Dissertation corrigée de culture générale en prépa HEC
Sujet corrigé sur le thème “Aimer”
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Cours particuliers de culture générale
Pourquoi le thème « Aimer » ?
La dissertation de culture générale en prépa HEC est un mélange entre la philosophie et la littérature. Cet exercice permet d’enrichir sa culture générale et d’approfondir sa réflexion et son sens critique. Cette année, le thème au programme de culture générale en prépa HEC « Aimer ».
Une dissertation corrigée est proposée ci-dessous sur le thème de l’amour et de la souffrance. Le sujet est très court et ressemble à ce qui peut tomber lors des épreuves d’HEC ou de l’ESSEC notamment. Vous y trouverez également des citations sur le thème “Aimer” que vous pourrez réutiliser aux concours. L’idée est d’aborder une réflexion autour du masochisme, de l’amour et du plaisir à souffrir. Pour mener à bien votre réflexion, voici quelques questions que vous pouvez vous poser en amont afin de définir une problématique et un plan :
- Qu’est-ce qui, selon vous, peut pousser l’être humain à apprécier la souffrance, y compris la souffrance physique ?
- Quelle est la nature de cet « amour » ?
- Aime-t-on vraiment la souffrance en elle-même ou ce qui survient après la période de souffrance ? (prenez des exemples variés : masochisme dans le cadre sexuel, exploit sportif du type marathon, souffrance psychologique de type « syndrome de Stockholm, etc.)
Pour maîtriser ce genre d’analyse littéraire et philosophique et apprendre à utiliser des citations de manière efficace dans vos dissertations, envisager des cours de français dans la préparation aux concours peut être d’une grande valeur. Ces cours personnalisés vous aideront à développer une compréhension approfondie des thèmes abordés et à perfectionner vos capacités en rédaction.
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Sujet corrigé sur le thème Aimer
Sujet : Aimer souffrir
« Aimer c’est commencer à souffrir » écrit Stendhal dans De l’amour. L’auteur du Rouge et le Noir, en marquant ainsi une équivalence entre le fait d’aimer et de souffrir, ouvre une brèche dans la pensée. Certes, chacun a déjà pu faire l’expérience de la souffrance liée à l’acte ou au sentiment d’aimer. Mais ce qui peut paraître pour tous ponctuel est désigné ici comme une vérité absolue. C’est cette apparente permanence du lien entre aimer et souffrir qui pousse à se demander s’il est même finalement possible d’aimer souffrir. Si cette association interroge et surprend, c’est qu’elle contient en elle une contradiction ; car aimer éprouver de l’affection, de l’amitié, de la tendresse, de la sympathie pour quelqu’un ou quelque chose, éprouver de l’amour parfois, mais aussi avoir du goût, apprécier, trouver agréable et se plaire à quelque chose. Le plaisir que l’on « tire » du sentiment ou de l’acte d’aimer en est véritablement constitutif. Dès lors, l’épreuve de la douleur physique ou morale que constitue la souffrance ne semble pas du tout, à première vue, correspondre à l’expérience de l’amour.
Alors, s’il n’est pas possible de retrouver les caractéristiques du verbe aimer dans le verbe souffrir, peut-être est-il encore possible d’affirmer que certains sont capables d’aimer souffrir ; d’aimer – avec tendresse, sympathie, goût, plaisir – l’épreuve de la douleur. Mais là encore, la contradiction, si ce n’est la bizarrerie, saute aux yeux. Si bien que le danger d’une telle façon de voir l’amour se fait sentir : celle-ci porte en elle une forme d’autodestruction à laquelle il convient de prendre garde. Si l’intellect ne peut concevoir si facilement que cela l’idée d’aimer souffrir, il reste l’expérience et un arsenal intarissable d’exemples la servant au contraire : que dire du marathonien qui dit aimer ce qu’il fait, quand tous ses membres appellent à l’aide ? Que dire du sadomasochiste qui ne trouve son plaisir sexuel que dans les coups de fouet de ses amants ? Que dire enfin, et plus simplement, de tous ceux qui « se torturent » dans leurs relations sentimentales et amoureuses – à coups d’infidélités, de mensonges et de paroles blessantes – et qui se rendent bien compte que c’est précisément cette torture qui donne tout son sel à l’acte d’aimer. Ainsi, cette expérience ne change-t-elle rien à la contradiction entre aimer et souffrir, mais elle prend soin de la sublimer.
