Histoire du théâtre de l'antiquité à nos jours - Fiche bac
Le déroulement et auteurs célèbres de l'histoire du théâtre - français au bac
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De l’antiquité au festival d’Avignon – Fiche sur l’histoire du théâtre
Le théâtre est un art ancien qui existe depuis l’antiquité, mais qui n’a pas perdu de sa vigueur : on peut penser par exemple au festival d’Avignon qui attire tous les ans des centaines de milliers de spectateurs. Comment le théâtre a-t-il évolué depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours ?
Voici une brève fiche sur l’histoire du théâtre qui pour vous servir notamment à accroitre vos connaissances et références pour le commentaire de texte au bac de français et plus généralement pour vos cours de français au lycée. L’apprentissage de cette fiche vous aidera à situer un auteur, à comprendre la structure d’une pièce de théâtre selon son époque. Beaucoup d’élèves font également appel à des cours particuliers de français pour gagner du temps, en méthodologie et en compréhension. Ces cours permettent également de s’exercer et de prendre conscience des enjeux et attendus.
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Le théâtre dans l’antiquité
Le théâtre nait dans la Grèce antique, certainement au cours des cérémonies religieuses. Il sera officiellement intégré aux rituels athéniens en -534. Dans un premier temps, les représentations théâtrales consistaient à faire dialoguer un groupe de chanteurs et de danseurs (le chœur) avec un représentant de la cérémonie dans un lieu religieux. Progressivement, le lieu de la représentation devient plus officiel, on y ajoute même des gradins, d’où le terme theatron qui signifie “endroit où l’on voit”. Lors des fêtes en l’honneur de Dionysos, on en vient même à organiser des concours de théâtre au cours desquels les auteurs devaient écrire et représenter trois tragédies et un drame satyrique à tonalité comique.
La tragédie grecque
Les sujets des tragédies peuvent porter sur des épisodes historiques célèbres, comme la victoire de Salamine contre les Perses, ou des récits mythologiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un théâtre citoyen qui pousse le spectateur à s’interroger sur des problématiques actuelles. Il s’agit aussi d’un théâtre anthropologique qui remet en perspectives les pulsions humaines, ainsi que les codes et les valeurs d’une société.
Le déroulement des tragédies antiques
Les tragédies antiques étaient rigoureusement structurées en plusieurs moments :
- Le prologue : il permet d’exposer l’action.
- Le parodos : c’est l’entrée du chœur
- Les épisodes : ils sont au nombre de trois, pendant lesquels les acteurs font avancer l’histoire tandis que le chœur commente les événements qui se déroulent sur scène.
- L’exodos : c’est la sortie du chœur.
Cette division est à l’origine de la division en 5 actes du théâtre classique.
Les auteurs célèbres de la tragédie grecque
- Eschyle (-525 / -456) : Les Perses, l’Orestie (trilogie)
- Sophocle (-496 / -406) : Oedipe roi, Antigone
- Euripide (-480 / -406) : Oreste, Electre
La comédie grecque
La comédie antique se développe quelques dizaines d’années après la tragédie. Elle adopte surtout des sujets satiriques et polémiques.
Le déroulement des comédies antiques
Les tragédies antiques étaient rigoureusement structurées en plusieurs moments :
- Le prologue : il permet d’exposer l’action.
- Le parodos : c’est l’entrée du chœur
- agôn : affrontement burlesque du héros avec son adversaire arbitré par le chef de chœur (choryphée)
- Parabase : le chœur s’adresse directement au public
- L’exodos : c’est la sortie du chœur.
Les auteurs célèbres de la comédie grecque
Aristophane (-450 / -386) : Les Nuées, les Oiseaux
Le théâtre latin
Société du spectacle, l’Empire romain s’approprie rapidement le théâtre grec. Il l’intègre à son tour dans des temps de célébrations collectives, entre les processions sur le champ de Mars pour célébrer la paix et les jeux du cirque. Plutôt comique et ludique dans un premier temps, le théâtre romain est moins engagé que le théâtre grec. Il fait surtout la part belle aux pantomimes, à la musique et à la danse. Toutefois, à la fin du troisième siècle avant J-C une autre tendance plus politique se met en place pour essayer d’intégrer une portée idéologique aux œuvres. Elle reste néanmoins minoritaire.
