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Cours en ligne sur la vérité en philosophie en terminale
Cours en ligne de Philosophie en Terminale
Ce cours en ligne aborde le chapitre de la vérité du programme de philosophie en terminale. Il aborde les notions de vérité en philosophie, la recherche de la vérité, les citations sur la vérité. Vous trouverez aussi des exercices avec leurs corrigés sur la vérité pour vous préparer efficacement à l’épreuve du bac en philosophie. En plus de ce cours en ligne, vous pouvez aussi bénéficier de cours particuliers en philosophie en terminale via Groupe Réussite pour une préparation complète au bac de philosophie.
I – Introduction à la notion de vérité en philosophie
- Définition de la vérité : La vérité peut être définie comme l’adéquation d’un énoncé ou d’un jugement que l’on formule sur une chose à la réalité.
- Définition d’une vérité : À la différence de la vérité, une vérité peut être définie comme la formulation d’un énoncé ou d’un jugement sur une chose en conformité avec la représentation que se fait l’individu de cette chose.
- Définition d’une opinion : Une opinion peut être définie comme la formulation d’un jugement hâtif sur une chose qui n’a pas fait l’objet d’études et de recherches approfondies.
- Définition de la croyance : La croyance peut être définie comme le fait d’adhérer volontairement à une idée ou un sujet, sans avoir de preuve matérielle de son existence.
- Définition de l’erreur : Contrairement à la vérité, l’erreur peut être définie comme le fait de formuler un énoncé ou jugement sur une chose qui n’est pas conforme à la réalité.
- Définition de l’illusion : L’illusion peut être définie comme le fait de prendre une chose pour vraie alors que celle-ci est fausse dans la réalité.
- Définition du mensonge : Le mensonge peut être défini comme le fait de tromper volontairement une personne sur une chose en sachant la vérité.

II – Les termes clés de la notion de vérité en philosophie
- Immuable
- Sens
- Perception trompeuse de la réalité
- Monde sensible et monde intelligible
- Suspension du jugement
- Modération du jugement
- Regard critique
- Fanatisme
- Méthode
- Précepte de l’évidence
- Idée claire et distincte
III – Leçon sur la notion de vérité : La recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ?
(Introduction) (Définition des termes) (Définition du premier terme) La vérité peut être définie comme la conformité du jugement ou d’un énoncé sur une chose à ce qu’elle est dans la réalité et s’oppose à l’erreur. (Définition du deuxième terme du sujet) Une recherche est une démarche guidée par notre intuition, notre désir, notre curiosité que nous poursuivons en vue d’y trouver quelque chose que l’on ne connaît pas encore. À la différence des vérités révélées, qui peuvent être définies comme des vérités déjà connues, la recherche de la vérité peut être décrite comme une entreprise universelle et propre à l’homme, qui ne cesse de vouloir la connaître. (Définition du troisième terme du sujet) Toute recherche n’est pas neutre, car nous formulons des jugements influencés par nos expériences, le milieu dans lequel nous évoluons et avons évolué. Le doute est ce qui permet de mettre de côté des préjugés ou des opinions que nous entretenons à l’égard d’une chose ou d’une idée. (Mise en relation des termes) Dès lors, le doute apparaît nécessaire à la recherche de la vérité, dès lors que nos préjugés et nos opinions tendent à influencer notre jugement sur les choses et nous éloignent, ainsi, de ce qu’elles sont réellement. Néanmoins, dans un même temps, suspendre son jugement ou le neutraliser apparaît insuffisant, dès lors que la recherche de la vérité nécessite que nous puissions formuler un jugement concernant la nature de cette vérité ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre afin d’y accéder. (Annonce de la problématique) La suspension du jugement est-elle un moyen suffisant permettant de parvenir à un jugement conforme à la réalité ?
