Travailler le français en prépa HEC : la méthode de travail
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Les épreuves de français en prépa HEC
Il existe différentes épreuves de français en prépa HEC (principalement la dissertation, le résumé / synthèse et la contraction). La méthode de travail varie un peu pour chacune de ces épreuves, mais de nombreux points communs sont à noter. Il est primordial de bien suivre les cours de français en prépa HEC afin d’acquérir les méthodologies. Voici un petit panorama et quelques conseils pour réussir l’épreuve de français en prépa HEC.
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Conseils pour la dissertation de culture générale prepa HEC
L’accumulation des connaissances et leur « digestion »
Aucune dissertation ne peut être composée sans un certain nombre de connaissances. Certains élèvent aiment proclamer qu’ils vont à l’écrit « au talent ». En réalité, un correcteur sent tout de suite qu’il n’y a aucun travail et aucun contenu dans une copie. La première chose à faire pour préparer l’épreuve de dissertation de culture générale en prépa HEC est donc d’accumuler des connaissances, à l’aide des cours suivis, des lectures faites et des fiches réalisées, mais, surtout, de « digérer » ces connaissances tout au long de l’année, de les laisser se décanter dans l’esprit. Cette phase de « digestion » est très importante, car c’est ainsi seulement qu’on parvient à organiser ses connaissances et références dans un devoir écrit.
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La constitution d’une banque d’exemples
Au fur et à mesure que l’accumulation des connaissances théoriques liées au thème de l’année se fait, il faut, parallèlement, se constituer une banque d’exemples issus d’œuvres littéraires, de films, d’œuvres picturales, etc. Ces exemples doivent être à la fois classiques et personnels, de façon à faire preuve d’une certaine originalité. Il faut faire attention, néanmoins, à ne pas voir trop grand : mobiliser trop d’exemples dans son esprit peut amener de la confusion. Il vaut mieux bien connaître quelques exemples – et être capable de les développer – qu’en connaître de très nombreux de façon superficielle.
La bonne compréhension de la bibliographie
C’est la clé de la dissertation, et notamment de la dissertation présentant un plan dialectique. En effet, celle-ci se fonde sur des références philosophiques et littéraires : c’est une attente du jury. Or, une bibliographie bien construite mobilise des références qui servent toutes les parties de la discussion reproduite dans la dissertation. En d’autres termes, à l’idée défendue par certains auteurs, d’autres ont répondu par une autre idée, avant que d’autres encore n’ouvrent des perspectives nouvelles. Il faut donc chercher à regrouper les titres en fonction des grandes tendances, dans une bibliographie : c’est cela, bien la comprendre et bien l’utiliser. Une bibliographie maîtrisée pour le sens qu’elle dégage offre un succès presque garanti à l’exercice de la dissertation.
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L’entraînement en matière d’analyse du sujet
En dépit de toutes les connaissances que l’on peut mobiliser, la dissertation est aussi, et surtout, un exercice rhétorique particulièrement technique qui demande une bonne maîtrise de la méthode. Pour cela, il faut s’entraîner très régulièrement. La première chose à faire, en la matière, est de s’entraîner à analyser des sujets. Il convient en effet de se sensibiliser à la recherche des doubles sens des mots, des formulations, à l’analyse des présupposés, à la définition autonome des termes, aux associations d’idées. Cette compétence – cette sensibilité particulière – ne vient qu’avec le temps et l’entraînement.
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L’entraînement en matière de problématisation
Dans le même ordre d’idées, et dans le strict prolongement de la section précédente, il convient de se plonger rapidement dans un entraînement régulier et systématique de problématisation – une sorte de gymnastique – notamment à partir de sujets d’annales. Il faut faire le plus de problématiques possible, les faire corriger par un professeur et tâcher de toujours améliorer leur efficacité.
L’entraînement à la rédaction
Le développement, la rédaction demandent aussi de l’entraînement. Ici, c’est plus exactement le lien entre les idées, les transitions, les connections qu’il faut travailler en amont. Pour cela, il faut s’efforcer de faire des petits exercices de rédaction comme écrire le début et la fin d’une partie, une transition, une annonce de partie… autant d’éléments qui doivent s’immiscer dans un esprit et devenir des automatismes le jour du concours.
