Méthode de Singapour pour apprendre les maths
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Qu’est-ce que la méthode de Singapour ?
La méthode de Singapour est basée sur le programme d’enseignement des mathématiques à Singapour de la maternelle à la sixième. L’intérêt grandissant pour cette méthode est lié à son efficacité dans les pays qui l’appliquent. Les élèves de ces pays ont un meilleur apprentissage et compréhension des mathématiques au collège.
C’est pour cette raison que la méthode de Singapour fait peu à peu son apparition en France. Notamment à la suite de l’annonce du Ministre de l’Éducation Nationale, en faveur de l’adoption de la méthode pour l’enseignement des maths dans les salles de classe françaises.
Pour aller plus loin, vous pouvez prendre des cours de maths à domicile avec l’un de nos professeurs particuliers. Ces derniers sont à l’affut de la méthode de Singapour, et pourront aider vos enfants à s’améliorer progressivement en maths au collège.
Fondements de la méthode de Singapour pour les maths au collège
La méthode de Singapour vise à développer une compréhension profonde et durable des maths chez les élèves. Ainsi, cette méthode se repose sur trois aspects fondamentaux :
- La modélisation
- L’approche “concrète-imagée-abstraite”
- La verbalisation
Modélisation dans la méthode de Singapour
Le cœur de l’enseignement des maths par la méthode de Singapour est la résolution de problèmes mathématiques. Pour ce faire, la modélisation est utilisée.
Il s’agit de modéliser les problèmes mathématiques par des schémas en barres (bar models).
Ainsi, cela permet aux élèves de visualiser les problèmes mathématiques à l’aide de schémas. Ce qui les aide, par la suite, dans leur raisonnement mathématique.
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Approche “concrète-imagée-abstraite”
L’approche “concrète-imagée-abstraite” est le deuxième fondement de la méthode de Singapour.
Les élèves commencent par manipuler du matériel concret, tels que des blocs ou des cartes, pour comprendre les concepts mathématiques de base.
Ils vont ensuite vers des représentations picturales (schémas, dessins ou modèles visuels).
Enfin, les élèves travaillent avec des représentations abstraites (symboles et formules mathématiques) pour résoudre des problèmes mathématiques.
Verbalisation dans la méthode de Singapour
Pour finir, la dernière étape de la méthode de Singapour est de verbaliser ses pensées, stratégies et raisonnement à voix haute ou à l’écrit.
Les professeurs de maths accompagnent donc leurs élèves dans ce processus de verbalisation. Que ce soit durant l’apprentissage du cours, avec une verbalisation de chaque chapitre des cours de maths pour voir si l’élève a bien compris son cours.
Et par la suite dans la résolution de problèmes mathématiques en encourageant les élèves à prendre la parole en classe. Ce fondement de la méthode de Singapour permet par ailleurs de communiquer et collaborer avec ses camarades de classe sur les sujets mathématiques.
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Méthode de Singapour : méthode connue et bien accueillie par les profs
Groupe Réussite a donné la parole à ses plus de 5 000 enseignants actifs en mathématiques pour demander leur avis sur cette méthode et son application dans les cours de maths au collège en France.
Selon notre sondage réalisé auprès d’un échantillon de profs de maths, une majorité d’entre eux déclare avoir déjà entendu parler de la méthode pour l’enseignement des mathématiques (niveaux 3 à 4 / 5).
Cette méthode reposant sur trois étapes (le concret, l’imagé et l’abstrait) n’apparaît pas toujours comme la révolution annoncée, comme l’exprime un enseignant, “cette méthode est grandement inspirée de la réforme des maths des années 70 en France”, ce qui semble être plutôt encourageant quant à sa potentielle adoption.
De plus, on constate que 60% des répondants estiment que la méthode de Singapour peut apporter de bons, voire très bons résultats (niveaux 4 et 5 / 5) ; ainsi, l’un des professeurs interrogés déclare : “Je suis convaincu que cela va dans le bon sens.”.
Il se dégage également un intérêt des profs pour la nouveauté : “La méthode semble être efficace dans d’autres pays où elle est appliquée. Étant donné la baisse du niveau en maths en France, il est sûrement bon de tester d’autres méthodes.”.
Un parallèle intéressant est tiré par un autre enseignant qui estime que “cette méthode transforme les maths en une discipline expérimentale, comme la physique ou la chimie.”.


Le point clé de l’adoption de la méthode de Singapour : la formation
Étant donné que la méthode de Singapour n’a pas été directement testée par le passé, et qu’aucun professeur interrogé n’a eu l’occasion de la mettre en pratique, l’un des défis majeurs est le manque de familiarité des enseignants et l’intégration dans la formation initiale et continue des enseignants.
D’une part, un travail d’adaptation devra être réalisé pour intégrer la méthode de Singapour au système éducatif français : “les mentalités sont différentes, les élèves sont différents, etc.”, constate un enseignant. La méthode de Singapour ne sera pas simple à appliquer en France, notamment parce qu’elle nécessite l’intégration de la géométrie, qui n’est pas rattachée aux mathématiques à Singapour, mais aux sciences.
D’autre part, imposer une telle révolution pédagogique nécessitera un effort colossal de formation. Les professeurs devront s’immerger dans une approche différente, et il est utopique de croire que cela se fera du jour au lendemain. D’ailleurs, à Singapour, les professeurs bénéficient d’un volume de formation bien plus élevé qu’en France, de l’ordre de 100 heures par an.
Ainsi, relève un professeur, “si les enseignants du primaire bénéficient d’une bonne formation continue pour pratiquer cette méthode, l’amélioration de l’apprentissage des mathématiques par les élèves est probable.”.
En conclusion, on peut donc retenir de ce premier sondage à chaud que les professeurs de maths sont plutôt intéressés et enthousiasmés par la mise en place de la méthode. Toutefois, elle ne saurait être le remède miracle tant espéré pour l’éducation à la française, car elle dépend de nombreux facteurs pour être mise en place efficacement.
Et dans tous les cas, c’est dans la durée que pourra être appréciée la réussite de cette méthode, “il faudra une, voire, des décennies pour pouvoir en apprécier l’efficacité des résultats” conclut l’un de nos professeurs.
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