Les théories de la croissance économique
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Croissance économique : définition
D’après François Perroux : “la croissance économique correspond à l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels »
Selon l’INSEE : “la croissance économique en France est l’évolution de la richesse produite en France entre 2 années ou 2 trimestres”
De manière générale, la croissance économique désigne donc l’accroissement du PIB. Pour qu’elle se traduise par une augmentation du niveau de vie, cette croissance économique doit donc être supérieure à la croissance démographique.
Théorie de la croissance économique : l’analyse d’Adam Smith
Dans De La Richesse des Nations (1776), Adam Smith présente les facteurs de croissance économique. Il en identifie 3 principaux :
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- La division du travail : elle est source de croissance. Pour Adam Smith, la croissance économique passe par une accumulation de capital et une augmentation du nombre de travailleurs productifs (qui produisent des biens) par rapport au nombre de travailleurs improductifs (qui ne produisent pas de biens). Cette accumulation de capital permettra une meilleure division du travail, qui entraînera une spécialisation des travailleurs productifs. Il y aura alors d’importants gains de productivité qui seront source de croissance.
- L’extension des marchés : l’augmentation de la demande permet d’accroître cette spécialisation, et donc la productivité du travail. Chaque pays se spécialise en effet, selon Smith, dans la production du bien où il détient un avantage absolu par rapport aux autres.
- La liberté d’entreprendre : la croissance économique peut augmenter grâce à la libéralisation des marchés et de l’entrepreneuriat.
Théorie de la croissance économique : le modèle de Romer
Paul Romer s’appuie sur cette notion de capital humain pour expliquer la croissance endogène (Increasing Returns and Long Run Growth, Journal of Political Economy, 1986).
Voici d’ailleurs le sujet d’ESH de HEC de 2018 :« En vous plaçant dans une perspective historique (depuis le XIXème siècle), vous répondrez à la question suivante : Peut-on affirmer comme Paul Michael Romer en 1986 que « Les taux de croissance semblent être croissants non seulement en fonction du temps mais aussi en fonction du degré de développement ? ».
Romer montre en effet que lorsque les travailleurs d’une firme utilisent des techniques nouvelles, elle accroît également la productivité des travailleurs au fur et à mesure qu’ils s’en servent. Il s’agit du phénomène du “learning by doing”. Par l’imitation ou encore le turnover de salariés, ces connaissances se diffuseront et profiteront à d’autres firmes : cette externalité positive générera alors de la croissance.
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