Dans ce contexte, il s’agira ici de répondre à la question suivante : aimer et souffrir sont-ils vraiment deux verbes si contradictoires que cela ? Si aimer souffrir apparaît évidemment contradictoire et appelle par conséquent à se tenir loin de cette association (I), il n’en demeure pas moins que l’être humain est suffisamment complexe pour revendiquer aimer souffrir, il est vrai sous certaines conditions (II). On se rend compte alors qu’aimer souffrir n’est pas nécessairement un comportement illogique si on le lit à la lumière du nécessaire dépassement de soi (III).
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I. Aimer souffrir : un comportement contradictoire dont il faut se tenir éloigné
La souffrance n’a théoriquement que peu à voir avec le verbe aimer, tant celui-ci est associé au plaisir, par nature (A) ; c’est ainsi du reste que le plaisir de souffrir, si on admet qu’il existe, n’est toujours que théorique et imaginé (B).
A. Aimer est associé au plaisir…et c’est naturel.
Que l’on aime une personne, que l’on aime la glace ou les grosses voitures rouges, c’est bien le plaisir que l’on tire de la fréquentation, de l’usage, de la consommation ou de la simple rêverie de ces objets d’amour qui caractérise le mieux notre sentiment ou notre acte. Nulle souffrance alors, en théorie, dans l’acte d’aimer. Du reste, si l’on s’en tient à la doctrine épicurienne, ce qui fait souffrir ne peut être aimable. Dans la Lettre à Ménécée, Epicure invoque même la nature pour démontrer qu’une fois de plus, celle-ci fait bien les choses. Il affirme que « tout ce qui est naturel est facile à se procurer » : la recherche de l’absence de douleurs et de l’absence de troubles – donc le refus de la souffrance – passe par le saisissement de choses naturelles, nécessaires, simples et, surtout, plaisantes. Par voie de conséquence, il n’est pas besoin de souffrance pour tout ce qui est naturel. Et si l’on part du principe qu’aimer est naturel – chose sur laquelle nombreux sont ceux qui s’accordent – alors aimer n’a rien à voir avec le fait de souffrir. Ce n’est peut-être que dans l’imaginaire que cette idée saugrenue pourra prospérer.
B. Un amour de la souffrance toujours théorique ?
Dire que l’on aime souffrir, c’est oser contredire les lois de la nature. Quand je tombe d’un rocher que j’escalade et que je me fais mal, la douleur est telle que cette expérience ne peut faire l’objet, à elle seule, d’un amour. C’est ainsi qu’on peut avancer tout au plus qu’il peut y avoir un amour théorique de la souffrance pour tout ce qui découle de celle-ci. Admettons ici que j’éprouve du plaisir à tomber du rocher et à m’y faire mal : quelles pourraient être les raisons de ce plaisir ? Qu’est-ce qui pourrait me faire aimer ce moment ? Si je suis seul et que je risque de finir là abandonné, sans doute rien.
Mais si un groupe entier d’amis m’entoure et que dans ma chute et ma blessure il voit au moins un malheureux qu’il faudra chérir et au mieux un héros, alors ma souffrance, intellectuellement et théoriquement, prend une dimension toute nouvelle : ici, je peux aimer souffrir si cela me procure quelque chose de plus, si cela m’est d’un intérêt quelconque. Mais je ne peux affirmer que j’aime souffrir à proprement parler. J’aime tout au plus les conséquences de ma souffrance.
Et c’est ainsi que cette expérience rend d’autant plus contradictoire – pourrait-on dire contre-nature ? – l’association des verbes aimer et souffrir ; seule l’intervention de l’esprit humain est susceptible de changer ici la donne. Et c’est précisément la force de cet esprit humain, suffisamment complexe pour défier cette contradiction naturelle, qui fait qu’il peut être possible de revendiquer aimer souffrir y compris dans les faits et dans une temporalité identique (c’est-à-dire d’aimer souffrir au moment même où l’on souffre et pas simplement au moment des conséquences de sa souffrance), même si certaines conditions sont toujours à prendre en considération (II).
II. L’être humain est suffisamment complexe pour revendiquer aimer souffrir, sous certaines conditions.
L’Homme peut revendiquer aimer souffrir, y compris au moment même où il souffre, affirmant souvent qu’il n’a pas d’autre choix (A), mais c’est plus souvent la représentation de la souffrance qu’il aime bien davantage, si bien qu’il court le risque de faire passer cette représentation à la vie réelle (B).
