aux examens peuvent vous offrir des conseils pratiques et des orientations spécifiques pour maximiser vos chances de réussir.
Ce court article, construit à partir de ces documents essentiels, vous permettra d’y voir plus clair et de réussir le français en prépa scientifique.
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Attentes générales du jury en français en CPGE scientifique
Si l’on doit résumer les attentes générales des jurys en français aux concours en prépa scientifique, il faut retenir quatre éléments principaux. Le premier est l’intérêt des élèves pour le français et la philosophie (pour les « lettres », au sens large). En effet, le travers principal que redoutent les préparateurs de concours chez les élèves en CPGE scientifique est l’absence d’intérêt pour les matières littéraires et, par conséquent, la concentration uniquement sur les matières sciences dures.
Pousser les élèves vers cet intérêt n’est pas sans justification : dans l’histoire, les meilleurs scientifiques étaient aussi des hommes de lettres, capables d’expliciter leurs travaux et de les transmettre au monde. C’est vers cela que les jurys veulent mener les candidats. Il faut donc montrer que l’on s’intéresse au français et à la philosophie et, si possible, s’y intéresser vraiment, en lisant beaucoup tout au long de l’année et en maîtrisant bien les œuvres au programme, mais pas seulement.
Dans le même ordre d’idée, l’attente principale est que les élèves disposent d’une bonne culture générale. Dans toutes les écoles, on considère qu’un bon ingénieur est un ingénieur éclairé, conscient des réalités du monde, cultivé. Le français participe évidemment à cette ouverture ; c’est pourquoi une bonne culture historique, littéraire, philosophique, artistique également, est nécessaire. Ceci est d’autant plus important dans le travail préparatoire sur le thème de français en CPGE.
Les épreuves sont par ailleurs conçues pour percevoir chez les candidats leur capacité de réflexion hors du champ scientifique proprement dit. On veut savoir si les élèves peuvent analyser un texte avec intelligence, proposer un avis argumenté sur celui-ci. Comme le rappellent les rapports de jurys, l’épreuve « a été conçue en s’inspirant de situations rencontrées par un ingénieur amené à prononcer un avis en s’appuyant sur un corpus de référence qui contient souvent des documents nouveaux par rapport à ses connaissances, nécessitant un vrai travail de compréhension, voire qui entre en contradiction avec ses propres références ». La réflexion à partir d’objets littéraires n’est pas une compétence innée, cela se travaille, et le jury cherche à savoir si cette compétence, complémentaire aux compétences strictement scientifiques, a été correctement travaillée.
C’est enfin la capacité d’argumentation et de démonstration, qui découle de cette capacité de réflexion et d’analyse, qui est une attente majeure du jury. Démontrer est une démarche scientifique par nature ; or, beaucoup d’élèves en prépa scientifique tendent à demeurer très dogmatiques dès qu’ils se placent dans le contexte d’une épreuve de français. Pourtant, il faut garder ce même esprit scientifique : tout doit être prouvé, illustré, argumenté. C’est ce qui protège des idées toutes faites. C’est ce qui protège du risque d’erreur conceptuelle.
Attentes sur le thème au programme en prépa scientifique
Le jury attend des candidats en prépa scientifique qu’ils maîtrisent le programme de l’année en cours. Les œuvres doivent ainsi être parfaitement connues. Cela se démontre par la mobilisation d’exemples précis, développés parfois, et par la proposition de citations exactes. Aucune autre œuvre ne doit être citée, mais le jury aime à sentir que le candidat ne s’en est pas tenu, pour sa réflexion, aux seules œuvres du programme. S’il peut percevoir dans une copie que la pensée de l’élève a été nourrie par d’autres écrits sur le thème, il aura tendance à valoriser cette copie.
On attend par ailleurs que chaque œuvre soit mobilisée dans le devoir de français et que chaque œuvre ait également une place importante dans l’argumentation (autrement dit, il ne faut pas « placer » une des œuvres simplement pour qu’elle apparaisse ; il faut que chaque invocation puisse jouer un rôle dans la démonstration).