Les auteurs célèbres du théâtre latin
Plaute (-354 / -184) : Amphytrion, la Marmite
Térence (-190 / -159) : L’Eunuque, la Belle mère
Sénèque (4 / 65) : Médée, Phèdre
Le théâtre au Moyen-âge
Le théâtre latin et sa pratique dans le cadre des jeux se poursuivent au moins jusqu’au VIème siècle après J-C. Ensuite, si sa forme change, le théâtre médiéval garde tout de même un lien fort avec les fêtes religieuses, désormais chrétiennes, avant de prendre une forme profane.
Le théâtre religieux
À la fin du Xème siècle, pour développer la foi, un évêque anglais propose de figurer pendant les fêtes de Pâques le tombeau vide de Jésus ainsi que l’arrivée de l’ange et des saintes femmes venues récupérer son corps. En plus de la représentation visuelle, l’épisode est raconté grâce à des chants latins : c’est le début du drame liturgique qui se développe rapidement dans toute l’Europe. À partir du XIIème siècle, on représente principalement la passion du Christ. Puis, entre le XIIIème et le XIVème siècle se développe le genre des miracles inspirés des miracles de la Vierge : ils mettent en scène un homme bon tourmenté par le malheur et sauvé par la mère du Christ grâce à un miracle.
La passion et les mystères
La passion du Christ est un sujet particulièrement joué, qui gagne en ampleur pour donner lieu à des œuvres de plus en plus denses (jusqu’à 10.000 vers et deux journées de représentation). Au XVème siècle, les pièces continuent de se développer et se mettent à englober tous les sujets religieux : on les appelle alors des mystères. Le nombre de spectateurs atteint alors plusieurs milliers, on utilise des décors riches et variés pour représenter sur scène différents lieux. On invente même des effets spéciaux pour faire voler les anges ou fumer l’enfer et des effets sonores pour faire entendre les trompettes célestes. De façon assez surprenante, les auteurs n’hésitent par à intégrer des scènes de farce entre les épisodes religieux.
Mystères et passions célèbres
- Passion de Semur (XVème)
- Un Mystère de la Passion (XVème)
- Mystère de Saint-Martin (XVème)
Le théâtre profane
Le théâtre chrétien inspire rapidement la création de spectacles profanes. Ils mettent en scène des gens du peuple et des bourgeois qui sont souvent traités de façon satirique. Les carnavals ou les foires sont l’occasion de promouvoir ces spectacles créés pour le divertissement. On pouvait même commander une pièce pour une fête privée, comme un mariage par exemple.
Les farces
La farce est un genre théâtral qui met surtout en valeur les jeux de scène, comme les gestes, les mimiques ou les grimaces. Le texte en revanche peut être assez court et plutôt grossier. La pièce s’appuie sur des personnages stéréotypés issus de la vie quotidienne comme le mari jaloux, la femme légère, le vieil avare ou le paysan naïf. L’intrigue quant à elle consiste à jouer un bon tour à un personnage antipathique. Le but principal est de faire rire le public.
Farces célèbres
- Le Cuvier (XVème)
- La Farce de maître Pathelin (XVème)
Le théâtre à la Renaissance
Le développement de l’imprimerie dès la fin du XVème siècle permet aux humanistes français de redécouvrir des textes antiques et de valoriser le théâtre écrit. Les auteurs commencent d’abord par publier des traductions, et il faut attendre la fin du XVIème siècle pour voir apparaître les premières œuvres originales françaises. Les tragédies s’inspirent à la fois de références bibliques, historiques et mythologiques, tandis que la comédie s’inscrit dans la lignée de la commedia dell’arte et de la farce, tout en gardant une structure antique.