A. L’être humain a la force de faire coïncider le temps de l’amour et de la souffrance.
« Il n’y a pas d’amour heureux », écrit Georges Brassens dans l’une de ses plus belles chansons. Il va plus loin que cette simple maxime : « Rien n’est jamais acquis à l’homme. Ni sa force, ni sa faiblesse, ni son cœur. Et quand il croit ouvrir ses bras, son ombre est celle d’une croix. Et quand il croit serrer son bonheur il le broie. Sa vie est un étrange et douloureux divorce ». La douleur est ici inhérente à l’acte d’aimer. Georges Brassens partage d’ailleurs cette vision des choses avec de nombreux poètes.
A des milliers de kilomètres de Paris, Omar Khayyam clame, en substance, la même chose : « L’amour qui ne ravage pas n’est pas l’amour. Un tison répand-il la chaleur d’un brasier ? Nuit et jour, durant toute sa vie, le véritable amant se consume de douleur et de joie ». Mais que se cache-t-il derrière ces affirmations lyriques ? Quelle vérité est ainsi avancée ? Il semblerait que ces hommes et femmes de poésie distinguent l’amour – on pourrait dire l’amourette ou l’amitié – de l’amour véritable, de l’amour sans doute passionnel. La caractéristique nouvelle est évidemment celle de la souffrance qui s’invite dans le plaisir, dans la joie d’aimer. Aimer une glace avec souffrance paraît peu probable.
Aimer quelqu’un avec souffrance peut se concevoir dès lors qu’un amour fort – précisément passionnel – fait intervenir nombre d’autres sentiments et émotions que le seul plaisir gustatif, au premier titre desquels la jalousie. Est-ce à dire alors, à la manière de Brassens, qu’il n’y a pas de « marathon heureux » ? Car là aussi, certains clament aimer souffrir dans les 42,2 kilomètres qu’ils parcourent. Cette simultanéité du plaisir et de la souffrance est là encore certainement rendue possible par l’intervention d’autres facteurs : l’héroïsme, la confrontation à l’histoire, la prise de conscience d’être en train de réaliser quelque chose d’hors du commun. Dans tous ces cas de figure, c’est bien l’esprit humain qui travaille à rendre possible d’aimer souffrir. C’est donc également son pouvoir unique de représentation qu’il faut considérer dans cette perspective.
B. La représentation comme facteur fondamental de l’amour de souffrir
La fiction est sans doute la plus à même de rendre possible l’amour de la souffrance. Ce qui ne peut plaire dans la réalité – parce que trop douloureux pour le corps ou pour l’esprit – peut plaire dans la représentation, protégé que l’on est par celle-ci. L’exemple du film d’horreur en est le cas le plus édifiant : on peut aimer un film d’horreur alors que celui-ci n’est que souffrance. Dans la Poétique, Aristote consacre ainsi l’amour de ressentir de la pitié ou de la peur au contact d’une tragédie et affirme même qu’il s’agit là de l’effet recherché, tant cet amour de la crainte, du déséquilibre, aide à atteindre la katharsis, objectif du théâtre antique. En acceptant cet amour de la souffrance, l’Homme est contraint d’y réfléchir et se purifie ainsi de tout ce qui pourrait le pousser à reproduire les causes de cette souffrance.
Cependant, il convient de reconnaître que la représentation a une fâcheuse tendance à s’inviter dans la vie réelle. Apparaissent alors tous les dangers d’aimer souffrir, car la confusion devient totale. C’est le cas du sadomasochisme dans le domaine sexuel, de l’attachement à son ravisseur (ou syndrome de Stockholm) dans le domaine psychologique (comme mécanisme de protection psychologique), c’est le cas enfin de la simple capacité, à force d’un trop grand contact avec la représentation de telles situations, à ne plus discerner la douleur et la jouissance et à y trouver l’extase. L’épectase, la mort dans l’orgasme, en est un des meilleurs exemples : dans l’empire des sens de Nagisa Oshima, le personnage principal Kichizo demande ainsi à sa domestique et amante de l’étrangler pendant l’acte sexuel pour lui permettre de jouir totalement.
