Les métiers du bâtiment
D'architecte à électricien, tous les métiers du bâtiment et du BTP
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Le bâtiment, est-ce un monde pour moi ?
La construction et la rénovation vous ont toujours attirés ? On dit de vous que vous êtes polyvalent, rigoureux et que vous savez travailler en équipe ? Alors, vous trouverez sûrement votre place dans l’un des secteurs qui recrutent le plus en France : le secteur du BTP.
Par ailleurs, le secteur s’ouvre de plus en plus aux femmes. Depuis 10 ans, on observe une progression de la part des femmes dans ce secteur, passant de 11,1 % des salariés à plus de 12,5 % des salariés (source : mission locale Vaulx-en-Velin).
Chaque chantier est différent, l’ennui et la routine ne peuvent s’installer dans les métiers du bâtiment. De nouvelles technologies sont mises en place, notamment pour économiser l’énergie des bâtiments ou encore pour favoriser la démarche écologique. Les métiers du BTP évoluent constamment et il convient de faire preuve d’adaptabilité. D’ailleurs, les promotions sont proposées environ tous les 2 à 3 ans. On observe une évolution de carrière plutôt rapide par rapport à d’autres corps de métiers.
Le BTP qu’est-ce que c’est ?
Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) est l’ensemble des métiers et des activités qui interviennent lors de la construction et de la rénovation de bâtiments et d’infrastructures.
Le secteur du BTP en France est un secteur dynamique grâce à ses nombreux projets de rénovation, mais aussi à ses projets d’urbanisme. Le secteur du BTP est ouvert à tous, allant d’un CAP à un bac +5 pour les fonctions de cadres, par exemple. Les tâches exercées responsabilisent rapidement les salariés et ainsi, les opportunités d’emploi au cours de la carrière deviennent multiples.
Dans les métiers du BTP on distingue les métiers du bâtiment (B) et ceux des travaux publics (TP). Le travail peut se faire aussi bien en intérieur qu’en extérieur.
Le secteur du bâtiment regroupe les travaux de gros œuvre. Ces travaux concernent la stabilité et la solidité des constructions bâties au sol : terrassement, fondations, murs porteurs, soubassement, planchers et assainissement. Les travaux de gros œuvres comprennent également l’étanchéité, à savoir : charpente, mesquineries extérieures et toiture. Les métiers des gros œuvres sont nombreux : maçon, charpentier, couvreur, etc.
Le secteur du bâtiment couvre aussi les travaux de second œuvre qui correspondent aux travaux effectués après la réalisation du gros œuvre. Le second œuvre a pour objectif de rendre habitable la structure. Parmi les métiers du second œuvre, on retrouve : plombier, électricien, carreleur, peintre, etc.
Les travaux publics représentent 22 % des métiers du bâtiment. Les travaux de construction ou d’entretien sont réalisés pour le compte des collectivités locales ou de l’État et ont une utilité générale. Les TP peuvent concerner l’aménagement d’infrastructures urbaines et civiles, à savoir : la voirie, les routes ou encore les équipements sportifs. On retrouve un point commun entre les métiers du bâtiment et ceux des travaux publics : l’apport d’un confort de vie pour les citoyens.
Les salariés du BTP participent à l’entretien des lieux de loisirs, historiques et quotidiens. Ce sont des métiers basés sur l’entraide, la solidarité et le travail en équipe. À l’aide des compétences et connaissances de chacun, les projets peuvent avancer correctement et ne pas être ralentis. Le partage de connaissance est très présent dans ce secteur qui compte environ 60 000 apprentis. Ce qui fait de lui, le secteur de l’artisanat qui enregistre la plus forte augmentation d’apprentis.
Pour réussir dans le secteur du BTP, il convient de faire preuve de motivation et d’initiative. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, alors, savoir prendre des décisions est important. “Avec l’expérience, ces qualités se développent tout naturellement chez les salariés du bâtiment” estime Basile Kougblenou, entrepreneur et expert du milieu du bâtiment. Un des points importants de ces métiers : s’assurer de sa sécurité et de celle des autres. Prenons l’exemple d’un grutier, ce professionnel transporte dans les airs des objets pesant plusieurs tonnes du haut de sa cabine de contrôle dans les airs. Ces mêmes objets sont parfois très proches de ses collègues qui sont au sol. Le grutier doit alors veiller à ce que les objets qu’il transporte n’entravent pas la sécurité de ses collègues.
