Comment travailler le thème de français philo en CPGE ?
Conseils pour aborder le thème et les œuvres en prépa
cours particuliers
Cours particuliers de français
Comment travailler le thème de Français en prépa scientifique
L’épreuve de français-philosophie en prépa scientifique est très importante aux concours, peut-être même de plus en plus importante au regard du temps passé et des coefficients. Non seulement elle permet de gagner des points, mais elle est toujours plus considérée par les jurys, notamment des concours Centrale Supelec et Mines Ponts, comme un marqueur du profil général de l’élève qu’ils voudront ou non recruter. Il ne faut donc surtout pas négliger la préparation de cette matière et le travail sur le thème de l’année.
Si vous visez l’excellence dans cette épreuve et que vous souhaitez renforcer vos compétences en français et philosophie, envisager des cours particuliers de français-philosophie avec des professeurs particuliers qualifiés peut vous fournir un accompagnement spécifique pour vous préparer de manière optimale et maximiser vos chances de succès aux concours.
Les quelques conseils suivants, adaptés au programme de l’année, sur le thème du travail, complètent les conseils plus généraux pour réussir le français-philosophie en prépa.
SUIVRE DES COURS PARTICULIERS DE FRANCAIS
Avoir des bases solides et exceller
Lire et relire les œuvres au programme de CPGE
Il est important de lire et relire, tout au long de l’année, les œuvres au programme de prépa. Cette année, l’aridité des Géorgiques de Virgile, la densité conceptuelle de La condition ouvrière de Simone Weil, l’excentricité de Par-dessus bord de Michel Vinaver peuvent désarçonner le candidat de maths spé aux concours. Il est pourtant essentiel de garder un contact permanent avec ces ouvrages, de les lire souvent (environ toutes les six semaines, à chaque interruption pour les vacances), de façon à découvrir toujours plus de détails en leur sein, de façon à développer une forme d’intimité avec eux. C’est cette intimité qui fera de bons exemples et, partant, de bonnes copies.
D’une certaine façon, il est également essentiel de « ficher » les ouvrages en question : à partir de ces lectures successives, il est important de se constituer des banques d’exemples, si possible distincts des exemples présents dans les manuels ou autres ouvrages parascolaires, qui, eux, ont de fortes chances d’être repris par de trop nombreux candidats.
Lire aussi : Tout savoir sur les rapports de jurys de français en prépa scientifique.
Se fabriquer une bibliographie et l’assimiler
Même si c’est seulement autour des œuvres au programme de CPGE scientifique que doit s’articuler la dissertation composée par les élèves le jour de l’épreuve, une bonne compréhension du programme et du thème de l’année ne peut en aucun cas passer par la seule étude desdites œuvres. Il est tout à fait fondamental de diversifier ses sources, de prendre en compte d’autres écrits, même s’ils ne sont pas formellement cités dans le devoir final. Car quand Virgile, Simone Weil ou Vinaver parlent de travail, ils ont eux-mêmes réfléchi sur le fondement de lectures, de contacts avec d’autres œuvres, souvent tout à fait majeures, aussi bien en philosophie qu’en littérature.
Ainsi, si le professeur de CPGE ne la propose pas de prime abord, un candidat sérieux se devra de fabriquer sa propre bibliographie. Il faudra y insérer des œuvres à la fois philosophiques et littéraires, en prenant soin de représenter toutes les époques, tous les styles et – presque – tous les continents.
Attention ! Ce n’est certainement pas par une simple recherche sur internet qu’un tel travail préliminaire peut être fait. Il convient d’ouvrir une encyclopédie, de demander conseils à ses enseignants de prépa, à des étudiants plus avancés dans sa classe de maths spé ; il faut en un sens être certain que la bibliographie est complète, suffisamment variée, suffisamment représentative de l’ensemble d’un thème.
Faire des exercices de dissertation à l’écrit & l’oral sur les œuvres
Les exercices pour travailler la dissertation de français en prépa scientifique n’impliquent pas nécessairement de rédiger à chaque fois une dissertation complète. On peut très bien s’en tenir à de courts exercices pour un peu de « gymnastique » :
- la recherche d’une problématique
- la confection d’un plan, d’un plan détaillé
- la rédaction de l’introduction,
- la rédaction d’une partie, d’une sous-partie.