- I. (Première idée) La recherche de la vérité est nécessairement obstruée par les hommes
- A. (Argument premier) Notre corps est un obstacle à la recherche de la vérité
(Développement de l’argument) Si la vérité est un jugement conforme à la réalité et peut être assimilée à la connaissance, la recherche de la vérité, quant à elle, peut être empêchée par la manière dont nous nous sentons, ou encore la manière dont notre corps est plus ou moins disposé. (Référence philosophique) C’est justement ce que montre Platon (Phédon), pour lequel notre corps nous empêche d’accéder à la vérité. Selon lui, en effet, le corps et la vérité s’opposent. Alors que la vérité, dès qu’elle est l’adéquation de notre jugement sur les choses à ce qu’elles sont réellement, est immuable, c’est-à-dire fixe et intelligible, notre corps, au contraire, dès lors que c’est grâce et par lui que nous sentons et ressentons des sentiments ou des émotions, n’est pas immuable. Il est, selon Platon, trompeur, car nous ne cessons jamais de sentir et ressentir les choses différemment. (Exemple) Par exemple, au travers du corps, nous pouvons ressentir, pour une même chose, en même temps ou séparément, et selon les circonstances, de la crainte, du désir ou encore de la colère. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, notre corps, parce qu’il est le réceptacle de ce que nous sentons et ressentons, constituerait un obstacle qui nous empêcherait d’accéder à la vérité, laquelle est immuable, dès lors qu’il serait, pour nous, une cause de troubles et de confusions.
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- B. (Argument second) Focus : Nous sommes prisonniers de nos préjugés et croyances (« Le Mythe de la Caverne », Platon)
L’homme est modelé par un ensemble de préjugés et de croyances qu’il a en lui depuis l’enfance. Ces préjugés et croyances ne lui permettent pas d’accéder à la vérité, car les préjugés nous montrent les choses telles que nous les pensons, sans les avoir examinées suffisamment, alors que les croyances nous font voir les choses conformément à nos convictions personnelles, indépendamment des autres points de vue que d’autres personnes peuvent avoir sur celles-ci.
Le mythe de la caverne est une allégorie dont Platon se sert afin de montrer que les hommes sont emprisonnés par des préjugés et des croyances qui ne leur permettent pas d’accéder à la vérité.

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- 1. Le mythe de la caverne
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Le philosophe raconte l’existence d’une caverne à l’intérieur de laquelle des hommes se trouvent enchaînés depuis leur enfance. Enchaînés dans la caverne, ils ne peuvent pas tourner la tête, et ne peuvent donc voir que ce qui se trouve devant eux. À l’intérieur de cette caverne, se trouve également un mur sur lequel sont projetées des ombres représentant des hommes, passant au-dessus de la caverne, et les objets qu’ils possèdent. Les prisonniers ne voient que les ombres grâce à la lumière du feu présent dans la caverne. Enchaînés dans la caverne depuis leur enfance, ils n’ont ainsi jamais rien vu d’autres qu’une multitude de formes projetées sur le mur. C’est la réalité qu’ils voient devant leurs yeux. Or, les ombres ne sont pas la réalité mais un simple reflet de la réalité. Les prisonniers se trouvent donc dans l’erreur : n’étant jamais sortis de leur caverne, ils ne voient qu’une projection déformée de la réalité, et non la réalité elle-même. (Commentaire) Les prisonniers doivent, ainsi, sortir de la caverne afin de se délivrer de leurs préjugés et croyances, c’est-à-dire de leur ignorance, et d’accéder à la vérité.
Un des prisonniers enchaînés se libère de ses chaînes et sort de la caverne. Sorti de la caverne, il perçoit les choses telles qu’elles sont. (Commentaire) Le prisonnier, en se libérant de ses chaînes, se libère de l’ignorance dans laquelle il était jusqu’alors plongé.
Au moment où il découvre les choses telles qu’elles sont, il est ébloui. Il ne parvient pas à distinguer clairement et distinctement les choses qu’il voit autour de lui. (Commentaire) Afin de pouvoir distinguer clairement les choses qui se trouvent autour de lui, se libérer de ses chaînes ne suffit pas, mais, selon Platon, une fois libéré de nos chaînes, le prisonnier doit apprendre à voir les choses telles qu’elles sont.