Savoir communiquer est une l’une des qualités primordiales pour les employés du BTP étant donné que ce sont des métiers où le travail d’équipe est important. Par ailleurs, “il faut également savoir travailler seul et être autonome sur les missions confiées” souligne Basile Kougblenou, entrepreneur et également expert du milieu du bâtiment. Faire preuve de flexibilité et notamment sur les horaires et jours de travail semble indispensable, car selon les chantiers, les employés du BTP peuvent être amenés à travailler les week-ends, les jours fériés et de temps en temps la nuit. Des délais et des jalons comme dans tous les projets sont à respecter, il convient de savoir résister à la pression qui peut par moment être présente sur les chantiers surtout en cas d’imprévus.
Les avantages sociaux du secteur du BTP sont nombreux. Parmi eux : épargne salariale, chèques vacances, prime d’intéressement, participation aux repas, couverture sociale étendue, etc.
Quels sont les métiers possibles dans le monde du bâtiment ?
Le métier d’architecte
L’architecte est l’un des métiers du bâtiment qui nécessite de faire le plus d’études, environ cinq ans après le bac. Il s’occupe de tous les éléments relatifs à la bâtisse d’un bâtiment, qu’il soit public ou privé. Il dessine les plans et se charge de contacter plusieurs entreprises. Par la suite, il examine les propositions et rédige un document détaillant les prestations, leurs caractéristiques et leurs prix. L’architecte peut également être chargé de transformer des structures, par exemple un hangar en bureau.
De nombreuses compétences sont attendues d’un architecte, notamment en négociation pour négocier les prix avec les entreprises chargées de réaliser les travaux de construction. D’ailleurs, il doit faire en sorte que les tarifs correspondent au budget de son client, donc il doit savoir gérer un budget. Il doit savoir dessiner afin de concevoir les plans et des éléments décoratifs. Pour cela, la maîtrise des logiciels de dessin est indispensable.
Le salaire d’un architecte débutant en agence est de 2 200€ bruts par mois. Pour un architecte confirmé indépendant, le salaire peut varier de 3 000 € à 6 000 € bruts par mois, parfois plus.
Les trois qualités indispensables pour un architecte sont les suivantes : rigueur, créativité et précision
Le métier de bim manager
Le métier de Bim manager (building information modeling) est plutôt récent, il consiste à s’occuper d’un bâtiment de sa construction à sa démolition. Il crée une maquette de construction en 3D puis remplit les données (superficie, matière…) ou fait remplir par les professionnels en question. C’est un réel gain de temps pour tous les acteurs d’un chantier puisque les maquettes permettent d’estimer le temps de travail de chacun, le coût, les matériaux, etc.
Le Bim manager doit être convaincant devant les décideurs de projets et motivant pour encourager son équipe à être performante. Pour chaque intervenant, ses préconisations doivent être cohérentes et pertinentes. L’analyse et la synthèse sont deux compétences indispensables pour effectuer ce métier. Souvent en contact avec de nombreuses personnes, le Bim manager doit savoir communiquer tant à l’oral qu’à l’écrit.
Après expérience, le Bim manager peut s’orienter vers l’ingénierie du bâtiment ou encore créer sa propre entreprise.
Le salaire d’un Bim manager perçoit entre 3 000 € et 4 500 € bruts par mois. Son salaire peut atteindre les 7 500 € bruts par mois.
Le métier de carreleur mosaïste
Le carreleur mosaïste applique des revêtements aux sols et aux murs après le gros-œuvre terminé. Ce professionnel décore avec goût les pièces laissées brutes par les maçons. Il peut autant s’occuper de revêtir une salle de bain ou encore une cuisine, une piscine ou une terrasse.
Il commence par enduire les murs ou le sol pour unifier et éliminer les imperfections. Ensuite, il dessine un schéma des carreaux ou des dalles à utiliser, puis il les coupe et les pose à l’aide d’une colle. Enfin, il s’occupe des finitions en créant des joints. Il s’assure que la pose soit irréprochable et que le tout, soit uniforme et bien aligné. Souvent, le carreleur travaille seul, cependant, il doit veiller à homogénéiser son travail avec ceux de ses collègues faisant partie du chantier.
