Chapitres du sous-test 5 du Tage Mage
Cours sur la nature des mots en français
Résumé de cours Exercices et corrigés
Ce cours sur la nature des mots en français est indispensable pour ceux qui souhaitent se préparer au Tage Mage ou encore se préparer au Score Message. Pour une progression plus rapide, vous pouvez aussi prendre des cours de français préparés par des enseignants de qualité et expérimentés.
Résumé de cours sur la nature des mots
En grammaire, il faut distinguer la nature et la fonction des mots :
- La nature d’un mot, sa classe grammaticale, est comme son identité : elle ne change jamais. Il s’agit des catégories grammaticales telles que les noms, les adjectifs, les adverbes, les verbes…
- La fonction d’un mot, en revanche, change selon la place du mot dans la phrase et surtout selon son rôle. On parle alors des fonctions sujet, COD, COI, complément…
Certains mots semblent avoir plusieurs natures, comme le mot “leur” qui est à la fois déterminant possessif (leurs cahiers) et pronom (ils sont des leurs). Or comme un mot ne peut avoir plusieurs natures, on les considère comme des homonymes.
Dans ce cours, nous nous intéresserons uniquement à la nature des mots. Pour plus de facilité, nous avons distingué deux grandes familles : les mots variables (1) et les mots invariables (2).
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1. Nature des mots : tableau des mots variables
A. Les noms
Il est difficile de distinguer un nom des autres catégories par le sens, car un nom peut désigner de nombreuses réalités (une chose, une personne, un animal, un sentiment…). Le nom est donc reconnaissable par ses propriétés morphologiques, qui varient selon qu’il s’agit d’un nom propre ou d’un nom commun.
> Les noms communs
Les noms communs ont un genre (masculin ou féminin) et peuvent varier en n
ombre (singulier ou pluriel). Ils sont souvent précédés d’un déterminant et commencent par une minuscule, sauf en début de phrase où ils commencent par une majuscule.
Exemple de noms communs : Le chien court vers les voisines.
“chien” et “voisines” sont des noms communs. Le premier est masculin singulier, précédé du déterminant défini “le” ; le deuxième est féminin pluriel, précédé du déterminant défini “les”.
> Les noms propres
Les noms propres peuvent avoir un genre (prénom, peuple, pays), mais ils peuvent aussi être neutres (nom de famille, nom de domaine, de ville…). Ils sont majoritairement invariables et sans déterminant (exemple d’exceptions : les Françaises, la Simone…). Ils se distinguent du nom commun par leur majuscule. Surtout, ils ne renvoient pas à une idée, à un concept ou à une notion, ils désignent directement leurs référents.
Exemple de noms propres : Pierre et Léa discutent de Paris, de la France et des Français.
Dans cet exemple, “Pierre”, “Léa”, “Paris”, “France” et “Français” sont des noms propres. On les reconnaît grâce à leur majuscule. “Pierre” désigne un individu masculin, “Léa”, féminin, quand “Paris” est neutre. Ces trois noms propres ne sont pas précédés de déterminant. En revanche, “France” est précédé d’un déterminant défini féminin et “Français” d’un déterminant indéfini pluriel. Le premier est invariable, tandis que le second peut se mettre au singulier.
B. Les déterminants
Les déterminants font partie de l’ensemble qu’on appelle groupe nominal. Notre cours sur l’accord des déterminants vous expliquera que les déterminants s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent et dont ils dépendent syntaxiquement. Ils ne peuvent donc pas apparaître seuls dans la phrase. Ils sont généralement placés juste avant le nom, sauf lorsqu’ils sont séparés par un adjectif qualificatif. On peut distinguer plusieurs sous-catégories au sein de cette classe grammaticale :
> Les articles
Les articles permettent de préciser si un nom est pris dans un sens déterminé ou indéterminé. Ainsi, l’article défini permet de désigner une personne ou une chose en particulier et l’article indéfini une personne ou une chose dans son universalité. Enfin, l’article partitif permet de désigner une partie dans un ensemble donné, sans pour autant donner une quantité précise.
Ex : C’est un homme.