Le théâtre de la Renaissance en Europe : Shakespeare et la commedia dell’arte
La commedia dell’arte
Née en Italie au XVIème siècle, la commedia dell’arte est un genre fantaisiste, qui s’appuie sur des canevas d’intrigue préparés à l’avance pour permettre ensuite aux comédiens d’improviser sur scène. Les personnages sont stéréotypés : on les reconnaît grâce à leur masque et à leur costume. On retrouve des valets rusés (Scapin, Arlequin…), des vieillards avares (Pantalon), de jeunes amoureux ou encore des hommes d’épée bravaches (Matamore). L’intrigue est simple et elle est souvent interrompue par des lazzis, des petites scènes essentiellement comiques. Pendant de la farce médiévale, ce genre a connu beaucoup de succès et a inspiré de nombreux dramaturges français.
Shakespeare
Shakespeare (1564-1616) devient un dramaturge célèbre à l’époque où l’Angleterre fait la part belle au théâtre en lui construisant des salles dédiées (comme le théâtre du Globe), ce qui permet aux troupes de se professionnaliser. Auteur prolifique, il a écrit une trentaine de pièces, à la fois des tragédies, des comédies et des tragi-comédies. Il n’hésite pas à s’inspirer de l’antiquité, de l’histoire moderne ou du folklore britannique. C’est aujourd’hui l’auteur de théâtre le plus lu dans le monde.
Les auteurs célèbres du théâtre de la renaissance
- Etienne Jodelle (1532-1573) : Eugène, Cléopâtre captive
- Théodore de Bèze (1519-1605) : Abraham sacrifiant
- Robert Garnier (1545-1590) : La Troade, les Juives
Le théâtre au XVIIème siècle
Au XVIIème siècle, les troupes théâtrales se professionnalisent, ayant trouvé leur public à la fois dans les villes et à la Cour. À Paris, des salles de théâtre permanentes ouvrent, comme le célèbre Hôtel de Bourgogne ou le théâtre du Marais. La Comédie-Française est quant à elle instituée en 1680. Toutefois, les comédiens et les comédiennes continuent d’être considérés comme des gens de peu de vertu et sont condamnés par l’Église.
Les auteurs du XVIIème siècle reprennent les modèles antiques, et notamment les genres de la tragédie et la comédie, en décidant toutefois d’abandonner les chœurs. Si les pièces de la première partie du siècle ne sont pas encore limitées par des règles de composition, les partisans de l’esthétique classique imposent peu à peu le respect des unités de temps, de lieu et d’action.
La comédie connaît un grand succès grâce à Molière qui renouvelle le genre tout en s’inspirant des farces, de la commedia dell’arte, et des sujets antiques. Il plaît à la fois à la Cour et à un public plus populaire grâce à ses satires fines de la société.
Les auteurs célèbres du théâtre du 17e siècle
- Pierre Corneille (1606-1684) : Médée, l’Illusion comique, le Cid, Horace
- Jean Racine (1639-1699) : Andromaque, Phèdre, Bérénice, Britannicus
- Molière (1622-1673) : Le Malade imaginaire, les Précieuses ridicules, l’Avare, les Fourberies de Scapin
Le théâtre au XVIIIème siècle
Le théâtre continue de se développer au XVIIIème siècle : les salles et les représentations deviennent de plus en plus nombreuses. La Comédie-Française commence de son côté à se constituer un répertoire de pièces célèbres plus anciennes qu’elle rejoue comme des “classiques”.
Avec l’essor des Lumières et de ses valeurs progressistes, le théâtre devient également une tribune pour faire entendre ses idées. Ainsi, la comédie poursuit son rôle de critique sociale en dénonçant les privilèges de la noblesse tandis que Voltaire intègre dans certaines de ses tragédies des dimensions philosophiques, comme la dénonciation du fanatisme.
