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Cours en ligne sur la méthodologie en philosophie en terminale
Cours en ligne de Philosophie en Terminale
Ce cours en ligne aborde la méthodologie en philosophie en terminale à maîtriser pour réussir au bac. En appliquant les conseils cités dans ce cours, vous pourrez apprendre la méthodologie à avoir et donc réussir plus facilement l’épreuve de philosophie au bac. En dehors de ce cours, vous pouvez aussi suivre des cours en philosophie à domicile en terminale avec Groupe Réussite pour des leçons sur mesure dispensées par des professeurs agrégés et à votre écoute.
I – Dissertation : méthodologie en philosophie
La dissertation de philosophie ressemble à tout exercice de dissertation, à quelques nuances près :
- Au même titre que toute dissertation, la dissertation de philosophie a pour objet d’évaluer les capacités de raisonnement de l’élève à partir d’un sujet donné.
- À la différence de tout autre exercice de dissertation, la dissertation en philosophie nécessite de problématiser un sujet.
L’objectif de la dissertation est de répondre à la question formulée dans le sujet. La réponse à la question formulée dans le sujet se fait en plusieurs étapes : introduction, développement, conclusion.
- 1. L’introduction
L’introduction de la dissertation en philosophie consiste essentiellement dans la problématisation du sujet donné. La problématisation est une étape clé de la réussite du devoir, car elle résume votre compréhension profonde du sujet. Problématiser un sujet consiste à révéler un problème/une tension/une contradiction dans la question posée par le sujet : littéralement, il existe un problème avec la question posée dans le sujet. Ainsi, l’élève a pour mission de révéler, dit autrement, de mettre à jour ce problème dans l’introduction.
L’introduction est structurée en plusieurs étapes : définition des termes du sujet, mise en relation des termes clés définis, annonce de la problématique et annonce du plan.
-> La définition des termes clés du sujet
La question formulée par le sujet contient des termes clés qu’il faudra définir. Cette étape, consistant à définir les termes clés du sujet, est très importante, car c’est grâce à cette étape qu’il va être possible, par la suite, de problématiser le sujet.
Afin de définir les termes clés du sujet, il est nécessaire, pour chaque mot clé, de dresser une liste des synonymes et des antonymes. Cette liste permettra, en effet, de définir au mieux les termes, car les synonymes permettront de dresser l’ensemble des mots dont les sens sont proches ou similaires aux termes clés du sujet. Les antonymes, quant à eux, permettront de dresser un ensemble de mots qui sont contraires aux termes clés du sujet. Ainsi, le terme clé du sujet sera défini en fonction des mots dont la signification est la même ou dont la signification est très proche (synonymes) ou, à l’inverse, contraire (antonymes).
-> La mise en relation des termes clés du sujet
Mettre en relation les termes qui ont été préalablement définis signifie étudier les rapports qui existent entre ces différents termes : soit les termes s’opposent entre eux, soit, au contraire, ils sont complémentaires, etc.
Généralement, les termes clés du sujet ne sont pas complémentaires. En effet, s’ils étaient complémentaires, il n’y aurait pas de problème à réveler dans le sujet. C’est la raison pour laquelle certains d’entre-eux ne peuvent que s’opposer. Si les termes s’opposent, au contraire, alors le sujet pose problème. L’élève doit, en effet, lui-même trouver un problème et se dire, par exemple, après avoir défini les termes et les avoir mis en relation, que « ce n’est pas logique », « c’est problématique », « c’est contradictoire », etc. Ainsi, la mise en relation des termes est tout autant essentielle que leur définition, car c’est cette étape de l’introduction qui va permettre de bien problématiser un sujet. Une fois la mise en relation des termes réalisée, le problème posé par la question du sujet doit naturellement apparaître.
-> L’annonce de la problématique
L’avant-dernière étape de l’introduction est d’annoncer clairement ce problème. Cette annonce de la problématique, en terminale, se fait sous forme de question(s) : soit par la formulation d’une grande question permettant de résumer le problème posé ; soit par la formulation de plusieurs petites questions, les unes à la suite des autres, permettant également de résumer le problème posé par le sujet.
Il est très important que l’annonce de la problématique soit formulée de manière claire, car le reste de votre devoir dépendra de l’annonce de la problématique (développement, conclusion). Si celle-ci est mal formulée, ou formulée de manière confuse, le correcteur pourra penser, ou induire, que vous avez mal compris le problème posé par le sujet.