- la rédaction de transitions
- la rédaction d’une conclusion
Mais il est peut-être encore plus utile de simplement s’entraîner à mobiliser des exemples, à les défendre, à procéder à la démonstration en vue de l’explication d’un argument. Il faut penser à une astuce à cet égard : cela peut se faire aussi à l’oral de français en prépa scientifique. Expliquer un argument à un ami, mobiliser un exemple, détailler un point de vue, c’est fait en quelques minutes et ça entraîne le cerveau sur cet exercice particulier. Et c’est un gain de temps considérable le jour des concours Centrale ou Mines Ponts.
S’entraîner au résumé de texte à partir des œuvres
Parmi les deux épreuves principales en français-philosophie, figure le résumé de texte (parfois directement associé à la dissertation). Un conseil pour travailler cette épreuve de résumé de français en prépa scientifique, en plus d’en maîtriser parfaitement la méthode, est de s’entraîner directement à partir des œuvres, de sorte à optimiser le travail préparatoire. En effet, une telle façon de faire permet de toujours mieux comprendre les œuvres au programme tout en même temps qu’elle perfectionne la méthode. L’idée est simple : on choisit un passage cohérent de deux ou trois pages d’un des ouvrages au programme et on en fait un résumé selon les règles du concours. N’hésitez pas à consulter un exemple de résumé de français en prépa.
Comprendre les grands aspects du thème de CPGE
Pour préparer un discours juste en vue de la dissertation, il convient de bien comprendre au préalable quels sont les grands aspects que couvre le thème au programme. Cette compréhension émerge d’ailleurs justement souvent à la suite du travail d’élaboration de la bibliographie. En quelque sorte, chacun des grands « pans » du thème de français en CPGE ouvre la voie à une réflexion qu’il s’agira d’établir au préalable, puis à adapter en fonction des sujets. En l’occurrence, sur le thème du travail en prépa, quatre grands aspects émergent :
La question de la fonction du travail
Le rôle et la fonction du travail dans les sociétés au fil de l’histoire doivent être analysés avec attention. De fait, il ne faudra en aucun cas prendre pour acquis le fait que le travail existe dans l’humanité. Il faut toujours interroger le bienfondé de cette activité pas forcément proprement humaine. Ainsi, cet aspect du programme appelle à de nombreuses clarifications terminologiques ainsi qu’à une vaste mobilisation d’exemples.
La question du temps du travail
Par ailleurs, le temps du travail occupe également une place importante : ici, on parlera toujours du travail dans la société dans son ensemble mais également au niveau strictement individuel ; il faut donc réfléchir à l’organisation du travail tout en même temps qu’à ce qui n’est pas travail, à tout ce qui relève d’un « autre temps ». Le travail au fil des siècles – avec, donc, la participation de plusieurs générations – est également à prendre en compte.
La question de la liberté / de l’aliénation
Point fondamental du programme de l’année, la question du caractère libérateur ou aliénant du travail. De nombreux sujets seront construits autour de cette interrogation millénaire : le travail libère-t-il l’individu ou l’enferme-t-il ? Si cette question est intéressante, c’est précisément parce qu’elle permet d’instaurer une dialectique, que la réponse n’est pas si évidente ou qu’en tout cas elle se situe quelque part entre les deux options. C’est ce point intermédiaire qui fait tout l’intérêt d’une réflexion. Et c’est l’originalité d’un candidat sur ce point intermédiaire – sur un sujet traité depuis des siècles par de nombreux philosophes et hommes et femmes de lettres – qui fera son succès.
La question de la valeur du travail
Quelque peu différente de la question de la fonction du travail en tant que telle, la valeur du travail est également un élément important dans le travail préparatoire. D’abord et avant tout en raison de son grand potentiel en termes de positionnement politique. En effet, les traditions idéologiques à droite comme à gauche accordent une « valeur » différente au travail, associée à d’autres concepts, d’autres notions, d’autres idées : l’effort, la solidarité, le mérite, etc. Là encore, il convient pour chaque candidat de saisir la subtilité de la question aussi bien au niveau individuel qu’au niveau collectif.
En savoir plus avec les articles suivants :