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Conscience et Inconscient en philosophie en terminale : Cours et exercice bac
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I – Introduction aux notions de conscience et d’inconscient
La notion de conscience
Définition de la conscience : étymologiquement, le terme conscience provient du latin cum (« avec ») et scire (« savoir ») et peut être défini comme un savoir immédiat que l’homme possède de lui-même (« être conscient ») et de ce qui l’entoure (« avoir conscience de »).
Définition de la conscience de soi : la conscience de soi peut être définie comme le savoir subjectif et personnel d’une personne sur elle-même à travers la perception et la compréhension de ce qu’elle est (actes, perceptions et autres caractéristiques personnelles).
Définition de la conscience morale : la conscience morale peut être définie comme la faculté d’une personne à pouvoir se faire le juge de ses propres actions en sachant distinguer le bien du mal.
La notion d’inconscient
Définition de l’inconscient : l’inconscient désigne une personne qui n’est plus en pleine possession de ses facultés et/ou qui agit sans égard aux conséquences de ses actions (« être inconscient »).
Définition de l’inconscient psychique : l’inconscient psychique est une notion de la psychologie et se définit comme une zone du psychisme étrangère à la conscience d’une personne.

II – Les termes clés des notions de conscience et d’inconscient
- Connaissance de soi
- Conscience réflexive
- Subjectivité de la conscience
- Conscience unitaire
- Multiples perceptions particulières
- Conscience aliénante
- Hypothèse
- Désirs refoulés
- Libre association (paroles)
- Actes manqués
III – Leçons sur la conscience et l’inconscient
Leçon 1 : La conscience de soi est-elle trompeuse ?
(Introduction) – (Définition des termes) La conscience de soi se définit comme le savoir personnel et subjectif d’une personne sur elle-même à travers la perception et la compréhension de ce qu’elle est (actes, perceptions et autres caractéristiques personnelles). Une chose est trompeuse lorsqu’elle nous porte à prendre une chose fausse pour vraie. (Mise en relation des termes) La conscience de soi ne peut être trompeuse, c’est-à-dire porter une personne à prendre une chose fausse pour vraie, dès lors que le savoir d’une personne sur elle-même est personnel. Dans un même temps, ce même savoir est aussi subjectif, il dépend de chacun, et peut conduire cette même personne à considérer une chose pour elle-même comme vraie alors même que celle-ci est fausse. (Annonce de la problématique) La conscience de soi m’informe-t-elle d’un savoir véritable ou au contraire, le savoir qu’elle transmet est-il une illusion ?
- I. (Première idée) La conscience de soi est une conscience personnelle à l’origine d’un savoir sur soi
- A. (Argument premier) La conscience de soi permet de se connaitre
(Développement de l’argument) La conscience de soi offre la possibilité de se connaître par soi-même. Cette possibilité de se connaître par soi-même est même une caractéristique de la conscience de soi. La conscience de soi est, en effet, une conscience réflexive : toute personne peut se regarder à travers sa conscience. (Référence philosophique) Hegel (Leçons sur l’Esthétique) nous montre que c’est par la pensée que l’homme peut se contempler. La pensée permet à l’homme d’agir. En se penchant sur lui-même, en se contemplant, l’homme identifie ses actions, ses pensées comme étant les siennes, et se connaît ainsi. (Exemple) Regarder avec amour ses mains, c’est savoir que l’on aime ses mains. (Conclusion de l’argumentation) C’est donc bien parce que nous pouvons nous contempler, nous regarder que nous avons conscience de nous-mêmes, et, c’est bien par cette conscience de soi qu’il est possible d’acquérir un savoir de soi, c’est-à-dire de connaître ses actions et pensées.
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- B. (Argument second) La conscience de soi permet une vraie connaissance de soi
(Développement de l’argument) Ce savoir de la personne sur elle-même et qu’elle acquiert d’elle-même est vrai. La personne sur soi acquiert un savoir personnel qui, parce qu’il est personnel, ne concerne que soi. En d’autres termes, le savoir que la personne acquiert sur elle-même est vrai pour elle-même. La subjectivité de la conscience, la perception d’une chose à travers sa propre conscience, permet une connaissance de soi. (Référence cinématographique) Par exemple, dans le film The Truman Show (Peter Weir), Truman ne pourrait savoir que toute sa vie est mise en scène et qu’il est l’acteur de sa propre vie sans savoir de lui-même et par lui-même qu’il se faisait tromper.