-> L’annonce du plan
L’annonce du plan consiste à dire les grandes étapes ou idées (deux ou trois) par lesquelles vous passerez pour répondre à la question.
Chaque étape énoncée doit naturellement correspondre à une grande partie développée au moment de l’étape du développement.
L’annonce du plan doit être, une fois de plus, faite de la manière la plus rigoureuse possible, car il s’agit d’énoncer les grandes idées sur lesquelles reposera toute votre argumentation.
- 2. Le développement
Le développement a pour objet de répondre à la problématique. Vous devez tenter de résoudre un problème. Il n’est pas sûr qu’au terme de la dissertation, vous l’ayez complètement résolu, mais cela n’est pas si grave, car ce sont vos capacités de raisonnement qui sont, avant tout, évaluées.
Il est structuré en grandes idées, qui vont devoir être argumentées, séparées chacune par une transition.
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- a) Les grandes idées
Le développement est, d’abord, structuré en grandes idées, qui correspondent aux grandes parties. En philosophie, deux grandes idées, au minimum, sont nécessaires, trois grandes idées sont toujours préférées.
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- Chaque idée est une tentative de réponse à la problématique.
- Elles doivent être formulées de manière la plus claire possible.
- Celles-ci doivent être énoncées dans un ordre particulier : de l’idée la plus évidente à la moins évidente. Il faut donc commencer par répondre à la problématique en énonçant l’idée la plus évidente, pour, ensuite, énoncer une seconde idée moins évidente que la première, etc.
- Enfin, les idées ne doivent pas se contredire entre-elles, mais chaque idée doit constituer un approfondissement de la précédente.
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- b) L’argumentation
Chaque grande idée doit être soutenue par deux ou trois arguments.
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- Chaque argument justifie l’idée qui a été précédemment formulée (« car »). Ils doivent être énoncés de manière claire. Une fois énoncés, ils doivent être développés sur quelques lignes.
- Après cela, l’élève doit se servir d’une référence (philosophique, artistique, littéraire) lui permettant d’appuyer son argumentation. Un auteur ne sert pas juste à illustrer son idée, mais il sert aussi à la construire ou la nuancer. La référence ne doit pas être confuse ou trop générale, mais précise.
- Il est également nécessaire d’illustrer l’argumentation au travers d’un exemple. Les exemples sont très importants, car ils constituent des preuves de ce que vous affirmez. En d’autres termes, ils permettent de démontrer que ce que vous affirmez peut être matériellement prouvé.
- Enfin, l’argumentation se clôt par une conclusion brève (« Ainsi ») qui doit être formulée en une phrase, deux phrases maximum.
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- c) Les transitions
Des transitions (obligatoires) doivent montrer le passage d’une idée à une autre. Elles sont structurées en deux étapes :
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- La première étape est la conclusion de ce qui a été dit dans la grande partie qui la précède. En d’autres termes, lors de cette étape, l’élève doit faire le bilan de ce qui a été dit par rapport à la problématique posée (« Où en sommes-nous par rapport à la question posée ? », « En quoi la première partie nous a-t-elle permis de répondre à la problématique ? », etc.). Cette conclusion doit être synthétique.
- La deuxième étape consiste à montrer que la première idée n’a pas suffi à répondre à la question posée et qu’il est, ainsi, nécessaire de développer une autre idée afin de tenter d’y répondre. Le sujet doit être re-problématisé. En d’autres termes, lors de cette deuxième étape, vous devez montrer que le problème du sujet se pose toujours, même si le développement de votre première idée vous a permis d’y répondre en partie.
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- d) Le plan dialectique
Si la question posée dans le sujet est une question fermée, c’est-à-dire une question à laquelle il n’est possible de répondre que par « oui » ou par « non », le plan du devoir doit être dialectique (I. thèse, II. antithèse, III. synthèse).
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- I. La thèse (« oui » ou « non ») est une réponse claire à la problématique.
- II. L’antithèse permet de montrer que la première réponse à la question posée, c’est-à-dire la première idée formulée, n’a pas totalement et complètement permis de répondre à la question (« (oui) mais… » ou « (non) mais… »). L’antithèse, c’est-à-dire la seconde idée développée, ne doit jamais contredire la première idée, c’est-à-dire la thèse. Elle est un approfondissement d’une première idée qui ne vous a pas permis de répondre totalement à votre problématique.
