Les métiers du sanitaire et social
Tout savoir pour travailler dans le social
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Quotidiennement, vous serez amené à être en contact avec de nombreuses personnes, vous devrez alors rassembler diverses qualités humaines. Une des qualités indispensables pour travailler dans le secteur social : le sens du contact humain. S’ajoute à cet attribut : le tact, la patience, l’écoute, l’autonomie, etc. Les qualités relationnelles sont au cœur même des métiers du social.
Pour exercer un métier dans le social, il convient de faire preuve de compassion. Cela vous permettra de vous mettre à la place de la personne que vous avez en face de vous, mais aussi de l’écouter et de communiquer avec elle pour ensuite lui proposer des solutions à son problème. De facto, vous devrez être force de proposition dans ce type de situation.
De multiples métiers existent dans le secteur du social. Dans cette fiche, vous retrouvez les métiers suivants : accompagnant éducatif et social (AES), animateur socioculturel, assistant de service social, assistant maternel, auxiliaire de vie sociale (AVS), accompagnateur à la mobilité, conseiller en insertion sociale et professionnelle, éducateur spécialisé, moniteur-éducateur, psychologue et technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF).
Qu’est-ce que le secteur sanitaire et social ?
Le secteur sanitaire et social est l’ensemble des activités qui permettent de répondre aux besoins d’individus en matière d’hygiène, de santé et d’aide sociale.
Le secteur du social est très dynamique en termes de recrutement. On compte 1,4 million de salariés. Il représente 6,7 % des emplois salariés du domaine privé non agricole. Le nombre d’emplois dans le social devrait encore augmenter dans les prochaines années. L’un des métiers qui représente la plus grande part de salariés dans ce secteur est le métier d’aide à domicile (40 % des effectifs). C’est un secteur dans lequel les femmes sont majoritairement présentes, elles représentent 79 % des salariés. (source : Pôle Emploi)
On distingue cinq catégories dans les métiers du social : l’aide à domicile, l’aide sociale, l’éducation, l’animation ainsi que l’encadrement. Les professionnels du social peuvent exercer leur métier dans divers milieux professionnels : secteur privé (43 %), secteur des particuliers employeurs (40 %) et le secteur public (17 %).
Pour travailler dans le social, il n’est pas nécessaire d’être diplômé pour se former. C’est le cas des diplômes d’État suivants : DE technicien de l’intervention sociale et familiale, DE d’assistant familial et le DE d’accompagnant éducatif et social. En revanche, d’autres DE nécessitent un diplôme comme le diplôme d’État d’éducateur spécialisé. Généralement, les professionnels de ce secteur se spécialisent dans un domaine d’intervention comme celui des mineurs, des personnes âgées, des personnes victimes de violences, etc.
Quels sont les métiers de du social ?
Le métier d'accompagnant éducatif et social (AES)
L’accompagnant éducatif et social accompagne les personnes vulnérables dans leur quotidien et les aide à établir des relations individuelles. L’AES détient un rôle éducatif auprès des enfants à travers diverses activités. Il est en contact direct avec les services sociaux et les familles. L’accompagnant éducatif et social peut exercer son métier dans trois sortes de structures : en structure scolaire, en structure collective et directement au domicile des personnes qu’il accompagne. Les horaires d’un AES ne sont pas fixes, il peut autant travailler la semaine qu’en week-end et lors des jours fériés.
Les trois qualités indispensables pour ce poste sont : la patience, l’écoute et la réactivité.
L’accompagnant éducatif et social peut s’orienter vers le métier d’assistant de soins en gérontologie ou bien devenir chef d’équipe AES. Par le biais d’une formation complémentaire, il peut accéder au poste de moniteur spécialisé, de moniteur éducateur, etc.
Son salaire varie entre 1 500 € bruts et 2 000 € bruts mensuel.
Le métier d'accompagnateur à la mobilité
L’accompagnateur à la mobilité vient en aide aux personnes fragiles lors de leurs déplacements (train, voiture ou avion). Généralement, il possède un véhicule lui permettant de transporter jusqu’à 10 personnes pour des trajets du quotidien comme les courses, les visites médicales, etc. Il peut être amené à accompagner les personnes sur de longs trajets.
L’accompagnateur à la mobilité doit être vigilant, ponctuel et faire preuve d’organisation.
Ce professionnel peut évoluer vers des postes d’accompagnateur de groupe dans différents domaines, par exemple le tourisme.
Le salaire d’un accompagnateur à la mobilité en début de carrière est d’environ 1 600 € bruts mensuels.