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- C. (Argument troisième) La conscience de soi nous permet de s’affirmer
(Développement de l’argument) Sans conscience de soi, personne ne pourrait savoir qui il est. En effet, c’est parce que nous avons conscience de nous-mêmes que nous sommes sûrs d’être nous-mêmes et pas un autre. La conscience de soi est une conscience unitaire, c’est-à-dire que nous nous percevons qu’au travers d’une seule et même conscience. (Référence philosophique) Kant (Anthropologie du point de vue pragmatique) montre que c’est grâce à la conscience unitaire qu’il est possible de rapporter toutes les perceptions de soi à une seule et même personne, c’est-à-dire à soi-même. Cette conscience unitaire qui rapporte toutes les mêmes perceptions permet au sujet de s’affirmer. En effet, nous ne pouvons nous représenter, c’est-à-dire avons conscience de nous-mêmes, que grâce à notre capacité d’affirmer que toutes les représentations que nous avons sont les nôtres. Cette capacité est permise par la conscience unitaire. (Exemple) Pour Kant, le « Je » est l’exemple de l’affirmation de soi, car, en disant « je », nous sommes capables de nous représenter comme une seule et même personne. (Conclusion de l’argumentation) C’est la raison pour laquelle la conscience de soi permet l’affirmation de soi.
(Transition) (Conclusion de la première partie) La conscience de soi est donc essentielle à l’acquisition d’un savoir personnel et vrai de soi. (Nouvelle problématisation du sujet) Ce savoir acquis par la conscience de soi ne vaut que pour chacun, c’est-à-dire qu’il est subjectif. Dès lors, la conscience de soi ne conduit-elle pas à prendre pour vrai ce qui est faux dès lors que ce qui est vrai ne vaut que pour chacun ? Le père Goriot (Le père Goriot, Honoré de Balzac) ne se trompe-t-il pas sur l’amour que lui portent ses filles avides de richesse en ne voyant d’elles que ce qu’il veut voir ?
- II. (Seconde idée) La conscience de soi, une conscience fallacieuse
- A. (Argument premier) Une conscience de soi aveugle
(Développement de l’argument) La conscience de soi est une conscience aveugle. En effet, il ne suffit pas d’avoir conscience de soi pour se définir, et toute personne échappe réellement à se définir elle-même. (Référence philosophique) Dans Origine et Fondements des inégalités parmi les hommes, Rousseau montre que la société est à l’origine de la définition du “moi”. En effet, la conscience se développe avec l’autre. En prenant conscience de l’existence d’autrui, l’homme prend conscience de ce qu’il est. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, la conscience de soi est une conscience dépravée par les autres, le “moi” ne se définissant qu’en se comparant aux autres.
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- B. (Argument second) Une fausse conscience de soi
(Développement de l’argument) La conscience de soi nous trompe. En effet, elle est illusoire et nous fait croire que nous avons conscience de ce que nous somes. (Référence philosophique) Hume (Traité de l’Entendement Humain) démontre qu’en faisant l’expérience de la conscience de soi, la conscience de soi ne saisit que de multiples perceptions particulières du moi. (Exemple) Hume s’appuie sur l’exemple des perceptions de la douleur, de la haine ou encore de l’amour. Chacune de ces perceptions est un ensemble de perceptions particulières (perception de la douleur, perception de la haine, perception de l’amour). C’est, autrement dit, avoir la sensation de la douleur et savoir que la douleur est ressentie, avoir la sensation de haine et savoir que de la haine est ressentie, mais être dans l’impossibilité de savoir que de la haine et de la douleur sont ressenties. La conscience ne saisit que des perceptions particulières, la conscience de la douleur, la conscience de la haine. (Conclusion de l’argumentation) Elle n’est donc pas un savoir de soi.