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- 2. L’allégorie de la caverne
- a) Nos sens nous plongent dans l’ignorance : le monde sensible
- 2. L’allégorie de la caverne
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Platon se sert du mythe de la caverne pour montrer que la caverne est un lieu qui symbolise l’ignorance dans laquelle tous les hommes sont naturellement plongés. En effet, les ombres nous donnent à voir une image de la réalité, et non ce qu’elle est. Cette perception trompeuse de la réalité est provoquée par nos sens. C’est la vue qui trompe les hommes, car celle-ci leur fait croire que ce qu’ils voient est réel, alors que ce n’est pas le cas (perception trompeuse). C’est la raison pour laquelle la vérité, selon Platon, ne peut pas être accessible par l’intermédiaire de nos sens (l’ouïe, la vue, le toucher, le goût, l’odorat).
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- b) Nous ne pouvons accéder à la vérité que par nos idées : le monde intelligible
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Le monde des Idées, en revanche, est un monde dans lequel seules les Idées existent. Nos Idées, si elles ne sont pas affectées par nos sens, ne changent pas : elles restent toujours les mêmes. Ainsi, seul le monde des Idées nous permet d’accéder à la vérité. Ne changeant pas, il nous permet de découvrir les choses telles qu’elles sont réellement.
- II. (Seconde idée) Le doute est nécessire à la recherche de la vérité
- A. (Argument premier) Le doute permet de se libérer de nos préjugés et croyance
(Développement de l’argument) En doutant, nous questionnons la légitimité de nos jugements sur les choses et, questionner la légitimité de nos jugements sur les choses, nous permet de questionner les croyances et les préjugés que nous avons à l’égard de ces mêmes choses. (Référence philosophique) C’est notamment ce que montre Descartes, dans Discours de la méthode et les Méditations cartésiennes, pour lequel le doute est nécessaire à la recherche de la vérité. En effet, c’est seulement au travers du doute qu’il nous est possible d’accéder à la vérité, car nos préjugés et nos croyances sont présents depuis toujours, c’est-à-dire depuis notre enfance. Le seul moyen de remettre en question la légitimité de nos jugements, c’est au travers du doute, car le doute consiste, selon Descartes, à suspendre son jugement, c’est-à-dire à ne plus avoir de certitude vis-à-vis de ce que nous pensons. (Exemple) Descartes prend l’exemple de l’enfant. Durant son éducation, il a été enseigné à l’enfant de nombreuses choses, au travers des livres ou des enseignements de ses tuteurs et professeurs. Ses jugements, c’est-à-dire ses avis qu’il a sur les choses, sont influencés par ce qu’on lui a enseigné et ce qu’il a appris. C’est seulement, une fois adulte, en décidant de suspendre son jugement, que celui-ci a le choix de libérer son jugement de tous les préjugés et croyances qu’il peut entretenir. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, c’est en doutant que nous avons le choix de nous libérer de nos préjugés et nos croyances.
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- B. (Argument second) Le doute permet d’aller au delà de ce que nous pensons
(Développement de l’argument) Questionner la légitimité de nos jugements sur les choses, c’est non seulement questionner la légitimité de nos préjugés et de nos croyances, mais c’est aussi questionner la légitimité de nos certitudes. La certitude s’oppose au doute et peut être définie comme le fait d’avoir un avis ou un jugement indubitable, c’est-à-dire qui n’est pas susceptible d’être questionné. (Référence philosophique) Montaigne, dans les Essais, montre à ce titre, que douter permet, non pas de suspendre son jugement mais de le modérer. Modérer son jugement nécessite de ne plus fonder nos jugements seulement sur nos expériences personnelles. L’exercice de notre jugement est possible grâce à l’adoption d’un regard critique vis-à-vis de soi et de ce que l’on juge. Ce regard critique consiste à n’être ni trop naïf, c’est-à-dire se laisser croire et persuader trop facilement, ni trop certain, c’est-à-dire condamner pour faux ce qui ne paraît pas vrai suivant les apparences. (Exemple) Montaigne prend notamment pour exemple les fanatiques, personnes persuadées de la vérité de ce qu’ils disent et condamnant tout autre point de vue possible. N’admettant aucune critique vis-à-vis d’eux-mêmes, ceux-ci ne sont pas capables d’adopter d’autres points de vue, leur jugement étant présomptueux et vaniteux. (Conclusion de l’argumentation) C’est, ainsi, le doute qui nous permet de nuancer nos jugements et d’adopter un point de vue critique vis-à-vis de ce que nous pensons et vis-à-vis de ce que pensent les autres.