- III. La synthèse, quant à elle, correspond à la troisième et dernière idée développée pour répondre à la question. Cette dernière idée doit donc conclure le sujet. En même temps, comme cette idée est une nouvelle idée, c’est-à-dire une nouvelle proposition qui permettra de répondre à la problématique, elle ne doit aucunement reprendre les deux précédentes idées, c’est-à-dire la thèse et l’antithèse, mais essayer de répondre définitivement à la question posée (c’est-à-dire prendre position) par la formulation d’une nouvelle idée.
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- 3. La conclusion
La conclusion est la dernière étape de la dissertation. En philosophie, elle doit être relativement courte.
Celle-ci est structurée en deux étapes essentielles : La reprise des grandes étapes de l’argumentation et la réponse à la problématique.
- 4. Brouillon
L’introduction doit d’abord être élaborée au brouillon et rédigée dans un second temps. Il s’agit de l’étape la plus importante du devoir, car elle résume votre compréhension du sujet et de ses enjeux. Il faut compter 30 à 45 min pour son élaboration.
Au même titre que l’introduction, il est nécessaire d’élaborer le développement au brouillon avant de le rédiger. Sur une dissertation de 4 h, son élaboration doit prendre entre 40 et 50 min.
II – Les erreurs à éviter absolument en dissertation
- Le manque de clarté du propos (très récurrent).
- Ne pas respecter les étapes dédiées à l’argumentation (récurrent).
- Faire un étalage de son opinion personnelle (récurrent).
- Réciproquement, réciter son cours sans apporter de réflexion personnelle (récurrent).
- Mal définir les termes du sujet ou ne pas être suffisamment rigoureux dans leur définition (très récurrent).
- Ne pas problématiser le sujet ou mal le problématiser (très (très) récurrent).
III – La gestion du temps en dissertation philosophie
Au bac, la durée de l’épreuve de dissertation est de 4h. Il est donc nécessaire de bien gérer son temps afin de répartir au mieux le temps de travail alloué à chaque moment de l’examen (le brouillon, la rédaction, la relecture). Voici quelques indicateurs qui vous permettront de gérer votre temps :
- Brouillon : 50 min
- Intro : 15-20min
- Développement : 35-40 min
- Rédaction : 1h50-2h
- Relecture : 10min

IV – Commentaire linéaire : méthodologie en philosophie
L’explication de texte est une épreuve qui vous demande de lire et comprendre un texte philosophique, et surtout, de l’expliquer le plus clairement possible. L’explication de texte linéaire, suivant l’ordre du texte, doit résulter d’une analyse détaillée du texte, et non être une restitution « améliorée » de ce qu’a dit l’auteur.
L’objectif est de mettre en lumière l’importance du texte et l’importance des enjeux qui y sont rattachés.
- 1. Lecture et compréhension du texte
La première étape est celle de la découverte du texte et de sa lecture. Plusieurs lectures, en moyenne trois, sont nécessaires pour comprendre le texte et se l’approprier.
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- a) La première lecture du texte
- Pendant la première lecture, vous découvrez le texte.
- Vous devez essayer de comprendre, globalement, ce que l’auteur veut dire. Pour cela, il est nécessaire de dégager l’objet du texte (« Quel est l’objet du texte ? ») et le thème du texte (« Quel est le thème du texte”?)
- Il est nécessaire de ne pas aller trop vite et de prendre le temps de lire.
- a) La première lecture du texte
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- b) La deuxième lecture du texte
- Lors de la deuxième lecture, il est nécessaire de lire le texte de manière plus approfondie.
- La lecture approfondie du texte doit permettre d’identifier la thèse de l’auteur (« Qu’est-ce que l’auteur soutient par rapport à l’objet du texte ? ») et la problématique du texte (« Pourquoi l’auteur soutient-il cette thèse ? », « Par rapport à quel problème philosophique soutient-il cette thèse ? », “Quelle est la question qui se pose au regard de la thèse qu’il énonce”).
- Ce moment est important, car il témoigne de votre compréhension (profonde) du texte ainsi que de ses enjeux.
- À ce stade, il est essentiel de prendre son temps.
