Comment aborder le thème de culture générale de prépa HEC
Travailler et progresser sur le thème de culture générale
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Le thème de culture générale et philosophie : un an pour maitriser
La culture générale – ou lettres et philosophie – peut être une discipline un peu impénétrable pour certains élèves en prépa commerciale (prépa HEC). Une discipline qui fait peur en raison de la masse d’informations à enregistrer, mais en raison aussi d’une méthodologie bien particulière qu’il faut apprivoiser suffisamment tôt. Le panorama suivant vous propose quelques conseils simples pour bien aborder l’année en lettres et philosophie et pour apprendre à travailler la culture générale au mieux pour viser les meilleurs résultats aux concours.
Ce panorama de conseils est précieux pour une préparation efficace en lettres et philosophie en vue des concours. Cependant, pour une préparation encore plus personnalisée et des résultats optimisés, envisager des cours particuliers de français et de philosophie avec des professeurs particuliers spécialisés dans la préparation aux concours peut offrir un accompagnement sur mesure. Ces cours vous aideront à perfectionner vos compétences en culture générale et à développer des stratégies spécifiques pour réussir brillamment les épreuves.
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Comprendre les contours du thème de l’année
La priorité, dans les premières semaines de deuxième année de prépa HEC que ce soit en ECG ou en ECT, est de bien saisir les contours du thème au programme de l’année. Comme souvent, le thème de culture générale est polysémique, implique de nombreuses réflexions, permet d’analyser de très nombreuses facettes d’une question. Pour l’élève de classe préparatoire, l’urgence principale est d’identifier le problème principal que ce thème soulève : toute sa réflexion future s’articulera ensuite autour de ce problème principal.
Dans le cas du programme de culture générale en prépa HEC 2022-2023, le thème « le monde » appelle à retenir et à développer cinq points principaux :
- Le premier a trait à l’étymologie du terme « monde » que les élèves devront décortiquer à la faveur de nombreuses lectures. En effet, le terme « monde » sous-entend, en latin comme en grec ancien (« kosmos »), l’idée d’ordre, de pureté. Le monde, en somme, est quelque chose de nettoyé, de purifié, d’ordonné. Si cet élément d’étymologie peut amener à de nombreuses réflexions variées chez les candidats aux concours BCE et Ecricome, il faut surtout retenir qu’il faudra toujours entendre par « monde » « un ensemble cohérent », ces deux derniers termes étant également importants.
- Le second point a trait aux deux grands sens du mot monde : le monde signifie évidemment la planète – ou une planète ; un ensemble cohérent, justement, abritant un ordre quelconque – mais aussi les êtres qui peuplent cette planète (« il y a du monde »). Les candidats devront toujours faire attention à un aspect, à cet égard : ces deux sens peuvent parfois se confondre et parfois être fortement dissociés.
- Le troisième point a trait au très fort potentiel imaginaire du mot « monde » et au pouvoir métaphorique de ce terme. Ici, c’est évidemment toute la thématique de « l’autre monde », de la construction mentale d’un « monde », qui prend toute sa place. Autrement dit, il y a autant de mondes qu’il y a d’êtres humains puisque ce terme, aussi large soit-il, souligne aussi la capacité d’imagination et de création de l’individu.
- Le quatrième point a trait au caractère mouvant du concept / du terme ; le monde n’a pas toujours signifié la même chose au cours des périodes de l’histoire, n’a pas toujours désigné la même réalité. Il faut considérer cet aspect avec attention dans la mesure où il rejoint d’autres « caractères mouvants » : le monde change par nature, avec le temps qui passe. C’est dans cette perspective que la très importante question de la culture (la trace de l’Homme dans la nature, en quelque sorte) de même que la brûlante question de l’urgence climatique se poseront.
- Le cinquième et dernier point important à prendre en considération est celui de la conscience du monde ; quand je parle du monde, ai-je vraiment pleine conscience de l’étendue et de la réalité objective de l’ensemble dont je suis en train de parler ? Ai-je seulement conscience d’en faire partie ? Ai-je enfin conscience du fait que seule ma capacité à l’identifier comme tel fait du monde une réalité ? Sans êtres humains, pas de monde ? Voilà, en somme, les questions principales auxquelles le candidat devra réfléchir tout au long de l’année.
Préparer les grands sujets possibles sur le thème “Le monde”
C’est donc surtout autour de ces thématiques que les principaux sujets des épreuves de culture générale aux concours de prépa HEC vont s’articuler. Il faut comprendre de ce fait qu’une dissertation à la BCE ou à Ecricome ne doit pas être un moment où l’on réfléchit sur le sujet qui nous est proposé et dont on peut se sortir avec cette simple « réflexion sur le moment ». Le traitement d’une dissertation de culture générale, c’est bel et bien la mise en place logique autour d’un sujet d’un discours déjà prêt dans la tête du candidat.
