Les attentes du jury en culture générale en prépa HEC
Des conseils issus des rapports de jury en culture générale HEC
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L’épreuve de dissertation de culture générale en prépa HEC
L’épreuve de dissertation de culture générale en prépa HEC est une épreuve délicate en ce qu’elle laisse à la fois de la liberté et impose de nombreuses contraintes. Le thème de culture générale en prépa HEC est : Aimer. Les élèves s’y préparent généralement très bien, à force de concours blancs et de lectures, de fiches et d’expériences plus ludiques qui permettent de nourrir la réflexion tout au long de l’année. Évidemment, ce travail sur le fond est essentiel. Mais il ne saurait suffire. Comme pour tout concours, la clé du succès est de comprendre ce que l’on attend des candidats.
Pour aider les élèves à saisir pleinement les attentes des concours, des cours à domicile de français avec des professeurs particuliers spécialisés dans la préparation aux concours peuvent être extrêmement bénéfiques. Ces cours sur mesure peuvent fournir des conseils spécifiques sur la manière de répondre aux exigences des concours et de rédiger des réponses qui répondent aux critères d’évaluation des examens.
Ce court article fait donc la synthèse de ce qui est véritablement attendu par les jurys en culture générale en prépa HEC. Les conseils ici prodigués seront accompagnés d’éléments issus des rapports de jury des dernières années, inscrits en italique.
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Respecter le sujet de dissertation en culture générale HEC
L’attente principale du jury pour cette épreuve est que les candidats montrent du respect pour le sujet. Cela signifie qu’il ne peut être question de traiter ce qui « nous arrange » dans un libellé. Il convient non seulement de traiter le sujet, mais également de retracer la pensée du jury et de la justifier. D’une certaine façon, il faut montrer que l’on a compris pourquoi le jury a décidé de proposer ce sujet plutôt qu’un autre. Cette exigence est importante parce que ceux qui la respectent montrent qu’ils savent se conformer à ce qu’on leur demande, de même qu’ils savent comprendre des « signaux cachés ». Cela implique évidemment un travail d’analyse du sujet considérablement renforcé.
« D’une façon plus générale, que les candidats sachent que le jury est extrêmement attentif à la spécificité de la question posée. Un trop grand nombre de candidats ne donne pas droit à la question telle que le sujet la pose, dans sa spécificité : les hors sujets relatifs sont extrêmement nombreux. Une copie qui s’interroge sur les difficultés du sujet tel qu’il est posé, quitte à relever des incompréhensions ou des paradoxes, sera toujours valorisée, à la différence de celle qui traite le sujet mécaniquement, comme s’il s’agissait de n’importe quel intitulé. La dissertation de culture générale n’appelle pas un traitement thématique de la question ».
Lire aussi : Travailler le thème de culture générale en prépa HEC.
Analyser le sujet de la dissertation de culture générale
C’est dans l’introduction que le jury peut percevoir si l’analyse du sujet a été suffisamment bien conduite. Les jurys ne cessent de rappeler, dans leurs rapports, que les analyses ne sont pas suffisamment fournies. Ils notent surtout que l’effort de problématisation n’est pas assez grand. De fait, il est attendu des candidats qu’ils prennent le temps d’analyser les présupposés du sujet posé et ce qui pose réellement un problème théorique en lui.
« Il était ainsi attendu, en tout premier lieu, une analyse du sujet. Rappelons ici fortement la nécessité de soigner l’introduction qui doit rendre explicites les différents questionnements en jeu au cœur du sujet proposé ».
Réussir l’introduction de dissertation en culture générale HEC
Chaque année, les jurys notent que les introductions ne sont pas assez convaincantes ; celles-ci doivent impérativement faire apparaître une accroche, un moment de cadrage du sujet, un moment de présentation du sujet, un moment d’analyse (avec analyse des présupposés, justification de la pensée du jury, définition des termes du sujet, transition vers la problématique), une problématique, une annonce de plan. L’introduction est le moment le plus important de la copie : c’est là que l’on voit si le sujet a été correctement problématisé.
