Les épreuves de français en prépa HEC
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Dissertation, contraction de textes, synthèse et résumé en prépa HEC
En prépa HEC, plusieurs épreuves peuvent être rassemblées sous la bannière d’épreuves « de français » : la dissertation de culture générale, bien sûr, à l’intersection du français et de la philosophie ; la synthèse de textes ; le résumé ; la contraction, enfin, qui torture de nombreux élèves chaque année. Ces épreuves présentent ainsi un certain nombre de similitudes, mais ont aussi d’importantes différences.
Pour aborder ces similitudes et différences de manière efficace et vous préparer au mieux, envisager des professeurs particuliers en français expérimentés peut être un moyen efficace d’obtenir des conseils personnalisés et des techniques adaptées à chaque épreuve.
Cet article vise précisément à clarifier ces similitudes et ces différences et à vous aider à mieux connaître et à mieux appréhender ces épreuves.
Lire aussi : les cours de français en prépa HEC.
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Dissertation de culture générale en prépa HEC
La dissertation de culture générale en prépa HEC doit être prise avant tout comme un exercice de démonstration argumentative et théorique. Elle implique une bonne maîtrise du programme de l’année et une bonne connaissance d’œuvres philosophiques, littéraires, cinématographiques, picturales, musicales. Certains élèves y voient un travail titanesque. En réalité, avec de l’originalité dans le choix de ses références et avec un travail théorique rigoureux dans la première moitié de l’année universitaire, on parvient généralement à une bonne vue d’ensemble de ce qui est attendu par les jurys.
Bien sûr, il s’agit aussi d’un exercice de rédaction. C’est d’ailleurs l’écrit le plus long qui est demandé parmi les différentes épreuves de français. Cette capacité à écrire de nombreuses pages sur un sujet est une compétence évaluée en tant que telle ; c’est pourquoi il convient de parfaitement maîtriser les codes de la dissertation, et notamment l’introduction, la conclusion et les transitions. Le jury cherche à évaluer la capacité des candidats à écrire sur un ton argumentatif et non sur un ton créatif, journalistique ou relevant du registre de l’opinion.
Cependant, la dissertation de culture générale est d’une certaine façon l’exercice de rédaction le plus personnel de toutes les épreuves de français en prépa HEC puisqu’il est attendu que les candidats fassent preuve d’un certain engagement et d’une force de conviction. Cela implique une réelle préparation en amont car il est ici nécessaire de montrer, par la rédaction et par le traitement du sujet, que l’on comprend le bienfondé théorique du thème proposé, et que l’on comprend également pourquoi traiter ce thème est essentiel. Cette implication personnelle du candidat – qui ne doit néanmoins pas être perceptible formellement (pas d’utilisation du « je » par exemple) – est une marque importante de la dissertation.
Enfin, la dissertation est un exercice de réflexion fondé sur une analyse de sujet, sur la problématisation de celui-ci et sur l’élaboration d’un plan qui entend répondre à cette problématique. Ce travail d’analyse est fait beaucoup plus rapidement dans les autres épreuves où ce n’est pas la compétence la plus sérieusement évaluée.
Lire aussi : Travailler le thème de culture générale en prépa HEC.
L’épreuve de synthèse / résumé HEC
La synthèse (ou, pour certains concours, le résumé) est un exercice d’une nature très différente. Ici, on dispose d’un ou plusieurs textes (trois pour la synthèse BCE, la plus classique) qu’il s’agit de synthétiser en restant au plus proche du discours tenu par les auteurs et en s’interdisant tout commentaire personnel. À l’inverse de la dissertation, le candidat est appelé à se concentrer sur la seule pensée des auteurs et à l’expression de celle-ci dans les textes proposés.
Mais cet exercice n’en est pas moins une épreuve d’analyse. En effet, il convient de déterminer dans lesdits textes quel est le thème principal, le problème principal et, pour chaque texte, l’orientation défendue. Il est donc tout à fait primordial de chercher à comprendre quel est la problématique qui peut unir les textes (quand il y en a plusieurs) ou caractériser la pensée de l’auteur (quand il n’y en a qu’un seul). Cette capacité à formuler un problème théorique est, d’une certaine façon, la même capacité que celle que l’on évalue dans l’exercice de dissertation.
Cependant, la synthèse se distingue considérablement de la dissertation par sa taille. Ici, il ne faudra pas dépasser 250 ou 300 mots selon les cas et tout excès est sévèrement puni. Cela implique de disposer d’un excellent esprit de synthèse, mais aussi et surtout d’un très bon entraînement. Car il n’est pas évident de condenser des textes qui s’étendent sur deux ou trois pages en seulement 300 mots tout en conservant la logique des idées défendues, en reformulant le vocabulaire utilisé et en reproduisant le mouvement d’ensemble des idées.
S’il y a deux éléments à retenir de l’esprit de la synthèse (quelle que soit son appellation et son format), c’est d’une part que le candidat doit s’effacer derrière le texte qu’il produit et faire honneur au(x) texte(s) qu’il synthétise ; et qu’il doit accorder une attention particulière aux connecteurs logiques d’autre part : ce sont eux qui permettent de rester fidèle à la lettre et aux idées de départ, exigence principale dans ces épreuves.
Lire aussi : Méthode de la synthèse en prépa HEC.
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C’est reprendre le contrôle
Qu’est-ce que la contraction de textes HEC ?
La contraction est un exercice très « normé », comme le reconnaît le jury d’HEC, mais il reste un « exercice d’écriture » dans la mesure où ses deux objectifs principaux sont « l’élégance » et la « fluidité ».
Il s’agit ici de « contracter » en 400 mots un texte de 4000 mots. La marge de tolérance est ici de plus ou moins 5%. L’épreuve dure trois heures.
En fait, la contraction est également un écrit visant à déceler la capacité d’analyse des candidats dans la mesure où elle ne peut être réussie si celui-ci n’a pas saisi les idées principales de l’auteur et le mouvement général du texte. Il s’agit ici en effet de suivre le déroulement du paragraphe et de reproduire, en version condensée, le texte de départ, en utilisant un vocabulaire varié et une langue parfaitement correcte.
Le cœur de l’épreuve, ici, est de montrer sa capacité à reformuler la pensée de l’auteur en se l’appropriant tout en mettant en lumière les concepts principaux qu’il n’est pas envisageable de modifier. C’est précisément cette attention à la langue et à la précision du vocabulaire qui va envoyer un signal au jury sur la capacité du candidat à comprendre des concepts et à les manier.
Ce qui distingue cet exercice de la synthèse est évidemment le « suivi » total de la forme du texte de départ, de sa structure. S’il n’y a pas d’introduction dans celui-ci, il n’est pas question d’en intégrer une dans la contraction. De même, si l’auteur ne pose pas de problématique – ou de questionnement explicite, plus généralement –, il n’est pas possible d’en inventer une pour s’en servir de fil directeur. Il faut au contraire respecter les idées principales de chaque paragraphe et reproduire le mouvement. Ici aussi, donc, les connecteurs logiques – y compris ceux déjà présents dans le texte de départ – sont des outils tout à fait fondamentaux dont le candidat ne pourra pas se passer.
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