(Transition) (Conclusion de la deuxième idée) Nous avons donc vu que le doute est essentiel à la recherche de la vérité, car c’est en doutant qu’il nous est permis de nous éloigner de l’erreur, qui est un jugement erroné sur une chose. (Nouvelle problématisation) Cependant, même si le doute est essentiel à la recherche de la vérité, car il nous permet de ne pas tomber dans l’erreur, en modérant ou en suspendant notre jugement, nous ne faisons que nous éloigner de l’erreur, ce qui pose à nouveau problème car le doute, bien qu’essentiel, apparaît insuffisant. Suffit-il de douter pour parvenir à la vérité ? Comment peut-on avoir la certitude que nos jugements sur les choses soient conformes à ce qu’elles sont réellement si nous ne connaissons pas la vérité ?
- III. (Troisième idée) : Le doute reste cependant insuffisant à la recherche de la vérité
- A. (Argument premier) Nous ne pouvons nous départir totalement de nos préjugés et croyances
(Développement de l’argument) Nous ne pouvons continuellement suspendre ou modérer nos jugements. En effet, cette activité, bien qu’essentielle à la recherche de la vérité, n’est cependant pas réaliste. Les hommes sont affairés par bien des choses et doivent, tout au long de leur vie, accomplir des tâches pratiques qui leur prennent du temps. Pendant ce temps où leurs esprits sont occupés à réaliser des tâches pratiques, ils n’ont pas le loisir de douter. (Référence sociologique) Tocqueville (De la Démocratie en Amérique) insiste particulièrement sur ce point en montrant que le temps dont disposent les hommes est un temps limité. Ce temps limité dont ils disposent contraint nécessairement les hommes à devoir faire des choix. Par les choix qu’ils doivent faire, parce qu’ils sont contraints par le temps, les hommes sont amenés à adopter certaines croyances ou à admettre certains préjugés sans même les discuter ou sans même examiner leur légitimité. (Exemple littéraire) Par exemple, l’écrivain Maurice Blanchot dans L’Arrêt de mort, met en avant la décision rapide que le narrateur, médecin, doit prendre concernant une personne mourante. L’avis qu’il doit formuler est contraint par l’urgence de la situation. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, bien que le doute sert à nuancer ou à suspendre notre jugement, notre condition humaine nous contraint à faire des choix qui sont, au contraire, façonnés par nos expériences, nos croyances, nos préjugés, etc.
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- B. (Argument second) La recherche de la vérité requiert une méthode
(Développement de l’argument) La recherche de la vérité requiert une méthode, c’est-à-dire un ensemble de règles établies en vue de parvenir aux fins que nous nous donnons. En l’absence de règles, le risque est que nous nous laissions guider par nos perceptions, qui changent constamment, ou encore par notre désir. Or, si la vérité est immuable, et qu’elle ne change pas, il est nécessaire que les hommes puissent au mieux y parvenir à travers l’établissement d’une méthode. (Référence philosophique) Descartes (Règles pour la direction de l’esprit ; Discours de la méthode ; Principes de la Philosophie) met en lumière le manque de rigueur dont nous faisons preuve pour parvenir à la recherche de la vérité. La raison, à ce titre, est le moyen d’accéder à la vérité, car, au même titre que Platon, selon lui, les sens sont trompeurs. La méthode consiste ainsi en un ensemble de règles applicables à l’esprit dont il faut faire un bon usage. (Exemple) Parmi les règles qui doivent être appliquées, se trouve un ensemble de préceptes. Le premier est celui de l’évidence. Selon ce principe, nous ne devons juger comme vrai que ce qui est clair et distinct à notre esprit, de telle sorte à ne pouvoir jamais le mettre en doute. Une idée claire, selon Descartes, est claire une idée immédiatement présente à notre esprit de manière évidente, sans ambiguïté ni confusion. Est distincte, une idée qui est précise en plus d’être claire, de telle manière qu’il ne nous soit pas possible de la confondre avec une autre idée. (Conclusion de l’argumentation) Ainsi, une méthode prescrivant un ensemble de règles à suivre est essentielle à la recherche de la vérité.