Cette vision strictement individuelle et presque égocentrique d’aimer souffrir n’apparaît cependant pas facilement généralisable. Elle ne semble concerner qu’un petit nombre d’individus, fort heureusement. Il faut donc considérer cet amour de la souffrance dans une autre perspective, celle qui se dirige vers autrui. Car aimer c’est aussi se donner, s’ouvrir. Et peut-être est-ce là la clé de l’explication. Si on aime souffrir, c’est peut-être parce que cette souffrance est nécessaire au bonheur des autres, ou tout au moins à leur garantie d’être aimés (III).III. Aimer souffrir ou le nécessaire dépassement
III. Aimer souffrir ou le nécessaire dépassement
Le dépassement que rend possible l’amour de la souffrance semble être à la fois un dépassement de soi (A) et un dépassement de soi pour les autres (B).
A. Le dépassement de soi dans l’amour de la souffrance, ou comment se savoir en vie.
Dans sa Lettre à Ménécée, Epicure est formel : « il y a des douleurs que nous estimons valoir mieux que des plaisirs, savoir lorsque, après avoir longtemps supporté les douleurs, il doit résulter de là pour nous un plaisir qui les surpasse (…) toute douleur est un mail et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée (…). Le plaisir est toujours le bien, et la douleur le mal ; seulement il y a des cas où nous traitons le bien comme un mal et le mal, à son tour, comme un bien ». Et il ajoute, pour donner du sens à sa position : « C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadés que ceux-là jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle ». Dans ce passage fondamental, Epicure montre ainsi que non seulement la souffrance est importante mais encore qu’il faut l’associer au sentiment d’aimer ; en d’autres termes, il faut apprendre à souffrir – dans certains cas seulement – pour saisir quelle est notre situation de vivants, quelle est notre place dans le monde. Aimer souffrir c’est donc dépasser ses simples plaisirs pour se sentir en vie. C’est du reste l’expérience la plus fondamentale : si je souffre physiquement, c’est que je suis en vie ; et pour Epicure comme pour tant d’autres, il s’agit là du plaisir le plus crucial. Cependant, force est de reconnaître que, dans la même logique, c’est le miroir que constitue autrui qui joue aussi un rôle dans ce dépassement de soi pour se sentir en vie.
B. Aimer souffrir…mais pour les autres.
La douleur physique ou morale que provoque une souffrance qui peut se charger d’une signification nouvelle quand elle est dirigée hors de soi : si elle est bénéfique à autrui, n’est-elle pas aimable ? Ricoeur appelle ce don de soi « l’énigme du souffrir pour » (Lecture II). On peut souffrir physiquement pour quelqu’un, pour un ami ou un compagnon. On peut souffrir mentalement aussi. Et si on se donne tant de mal, cela signifie bien que l’attachement à l’objet aimé est bien réel. Les larmes de tristesse, quand elles concernent un ou une autre, sont la véritable légitimation de la contradiction d’aimer souffrir. Victor Hugo en prend acte, dans Les Contemplations. Son poème « Apparition », écrit sur le souvenir du décès de sa fille Léopoldine, en est l’une des plus belles illustrations de la poésie française : « Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
– Qu’est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. – Il répondit : – je viens prendre ton âme. –
Et j’eus peur, car je vis que c’était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
– Que me restera-t-il ? car tu t’envoleras. –
Il ne répondit pas ; le ciel que l’ombre assiège
S’éteignait… – Si tu prends mon âme, m’écriai-je,
Où l’emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. – Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? –
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l’ange devint noir, et dit :
– Je suis l’amour. Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l’ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes. »
Conclusion
Aimer souffrir : quoi de plus absurde ? Quoi de plus contradictoire ? Et pourtant quoi de plus communément connu, expérimenté ? Chacun a déjà éprouvé un amour de souffrir, quel qu’en soit le degré. Il est donc légitime de se demander ce qui se cache derrière ces verbes qui se contredisent et s’attirent simultanément. Aimer et souffrir ne sont pas deux verbes si contradictoires que cela, même si aimer souffrir semble à première vue contre nature. C’est l’esprit humain et ses formidables qualités qui font toute la différence : par une conscience aiguë de la temporalité, par un sens de la représentation et par un don de soi à autrui, aimer souffrir devient théoriquement et pratiquement possible. Mais là encore, c’est la conscience du fait que la souffrance est inhérente à l’amour qui peut permettre d’aimer souffrir sainement, d’être averti de cette bizarrerie à l’impact si fort. C’est alors seulement que l’on peut accepter sereinement la mise en garde de Stendhal : « aimer, c’est commencer à souffrir ».
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