Les espaces maritimes dans la mondialisation en géographie Terminale
L’épreuve d’histoire-géographie en Terminale au bac n’est pas une épreuve facile. Elle demande des connaissances solides et d’être à l’aise avec la cartographie du monde. Apprendre les croquis faits en cours d’histoire-géo en terminale ne suffit pas pour réussir cette épreuve du bac en géographie. Il est intéressant de maîtriser les définitions et de comprendre les enjeux des espaces maritimes dans la mondialisation pour le bac. Pour être certain d’avoir bien assimilé l’ensemble des connaissances, prenez des cours particuliers au lycée dès les premières difficultés.
Fiche géographie terminale : espaces maritimes dans la mondialisation
La puissance et la diversité des flux maritimes dans l’économie globalisée
La mer joue un rôle essentiel dans les échanges mondiaux : 90% du commerce mondial se fait par voie maritime. En 2012, 9,5 milliards de tonnes de marchandises ont été transportées sur navires. Tout passe par la mer : produits miniers, charbon, hydrocarbures), produits de grande valeur (trafic de conteneurs), fret divers. Les océans pacifique et océan indien sont les plus fréquentés : exemple la Chine polarise une grande partie des flux de marchandises : elle absorbe notamment en effet 65% du minerai de fer mis sur le marché mondial.
La révolution du transport maritime
Le gigantisme naval s’est développé pour faire des économies d’échelle. Cependant, ce gigantisme peut poser problème pour le passage de certains seuils, comme le canal de Panama. En volume mais surtout en valeur, ce gigantisme concerne les conteneurs, véritables symboles de cette mondialisation maritime.
« La boîte qui a changé le monde » a été inventée par un routier américain, Malcolm McLean, avec l’idée de faciliter le transport de marchandises en permettant de passer du bateau au semi-remorque facilement. D’abord limité au marché américain, le modèle se diffuse à l’ensemble du monde avec une standardisation du volume : le conteneur standard (1 EVP).
Les grandes conséquences spatiales de la maritimisation
De grandes routes maritimes, véritables couloirs de navigation, sont mises en place. Les routes transocéaniques sont centrées sur l’océan Pacifique et l’océan Indien. Cette sélection de flux témoigne d’une inégalité de la maritimisation, certains territoires sont délaissés. Ce processus met en relief l’importance des façades maritimes, points de départ et d’arrivée des grandes routes maritimes. Dans ce domaine, on constate de nouveau une prédominance de l’Asie : 7 des 10 premiers ports mondiaux sont chinois.
De nouveaux enjeux, la question du contrôle de la mer : une mer libre ou non ?
Les pays du monde ont constaté et acté la nécessité d’une libre circulation dans les mers et les océans (1982, accords de Montego Bay). Entre ce qui concerne les « points chauds » du globe, comme les détroits stratégiques, on constate une volonté de territorialisation et de contrôle de la part des États riverains, ce qui nécessite une application d’un droit international spécifique, qui impose la liberté de circulation dans les détroits. Le réseau des bases militaires aéronavales le long des axes de navigation est un autre signe de leur importance géopolitique (exemple du « collier de perles chinois » pour contrôler l’approvisionnement en hydrocarbure venant du golfe persique).
Les enjeux des frontières maritimes
La frontière maritime possède une dimension supérieure à la frontière terrestre : le passage en long, qui joue à plein dans le cadre d’un détroit. La coopération entre états riverains est nécessaire. La notion de frontière maritime revêt donc plusieurs aspects : délimitation de zones maritimes permettant d’y exercer une souveraineté territoriale et/ou une juridiction économique, mais aussi démarcation qui peut être franchie par des forces d’intervention ou des acteurs illégaux. En toute hypothèse, ces lignes fluides, invisibles et fragiles, objets de nombreuses revendications potentiellement conflictuelles, suscitent plus que jamais la convoitise et impliquent une vigilance accrue. Leur stabilité et leur sécurité constituent dès lors un enjeu de politique internationale majeur pour les années à venir.
Exemple de sujets de bac de géographie sur les espaces maritimes
- Processus, acteurs et flux de la mondialisation
- Pôles et espaces majeurs de la mondialisation
- États et frontières dans la mondialisation
La mondialisation en géographie en Terminale
Les espaces maritimes, territoires de la mondialisation : la mer est un territoire de la mondialisation en tant que vecteur principal des échanges et lieu d’expression des puissances étatiques. C’est un constat indissociable de la littoralisation, qui correspond à la concentration croissante du peuplement sur les littoraux, et de la « la maritimisation » du monde depuis 1945, qui correspond à la dépendance accrue des économies ouvertes vis-à-vis de la mer [André VIGARIÉ, La mer et la géostratégie des nations, 1995]. La façade maritime de l’Asie orientale en est un exemple significatif : les économies de cette région se tournent résolument vers la mer. L’essor du commerce maritime est à la fois cause et conséquence de la mondialisation.
Mondialisation, mise en relation et en interdépendance des économies nationales, émergence du monde comme espace ; « processus géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire » [Laurent CARROUE]. Ce processus est marqué par une révolution des transports (baisse des coûts), de la communication, un accroissement des flux de toutes natures (humains, commerciaux, financiers, technologiques). Ce processus hautement sélectif et hiérarchisé instaure une concurrence accrue entre les territoires et génère de profondes inégalités à toutes les échelles. Seuls les territoires polarisés par une métropole intégrée y gagnent réellement.
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