Le carreleur doit avoir le sens de l’esthétisme pour savoir accorder les couleurs, les motifs ainsi que les matériaux. Il doit être minutieux, car il peut être amené à travailler avec des matériaux fragiles comme la porcelaine. Le carreleur est fréquemment en contact avec son client, son sens du relationnel doit être développé.
Le salaire d’un carreleur débutant avoisine le SMIC et peut aller jusqu’à 4 000 € bruts mensuel pour un carreleur indépendant. Les opportunités d’emploi sont nombreuses, le risque de chômage est bas puisque ce sont des profils recherchés.
Le métier de charpentier/couvreur
À partir d’un plan fourni par l’architecte, le charpentier trace, découpe, façonne et assemble les différents éléments formant l’ossature d’une structure. “Généralement, le charpentier construit des toitures. Néanmoins, il peut également construire des hangars, des escaliers, des planchers, etc” précise Basile Kougblenou. Il s’occupe de choisir le bois qui correspond le mieux au projet. Pour tracer et tailler le bois, il utilise des machines numériques.
Les jeunes charpentiers qualifiés sont très recherchés dans le secteur du BTP. C’est après plusieurs années d’expérience que certains charpentiers décident de s’installer à leurs comptes.
Les charpentiers doivent maîtriser de multiples techniques outre celle de la charpente traditionnelle (charpente industrielle et lamellée-collé). Il doit avoir des connaissances dans les logiciels de calcul pour les charpentes. Les différents types de bois ne doivent plus être un secret pour lui, il doit être capable de déterminer leur usage selon les constructions. Les trois qualités principales d’un charpentier sont les suivantes : habilité, rigueur et une bonne communication
Le métier de conducteur de chantier/travaux
Souvent confondu avec le chef de chantier, le conducteur de travaux supervise plusieurs chantiers. À l’inverse, un chef de chantier en gère un seul à la fois. Le conducteur de travaux dirige le chef de chantier.
Le chef de chantier est directement sur le terrain. Il dirige les avancements du chantier et en fait part au conducteur de travaux. Il guide les travailleurs et veille à l’application des règles de sécurité. Le chef de chantier s’occupe de la répartition des tâches entre les équipes et prévoit les besoins matériaux et suit leurs acheminements..
Après plusieurs années d’expérience, le chef de chantier peut tout à fait devenir conducteur de travaux.
Le chef de chantier doit être responsable et savoir animer une ou plusieurs équipes. Étant donné qu’il est en contact direct avec les équipes, il doit savoir communiquer et faire preuve d’écoute. Le chef de chantier doit impérativement respecter les délais qui lui sont imposés et anticiper les besoins matériels.
Le salaire d’un chef de chantier débutant est de 2 200 € bruts par mois et peut aller jusqu’à 3 000 € bruts par mois après expérience.
Le métier d’électricien
Dans le cadre d’une nouvelle construction, l’électricien est chargé de l’équipement électrique et par la suite de sa maintenance. Dans un premier temps, il travaille sur des raccordements en basse tension. Après avoir obtenu les habilitations nécessaires, il peut agir sur les raccordements de haute tension. À partir des plans, l’électricien fixe l’endroit des installations électriques, puis procède à la pose des fils, des armoires électriques, des prises, ou encore des tableaux électriques. Selon les chantiers, il peut également se charger de la liaison des lignes téléphoniques, des systèmes d’alarme ou encore de la climatisation. Après expérience, il peut s’orienter vers d’autres domaines, comme le cinéma ou encore la télévision.
En raison du développement de la domotique et des nombreux travaux d’équipement électriques qui sont liés, il ne devrait pas rencontrer de problèmes d’insertion et d’emploi.
En début de carrière, un électricien perçoit généralement le SMIC. Le salaire moyen d’un électricien est de 22 000 et 24 000 euros bruts par an. Enfin, s’il est à son compte, il peut percevoir jusqu’à 48 000 euros bruts par mois.
Les trois qualités suivantes sont indispensables pour un électricien : précision, organisation et bon relationnel.
