Faire croire : thème de français en prépa scientifique 2023-2024
Oeuvres et présentation du thème de CPGE : Faire croire
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Faire croire : questionnement d’une éthique à l’échelle nationale comme individuelle
Le thème de Français philosophie des prépa scientifiques pour l’année 2023-2024 sera « Faire croire« . Les élèves de maths sup en MPSI, MP2I, PCSI, PTSI, BCSPT1 et TSI1 et en deuxième année pour les élèves de MP, PC, MPI, PSI, PT, BCPST2 et TSI2 étudieront ce thème en cours de français à travers les trois œuvres de Hannah Arendt, Alfred de Musset et Pierre-Ambroise François Choderlos de Laclos.
Sur le site de Groupe Réussite, nous proposerons tout au long de l’année de l’année des analyses sur le thème, les citations des œuvres sur le thème faire croire en CPGE et des dissertations corrigées afin d’aider les élèves dans la préparation des concours en français. Les éléments mis en ligne seront plus complets sur l’application mobile PrepApp que vous pouvez télécharger sur Apple store ou Google Play gratuitement.
En plus des cours particuliers avec un prof de français à domicile, de nombreux élèves participent à nos stages de français en prepa pour travailler la méthodologie et le thème avec des professeurs bienveillants.
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Œuvres au programme des CPGE en 2023-2024 sur Faire croire
Le thème de français en CPGE individu et communauté est au programme pour 2024-2025
Voici les œuvres au programme sur le thème faire croire en prépa :
- « Du mensonge en politique » dans Du mensonge à la violence et « Vérité et politique » chapitre VII de La crise de la culture (Hannah ARENDT)
- Lorenzaccio (Alfred de MUSSET)
- Les Liaisons dangereuses (Pierre-Ambroise-François CHODERLOS DE LACLOS).
Lire encore : Livre prépa scientifique français
Introduction : Intention de manipuler, de « faire croire »
Faire croire. Deux mots, un concept, planant comme une ombre sur notre quotidien, à l’ère des nouveaux anathèmes qui frappent la société occidentale moderne : « colporteur de fake news », « populiste et démagogue », « menteur pervers narcissique ».
Dans tous les domaines, que ce soit en politique, en marketing ou en amour, l’intention de manipuler, de « faire croire », est une menace omniprésente, qui existait déjà bien avant que Gustave Lebon ou encore Edward Bernays ne décryptent ou ne subliment l’art de subjuguer les foules.
La subjectivité d’un récit, d’un « narratif » comme on dirait aujourd’hui, est inévitable ; mais « faire croire », ce n’est pas seulement présenter une réalité sous un certain angle, c’est en avoir l’intention, le faire sciemment dans un but précis. Et c’est là toute la perversion du procédé, qui n’est pas nécessairement à rejeter absolument pour autant.
De Pierre Choderlos de Laclos qui dénonce la corruption des innocents, à Hannah Arendt qui tente de mettre en garde contre la manipulation politique, en passant par Alfred de Musset qui évoque le mensonge pour la bonne cause, le thème « faire croire » est avant tout le questionnement d’une éthique à l’échelle nationale comme individuelle.
Introduction proposée par Anne-Sophie Lebigot, professeur aux CPGE IBNGHAZI Casablanca.
Un sujet pour deux verbes à l’infinitif accolés : curieux attelage en apparence. Mais qu’est-ce que thème peut bien recouvrir ? Voici une petite analyse littéraire et un premier tour d’horizon philosophique.
Lire aussi : Dissertation corrigée sur Orwell : thème Faire croire en CPGE
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Analyse grammaticale du thème « faire croire » pour les CPGE
Exeunt les sujets composés de noms communs, tels que « L’enfance » ou « Le travail », thèmes des deux dernières années.
Le thème des concours Centrale Supelec, Mines Ponts ou encore CCINP et X ENS 2024 pour les prépas scientifiques est ainsi composé de deux verbes à l’infinitif du troisième groupe, « faire » et « croire ». Faire croire ? Mais faire croire quoi, à qui, pourquoi, où ? Avant d’aller plus loin et de multiplier ces interrogations, posons-nous donc un instant.
« Faire croire » est un attelage d’autant plus curieux que nous parlons ici d’une jonction d’un verbe à l’infinitif (qui indique la réalisation d’une action), avec un terme plutôt « actif » (« faire ») ; et un autre terme qui relève non d’une action, mais d’une croyance plutôt passive (« croire », un verbe transitif direct).