Nos recommandations pour la synthèse en prépa HEC
Se constituer des fiches de synonymes
La synthèse se fondant dans bien des cas sur une compétence de reformulation, il est plus que conseillé de se constituer, tout au long de l’année, des fiches de synonymes sur les thèmes philosophiques et littéraires principaux. Ces fiches vont permettre d’enrichir le vocabulaire et de trouver des alternatives aux termes classiques et génériques utilisés par la plupart des auteurs.
S’entraîner à utiliser des connecteurs logiques variés
En synthèse, les connecteurs logiques jouent un rôle primordial : ils sont l’armature du devoir, ce qui le fait tenir. Ce qui démontre au jury, aussi, que la structure du texte est comprise, que la pensée de l’auteur est respectée. Pour parvenir à avoir une bonne maîtrise des connecteurs logiques, il faut être sensible au sens spécifique de chacun d’entre eux et à la nuance qui se place entre eux. « C’est ainsi que » n’a pas exactement le même sens que « c’est pourquoi » ; « par ailleurs » n’a pas exactement le même sens qu’ « en outre ». Il faut donc utiliser le plus possible ces connecteurs dans des contextes variés pour mieux les comprendre et mieux les utiliser.
Faire des annales et s’entraîner à écrire en 250 ou 300 mots
Pour cette épreuve, la principale méthode de travail est la réalisation d’annales, de la façon la plus régulière et la plus fréquente possible. Ce n’est qu’en s’entraînant à entrer dans le cadre du nombre de mots demandé, à appliquer toutes les consignes données que l’on peut parvenir à effectuer cet exercice convenablement. Il est impossible de le réaliser sans cette préparation régulière et intensive.
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S’entraîner avec des camarades ou un professeur particulier
En synthèse, il est souvent difficile de s’évaluer. Seul un regard extérieur peut vraiment considérer le seul critère qui vaille : le texte final est-il compréhensible si on ne sait rien du (ou des) texte(s) de départ ? En effet, quand on est plongé dans une épreuve, on a du mal à se rendre compte de l’intelligibilité de ce qu’on a écrit. Il faut souvent revenir à son écrit quelque temps plus tard pour disposer de ce recul nécessaire. Or, en concours, ce temps n’existe pas. Il faut donc être sûr de soi « du premier coup ». C’est pourquoi, lors de l’entraînement, il est important de se fonder sur un regard extérieur – celui de camarades si la confiance est suffisante ; ou celui d’un professeur – pour bénéficier de conseils et identifier les failles récurrentes.
Nos suggestions de méthode de travail pour la contraction de prépa HEC
Lire beaucoup d’exemples de contraction
En plus de la majorité des conseils prodigués pour la synthèse et également valables pour la contraction, on peut ici avancer l’idée que pour cette épreuve, il peut être particulièrement utile de lire beaucoup d’exemples de contractions réussies. En effet, comme il s’agit d’un exercice beaucoup plus mécanique que les autres, il faut habituer l’esprit à s’imprégner en quelque sorte d’une photographie de la marche à suivre. La lecture d’exemples réussis est donc plus que conseillée dans une telle perspective.
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C’est reprendre le contrôle
Gagner en fluidité et en élégance
Les rapports de jury soulignent très souvent la nécessité pour la plupart des candidats de gagner en fluidité et en élégance. L’élégance ne veut en aucun cas dire qu’il faut adopter une langue fleurie. La fluidité ne veut pas dire qu’il faut écrire des phrases à rallonge. Au contraire : la fluidité et l’élégance sont des termes utilisés pour demander une simplicité des phrases, une bonne utilisation des connecteurs, un sens général solide, une richesse de vocabulaire.
Lire et écrire tous les jours : la clé du succès
On constate chez les étudiants une difficulté croissante à se concentrer associée à une difficulté croissante à s’exprimer clairement et simplement à l’écrit. La seule façon de remédier à cette tendance générale est la pratique quotidienne de la lecture et de l’écriture. Tous les jours, pendant une demi-heure au minimum et une heure au maximum (emploi du temps chargé en prépa oblige…), il faut lire pour son plaisir et écrire une sorte de journal intime. Très vite, on gagne en concentration, on écrit mieux, avec moins de fautes, plus vite, et de meilleures idées émergent. C’est véritablement là la clé du succès.