Le théâtre cherche par ailleurs à se rapprocher de la réalité : les acteurs adoptent une diction plus naturelle et des costumes plus vraisemblables. Denis Diderot en profite alors pour créer le drame bourgeois, un nouveau genre qui s’appuie sur une intrigue plus quotidienne avec une visée morale. Ses pièces gardent un dénouement heureux propre à la comédie, mais intègrent des scènes pathétiques.
Les auteurs célèbres du théâtre au 18e siècle
- Marivaux (1688-1763) : Le Jeu de l’amour et du hasard, L’île des esclaves
- Beaumarchais (1732-1799) : Le Barbier de Séville, le Mariage de Figaro
- Denis Diderot (1713-1784) : Le Fils naturel, Le Père de famille.
Le théâtre de foire
À côté des salles officielles se développe un théâtre plus populaire qui prend forme dans les foires. Le répertoire est principalement comique : on y joue des parodies, des pantomimes et surtout des pièces chantées. C’est le début de l’Opéra-Comique.
À l’époque la Comédie Française avait le monopole des pièces écrites en français, les troupes de théâtre de l’Opéra Comique n’avaient donc pas le droit de jouer des pièces avec du texte.
La Révolution française
La Révolution française aidera à développer le théâtre en établissant des lois sur le droit d’auteur et en levant la condamnation morale qui pesait sur les comédiens et comédiennes. De plus, le régime mis en place subventionne les pièces de théâtre éducatives et offre au peuple une entrée hebdomadaire gratuite.
Le théâtre au XIXème siècle
Napoléon réinstaure des théâtres nationaux comme garants du répertoire classique et lieux de nouvelles créations. En parallèle, se développe un réseau de théâtres privés qui proposent des spectacles plus populaires. Le mélodrame connaît alors un grand succès : jouant à l’excès sur le pathos, il met en scène d’innocentes victimes persécutées par de grands vilains.
La querelle entre classiques et romantiques
Les pièces classiques continuent d’être beaucoup jouées et un certain nombre de créations s’inscrivent dans leur lignée en proposant des tragédies traditionnelles. Toutefois, plusieurs auteurs souhaitent s’affranchir de ces codes et proposer un genre nouveau : c’est la naissance du drame, inspiré par Shakespeare.
Ce genre est alors théorisé par Victor Hugo, chef de file du mouvement romantique : libéré des unités de temps et de lieu, il met en scène des personnages partagés entre leur bassesse sociale et leur noblesse morale ou inversement. Il est également marqué par la tension entre le grotesque et le sublime, entre pitié et admiration. Enfin, s’il est écrit en vers, les alexandrins peuvent être déstructurés. Le succès des pièces dramatiques fut toutefois mitigé.
Le théâtre bourgeois
Au XIXème siècle, le théâtre trouve également dans les bourgeois un public de large envergure. Ces derniers favorisent les pièces plutôt comiques ou moralisatrices. Ainsi, le vaudeville, une comédie rythmée qui se fonde principalement sur des intrigues intimes, connait un grand succès. De même, le drame bourgeois regagne une certaine audience : il s’agit de revenir aux valeurs propres de cette classe comme le mariage, la famille ou la propriété tout en affirmant une certaine vertu édifiante.
Les auteurs célèbres du théâtre au 19ème siècle
- Victor Hugo (1802-1885) : Hernani, Ruy Blas
- Alfred de Musset (1810-1857) : Lorenzaccio, On ne badine pas avec l’amour
- Alfred de Vigny(1797-1863) : Chatterton
- Georges Feydeau (1862-1921) : Le Dindon, On purge bébé.
Le théâtre au XXème siècle
La fin du XIXème siècle voit apparaître l’éclairage électrique, ce qui modifie considérablement les pratiques théâtrales. Ainsi, la scène est éclairée de façon plus nette et la lumière peut être modifiée : elle peut changer d’intensité ou même de couleur ! Les acteurs et actrices étant davantage mis en lumière doivent alors affiner leur jeu de mouvements.