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- C. (Argument troisième) Une conscience de soi aliénante
(Développement de l’argument) La conscience de soi est une conscience aliénante à l’origine d’une méconnaissance de soi. En effet, la conscience de soi est une conscience que le sujet ne parvient pas à s’approprier. Celui-ci est assujetti à sa propre conscience et ne se perçoit qu’à travers son regard qui le déforme. (Référence philosophique) Sartre (L’Être et le Néant) montre que la conscience de soi est une conscience qui traite son sujet comme un objet. Le sujet conscient de lui-même se définit à travers le regard de l’autre. Ce regard d’autrui lui offre une perception déformée de ce qu’il est. Le regard qu’autrui porte sur moi m’informe de ce que je suis, mais dans un même temps, cette information que me donne le regard d’autrui est trompeuse. (Exemple) Par exemple, autrui, en me regardant « de travers », me donne l’information que je suis « de travers ». Or, je peux tout à fait ne pas être “de travers”. La conscience de soi est une conscience aliénante, le sujet est annihilé par sa propre conscience, il n’existe plus vraiment en tant que sujet. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, en prenant conscience de ce que je suis à travers le regard d’autrui, je me trompe véritablement sur ce que je suis.
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Leçon 2 : La notion d’inconscient psychique est-elle contradictoire ?
(Introduction) (Définition des termes) Est contradictoire une chose vraie et fausse en même temps, un énoncé qui contient l’affirmation d’une chose et son contraire. La notion d’inconscient psychique affirme que l’inconscient psychique est une zone du psychisme étrangère à la conscience d’une personne. Le maréchal Teddy (Shutter Island, Martin Scorsese) est prisonnier de sa conscience et ne sort de cette prison que lorsqu’il se souvient du meurtre de sa femme, jusque-là enfoui en lui-même. (Mise en relation des termes) L’existence d’un inconscient psychique ne peut être qu’étrangère à la conscience mais, dans un même temps, repose sur la conscience de son existence. (Annonce de la problématique) La notion d’inconscient psychique est-elle contradictoire ?
- I. (Première idée) La notion d’inconscient psychique au secours de la notion de conscience
- A. (Argument premier) L’hypothèse d’un inconscient psychique
(Développement de l’argument) L’inconscient psychique est une hypothèse et non une thèse. En effet, une hypothèse, à la différence d’une thèse qui affirme une idée aux moyens de preuves et de démonstrations, ne fait que supposer une idée sans pour autant affirmer que celle-ci existe avec certitude. (Référence psychanalytique) Sigmund Freud (Métapsychologie ; L’Inconscient, 1968) montre que l’hypothèse d’un inconscient psychique repose sur l’incompréhension de l’origine de certaines pensées et actes conscients. (Exemple) Freud s’appuie sur l’exemple des actes manqués (faux souvenirs, lapsus, maladresse, …) qui sont des actes accomplis que la personne n’a pas eu conscience d’accomplir. (Conclusion de l’argumentation) L’hypothèse d’un inconscient psychique permet ainsi d’être formulée.

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- B. (Argument second) L’inopposabilité de la conscience et de l’inconscient
(Développement de l’argument) La conscience et l’inconscient psychiques ne sont pas des notions opposables, mais se complètent l’une et l’autre. (Référence psychanalytique) La notion de psychisme est redéfinie par la psychanalyse (Freud, Essai de Psychanalyse, 1927) et désigne l’ensemble des productions psychiques. L’ensemble des productions psychiques comprend les productions psychiques conscientes, les productions psychiques inconscientes et les productions psychiques préconscientes qui précèdent les premières et désignent tout ce dont une personne n’a pas momentanément conscience (connaissance, mémoire). (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, la conscience n’est pas opposée à l’inconscient psychique et désigne la « surface » de la vie psychique, c’est-à-dire les perceptions de l’extérieur et les sentiments qui viennent de l’intérieur.
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- C. (Argument troisième) La finalité curative de l’hypothèse de l’inconscient psychique
(Développement de l’argument) L’hypothèse d’un inconscient psychique a pour finalité de soigner les maladies et les souffrances psychiques. Par la psychanalyse, le patient en souffrance est mis face à un psychanalyste, c’est-à-dire une personne habilitée à pratiquer cette la discipline. Le psychanalyste écoute le patient parler et l’aide à comprendre l’origine de ses troubles. (Référence psychanalytique) Freud (Essai de Psychanalyse, 1927) montre que la découverte d’un inconscient psychique permet de montrer que les désirs, lorsqu’ils sont réprimés, peuvent occasionner des troubles psychiques. Face au psychanalyste, le patient doit associer librement les paroles qu’il prononce afin que les désirs réprimés par lui-même puissent s’exprimer librement. (Exemple) Par exemple, les rêves sont l’expression de désirs refoulés, c’est-à-dire inconscients parce qu’ils ont été réprimés. Les désirs refoulés s’expriment dans les rêves à travers les images apparaissant à ces occasions. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, l’hypothèse de l’inconscient psychique a bien une finalité curative.