Analyser les termes du sujet de la dissertation
Une des attentes majeures dans cette épreuve découle de tout ce qui a déjà été mentionné jusqu’ici : une réflexion accordée au sujet, permettant de laisser apparaître une vraie culture générale. Il ne s’agit pas ici de réciter un cours. Il s’agit de montrer que la culture que l’on détient nous permet de comprendre et d’expliquer un problème théorique. Or c’est précisément dans notre capacité d’explication et d’illustration que cette compétence pourra être évaluée par le jury. Il faut donc entraîner cette réflexion et cette mobilisation toujours plus précise et riche de références culturelles aidant vraiment à développer une argumentation et pas seulement à simple valeur illustrative.
« Le jury en effet attend des candidats qu’ils manifestent une culture vivante : cela exclut la reproduction mécanique de « connaissances » au sein de plans types. La présence, par exemple, de telle ou telle référence, dans une copie, n’a aucune valeur en soi, pas plus que le nombre de citations : seule compte la pertinence de l’usage qui en est fait dans le cadre d’une argumentation suivie ».
« Ce que le jury attend des candidats n’est jamais un contenu déterminé, pas plus évidemment que la référence à tel ou tel auteur. Les attentes du jury portent sur ce qu’il est légitime d’attendre d’une dissertation : le sujet doit avoir été analysé et donner lieu à la construction d’une problématique cohérente, le devoir doit suivre un plan et conduire à une conclusion. Et, comme l’intitulé de l’épreuve l’indique, le jury attend des candidats qu’ils manifestent, afin de traiter le sujet qui leur est proposé, leur « culture générale » : celle-ci ne se mesure pas, répétons-le, à la quantité des références, mais à leur pertinence, à leur réelle assimilation, à l’intelligence de leur sens et de leur portée ».
La troisième partie de la dissertation : le cœur de la réflexion
La troisième partie est un moment délicat des dissertations. Il faut néanmoins soigner ce moment. Souvent, les élèves ne comprennent pas que c’est précisément le moment où le cœur de leur réflexion doit se manifester. Cette incompréhension est due à l’incompréhension de ce que signifie l’adage « dépasser l’opposition » établie par les deux premières parties. Il est vrai que ce principe peut être un peu obscur. Les problèmes traités étant cependant très largement théoriques, les troisièmes parties doivent la plupart du temps procéder à une remise en question des fondements théoriques de ce qui est discuté. Autrement dit, on peut ici retenir que les jurys attendent une forme de redéfinition des termes du problème principal en troisième partie, de façon à évaluer la capacité du candidat à explorer d’autres facettes dudit problème et à exposer des propositions d’analyse plus poussées que celles immédiatement disponibles à l’esprit.
« La troisième partie est souvent décevante : les candidats ne savent pas trop quoi écrire. Les copies les plus faibles cumulent les défauts de rédaction (orthographe, syntaxe) et d’organisation des idées (la succession des « arguments » est incohérente et ne produit parfois aucun sens). Les copies faibles se fourvoient dans une lecture formaliste du sujet ou s’en éloignent par de longs développements ».
Maîtriser les œuvres au programme de culture générale en prépa HEC
Les jurys insistent également beaucoup sur la nécessité de démontrer dans les copies une forme d’intimité avec un certain nombre d’œuvres. L’idée, ici, n’est pas seulement de faire preuve d’une bonne connaissance de tel ou tel écrit, mais bien de montrer qu’il a été lu ou travaillé sans filtre, et dans son entièreté. D’une certaine façon, les examinateurs sentent quand une référence n’est pas réellement connue, quand un livre n’a pas été entièrement lu, mais simplement travaillé à l’aide d’un manuel ou d’une fiche. Or, cette intimité avec les œuvres – en particulier s’il s’agit d’œuvres peu connues – est particulièrement appréciée. Ce conseil ne peut être que renouvelé ici, en particulier dans le domaine de la philosophie : il ne peut être envisageable, en prépa, de se présenter au concours sans avoir lu plusieurs ouvrages en entier (et notamment dans le domaine de la philosophie antique).