Le métier de géomètre topographe
Le géomètre topographe réalise des mesures et délimite les droits de propriété à l’aide de son tachéomètre. Par la suite, il les reproduit sur un support papier. Il peut être amené à participer aux projets d’aménagement rural et urbain et à estimer la valeur d’un bien foncier.
Un géomètre doit avoir le sens de l’espace et savoir observer. Aucun élément ne doit passer inaperçu aux yeux de ce professionnel lors de la phase d’observation. Toute erreur de sa part peut entraîner des situations délicates à régler sur le plan juridique. La concentration est l’une de ses qualités principales qui lui permet d’éviter toute erreur. Un bon géomètre sait allier le dessin et les outils informatiques. Enfin, il doit disposer d’une bonne vue pour faire de bonnes analyses.
Le salaire d’un géomètre topographe débutant est d’environ 1 750 € bruts par mois. Le salaire moyen est de 2 200 à 2 500 euros bruts par mois. Enfin, un géomètre confirmé peut percevoir entre 2 500 euros et 3 000 euros bruts par mois.
Le métier de grutier
Le grutier joue un rôle très important sur un chantier. Il est sous la direction du chef de chantier. Sa mission est de déplacer et de distribuer des charges lourdes d’un point à un autre à plus de 20 m de haut. Son travail doit être rapide et précis tout en prêtant attention aux consignes de sécurité. Parfois, il peut être amené à travailler sans visibilité à l’aide des directives des signaleurs au sol. Pour communiquer avec eux, il utilise une radio ou bien des gestes selon la distance qui les sépare. Le grutier ne travaille pas lorsque le vent souffle à plus de 70 km/h pour éviter le risque d’accident. Il est chargé d’entretenir et de vérifier son engin : entretien des câbles, graissage, etc.
L’une des conditions principales pour exercer les fonctions de grutier est de ne pas avoir le vertige. Pour ne causer aucun accident, le grutier doit être attentif aux consignes données par ses collègues au sol. Il doit savoir prendre des initiatives rapidement tout en restant calme. Le calage des charges et la limite de poids ne doivent plus être un secret pour lui.
Après expérience, le grutier peut se spécialiser dans la manœuvre d’engins plus puissants et dans leur montage. Il peut tout à fait devenir chef de chantier ou encore mécanicien d’engins.
En général, le métier de grutier est bien payé en raison de la complexité du travail. En début de carrière, son salaire est d’environ 2 200 € bruts par mois. Un grutier confirmé peut percevoir jusqu’à 2 800 € bruts par mois en plus de ses primes.
Le métier de peintre en bâtiment
Le peintre en bâtiment intervient à la fin d’un chantier de construction ou de rénovation. Il peut être amené à travailler à l’intérieur comme à l’extérieur. Le peintre en bâtiment peut être chargé de la pose de revêtement mural : lasure, enduit, papier peint et peinture, mais également de la pose de revêtement de sol : parquet, carrelage, tapis, etc. ou encore du plafond et des décorations intérieures. Ce professionnel assimile de nombreuses techniques en fonction des matériaux.
Avant d’entamer la peinture, “le peintre effectue un travail de préparation du chantier : enduit, lessive, décape et ponce les zones en question” précise Basile Kougblenou. Ensuite, il applique à l’aide d’un rouleau la peinture et termine au pinceau pour les finitions.
Il peut travailler seul ou en équipe, cela dépend du chantier dans lequel il est affecté. Les conditions de travail d’un peintre en bâtiment sont parfois difficiles. En effet, l’inconfort peut se faire ressentir s’il est sur une échelle ou sur un échafaudage. De ce fait, la maîtrise des consignes de sécurité est indispensable dans ce métier pour éviter tout accident. “Un bon peintre en bâtiment doit à la fois être polyvalent, précis et minutieux” souligne Basile Kougblenou.
Le salaire d’un peintre en bâtiment débutant avoisine le SMIC, selon les régions. Avec l’expérience, il peut atteindre 1 700 € nets par mois et en fin de carrière son salaire peut aller jusqu’à 3 500 € nets mensuels.
Le métier de menuisier
Le menuisier est un artisan qui travaille généralement le bois. Toutefois, il peut être amené à travailler l’aluminium ou encore le PVC. C’est avant tout un métier manuel, mais il commence à être de plus en plus assisté grâce aux nombreuses machines numériques. C’est un métier qui nécessite de l’habilité et la maîtrise de la géométrie. Le menuisier conçoit des éléments sur-mesure comme des portes, des fenêtres, des escaliers, etc. Cependant, certains menuisiers se chargent d’élaborer des éléments en série.