(Transition)(Conclusion de la première partie) La notion d’inconscient psychique permet de mettre à jour l’hypothèse selon laquelle des actes ou des pensées ne sont pas évidents et ne sont pas présents comme tels à la personne, et plus précisément, à sa conscience. (Nouvelle problématisation du sujet) Cependant, ces mêmes actes ou pensées réputés inconscients ou partiellement conscients sont toujours présents à la conscience de cette personne. Par exemple, un acte manqué, tel que l’oubli d’un téléphone, si celui-ci peut être interprété, en formulant l’hypothèse d’un inconscient psychique, comme la manifestation d’un désir inconscient du sujet, subsiste, pour celui-ci, un simple oubli de clés. La notion d’inconscient psychique n’existe donc que grâce à la conscience, laquelle permet justement d’en formuler l’hypothèse. La notion d’inconscient psychique n’est-elle donc pas contradictoire dès lors que, pour que les actes ou pensées soient identifiés comme inconscients, ceux-ci doivent être conscients ?

- II.(Seconde idée) La notion d’inconscient psychique subordonnée à la notion de conscience
- A. (Argument premier) La souveraineté de la conscience sur l’inconscient
(Développement de l’argument) La conscience est maîtresse et l’inconscient ne peut que lui être subordonnée. En effet, si nous exprimons un mot en affirmant que nous n’avons pas conscience, nous affirmons, cependant, toujours ce mot consciemment. (Référence philosophique) Alain (Éléments de Philosophie) critique l’usage technique de la notion d’inconscient en montrant qu’il ne peut y avoir de pensées véritablement inconscientes. L’auteur prend pour exemple les remords d’une personne : elle s’en veut d’avoir à l’esprit certaines pensées, alors même que, pour les penser, celle-ci ne peut qu’avoir voulu les penser. Toute pensée est donc volontaire, car elle est l’expression du moi. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, la notion d’inconscient psychique ne doit pas être abusive en supposant que le corps exprime des pensées que le sujet conscient ne veut pas admettre.
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- B. (Argument second) La primauté de la conscience sur l’inconscient
(Développement de l’argument) Le sujet en souffrance psychique, lorsqu’il décide d’entreprendre une cure analytique, c’est-à-dire d’entreprendre une recherche sur les causes de ses souffrances, ne se soigne pas à travers la découverte miraculeuse de l’existence d’une zone étrangère à sa conscience. La découverte de pensées ou de comportements qu’il tendrait à ignorer est tributaire d’une recherche consciente qu’il entreprend sur l’origine de ces actes. Le sujet conscient est toujours au centre de sa cure, l’inconscient n’est qu’une méthode, c’est-à-dire un moyen de parvenir à ces découvertes. (Référence littéraire) Dans « Portnoy et son complexe », Philip Roth raconte l’histoire d’Alex Portnoy qui découvre, en replongeant dans les souvenirs de son enfance, les causes qui sont à l’origine de sa pudeur. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, l’inconscient psychique est une hypothèse, seul le sujet découvre la cause de ses troubles en mettant en lumière certains souvenirs qu’il avait jusque-là refoulés.
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- C. (Argument troisième) L’hypothèse de l’inconscient psychique problématique
(Développement de l’argument) La valeur d’une hypothèse réside dans la possibilité de pouvoir être confirmée ultérieurement à l’aide de démonstrations scientifiques reposant sur des faits directement tirés de l’expérience. (Référence philosophique) Wittgenstein (Conversation sur Freud, 1942) critique l’hypothèse de l’inconscient psychique en se fondant sur l’absence de preuve sur laquelle il repose et sa prétention à pouvoir être une solution aux souffrances et pathologies psychiques. (Exemple) L’auteur s’appuie sur l’exemple de l’anxiété. L’anxiété ressentie par une personne, d’après la théorie de la psychanalyse, doit être interprétée comme une répétition inconsciente de l’anxiété ressentie à la naissance. Cette hypothèse, cependant, ne repose sur aucune preuve, mais sur la formulation de l’hypothèse d’un inconscient psychique et des théories formulées à partir de cette hypothèse. (Conclusion de l’argumentation) C’est la raison pour laquelle l’hypothèse de l’inconscient psychique est problématique, celui-ci ne reposant sur aucune preuve fondée directement sur l’expérience.