- b) La deuxième lecture du texte
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- c) La troisième lecture du texte
- À ce moment, il est demandé d’identifier les étapes (ou moments) de l’argumentation mise en place par l’auteur. Pour ce faire, repérez les connecteurs logiques présents dans le texte (par ex. : « premièrement », « de plus », « ainsi », « donc », « mais », « or », etc.). Cela vous permettra de comprendre comment l’auteur s’y prend, c’est-à-dire comment il procède, pour soutenir sa thèse (« Quelle est la démonstration de l’auteur ? », « Comment l’auteur s’y prend t-il pour justifier et soutenir sa thèse ? »).
- Relevez également les mots et les concepts importants qui figurent dans le texte. Cela permettra de vous y attarder avec attention et d’analyser avec précision le vocabulaire philosophique employé par l’auteur.
- c) La troisième lecture du texte
- 2. Identifier le plan du texte (structure argumentative du texte)
Identifier le plan du texte consiste à identifier la structure du texte. Celle-ci se décompose en moments principaux et sous-moments.
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- Les moments principaux suivent l’ordre linéaire du texte (ligne par ligne). Chaque texte est structuré en plusieurs moments. Pour vous aider à identifier les moments principaux du texte, comparez le texte à une histoire (“Qu’est-ce qu’il se passe au début de l’histoire ?” “Au milieu de l’histoire ?” “A la fin de l’histoire ?”). Généralement, un texte philosophique se découpe en deux ou trois moments principaux. Enfin, un texte philosophique est un texte argumentatif, ce qui permet plus facilement d’identifier les moments principaux du texte grâce aux connecteurs logiques qui le structurent.
- Les sous-moments du texte sont les différents moments du texte que l’on retrouve au sein des moments principaux du texte. Dit autrement, chaque moment principal se divise en sous-moments. Il est nécessaire de les identifier afin de voir comment l’auteur procede au sein de chaque moment principal. Généralement, deux à trois sous mouvements peuvent être identifiés et correspondront aux sous-parties que vous développerez sous vos grandes parties (moments principaux).
- Pour terminer, il faut d’identifier clairement les grandes parties du texte (« En combien de parties ou moments le texte se découpe t-il ? »). A ce titre, l’identification des moments principaux du texte est essentielle, car ces moments constituent les grandes parties de votre explication qui vous serviront, par la suite, à annoncer votre plan, dans l’introduction. Pour les identifier clairement, énoncez-les en une phrase. Faites de même pour l’identification claire des sous-parties.
- Attention ! Le plan doit toujours être équilibré = même nombre de sous-moments (ou sous-parties) à l’intérieur de chaque partie.
-> Exemple type de structure du texte :
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- I) Premier moment principal du texte (début du texte) = première grande partie
- A) Premier sous-moment du premier moment principal du texte = première sous-partie
- B) Deuxième sous-moment du premier moment principal du texte = deuxième sous-partie.
- II) Deuxième moment principal du texte (milieu du texte) = deuxième grande partie
- A) Premier sous-moment du deuxième moment principal du texte = première sous-partie
- B) Deuxième sous-moment du deuxième moment principal du texte = deuxième sous-partie.
- III) Troisième moment principal du texte (fin du texte) = troisième grande partie
- A) Premier sous-moment du troisième moment principal du texte = première sous-partie
- B) Deuxième sous-moment du troisième moment principal du texte = deuxième sous-partie.
- I) Premier moment principal du texte (début du texte) = première grande partie
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- 3. L’analyse linéaire du texte
L’analyse linéaire du texte est l’étape qui suit l’identification de la structure du texte. Après avoir identifié les moments principaux du texte et les sous-moments, il reste à analyser le texte en détails et ligne par ligne.
Voici quelques conseils clés pour réussir une bonne analyse linéaire :
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- Tout d’abord vous devez analyser le texte, c’est-à-dire ne pas le répéter ou le répéter autrement. Afin de ne pas répéter le texte, vous devez vous l’approprier, c’est-à-dire, non seulement le comprendre, mais pouvoir l’expliquer avec vos propres mots. Cette étape est essentielle, car elle résume votre compréhension (profonde) du texte. C’est la raison pour laquelle, si lorsque vous vous appropriez le texte avec vos propres mots, un terme ou une expression philosophique vous est étranger, vous devez essayer de le/la définir clairement et avec vos propres mots.
- Ensuite, il est nécessaire de définir les concepts philosophiques et les expressions importantes employés par l’auteur. En effet, si l’auteur emploie tel ou tel mot, ce n’est pas pour rien, mais bien parce qu’il le veut. Autrement dit, tout terme ou expression employé(e) par l’auteur l’est intentionnellement, car celui-ci souhaite informer/instruire/alerter/etc. son lecteur. Ainsi, en menant une analyse précise des termes et expressions employés, vous serez à même d’identifier au mieux la manière dont l’auteur souhaite faire passer un message à son lecteur.