L’adjonction du « faire » au « croire » dépossède le verbe « croire » de son sens plutôt positif originel (c’est-à-dire le fait de donner son adhésion, son assentiment à quelque chose). Car lexicalement, l’expression « faire croire » implique plutôt l’idée de l’imposition d’une croyance à quelqu’un ; de présenter la réalité sous un certain angle ; et d’imposer la vision de cette réalité (vision pourtant fausse) à autrui. Le « faire croire » traduit donc non seulement la volonté de persuader ou convaincre (nous reviendrons sur la différence de ces termes) quelqu’un de quelque chose. Mais encore, pourquoi pas, l’idée de le tromper, le manipuler – pour des fins malveillantes, sait-on jamais.
Les expressions voisines, « faire mine de » ou « faire signe » nous démontrent aussi que derrière même la simple idée d’action, les possibilités de l’apparence, de la dissimulation, ne sont jamais très loin. Cette action de « faire » serait de plus consciente et volontaire, tandis que le « croire » serait marqué par la passivité. Se dégage ainsi, à travers l’expression « faire croire », une dimension éthique ou morale – idée que l’on retrouve par exemple dans l’expression « comment faire » (au sens d’agir, se comporter).
Du reste cette « manipulation » potentielle serait d’autant plus facile que le terme « croire » isolément, n’exprime pas non plus une conviction des plus fortes. L’expression « je crois que » n’est pas synonyme de certitude absolue, bien au contraire ; l’idée de doute est présente. Une exception notable à cela : la « croyance » en Dieu ou une religion. Lorsqu’un individu dit « je crois en Dieu » par exemple, il exprime ainsi une conviction forte et qui relève de l’intime.
De là provient d’ailleurs un paradoxe, et même une autre « perversion » dans l’action de « faire croire » : en effet, la croyance relève de l’intime, tandis que l’action de « faire croire » suppose justement l’intervention d’un agent extérieur pour changer une opinion pourtant profondément intérieure. Mais il sera possible aussi de se demander s’il n’est pas possible de « se faire croire à soi-même » des opinions trompeuses.
L’expression « faire croire » s’oppose ainsi, dans cette optique, à d’autres expressions de la vie courante où le verbe « faire » est également présent, comme le « savoir-faire » (idée de la maîtrise d’une technique) ou le « faire-savoir » (supposant la propagation d’une nouvelle à autrui, mais sans intention de dissimuler).
Il s’agit toutefois de relever que le « faire croire » peut également être utilisé à des fins politiques, et pas seulement négatives (pour manipuler ou diriger des masses). L’illusion, la croyance, sont en effet parfois nécessaires. Il s’agit de penser par exemple à la demi-illusion gaulliste pendant et après la Seconde Guerre mondiale : le général de Gaulle, génial illusionniste, avait « fait croire » au peuple français et à l’opinion mondiale que la France avait été une terre peuplée à 100 % de résistants, afin de laver l’affront de Vichy et d’assurer à la France une place centrale dans l’ordre mondial post-Yalta.
En somme et pour résumer, d’un point de vue sémantique, « faire croire » peut recouvrir plusieurs sens :
- « Persuader quelqu’un de quelque chose », dans un sens neutre ou positif, en modifiant la réalité perçue. Exemple : « Il m’a fait croire qu’il n’était pas disponible ce soir, mais il m’a en réalité invitée au restaurant. »
- « Tromper délibérément quelqu’un », « berner », « induire en erreur quelqu’un », en lui faisant accepter une fausse réalité ou une idée erronée, pour servir ses propres intérêts. Exemple : « Cette publicité m’a fait croire que cette voiture était la meilleure, mais elle est tombée en panne au bout de 10 kilomètres ! ». Le sens est ainsi péjoratif.
- Créer une illusion ou un effet d’optique pour donner l’impression de quelque chose qui n’est pas réel. Exemple : « Le magicien a fait croire au public qu’il pouvait voler. » Le sens du spectacle, du spectaculaire est ici convoyé. Le sens n’est pas non plus forcément négatif.
Pour tout sujet, il s’agira enfin de se demander les raisons et les motivations profondes derrière le « faire croire », en étudiant la situation d’énonciation. C’est-à-dire qu’il faudra se poser les questions suivantes :
- Qui fait croire quoi ?
- À qui ?
- Dans quel contexte ?
- Dans quel but ?
- Par quels moyens (comment fait-il croire) ? Quelle est la stratégie utilisée ?
- Quel est le degré de chance que l’illusion fonctionne ? Pourrait-on pousser la tromperie plus loin ?
- Quelles sont les conséquences si l’illusion est découverte ? Comment le trompé pourrait-il débusquer la tromperie ?
Lire aussi : méthodologie de la dissertation en prépa scientifique
Culture générale : « faire croire » en prépa, mode d’emploi
Avec ce tour d’horizon philosophique, nous allons examiner, à la lumière de plusieurs références, différentes manières de « faire croire ».