Le métier d'animateur socioculturel
L’animateur socioculturel peut exercer ses fonctions dans différentes structures, parmi elles : le foyer des jeunes, la MJC, le village de vacances, etc. Sa mission principale est d’organiser diverses activités et de veiller à la cohésion du groupe. Il peut être amené à faire de la prévention, notamment pour la délinquance, mais aussi favoriser la réinsertion.
Les trois qualités principales d’un bon animateur socioculturel sont : le sens de l’analyse, l’écoute ainsi que le dynamisme.
Après plusieurs années d’expérience, ce professionnel progresse en grade et peut prendre les fonctions de directeur de projet ou d’encadrement. Il peut se présenter au concours DEIS s’il fait partie de la fonction publique et au concours de recrutement du ministère de la Jeunesse et des Sports s’il fait partie d’une association.
Le salaire d’un animateur socioculturel varie entre 1 500 € bruts et 2 600 € bruts par mois, selon la structure dans laquelle il travaille.
Le métier d'assistant de service social
L’assistant de service social (ASS) est chargé de venir en aide aux personnes qui rencontrent des difficultés. Il peut se spécialiser dans un domaine : enfant en danger, divorce, alcoolisme, drogue, etc. Selon les situations, il peut orienter les personnes vers certains professionnels avec lesquels il collabore, comme des éducateurs ou encore des médecins. L’ASS renseigne les personnes sur leurs droits et peut les aider à remplir des documents administratifs. De ce fait, il doit se tenir informé des lois et en suivre leur évolution.
L’assistant social doit avoir le sens du contact, de la patience, mais aussi disposer d’une bonne organisation.
La carrière d’un ASS peut évoluer lorsqu’il obtient un diplôme complémentaire : Cafdes, Deis ou Caferuis. Il peut alors prétendre à un poste d’encadrement comme : conseiller technique, directeur d’établissement social, responsable de circonscription d’action sociale, etc.
Selon son employeur, l’assistant social peut percevoir entre 1 500 € bruts et 1 800 € bruts par mois.
Le métier d'assistant maternel
Quotidiennement, l’assistant maternel accueille des enfants (jusqu’à 3 ans) à son domicile. Il peut en garder 2 maximum sauf dérogation qui lui permet de garder deux enfants supplémentaires. Parfois, il peut surveiller des enfants au sein même de leur domicile, dans ce cas, les enfants peuvent avoir jusqu’à 10 ans. Il participe à l’éducation et au bien-être des jeunes qu’il garde. L’assistant maternel est amené à organiser des activités, des promenades, des repas ainsi que la toilette. Le métier d’assistant maternel est majoritairement exercé par des femmes.
L’assistant maternel doit faire preuve d’une extrême prudence, de patience et d’empathie.
Afin de faire évoluer sa carrière, l’assistant maternel peut faire des formations complémentaires, comme celle d’auxiliaire puériculture.
Le salaire brut mensuel d’un assistant maternel est de 1 500 €.
Le métier d'auxiliaire de vie sociale (AVS)
L’auxiliaire de vie sociale intervient à certains moments de la journée pour apporter son aide aux personnes fragilisées, notamment pour les soins d’hygiène et de confort ou encore le lever et le coucher. Il apporte également son aide sur l’aspect administratif et les actes du quotidien comme les courses par exemple. Ses horaires sont flexibles, l’AVS peut travailler très tard et même pendant les week-ends et jours fériés.
Le métier d’AVS nécessite de la polyvalence, de la disponibilité et de l’organisation.
Plusieurs évolutions de carrière sont possibles pour les auxiliaires de vie sociale : aide-soignant, TISF et aide médico-psychologique.
Le salaire d’un AVS avoisine le SMIC.
Le métier de conseiller en insertion sociale et professionnelle
Le conseiller en insertion sociale et professionnelle intervient principalement auprès des jeunes en difficulté scolaire, professionnelle ou sociale entre 16 et 25 ans. Il anime de nombreux ateliers en fonction du problème rencontré par le jeune. Pour les problèmes scolaires, le conseiller en insertion sociale et professionnelle peut mettre en place des ateliers CV, mais aussi des lettres de motivation. Concernant les problèmes professionnels, il peut aider les jeunes à trouver un emploi, faire des préparations d’entretien d’embauche, etc. Ce professionnel doit maîtriser tous les dispositifs de sa région afin d’aider au mieux les jeunes qu’il accompagne.
Les trois qualités principales d’un conseiller en insertion sociale et professionnelle sont les suivantes : l’écoute, l’adaptabilité et le dynamisme.
Ce professionnel peut évoluer vers le métier de chef d’atelier ou encore de responsable de secteur.
Le salaire d’un conseiller en insertion sociale et professionnelle varie entre 2 000 € bruts et 2 400 € bruts par mois.