Il est l’homme de la situation.
Il boit du lait.
Voici un tableau récapitulatif :
singulier / pluriel | singulier / pluriel | singulier / pluriel |
|
---|---|---|---|
Devant une voyelle, l’article défini s’élide : le > l’ / la > l’
Précédé des prépositions “à” ou “de”, l’article défini se contracte :
à + le > au / à + les > aux
de + le > du / de + les > des
Attention /!\ Ne confondez pas la forme contractée “des” et l’article indéfini pluriel “des”.
> Les déterminants démonstratifs
Les déterminants démonstratifs désignent une personne ou une chose en particulier, présente dans le contexte énonciatif ou réel. On dit qu’ils ont une valeur déictique. Voici un tableau récapitulatif :
> Les déterminants possessifs
Ils indiquent une appartenance. Ils s’accordent en genre et en nombre non pas avec le possesseur, mais avec la chose possédée. Toutefois, ils varient également selon le nombre de possesseurs. Voici un tableau récapitulatif :
masculin / féminin | masculin / féminin |
|
---|---|---|
> Les déterminants indéfinis
Les déterminants indéfinis indiquent une valeur indéterminée concernant :
- La quantité
Ex : Plusieurs chiens, quelques chats, divers oiseaux, tous les animaux, nul homme. - L’identité
Ex : N’importe quel livre du Tage Mage, un quelconque roman, quel poème ! - La ressemblance ou la différence
Ex : Le même aliment, tel fruit, un autre légume.
Attention /!\ Ne confondez pas déterminants et pronoms ! Pour cela, observez le fonctionnement syntaxique de ces mots : est-ce qu’ils fonctionnent comme un nom ou un déterminant, est-ce qu’ils sont autonomes ou dépendants ?
> Les déterminants interrogatifs et exclamatifs
Il s’agit des déterminants quel, quelles, quels, quelles utilisés dans des phrases interrogatives ou exclamatives.
Exemples :
Quelle bêtise !
Quelle déception tu as dû ressentir !
Quelle heure est-il ?
Quel est votre métier ?
> Les déterminants numéraux cardinaux
Les déterminants numéraux servent à indiquer un nombre précis de choses ou de personnes.
Exemples :
J’ai trois chats.
Le départ est prévu dans dix jours.
Ils sont invariables en genre à l’exception de un > une.
Ils sont invariables en nombre à l’exception de vingt et cent qui peuvent prendre des -s (Ex : quatre-vingts ; deux cents…)
> Les déterminants numéraux ordinaux
Ils sont utilisés pour indiquer l’ordre ou le rang au sein d’un classement.
Ex : Le premier étage.
Contrairement aux déterminants cardinaux, les ordinaux s’accordent en genre et en nombre. Ils peuvent être utilisés seuls ou précédés d’un autre déterminant.
Ex : C’est la deuxième fois que cela m’arrive.
C’est le deuxième livre de la liste de préparation au bac de français.
C. Les pronoms
Comme leur étymologie l’indique, les pronoms sont des mots qui peuvent être utilisés à la place d’un nom (“pro” – “nom”). Ils gardent donc les propriétés du nom : ils possèdent un genre (masculin ou féminin), sont variables en nombre (singulier ou pluriel) et commencent par une minuscule, sauf en tête de phrase. En revanche, ils ne sont pas précédés par un déterminant.
Dans certains cas, le pronom peut reprendre un nom déjà évoqué dans le contexte. On dit alors que c’est un pronom de représentation ou un pronom représentant.
Exemple de pronoms : Les deux femmes marchaient vers le cinéma, mais elles ne savaient pas encore quel film voir.
Ici, le pronom “elles” reprend le groupe nominal “les deux femmes”. C’est donc un pronom de représentation.
Dans d’autres cas, le pronom désigne directement un être ou une notion qui n’a jamais été évoquée préalablement. On dit alors que c’est un pronom de désignation, ou un pronom nominal.
Exemple de pronom nominal : Tu veux manger quoi ?
Ici, “tu” est un pronom qui désigne directement l’interlocuteur sans qu’il ait été évoqué auparavant. C’est donc un pronom de désignation.