Ce tour d’horizon de culture générale pour les élèves de CPGE pourra être utile à tous les impétrants des concours, notamment afin de disposer d’accroches et d’ouvertures pour les copies ; d’un vocabulaire enrichi pour le résumé ; ou tout simplement, d’une culture personnelle plus solide sur le thème de français en CPGE.
Faire croire par les apparences : le pouvoir de l’imagination pascalienne (Blaise Pascal)
Commençons par une référence indispensable pour tout préparationnaire scientifique, puisque nous parlons ici non seulement d’un immense philosophe, mais encore d’un physicien de génie : Blaise Pascal (1623-1662). Le philosophe janséniste est mort trop précocement pour finir ses Pensées : monument de fragments, dans lequel Pascal essaie de démontrer la « misère de l’homme sans dieu », la « vanité » des actions humaines, et combien le seul salut se situe dans l’espérance divine.
Mais surtout, Pascal forge plusieurs concepts très éclairants pour nous. Dont en premier lieu, celui de « l’imagination ».
« L’imagination », qu’est-ce à dire ? Abandonnez votre sens commun : pour Pascal, l’imagination n’est pas la faculté d’inventer des histoires (ou des excuses). Ce n’est pas une faculté créative.
« L’imagination », cette « maîtresse d’erreur et de fausseté » pour Pascal, décrit en quelque sorte la puissance qu’ont les apparences sur notre propre puissance de juger. Par « l’imagination », Pascal révèle la force du visuel, de l’apparence, qui a une véritable influence sur ce que l’on pense du réel, des individus, en modifiant notre jugement de la réalité. Les apparences, notamment physiques, liées par exemple au vêtement, nous persuadent, nous « font croire », que « la forme, c’est le fond » (Victor Hugo ne disait-il pas que « la forme, c’est le fond qui remonte à la surface ? »).
Un exemple vaut mieux que mille raisonnements. Pascal conçoit la figure d’un magistrat « dont la vieillesse vénérable impose le respect ». Si la population respecte ses jugements, pour Pascal, c’est avant tout en raison des apparences : non par la logique même de ses raisonnements, mais parce que le juge est vieux (et que la vieillesse est prétendument signe de sagesse) ; parce qu’encore, le juge est bien habillé dans son manteau d’hermine.
Qu’arrive-t-il si le juge, tout en gardant des raisonnements exacts dans le fond, apparaît en caleçon ? On ne le croira plus ! Non pas en raison de ses raisonnements donc, mais parce que la force des apparences convaincra le public que ce juge n’est pas si sérieux. Certes, Pascal ne parle pas de caleçon, nous en convenons, mais nous n’en sommes pas loin dans ce passage : « Que le prédicateur vienne à paraître, si la nature lui a donné une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce, je parie la perte de la gravité de notre sénateur. »
C’est donc pour cela, selon Pascal, que les magistrats s’habillent impeccablement : ils « font ainsi croire », par la simple apparence, que leurs jugements sont solides. « Nos magistrats ont bien connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines dont ils s’emmaillotent en chats fourrés, les palais où ils jugent, les fleurs de lys, tout cet appareil auguste était fort nécessaire.
La majesté de ces sciences serait assez vénérable d’elle-même. (…) Mais n’ayant que des sciences imaginaires il faut qu’ils prennent ces vains instruments, qui frappent l’imagination, à laquelle ils ont affaire. Et par là en effet ils s’attirent le respect » relève encore Pascal.
A noter que Pascal reprend dans son texte même l’expression « faire croire », notre programme de prépa cette année. « Elle [l’imagination] fait croire, douter, nier la raison. Elle suspend les sens, elle les fait sentir. Elle a ses fous et ses sages, et rien ne nous dépite davantage que de voir qu’elle remplit ses hôtes d’une satisfaction bien autrement pleine et entière que la raison. » écrit ainsi le philosophe de Clermont dans ses Pensées.
L’imagination, « cette faculté trompeuse » et qui « semble nous être donnée exprès pour nous induire à une erreur nécessaire » marque en somme la victoire de la passion, de l’intellect, sur la raison. Mais signale aussi cette force des apparences que même un philosophe habitué aux hauteurs de l’esprit reconnaît. C’est ainsi que l’on peut interpréter le prestige des apparats, le rôle de la « poudre » qui maquille le visage des aristocrates dans Les Liaisons Dangereuses et qui les rend ainsi, censément plus attirants et désirables (nobles aussi).
Voir, c’est croire nous dit Pascal ! Voici donc une première référence qui montre comment, avec quoi, l’on peut « faire croire » quelque chose à quelqu’un : par le pouvoir des apparences, par l’habit, le prestige des formes. Ne croyons donc pas que la forme est séparée du fond : bien souvent, elle le dicte.
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Faire croire par le pouvoir des mots : convaincre et persuader (Nietzsche)
La force des apparences matérielles et physiques : voici une première méthode pour « faire croire » quelque chose à quelqu’un, comme nous l’avons vu dans le précédent point.