« Le conseil le plus important que l’on peut donner aux candidats (et qui découle tout naturellement des exigences de l’épreuve, des attentes du jury et des remarques contenues dans les rapports du concours, tant de cette année que des précédentes) est de privilégier, dans le travail de préparation du concours, avec l’aide de leurs professeurs, la fréquentation directe des classiques et de quelques œuvres majeures.
Trop de candidats n’ont qu’une connaissance de seconde main de la philosophie ou de la littérature classiques, ce qui les conduit, au mieux, à en exposer les idées sans conviction et, au pire, à en faire un exposé ignorant et caricatural, concluant hâtivement au caractère « dépassé » de thèses qu’ils n’ont tout simplement pas fait l’effort de comprendre. Une véritable culture générale – celle dont doit témoigner la « dissertation de culture générale » – permet au contraire de prendre de la hauteur et du recul par rapport aux débats contemporains et aux idées à la mode. Dans cette perspective, aucun apprentissage de résumés ou de fiches, aucune mémorisation de citations séparées de leur contexte ne saurait remplacer la culture de l’esprit que donne la lecture directe de grandes œuvres ».
Ajouter des convictions et de l’originalité dans sa dissertation
Les jurys rappellent par ailleurs que l’expression de convictions est attendue chez les candidats. Attention ! Cela ne signifie pas que l’on attend d’eux qu’ils expriment des opinions. La conviction est bien davantage une forme d’engagement intellectuel visant à affirmer que le problème théorique traité est essentiel.
Souvent, c’est par des références et des idées originales – sortant de l’ordinaire et des exemples mobilisés par tous les concurrents – qu’une telle conviction peut s’exprimer. Or cette originalité est également une attente des jurys. Il faut donc s’y conformer et, bien sûr, la travailler à l’avance : il s’agit en effet de développer un discours cohérent relatif au thème de l’année et de s’impliquer dans les bienfondés théoriques dudit thème. À partir de là, on peut mobiliser des exemples de sa culture personnelle et en fonction de ses goûts.
« Nous voulons insister sur le fait qu’ont été valorisées les copies qui manifestaient un tant soit peu de conviction : elles défendaient une thèse, une position rationnelle, voire plus modestement, une opinion raisonnée. Nous avons malheureusement lu beaucoup de récitations sans désir de penser ».
« Nous avons été très étonnés de retrouver dans plus de deux tiers des copies exactement les mêmes références, et les mêmes analyses de référence, sans que ces dernières soient toujours en rapport avec la question posée. Il est donc évident que les candidats font, pour beaucoup d’entre eux, peu de cas des cours de leurs professeurs de lettres et de philosophie, qu’ils consultent les mêmes sites ou les mêmes ouvrages commerciaux destinés aux préparationnaires, et qu’ils apprennent tous les mêmes résumés. Les candidats doivent savoir qu’ils perdent de nombreux points en pratiquant ainsi. Il est impératif qu’ils travaillent le cours de leurs professeurs et qu’ils fassent d’eux-mêmes les lectures que ces derniers leur conseillent. Les meilleures copies sont celles qui, travaillant leurs lectures personnelles et construisant une culture générale authentique, ont fait preuve de précision dans les références, sans toutefois tomber dans les stéréotypes ».
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C’est reprendre le contrôle
Vérifier l’orthographe et la grammaire de sa copie
Enfin, mais de façon tout aussi importante que pour les points précédents, à ce niveau d’études, les jurys ne peuvent qu’attendre une orthographe et une grammaire parfaites dans les copies. Chaque année, dans leurs rapports, ils rappellent que trop de fautes demeurent. Le conseil que l’on peut donner à cet égard est de faire des exercices tout au long de l’année pour régler les problèmes structurels s’ils existent (la « bonne vieille dictée » est vivement recommandée !) et, surtout, de consacrer un temps substantiel à la relecture de la copie dans son ensemble le jour du concours (au moins 10 minutes !).
« Nous devons également rappeler que la correction de la langue écrite, de l’orthographe, de la syntaxe, est un critère positivement pris en compte dans la notation. Nous conseillons donc aux candidats de travailler, dans l’année, la correction de la langue écrite comme une exigence à part entière de l’épreuve ».
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