Les pronoms sont une vaste classe grammaticale qui peut être répartie en plusieurs sous classes :
> Les pronoms personnels
Ce sont les plus connus sous leur forme sujet. Toutefois, leur morphologie varie selon leur fonction et selon qu’ils sont conjoints ou disjoints. Voici un tableau récapitulatif :
On appelle pronoms conjoints les pronoms situés avant le verbe et qui ne peuvent être séparés de lui que par un autre pronom ou par la négation.
Exemple de pronoms conjoints : Ils ne sont pas venus.
On appelle pronoms disjoints les pronoms qui peuvent être séparés du verbe par une pause ou une préposition
Exemples de pronoms disjoints : Toi, viens ici ! Qui ça, moi ?
> Les pronoms possessifs
Ils varient en genre et en nombre et, lorsqu’ils sont représentants, ils s’accordent avec le nom qu’ils représentent. Comme leur nom l’indique, ils reprennent un mot pour le désigner en y ajoutant une indication sur le possesseur.
Exemple de pronoms possessifs : Mon stylo est bleu, mais le sien est vert.
> “le sien” représente “son stylo”.
Voici un tableau récapitulatif :
Attention /!\ Contrairement au déterminant possessif, les pronoms possessifs “le nôtre” et “le vôtre” prennent un accent.
> Les pronoms démonstratifs
Ils varient en genre et en nombre. C’est un des rares types de pronoms à avoir une forme neutre ! Ils peuvent aussi se présenter sous une forme simple ou une forme composée, renforcée par l’adjonction de -ci ou -là. Comme leur nom l’indique, ils reprennent un mot pour le désigner dans une situation précise (“démonstratif” signifie “qui montre”) ou pour le distinguer d’autres mots. Voici un tableau récapitulatif :
Attention /!\ Les formes simples sont toujours complétées par des compléments du nom ou des relatives.
Exemple de pronoms démonstratifs : Prends celle de mon tiroir ! Que celui qui n’a jamais fauté jette la première pierre.
> Les pronoms relatifs
Ils permettent de relier une proposition relative à son antécédent. Ils varient en genre et en nombre selon leur antécédent et ils changent surtout de forme selon leur fonction dans la proposition relative (et non dans la principale). Ils se présentent sous une forme simple et une forme composée. Seule la forme composée est variable en genre et en nombre. Voici un tableau récapitulatif :
> Les pronoms interrogatifs
Ce sont les mêmes que les pronoms relatifs, à l’exception de “dont”. Ils sont utilisés uniquement dans les interrogations partielles.
Exemple de pronoms interrogatifs : Où vas-tu ? Que fais-tu ? Qui es-tu ?
> Les pronoms indéfinis
On peut distinguer les pronoms indéfinis quantifiants, qui indiquent une quantité, qu’elle soit nulle ou positive, et les indéfinis qualifiants, qui portent uniquement sur l’identité. Voici un tableau récapitulatif :
> Les pronoms “y” et “en”
Le pronom “en” reprend un nom inanimé introduit par “de / du / des”. On l’utilise notamment pour des quantités indéterminées.
Exemple de pronom « en » : Veux-tu de l’eau ? Oui j’en veux bien.
Le pronom “y” reprend un nom inanimé introduit par “à”. Il a notamment pour référents des compléments de lieu.
Exemples de pronoms « y » :
Tu penses à ton voyage ? Oui j’y pense.
Tu vas aller à Londres ? Oui j’y vais.
D. Les adjectifs
Comme l’explique le cours sur l’accord de l’adjectif, son étymologie indique que l’adjectif est un mot qui ajoute une précision de sens. Il précise souvent une qualité, c’est-à-dire une propriété essentielle ou contingente du nom sur lequel il porte. C’est pourquoi on parle d’adjectif qualificatif.
L’adjectif fonctionne dès lors en très grande proximité avec le nom ou le pronom qu’il caractérise ; c’est pourquoi il s’accorde en genre et en nombre avec ce dernier.
Ex : Un bon cours particulier de français ; de bons exercices ; une bonne révision ; des bonnes notes grâce au soutien scolaire.