- Autre point important. Votre mission est de restituer au mieux le propos de l’auteur et le sens du texte en analysant ce que l’auteur dit. Aucun passage du texte ne doit donc être éludé. Si vous n’avez pas compris un passage du texte, vous devez quand même tenter de l’expliquer. Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous dites, il suffit de l’indiquer au moment de l’analyse (“Nous pouvons faire l’hypothèse que …”). Cela ne sera jamais pénalisé, mais récompensé, car ce sont avant tout votre sens de la recherche et votre faculté à vous questionner qui sont récompensés (à condition toutefois de mener une analyse rigoureuse).
- Lorsque vous analysez le texte, citez entre parenthèses les mots ou expressions (du texte) analysés. Vous montrerez, ainsi, que votre analyse est rigoureuse, car elle respecte le sens du texte.
- 4. La rédaction de l’introduction
L’introduction est la partie qui précède le développement, c’est-à-dire l’analyse détaillée du texte. Elle résume de manière synthétique votre compréhension du texte et de ses enjeux. Elle est donc cruciale, car elle est lue en premier par votre correcteur, qui se fait, d’emblée, une idée (généralement juste) de votre devoir.
Elle se compose de plusieurs étapes qu’il faut absolument respecter : la présentation du texte, l’identification du thème et de l’objet du texte, la formulation de la problématique, la thèse de l’auteur, l’annonce du plan (structure argumentative du texte).
-> Présenter le texte
Le texte doit être présenté brièvement et mentionner le titre, la date de l’œuvre dont il est extrait et l’auteur. Des éléments de contexte (par ex. historiques, politiques, etc.) peuvent être ajoutés, si et seulement s’ils permettent de mieux comprendre le texte.
-> Formuler le thème et l’objet du texte
Concernant l’énonciation du thème du texte, vous devez dire sur quel thème il porte. Le texte porte toujours sur un thème du programme de philosophie terminale.
Concernant la formulation de l’objet du texte, vous devez clairement, et sans trop vous attarder (deux phrases maximum), dire quel est l’objet du texte (« De quoi parle le texte ? » ; « Quel est l’objet su texte ? » « De quoi est-il question dans cet extrait ? ».
-> Annoncer la problématique du texte
Reprenez la problématique que vous avez identifiée lors de la lecture du texte. Il est nécessaire que la formulation de la problématique soit la plus claire possible.
-> Formuler la thèse de l’auteur
Idem. Reprenez la thèse que vous avez identifiée lors de la lecture du texte. Celle-ci doit être claire et formulée en une seule phrase. Ne vous étendez pas lors de sa formulation, car l’introduction n’est pas dédiée à cela.
-> Annoncer le plan
Une fois que vous avez formulé la thèse de l’auteur, vous devez annoncer le plan, c’est-à-dire la structure du texte. Ce moment est très important, car il met en lumière les grands axes, c’est-a-dire les moments principaux, qui structurent l’argumentation de l’auteur.
CONFORT DES COURS A DOMICILE EN PHILO
Une interaction directe entre le prof et l'élève
Points méthodes réguliers
Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
V – Les erreurs à éviter absolument en commentaire de texte en philosophie
- Paraphraser le texte et ne pas l’analyser (très récurrent).
- L’omission de certains passages du texte lors de l’analyse (récurrent).
- Manquer de précision lors de l’analyse du texte et de ses termes et expressions (très récurrent).
- L’absence ou la mauvaise identification des moments principaux du texte (récurrent).
- Une mauvaise identification de la problématique du texte (très récurrent).
- Une mauvaise identification de la thèse défendue par l’auteur (récurrent).
- Une mauvaise interprétation du texte (très récurrent).
VI – La gestion du temps en commentaire de texte en philosophie
Au bac, la durée de l’épreuve de l’explication de texte est de 4h. Il est donc nécessaire de bien gérer son temps afin de répartir au mieux le temps de travail alloué à chaque moment de l’examen (lectures du texte, brouillon, rédaction, relecture). Voici quelques indicateurs qui vous permettront de gérer votre temps :
- Lectures du texte : 10min-15min
- Brouillon : 45min-50min
- Rédaction : 1h45-2h
- Relecture : 10min
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