Le travail d’un menuisier se fait en trois temps. Il conçoit des plans depuis son bureau, ensuite il façonne les éléments dans un atelier et il finit par se rendre sur le chantier pour poser les éléments.
Ce professionnel détient de multiples qualités et compétences, dont le dessin. Le menuisier doit savoir dessiner des plans de menuiserie et de bâtiment, mais aussi les lire. Il doit maîtriser l’informatique afin de gérer les commandes et les devis.
Un menuisier expérimenté peut se spécialiser dans un domaine en particulier comme la décoration. Il peut devenir chef d’atelier ou encore chef d’équipe.
Son salaire varie en fonction de l’expérience. Pour un menuisier débutant, le salaire est compris en 1 700 € et 2 000 € bruts par mois, avec de l’expérience, il peut percevoir jusqu’à plus de 3 000 € bruts par mois.
Un bon menuisier doit être minutieux, inventif et rigoureux.
Témoignages sur les métiers du BTP
Témoignage chef de chantier
Le métier de mâcon - témoignage
Devenir Grutier par Mehdi Achelfi
Devenir menuisier : travailler le bois
Quelles sont les formations pour accéder aux métiers du bâtiment ?
Le secteur du BTP est ouvert à tous les candidats, d’une formation de niveau bac +2 au bac +5. L’apprentissage est très apprécié dans ce secteur manuel. Cela permet d’acquérir des compétences et d’évoluer rapidement en responsabilités.
Les CAP (statut de lycéen ou d’apprenti) permettent de se spécialiser dans une branche de métier. Par la suite, il est recommandé de poursuivre avec un baccalauréat professionnel. Voici une liste non exhaustive de CAP dans le secteur du BTP :
- CAP Couvreur
- CAP Maçon
- CAP Constructeur d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse
- CAP Monteur en isolation thermique et acoustique
- CAP Étancheur du bâtiment et des travaux publics
- CAP Peintre-applicateur de revêtements
Près de 15 BTS préparent aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Ces formations comprennent généralement une trentaine d’heures de cours ainsi qu’un stage professionnel. Voici quelques BTS :
- BTS enveloppe du bâtiment : façades-étanchéité
- BTS aménagement finition
- BTS bâtiment
- BTS études et économie de la construction
- BTS géomètre-topographe
- BTS études et travaux géographiques
Les BUT génie civil, BUT construction durable et BUT thermique et énergie permettent également d’accéder aux métiers du bâtiment. La sélection pour entrer en BUT est plutôt difficile. C’est une formation majoritairement théorique.
Les écoles spécialisées comme l’ESTP, CESI alternance ou encore l’ISCO Grenoble préparent leurs étudiants à l’encadrement des chantiers. Les formations peuvent être de bac +2 à bac +3.
Il existe une centaine de licences professionnelles dans le domaine du BTP. Toutes se suivent en alternance ce qui permet aux étudiants d’acquérir de réelles compétences. Elles sont très appréciées dans la profession. Voici une liste non exhaustive :
- Licence Pro Métiers du BTP : bâtiment et construction
- Licence Pro bois-construction
- Licence Pro Génie Civil et Construction : conducteur de travaux en maisons individuelles
- Licence Pro management et ingénierie des entreprises de façades
- Licence Pro chargé d’affaires en agencement
À l’université, il existe approximativement 20 licences générales. Afin de s’orienter vers des études de conduite de travaux ou bien des études techniques, il est possible de s’orienter vers un master ou une école d’ingénieurs.
Pour avoir des fonctions d’encadrement, le parcours en école d’ingénieurs est idéal. Toutefois, les critères de sélection sont forts. Voici une liste non exhaustive :
- L’ESTP (École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie)
- L’ESITC (Écoles Supérieures d’Ingénieurs des Travaux de la Construction)
- L’ENTPE (École Nationale des Travaux Publics de l’État)
- L’École des ponts ParisTech
- L’ISCO (Institut Supérieur de la Construction)
- L’ESGT (École Supérieure des Géomètres et Topographes).
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