Certains adjectifs ont la même forme au masculin et au féminin : on les appelle des adjectifs épicènes. Ex : un récit véridique, une histoire véridique.
Certains mots peuvent devenir des adjectifs qualificatifs, alors qu’ils ont habituellement une autre nature. C’est le phénomène de la conversion. C’est le cas pour :
- Des participes présents (on les appelle alors des adjectifs verbaux)
Ex : brillant, amusant, méfiant - Des participes passés
Ex : usés, vieilli - Des noms réduits à leur propriété
Ex : il est tarte, elle est vache - Des expressions nominales
Ex : Ces légumes sont bon marché
Dans la phrase, les adjectifs peuvent se placer avant ou après le nom qu’ils déterminent, mais toujours proches de lui. Souvent, l’adjectif sera placé avant le nom lorsqu’il est plus court que le nom. L’adjectif sera placé après s’il est plus long ou s’il indique une couleur ou une forme géométrique.
Ex : Un bon divertissement ; un chant traditionnel ; une maison rouge ; un pré carré.
Parfois, changer la place de l’adjectif peut aussi changer le sens de la phrase.
Ex : un homme grand / un grand homme.
E. Les verbes
Le verbe joue un rôle fondamental dans la phrase, car il relie les différents éléments autour de lui. Pour cette raison, on dit que c’est le pivot de la proposition.
D’un point de vue morphologique, il s’agit d’un mot variable, qui possède une conjugaison. On peut notamment distinguer des évolutions :
- selon les temps (présent, imparfait, futur…), les modes (indicatif, subjonctif…) et les voix (active ou passive) ;
- selon les personnes, c’est-à-dire selon le nombre (et parfois le genre) du sujet.
D’un point de vue du sens, le verbe représente un procès, c’est-à-dire une action ou un état. Il peut être situé dans une chronologie (présent, passé, futur) et nécessite un sujet.
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2. Nature des mots : les mots invariables
A. Les adverbes
Les adverbes apportent une information supplémentaire soit à un élément de la phrase (un verbe, un adjectif, un autre adverbe, un nom…) soit à la phrase entière. Contrairement à l’adjectif, l’adverbe est invariable. Contrairement à la préposition, l’adverbe est facultatif. Il peut donc être supprimé ou déplacé.
Exemples d’adverbes :
Il mange beaucoup > l’adverbe porte sur le verbe.
Il est très grand > l’adverbe porte sur l’adjectif.
Il boit très lentement > l’adverbe “très” porte sur l’adverbe “lentement”.
C’est une fille bien > l’adverbe porte sur le nom.
Heureusement, elle est venue > l’adverbe porte sur la phrase entière.
Les adverbes peuvent être classés selon les informations qu’ils apportent :
- adverbes de temps
Ex : Maintenant, demain, hier, aujourd’hui, tard, tôt, bientôt… - adverbes de lieu
Ex : Ici, là, plus loin, devant, derrière… - adverbes de manière
Ex : Doucement, rapidement, brièvement, fortement, heureusement… - adverbes d’ordre et de rang
Ex : premièrement, deuxièmement, d’abord, ensuite… - adverbes de quantité
Ex : peu, beaucoup, plus, moins, davantage, tant. - adverbes de comparaison
Ex : Comme, plutôt, mieux… - adverbes d’affirmation, de négation, de doute
Ex : Oui, non, peut-être
B. Les prépositions
La préposition est un mot grammatical invariable qui aide à construire un complément. Contrairement à l’adverbe, elle est nécessaire pour relier différents éléments nominaux. Contrairement à la conjonction de coordination, elle ne met pas en relation des phrases ou des propositions mais des groupes nominaux ou des groupes verbaux.
Exemple de préposition : Je vais à la piscine. Il vend de la vanille.
Les prépositions “à” et “de” introduisent des groupes nominaux prépositionnels (“à la piscine” et “de la vanille”).