Cette nouvelle contrainte technique amène dès lors à renforcer un poste clé : celui de metteur en scène. Au début du siècle, quatre metteurs en scène deviennent célèbres : Louis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty et Georges Pitoëff. Ils promeuvent ensemble un théâtre littéraire s’adressant à un large public de la petite bourgeoisie.
En parallèle, l’avant-garde surréaliste propose des spectacles plus innovants qui se détachent de la logique unique de l’intrigue et mettent en avant les jeux de langage. Ils sont portés par des auteurs comme Roger Vitrac, Antonin Artaud ou Jean Cocteau.
Enfin, le théâtre d’entre deux guerres s’affirme comme un théâtre militant et populaire qui cherche à rassembler les classes sociales autour d’un même art tout en faisant passer des messages de propagande. Ainsi, les représentations sont données par des troupes plus ou moins amatrices, lors de fêtes populaires ou dans des lieux du quotidien comme les cafés ou les usines.
Après la seconde guerre mondiale et l’occupation nazie, le théâtre garde sa dimension engagée tout en questionnant cette notion même de l’engagement. Les pièces prennent alors une dimension philosophique, notamment avec des auteurs comme Jean-Paul Sartre ou Albert Camus. D’autres auteurs souhaitent également porter à la scène des sujets controversés comme le nucléaire, la guerre ou la décolonisation.
En réaction à l’horreur nazie se développe également un théâtre de l’absurde qui met en scène la perte du sens et la vacuité de l’existence. Porté principalement par Eugène Ionesco ou Samuel Beckett, ce théâtre prend à rebours les codes habituels de la représentation en mettant en scène des pièces sans intrigue et des personnages sans épaisseur psychologique, faisant plutôt la part belle au langage.
Les auteurs célèbres du théâtre au 20ème siècle
- Jean Giraudoux (1882-1844) : Amphytrion 38, La guerre de Troie n’aura pas lieu, Electre
- Jean Anouilh (1910-1987) : Eurydice, Pauvre Bitos
- Jean Cocteau (1889-1963) : Antigone, Orphée, La Machine Infernale
- Jean Paul Sartre (1905-1980) : Les Mains sales, Huis-clos, Les Mouches
- Albert Camus (1913-1960) : Les Justes, Caligula
- Eugène Ionesco (1909-1994) : La Cantatrice chauve, Rhinocéros
- Samuel Beckett (1906-1989) : En attendant Godot, Oh les beaux jours, Fin de partie.
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C’est reprendre le contrôle
Le théâtre au XXIème siècle
Le théâtre est aujourd’hui omniprésent, tant à Paris que dans l’ensemble de la France, grâce à un large réseau de centres dramatiques nationaux et de salles privées. On recense également de nombreuses écoles pour former des comédiens et le théâtre est désormais intégré comme un sujet d’étude ou de pratique du collège jusqu’à l’université.
Toutefois, le théâtre connaît une rivalité avec les autres arts audio-visuels, notamment la télévision ou internet, qui plaisent davantage aux classes populaires. Par conséquent, malgré une volonté de s’adresser à tous et à toutes, il est souvent considéré comme un art réservé aux intellectuels, à l’exception du théâtre de boulevard. En effet, ce genre encore vivace propose des pièces divertissantes qui rassemblent le plus grand nombre.
Aujourd’hui, le théâtre contemporain fait feu de tout bois : il reprend à la fois des grands classiques et n’hésite pas à proposer des créations originales. La mise en scène est désormais au premier plan et les représentations intègrent de nombreux arts vivants, comme la marionnette, le chant, la danse ou même le cirque et certaines travaillent même étroitement avec le numérique. Le théâtre reste donc un art en mouvement, constamment à inventer !
Les auteurs célèbres du théâtre au 21ème siècle :
- Yasmina Réza (1959-aujourd’hui) : Art, le Dieu du carnage
- Wajdi Mouawad (1968-aujourd’hui) : Incendie, Forêts
- Eric-Emmanuel Schmitt (1960-aujourd’hui) : Hôtel des deux mondes, La Nuit de Valogne.
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