Quelles sont les attentes du jury en droit aux concours BCE et Ecricome ?
Attentes et conseils du jury en économie-droit en prépa ECT
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Épreuve d’économie-droit aux concours en prépa ECT
Pour réussir l’épreuve d’économie-droit aux concours BCE et Ecricome, les candidats doivent comprendre les attentes spécifiques du jury, qui varient entre les deux matières. L’analyse des rapports de jury des années précédentes, notamment ceux des concours BCE et Ecricome, est cruciale pour cerner ces attentes. Voici un aperçu des principales recommandations faites par le jury dans les rapports des concours BCE et Ecricome.
Attentes du jury à l’épreuve d’économie BCE Ecricome
La partie économie est souvent perçue comme l’un des segments les plus difficiles de l’épreuve, notamment parce qu’elle repose sur deux exercices spécifiques : une note de synthèse et une réflexion argumentée.
La note de synthèse à l’épreuve économie BCE Ecricome
Le jury attend des candidats qu’ils soient capables de structurer leur analyse autour d’une problématique claire et d’y répondre en mobilisant les documents du dossier de manière cohérente.
L’un des points essentiels soulevés par les correcteurs est la capacité des candidats à hiérarchiser les idées. Comme l’indique le rapport 2023 de SCBS, « la difficulté principale réside probablement dans l’identification d’un plan équilibré permettant de mettre en évidence les différents angles d’attaque du dossier documentaire ». Cette difficulté est récurrente, car elle impose aux candidats une maîtrise des techniques de synthèse tout en évitant une simple recopie des documents.
Le jury met un point d’honneur à valoriser les copies qui parviennent à articuler des concepts économiques complexes, tout en montrant une capacité à faire des choix dans les informations du dossier.
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La réflexion argumentée à l’épreuve d’éco aux concours BCE et Ecricome
Ce segment de l’épreuve d’économie aux concours BCE Ecricome vise à tester la capacité des candidats à mobiliser des connaissances économiques de manière argumentée.
Un point clé souvent mal maîtrisé est la distinction entre productivité, emploi et croissance. Par exemple, lors de la session 2024 à l’ESSEC, de nombreux candidats ont confondu ces concepts dans leurs réponses, ce qui a conduit à des hors sujets.
Le jury attend ici une analyse théorique, soutenue par des faits concrets, avec un raisonnement logique. Il est important de ne pas simplement résumer les documents fournis, mais de mobiliser des connaissances extérieures pertinentes pour étayer les arguments.
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Attentes du jury à l’épreuve de droit aux concours BCE Ecricome
Le droit constitue l’autre moitié de l’épreuve d’économie-droit aux concours BCE Ecricome, avec deux exercices distincts : la mise en situation juridique et la veille juridique.
Mise en situation juridique
Cet exercice demande aux candidats de résoudre un cas pratique en mobilisant les notions vues en cours. Le jury attend une analyse précise du cas, avec une utilisation rigoureuse des concepts juridiques.
Un point souvent soulevé par les correcteurs est l’importance de la qualification juridique des faits. Comme le note le rapport de SCBS 2023, certains candidats se contentent de raconter les faits sans faire de lien avec les catégories juridiques appropriées.
Il est essentiel de bien comprendre les faits du cas et d’y appliquer les concepts de droit de manière rigoureuse, sans tomber dans l’imprécision.
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Veille juridique
Cette partie repose sur l’actualité juridique et teste la capacité des candidats à mobiliser des exemples récents pour illustrer une problématique juridique. Le thème est souvent en lien avec les libertés individuelles et les activités des entreprises.
Les candidats doivent proposer une réponse structurée avec des exemples d’actualité, mais sans tomber dans la généralité. La qualité de l’argumentation est essentielle, et les candidats doivent éviter les énumérations vagues, en privilégiant une réflexion approfondie sur le sujet proposé.
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Conseils apportés par le jury pour réussir l’épreuve d’économie-droit en BCE et Ecricome
Voici des conseils supplémentaires pour réussir l’épreuve d’économie-droit aux concours BCE et Ecricome, en tenant compte des attentes précises des jurys.
1. Soigner la méthodologie
La méthodologie est au cœur de l’évaluation, tant en économie qu’en droit. En économie, le jury de l’ESSEC insiste sur le fait que la note de synthèse ne doit pas être une simple compilation d’informations issues des documents, mais bien une réflexion structurée avec une introduction problématisée, un développement équilibré et une conclusion succincte. Il est donc crucial d’annoncer un plan clair dans l’introduction, avec des parties et sous-parties bien définies.