Autrement dit, en ayant travaillé les grands axes du programme, l’élève est capable de traiter tout sujet au regard de ce travail préliminaire. Sur le caractère mouvant du monde, par exemple, un candidat prêt pour le concours aura déjà une démonstration dans la tête – une dialectique particulière – qu’il pourra reconstituer en l’adaptant à un sujet donné (par exemple « Changer le monde »). C’est ce jeu entre un discours tout à fait prêt, solide, bien construit, et une adaptation à l’analyse nécessaire d’un sujet qui fait le succès d’une dissertation.
Travailler le fond du thème et se constituer son propre corpus
Au cours de l’année de prépa HEC, l’essentiel du travail de préparation porte donc évidemment sur le fond du programme et du thème de l’année. Pour réaliser au mieux ce travail, il faut se constituer un corpus solide d’une part et comprendre comment celui-ci fonctionne d’autre part.
Corpus d’œuvres littéraires sur le thème de culture générale
Pour les lettres et la philosophie, il est important d’appuyer sa réflexion sur des références qui font autorité. Pour cela, le corpus est essentiel. À cet égard, la première chose à faire est de suivre son professeur de CPGE : en principe, celui-ci aura préparé une bibliographie. Il faut se l’apprivoiser et la travailler tout au long de l’année. Cela signifie qu’il faut lire les œuvres littéraires proposées – si possible dans leur ensemble et pas seulement des extraits, ce qui implique de ménager un peu de temps – et les comprendre pleinement. À cet égard, le soutien d’un professeur particulier de culture générale ou de philosophie peut s’avérer utile, car certaines œuvres littéraires sont parfois un peu impénétrables pour certains élèves de prépa ECG ou prépa ECT, surtout pour ceux qui n’ont pas l’habitude de lire.
Dans ce corpus constitué, il est très important de respecter une certaine variété de références, aussi bien en termes d’époque, de genre, d’origine. Il est bienvenu de se constituer des fiches de façon à se rendre compte du degré de diversité du corpus.
Corpus d’œuvres philosophiques sur le thème de CG
Il en va de même pour le nécessaire corpus d’œuvres philosophiques. Les mêmes conseils que ceux développés plus haut pour les œuvres littéraires s’appliquent. Ici, il est également important de respecter les traditions philosophiques et leur variété. Là encore, il est primordial de bien ficher les œuvres et d’en simplifier le discours au maximum, de façon à pouvoir réutiliser les concepts et raisonnements de la façon la plus efficace possible dans les devoirs écrits.
Et comprendre la façon dont elles dialoguent entre elles
Le point le plus important, une fois ces corpus réalisés, est de comprendre comment les œuvres sélectionnées dialoguent entre elles. C’est cette compréhension qui va permettre au « discours » mentionné plus haut de se construire. Le principe est relativement simple : un auteur qui prend la plume se situe toujours dans une relation à d’autres auteurs, et écrit en fonction de ce qui a été fait auparavant.
C’est particulièrement vrai en philosophie, discipline dans laquelle on s’efforce de remettre en question une thèse par une nouvelle thèse, au fil de l’histoire. C’est précisément ce dialogue entre les auteurs – et surtout entre les œuvres qu’ils ont pu créer – que l’on cherche à reproduire dans la dissertation, dans le plan dialectique : à une thèse est venue s’opposer un nouveau paradigme (antithèse) et encore une nouvelle perspective (la synthèse, le dépassement). Il est donc très important, une fois les corpus constitués, de former des groupes d’œuvres, pour organiser, en fonction des grandes thématiques, le discours qu’il faudra finir par produire.
Prendre plaisir au programme en développant des activités liées à lui
C’est peut-être ici l’aspect qui paraît le plus anecdotique mais qui est tout aussi fondamental que les autres ; au cours de cette année de préparation des concours BCE et Ecricome, il est absolument essentiel de prendre plaisir au programme. Cela implique d’oublier un peu qu’il est une contrainte universitaire et de choisir des films, des expositions, des morceaux de musique en lien avec lui. C’est ainsi qu’on finit par baigner dans un monde, justement, qui devient agréable.
Travailler la forme de la dissertation de culture générale en prépa HEC
Pour travailler la forme de la façon la plus efficace, il est important de s’entraîner tout en travaillant le fond. Autrement dit, il convient de s’entraîner en dissertation de culture générale, notamment avec des sujets liés au programme. C’est ainsi que, pas à pas, on découvre de nouvelles facettes du thème, que l’on développe des idées qu’on sera susceptible de réutiliser, que l’on développe des réflexes en termes de mobilisation d’exemples.
C’est d’ailleurs ici un point important, au-delà de la méthode de la dissertation philosophique en tant que telle : travailler la forme implique de s’entraîner à la mobilisation des exemples et des références. Les jurys des épreuves aux concours BCE et Ecricome le soulignent chaque année, exemples et références sont trop souvent invoqués de façon maladroite, parce que plaqués sans raisonnement, sans démonstration. Or, il doit toujours s’agir de servir une démonstration ; c’est en grande partie d’un exercice rhétorique qui implique de bien connaître certains codes, certaines expressions efficaces, aussi simples soient-elles, et de les reproduire.
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