IV – Citations sur la notion de vérité en philosophie
- « La vérité est une illusion dont on a oublié qu’elle en était une », Friedrich Nietzsche, Par delà bien et mal
- « La vérité ne consiste pas à convaincre, mais à rendre clair ce que nous savons être vrai », Descartes, Discours de la méthode
- « La vérité n’est pas dans l’opinion, mais dans la connaissance », Socrate, Platon, Apologie de Socrate
- « La vérité n’est jamais donnée, elle est toujours une conquête », Kant, Critique de la raison pure
- « La vérité est une lumière qui, d’abord aveugle, finit par éclairer », Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe
V – Pour aller plus loin…
- Aristote, Métaphysique
- Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe
- Emmanuel Kant, Critique de la raison pure
- Hannah Arendt, La Vérité et la politique
- Platon, La République
- Ludwig Wittgenstein, Tractatus Logico-Philosophicus
VI – Vers le bac : les grands axes de la notion de vérité en philosophie
- Vérité & Science : “Toute vérité a-t-elle besoin d’être prouvée ?” “Faut-il une méthode pour découvrir la vérité ?” “Les vérités scientifiques sont-elles discutables ?” “Peut-on dire des vérités scientifiques qu’elles sont provisoires ?” “Y a-t-il un privilège de la vérité scientifique ?” “La vérité est-elle démontrable ?”
- Vérit & Art : “Faut-il séparer la beauté de la vérité ?” “Y a-t-il une vérité dans l’art ?”
- Vérité & Recherche : “Pourquoi cherche-t-on à connaître la vérité ?” “Faut-il chercher la vérité à tout prix ?” “La recherche de vérité peut-elle se passer du doute ? La recherche de la vérité nous aide-t-elle à vivre ?” “La recherche de la vérité suppose-t-elle l’abandon de toute croyance ?”VII – Exercice de dissertation sur la raison en philosophie
COURS DE PHILO POUR TOUS
Points de méthodologie pour la matière et au niveau
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Avis Google France ★★★★★ 4,9 sur 5
VII – Exercice Explication de texte sur la vérité en philosophie
Consigne : À partir du texte suivant et dans le passage surligné, dégager les étapes argumentatives réalisées par l’auteur :
« La vie quotidienne, pour ses fins variables et relatives, peut se contenter d’évidences et de vérités relatives. La science, elle, veut des vérités variables une fois pour toutes et pour tous, définitives, et donc des vérifications nouvelles et ultimes. Si, en fait, comme elle-même doit finir par s’en convaincre, la science ne réussit pas à édifier un système de vérités absolues, si elle doit sans arrêt modifier les vérités acquises, elle obéit cependant à l’idée de vérité absolue, de vérité scientifique, et elle tend par là vers un horizon infini d’approximations qui convergent toutes vers cette idée. À l’aide de ces approximations, elle croit pouvoir dépasser la conscience naïve et aussi se dépasser infiniment elle-même. Elle croit le pouvoir aussi par la fin qu’elle se pose, à savoir l’universalité systématique de la connaissance. »
Husserl
VIII – Correction exercice sur la vérité en philosophie
- Premier moment central de l’extrait : « La science ne réussite pas à édifier un système de valeurs absolue :
- L’auteur critique la science : « La science, comme elle doit finir pas s’en convaincre ».
- L’auteur énonce les limites de la science : « La science doit sens modifier des vérités acquises, si elle obéit cependant à l’idée de vérité absolue ».
- Deuxièmement moment central de l’extrait : « La science obéit cependant à la l’idée de vérité absolue »
- Husserl formule sa thèse : « La science obéit cependant à l’idée de vérité absolue.
- L’auteur énonce le corollaire de sa thèse (proposition dérivant immédiatement d’une autre) : « et elle tend par là vers un horizon infini d’approximations qu convergent vers cette idée ».
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