En droit, la qualification des faits est un élément central. Dans la mise en situation juridique, vous devez identifier précisément les catégories juridiques pertinentes pour chaque situation. Les jurys de SCBS et de l’ESSEC regrettent que trop de candidats se contentent de narrer les faits sans les analyser. Utiliser un syllogisme juridique est une compétence valorisée : présenter les faits, appliquer la règle de droit et en tirer une conclusion.
2. Maîtriser les notions clés
L’une des erreurs fréquentes pointées par les jurys est une méconnaissance des concepts fondamentaux en économie et en droit. En économie, cela inclut des notions comme productivité, compétitivité, mondialisation, ou encore relocalisation. Dans certaines copies, les candidats confondent des termes ou n’arrivent pas à relier les concepts aux documents fournis.
En droit, la précision terminologique est essentielle. Des termes comme responsabilité extracontractuelle, licenciement pour motif personnel ou contrefaçon doivent être maîtrisés et correctement employés. Selon le rapport de SCBS, les candidats qui savent mobiliser les jurisprudences et articles de loi pertinents sont largement valorisés.
3. Faire preuve de rigueur dans l’utilisation des documents
Les documents du dossier sont une ressource clé pour l’épreuve d’économie. Cependant, les jurys soulignent souvent que certains candidats ne mobilisent pas suffisamment les données chiffrées ou graphiques des documents. Il est essentiel de bien exploiter toutes les informations fournies, y compris les éléments visuels, et de les intégrer de manière pertinente dans l’analyse. Faire « parler » les graphiques et tableaux est une compétence très valorisée.
4. Éviter les hors sujets
Le respect des consignes est primordial. Les jurys observent régulièrement des copies qui traitent des sujets connexes, mais ne répondent pas précisément à la question posée. Pour éviter cela, relisez attentivement l’énoncé et assurez-vous de bien comprendre la problématique centrale avant de commencer à rédiger. En droit, cela implique de répondre directement à la question posée, en citant les bases légales appropriées et en justifiant chaque étape du raisonnement.
5. Accorder de l’importance à la forme
L’organisation de la copie et la qualité de la rédaction sont des aspects souvent négligés, mais cruciaux. Les jurys notent régulièrement des défauts de présentation : copies compactes, absence de paragraphes, calligraphies difficiles à lire. Une bonne copie doit être aérée et facile à lire. En outre, la qualité de la langue est évaluée : il est important de faire attention à l’orthographe, à la syntaxe et à la grammaire. Des fautes répétées peuvent altérer la compréhension et impacter négativement la note.
6. Adapter le temps à chaque partie de l’épreuve
La gestion du temps est une compétence clé lors des concours. Comme le souligne le rapport de l’ESSEC 2024, beaucoup de candidats passent trop de temps sur la partie juridique, négligeant l’économie. Il est donc recommandé de bien planifier votre temps, en réservant une portion équitable pour chaque sous-épreuve. Si possible, réservez les 10 à 15 dernières minutes à la relecture pour corriger les fautes et ajuster le contenu.
7. Mobiliser des connaissances extérieures pertinentes
Dans l’épreuve d’économie, la réflexion argumentée permet d’intégrer des connaissances extérieures au dossier. Cela implique une bonne maîtrise des théories économiques et des débats actuels, comme ceux liés à la mondialisation, aux politiques économiques ou à la productivité.
En droit, la veille juridique est l’occasion de mobiliser des exemples d’actualité pour répondre à une problématique précise. Les candidats qui savent illustrer leurs réponses avec des cas concrets et récents sont mieux évalués.
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Le coefficient en droit aux concours BCE et Ecricome dépend de l’école : il est compris entre 5 et 7 points.
L’épreuve de droit dure 4 heures aux concours BCE et Ecricome.
Pour préparer l’épreuve de droit aux concours BCE et Ecricome, il est essentiel de maîtriser les notions juridiques de base. Entraînez-vous régulièrement sur des cas pratiques pour structurer vos réponses et appliquer les règles de droit. Soignez la clarté de votre rédaction et respectez la méthodologie du raisonnement juridique. Enfin, gérez bien votre temps en traitant chaque question de manière précise et concise. Quel est le coefficient de droit aux concours BCE et Ecricome ?
Quelle est la durée de l’épreuve de droit aux concours Ecricome et BCE ?
Comment préparer l’épreuve de droit aux concours BCE et Ecricome ?