Outre les œuvres proprement dites, le jury attend une maîtrise philosophique du thème de l’année. Il n’aura échappé à personne que ces thèmes sont souvent plus philosophiques que strictement littéraires. Ce choix est révélateur d’une volonté des préparateurs d’intéresser le plus de candidats possible. Cette ouverture philosophique confirme ce qui est indiqué plus haut : on attend plus que le simple travail rigoureux sur les trois œuvres au programme. Ce « plus » est une réflexion mûrie par plusieurs mois de révision qui devraient aboutir, au moment du concours, à la proposition d’un discours clair sur le thème. Ce discours s’adaptera évidemment au sujet de dissertation proposé.
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Attentes sur la forme de la dissertation en CPGE scientifique
D’abord, notons que les jurys rappellent que, pour les écoles qui demandent un résumé en plus de la dissertation, le résumé et la dissertation « forment un tout ». L’idée est que le résumé est une façon de contextualiser la phrase extraite du texte et qui sert de sujet de dissertation. Voici ce que l’un des derniers rapports de Centrale-Supélec souligne à cet égard : « Le résumé permet de présenter la formule et son contexte, du point de vue de son auteur. La dissertation doit l’éclairer dans le cadre précis du programme de l’année. La formule proposée n’est donc pas un thème général de réflexion ou de débat philosophique ; elle doit être prise dans le sens fourni par le texte dont elle est extraite. Il est attendu des candidats qu’ils s’engagent nettement, en étayant leur avis de manière précise et circonstanciée, sans éluder les autres points de vue possibles ».
La dernière remarque s’applique à tous les concours et épreuves de français. Attention néanmoins ! Il ne s’agit pas de donner son opinion comme au comptoir d’un café. « L’engagement » qu’attendent les jurys est un engagement intellectuel, au sens où il est issu d’une démarche démonstrative. Si l’on peut justifier une position, tout en respectant les autres idées, il est possible de l’affirmer. Et il faut le faire.
Pour ce qui concerne ces deux exercices – le résumé et la dissertation – quelques éléments cardinaux doivent être gardés en mémoire. Voici, issue d’un rapport de jury (CentraleSupélec), la meilleure synthèse des attentes : « Le travail proposé doit être précis et concis. Le résumé de texte respectera le nombre de mots demandé et se conformera aux règles de l’exercice, respect du texte d’origine, de son équilibre et de ses articulations. La dissertation, en deux ou trois parties, se limitera à une longueur maximale afin de rester centrée sur l’essentiel et d’éviter le verbiage, les digressions ou les arguments sans rapport direct avec le sujet ».
Lire aussi : Méthodologie du résumé de texte en français en prépa scientifique.
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C’est reprendre le contrôle
Ce qu’il faut surtout retenir, ici, c’est que l’on demande aux candidats de respecter les consignes à la lettre. Il faut donc se référer à la méthode du résumé en prépa scientifique ainsi qu’à la méthodologie de la dissertation de français en prépa pour ne pas faire d’erreur de forme. Le plus important est de respecter le sujet, de le traiter et de ne pas passer à côté s’il ne « nous arrange pas ». Le jury valorisera toujours une copie qui affronte un sujet, même si celui-ci est difficile.
Pour la dissertation, il faut garder en tête que l’on attend avant tout des candidats une problématique claire et une réponse à cette problématique en conclusion. C’est ce que tout correcteur regarde en premier.
Enfin, le jury est attentif à la qualité de l’expression. Cela peut s’évaluer sur deux fronts : le premier est celui de l’expression des idées. On attend des élèves qu’ils expriment clairement leurs idées, sans se perdre dans des phrases interminables ou des formules compliquées. Cela implique de la structure, des phrases courtes et des mots simples.
Le second est évidemment celui de l’expression écrite proprement dite : à ce niveau d’études supérieures, et dans l’antichambre des meilleures écoles, on veut que chaque candidat potentiellement admissible soit capable d’écrire sans fautes d’orthographe et de grammaire, avec une syntaxe irréprochable et un vocabulaire varié. La relecture de la copie est donc une attente à part entière des jurys de concours car les correcteurs repèrent tout de suite les copies qui ne sont pas passées par cette étape pourtant essentielle (ne serait-ce que, fautes d’orthographe mises à part, parce qu’il manque un mot dans une phrase… ce qui arrive très souvent !).
Lire aussi :
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