En voici une deuxième : la force des mots. L’influence du vocabulaire. Et pour l’évoquer, nous piocherons Nietzsche, le philosophe du « Gai Savoir ».
Dans le paragraphe 58 de son livre (paru en 1882), paragraphe intitulé « Comme créateurs seulement », Nietzsche, dans le prolongement de Pascal, réaffirme la force de la forme, son primat sur le fond. Et nous indique donc une deuxième manière de manipuler les opinions et les convictions : par les mots.
Pour Nietzsche, les mots ont une telle puissance, une telle aura, qu’ils emportent le fond des choses. Il n’y a pas une neutralité du vocabulaire : le lexique lui-même, en désignant d’une certaine manière la réalité, influence notre propre opinion sur la réalité. « Il y a une chose qui m’a causé la plus grande difficulté et qui continue de m’en causer sans cesse : me rendre compte qu’il est infiniment plus important de connaître le nom des choses que de savoir ce qu’elles sont » écrit ainsi Nietzsche. Et de poursuivre : « La réputation, le nom, l’aspect, l’importance, la mesure habituelle et le poids d’une chose — à l’origine le plus souvent une erreur, une qualification arbitraire, jetée sur les choses comme un vêtement, et profondément étrangère à leur esprit, même à leur surface — par la croyance que l’on avait en tout cela, par son développement de génération en génération, s’est peu à peu attaché à la chose, s’y est identifié, pour devenir son propre corps ; l’apparence primitive finit par devenir presque toujours l’essence, et fait l’effet d’être l’essence. »
Dès lors, pour modifier la réalité, pour « faire croire » quelque chose à quelqu’un, il n’est pas nécessaire d’agir sur le réel : agir sur le vocabulaire suffit.
C’est pour cela d’ailleurs que les luttes lexicales sont d’une première importance en politique. Prenons l’exemple de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Désigner le mouvement gaulliste comme un mouvement « terroriste » (ce que faisait le régime de Vichy) ou comme la « Résistance » ou le « Comité du Salut Public » n’est évidemment pas neutre et influence notre perception des choses. De manière plus contemporaine, l’apparition dans le débat public (apparition portée et soutenue par divers mouvements ou associations) de termes comme « féminicide », « écocide », n’est pas neutre : populariser ces termes dans le débat public, c’est en même temps permettre de mieux prendre conscience de l’ampleur des problèmes décrits.
Ce point nous amène à décrire les stratégies argumentatives propres à tout orateur en général. Il s’agira ici de faire la distinction entre le « convaincre » et le « persuader ». Le « persuader » sera en réalité beaucoup plus utilisé par les personnages et acteurs des œuvres au programme de CPGE scientifique, notamment dans Lorenzaccio.
Mais quelle est donc la différence entre « convaincre » et « persuader », deux mots apparemment synonymes ? Pour résumer, « convaincre » fait appel à la raison, « persuader » à la passion. Le « convaincre » se base sur la logique, les raisonnements, les preuves, la dialectique ; tandis que le « persuader » se base sur l’émotion, sur des anecdotes, des récits personnels, les croyances, les préjugés.
D’un côté, le « convaincre » fait appel aux raisonnements construits et logiques des philosophes ; de l’autre, le « persuader » pourrait être comparé par exemple à une publicité.
Faites-en l’expérience : les publicités font appel à nos émotions. Au persuader. On vendra, dans un spot de 30 secondes, à la TV, telle ou telle voiture pour le bruit de son moteur (voire par quelque jolie fille dans les années 60…) non par une analyse rationnelle et analytique de ses avantages par rapport à d’autres modèles du même genre.
Derrière le « persuader » se range ainsi un préjugé négatif, celui de la manipulation des émotions ; une approche certes blâmable, mais largement efficace. Car on le sait, comme Gustave Le Bon l’a montré dans sa Psychologie des foules, l’affect compte plus que le rationnel dans les jugements du grand nombre.
Lire aussi : Méthode du résumé de français en prépa scientifiques
Faire croire par la ruse du renard, la manipulation et le mensonge (Machiavel)
Retrouvez cette partie dans notre application mobile PrepApp gratuite en téléchargement sur Apple Store ou Google Play.
Faire croire en jouant sur nos désirs. La volonté de croire et les « fausses nouvelles » (Marc Bloch) à l’ère contemporaine.
Nous avons mis également ce paragraphe sur notre application mobile PrepApp.
Mais comment donc fonder un savoir durable, sûr et sain ? Petit traité d’anti-manipulation.
Retrouvez les éléments sur le thème « Faire croire » sur l’application PrepApp avec les deux paragraphes suivants :
- La nécessité de développer l’esprit critique
- Le rationalisme cartésien
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