IV – Citations sur les notions de conscience et d’inconscient
Citations sur la notion de conscience :
- « Mais que suis-je donc ? Une chose qui pense. Qu’est-ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent. » René Descartes, Méditations métaphysiques
- « Mes sens et ma conscience ne me livrent de la réalité qu’une simplification pratique. » Henri Bergson, Le Rire
- « Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience. » Husserl, Méditations cartésiennes
- « L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté. » Félix Le Dantec (biologiste), Science et Conscience
Citations sur la notion d’inconscient :
- « Le moi n’est pas maître dans sa propre maison. » Sigmund Freud, Une difficulté de la psychanalyse
- « La psychanalyse veut promouvoir à la reconnaissance consciente ce qui dans la vie de l’âme est refoulé. » Sigmund Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse
- « L’inconscient, c’est le discours de l’autre. » Jacques Lacan, Écrits II
- « En un mot, c’est une grande source d’erreur de croire qu’il n’y a aucune perception dans l’âme que celles dont on s’aperçoit. » Leibniz, Nouveaux essais sur l’entendement humain.
V – Pour aller plus loin sur la conscience pour le bac
Sur la notion de conscience
- Bergson, Henri. L’énergie spirituelle. Paris : Félix Alcan, 1919.
- Bergson, Henri. Matière et mémoire. Paris : Félix Alcan, 1896.
- Descartes, René. Méditations métaphysiques. Paris : Michel de Soly, 1641.
- Husserl, Edmund. Méditations cartésiennes. Paris : Colin, 1931.
- Locke, John. Essai sur l’entendement humain. Londres : Thomas Bassett, 1689.
- Sartre, Jean-Paul. L’Être et le Néant. Paris : Gallimard, 1943.
Sur la notion d’inconscient
- Alain. Éléments de philosophie. Paris : Gallimard, 1941.
- Bachelard, Gaston. La psychanalyse du feu. Paris : Gallimard, 1938.
- Lacan, Jacques. Écrits. Paris : Seuil, 1966.
- Leibniz, Gottfried Wilhelm. Nouveaux essais sur l’entendement humain. Amsterdam : Jean Louis de Lorme, 1704.
- Freud, Sigmund. Introduction à la psychanalyse. Leipzig : Deuticke, 1917.
- Freud, Sigmund. L’interprétation des rêves. Leipzig : Deuticke, 1899.
- Jung, Carl Gustav. Le moi et l’inconscient. Zurich : Rascher Verlag, 1928.
VI – Vers le bac : Les grands axes des notions de conscience et d’inconscient
- Conscience & Liberté : “Prendre conscience, est-ce se libérer ?””La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?”
- Conscience & Illusion : “La conscience de soi est-elle trompeuse ?”La conscience est-elle source d’illusions ?”
- Conscience & Inconscient : “Peut-on concevoir une conscience sans inconscient ?” “L’inconscient n’est-il qu’une conscience obscurcie ?” “L’inconscient n’est-il qu’un moindre degré de conscience ?”
- Conscience & Soi : La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ? La conscience implique-t-elle la maîtrise de soi? Peut-on parvenir à une complète conscience de soi ? Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?
VII – Exercice : Dissertation sur la conscience et l’inconscient
Consigne : Définir les termes clés du sujet suivant
Sujet : « Prendre conscience, est-ce se libérer ? »
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VIII – Correction de l’exercice sur la conscience et l’inconscient
Définition des termes clés :
« Prendre conscience » : Prendre conscience désigne le fait de sortir d’un état d’ignorance en réalisant que ce que nous connaissions jusqu’alors n’était pas vrai ou n’était que partiellement vrai.
« Se libérer » : Se libérer peut être défini comme l’acte par lequel un individu, prisonnier, asservi, gagne son indépendance vis-à-vis de ce qui l’emprisonnait, l’asservissait ou le contraignait.
Les programmes au lycée sont très riches et denses, et ceci dans l’ensemble des matières, et notamment en philosophie en terminale. Pour éviter de prendre un trop grand retard, les lycéens peuvent utiliser des cours en ligne pour se remettre à niveau ou tout simplement pour réviser :