Les propositions les plus courantes sont les suivantes : à, dans, vers, avec, de, en, entre, par, pour, sans, sur, sous, devant, derrière, à côté de, depuis, plein, sauf, hormis, malgré…
Pour distinguer une préposition d’un adverbe, faites un test de suppression. Si la phrase reste correcte, il s’agit d’un adverbe. Si elle est incorrecte, il s’agit d’une préposition.
Lorsqu’un verbe est obligatoirement suivi d’une préposition, on dit qu’il est transitif indirect. Ex : penser à, s’intéresser à, parler de, s’occuper de…
C. Les conjonctions
Les conjonctions sont des mots invariables qui permettent de relier :
- deux mots ou deux groupes de mots.
Ex : Le tableau est beau, mais triste. - deux ou plusieurs propositions.
Ex : Il fait beau, mais il risque de pleuvoir.
On peut toutefois distinguer les conjonctions de coordination qui n’appartiennent à aucune proposition et qui jouent un rôle de charnière, et les conjonctions de subordination qui appartiennent à la proposition qu’elles introduisent.
> Les conjonctions de coordination
Les conjonctions de coordination relient des mots, des groupes de mots, des propositions ou des phrases. Elles se placent entre les éléments qu’elles coordonnent, voire parfois devant. Elles n’ont aucune fonction dans la phrase.
Exemple de conjonction de coordination : J’ai révisé mon cours de maths et les exercices, donc je réussirai mon concours.
On les connaît bien dans l’ordre suivant : mais, ou, et, donc, or, ni, car (“mais où est donc mon Ricard”, comme moyen mnémotechnique pour les fans d’anis).
> Les conjonctions de subordination
Les conjonctions de subordination introduisent des propositions subordonnées conjonctives et établissent une dépendance entre les éléments qu’elles unissent.
Exemple de conjonction de subordination : Si vous révisez, vous réussirez.
Elles peuvent avoir des formes simples (que, quand, comme, lorsque, quoique, si…) et des formes composées (parce que, afin que, ainsi que, alors que…). On les appelle alors des locutions conjonctives.
/!\ Attention à QUE qui peut être conjonction de subordination, mais aussi pronom relatif ou pronom interrogatif.
Pour distinguer une conjonction de coordination et une conjonction de subordination, vous pouvez faire un test de déplacement. Si la proposition dans laquelle se trouve la conjonction est déplaçable, il s’agit d’une conjonction de subordination. Si non, il s’agit d’une conjonction de coordination.
Exemples :
Nous avons réussi le concours parce que nous avons révisé / Parce que nous avons révisé, nous avons réussi le concours.
Nous avons réussi le concours, car nous avons révisé / *Car nous avons révisé, nous avons réussi le concours.
D. Les interjections et les onomatopées
Les interjections sont des mots brefs, ayant la valeur d’une proposition à part entière. Elles expriment des émotions fortes ou des réactions:
- La surprise
Ex : Ho ! Ha ! Miséricorde ! Bon Dieu ! Ciel ! - La douleur
Ex : Ah ! Aïe ! Ahi ! Hélas ! - L’aversion
Ex : Fi !
etc.
Elles peuvent également être utilisées pour :
- Encourager
Ex : Allons ! Courage ! Ferme ! - Avertir
Ex : Holà ! Gare ! Tout beau ! - Demander le silence
Ex : Chut ! Paix !
etc.
Les interjections sont surtout utilisées dans des parties dialoguées ou dans le genre théâtral.
Les onomatopées sont des mots brefs inventés pour imiter un bruit. Elles sont très utilisées en bande-dessinée.
Exemple :
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C’est reprendre le contrôle
Après avoir bien travaillé et bien révisé sur le chapitre traitant de la nature des mots, vous pouvez maintenant vous attaquer aux nombreuses autres notions fondamentales à connaître pour exceller au sous-test 5 du Tage Mage, entre autres :
-
- Cours sur l’accord de l’adjectif au Tage Mage
- Fiche de cours sur l’accord des déterminants au Tage Mage
- Fiche de révision sur le participe passé au Tage Mage
- Résumé : phrase simple et la phrase complexe au Tage Mage
- Entraînement sur la nature des mots au Tage Mage
- Exercices corrigés sur l’accord de l’adjectif au Tage Mage