Le métier d'éducateur spécialisé
L’éducateur spécialisé est amené à travailler avec différents publics : jeunes confiés à l’aide sociale à l’enfance, personnes en situation de handicap et avec un public en rupture sociale. Il organise des activités afin de divertir les personnes et de les aider à s’exprimer. L’éducateur spécialisé peut autant travailler en intérieur qu’en extérieur. L’éducateur de rue intervient sur des lieux de vie dans le but d’aider les jeunes à régler leurs problèmes.
Les trois qualités requises pour le métier d’éducateur spécialisé sont les suivantes : la persévérance, l’écoute et la prise d’initiative.
Différentes évolutions de carrière sont possibles pour un éducateur spécialisé s’il obtient le DEIS, Cafdes ou le Caferuis, les voici : conseiller technique, délégué à la tutelle, directeur d’un établissement social privé, conseiller conjugal et familial ou coordinateur de projet.
Le salaire d’un éducateur spécialisé varie entre 1 600 € bruts et 1 900 € bruts mensuel.
Le métier de technicien de l'intervention sociale et familiale (TISF)
Le TISF apporte un soutien aux familles qui connaissent un passage de vie difficile (parent isolé, personne malade…). Son rôle est d’aider les personnes à résoudre leurs problèmes. Il intervient notamment sur les actions du quotidien comme faire les courses, le ménage, les démarches administratives, etc. C’est un véritable soutien physique et psychologique.
Un bon technicien de l’intervention sociale et familiale détient les qualités suivantes : la patience, le tact et l’écoute.
Le TISF peut s’orienter vers des fonctions d’encadrement ou vers le métier de directeur de centre social.
Son salaire en début de carrière est d’environ 1 700 € bruts par mois.
Témoignages sur les métiers du social
Le métier d’assistant de service social
Comprendre les métiers du social
Le métier d’assistant maternel
Le métier de psychologue
Les formations pour accéder aux emplois dans le social
Travailler dans le social : BTS et BUT
En ayant obtenu un baccalauréat au préalable, les étudiants titulaires d’un BTS Économie Sociale Familiale (ESF) ou d’un BTS services et prestations des secteurs sanitaires (SP3S) peuvent accéder aux emplois du social et sanitaire. Ce sont des formations qui comprennent 13 à 14 semaines de stage et qui offrent la possibilité aux étudiants de suivre le cursus en alternance. Les BTS délivrent un diplôme de niveau BAC+2.
Le BUT carrières sociales permet d’obtenir un diplôme de niveau BAC+3. Toutefois, il est possible d’arrêter la formation au bout de deux ans et d’obtenir un DUT, soit un diplôme de niveau BAC+2. Au cours de cette formation, cinq parcours de spécialisations sont proposés aux étudiants : parcours éducation spécialisée, parcours animation sociale et socioculturelle, parcours assistance sociale, parcours villes et territoires durables et le parcours coordination et gestion des établissements et services sanitaires et sociaux. Tous les IUT ne proposent pas l’entièreté des spécialisations, il convient de se rapprocher directement des établissements.
Les formations BTS et BUT permettent aux étudiants de poursuivre leurs études en Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale (DECESF). C’est une formation d’une durée d’un an et qui comprend 16 semaines de stage. Le cursus BUT permet aux étudiants d’accéder à une formation supplémentaire, le Diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS).
Le concours de justice
Pour devenir conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) ou éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, il convient de se présenter au concours de la justice et de justifier d’un BAC+2.
Exercer un métier dans le social : les masters
À l’université, de nombreux masters spécialisés sont proposés dans le domaine du social. On retrouve : sciences et ingénieries sociales urbaines, gestion des entreprises sociales et sanitaires, travail social, insertion sociale et lutte contre les exclusions, développement social : travail, formation, santé, etc.
Les diplômes d’État pour travailler dans le sanitaire et social
Une autre possibilité pour travailler dans le sanitaire et social, les diplômes d’État. À noter que pour accéder à l’un des DE de ce secteur, il convient de passer un concours. Les prépas à ces concours sont payantes, leur coût varie entre 800 et 5 000 €.
Les candidats bacheliers sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité pour le DETISF, tandis que les non-bacheliers devront quant à eux la passer.
Pour accéder aux métiers de l’aide et de l’assistance sociale, il convient de réaliser l’une des formations suivantes : DETISF, DEASS, DECESF ou le DE de médiateur familial.
Concernant les métiers de l’éducation spécialisée et de la prise en charge de l’enfance inadaptée, les étudiants doivent obtenir l’un de ces diplômes : DEES, DEEJE, DEETS, DEME, DEAES ou le DEAMP.
À propos des métiers de l’encadrement, les étudiants doivent être diplômés de l’un des diplômes suivants : Caferuis, Cafdes ou le DEIS.
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