Analyse de l'œuvre de Verne en CPGE - Thème expériences de la nature
Résumé de l'œuvre "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne
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Vingt mille lieues sous les mers : thème de français en CPGE
Le programme de français en prépa scientifique a été révélé pour l’année 2025 2026. Il portera sur le thème expériences de la nature en prépa. Ainsi, parmi les œuvres du thème expériences de la nature, vous retrouverez l’œuvre de Jules Verne.
Vingt mille lieues sous les mers met en scène une exploration scientifique et poétique des profondeurs marines à bord du Nautilus, sous la conduite du mystérieux capitaine Nemo. À travers les yeux du professeur Aronnax, le roman propose une plongée dans un monde naturel fascinant, luxuriant, mais aussi dangereux, où l’homme expérimente les limites de la connaissance, de la technique et de son rapport à la nature.
À travers l’exploration sous-marine permise par le Nautilus, Jules Verne met en scène une nature à la fois merveilleuse, hostile et indomptable. Le roman questionne la volonté de connaissance et de maîtrise de la nature par la science et la technique, tout en montrant les limites de cette ambition. Il oppose aussi la nature à la société, en faisant de l’océan un refuge pour le capitaine Nemo. Ainsi, l’œuvre explore la nature comme territoire de découverte, d’émerveillement et de solitude, révélant les tensions entre domination et dépossession.
Nous vous proposons ici une analyse de l’œuvre de Verne. Vous trouverez plus de détails dans le livre sur le thème expériences de la nature en CPGE édité par Groupe Réussite et en vente sur Amazon.
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Jules Verne, le « prince des conteurs »
Un écrivain injustement méprisé ?
« Le grand regret de ma vie est que je n’ai jamais compté dans la littérature française. » (Jules Verne)
Jamais confidence d’écrivain n’aura sonné aussi faux ! Cette phrase, échappée d’un Jules Verne vieillissant et peut-être lassé de voir les portes de l’Académie française se fermer devant lui, s’est fracassée contre l’évidence éclatante de sa renommée littéraire.
Car celui qui se plaignait de son invisibilité, et qui est encore méprisé ou contesté par certains mandarins de l’université, est devenu en réalité ce « prince des conteurs », l’auteur français le plus traduit à l’étranger – un véritable bâtisseur de mondes à l’inspiration et la prescience géniales.
Jules Verne est ainsi un nom que chacun connaît sans même avoir lu un de ses ouvrages ; il est le pionnier de la science-fiction à la française. Ses Voyages extraordinaires – sa série de livres – forme un véritable continent de papier où l’aventure se mêle à une stupéfiante anticipation technologique.
Une naissance dans une ville d’eau, près de la mer…
L’histoire de Verne commence dans une ville d’eau, ce qui ne sera pas neutre pour le roman au programme : Verne naît à Nantes. C’est là, le 8 février 1828, sur l’Île Feydeau – entre les bras de la Loire – que Jules Verne voit le jour. L’eau coule déjà dans ses veines par sa mère, Sophie Allotte de la Fuÿe, descendante d’une lignée de navigateurs et d’armateurs. Enfant, il se passionne du ballet des navires dans le port, qui nourrit un imaginaire déjà en ébullition. L’expérience de la nature, pour Verne, c’est donc d’abord ce dialogue incessant avec la Loire, les marées, l’odeur du large qui remonte jusqu’à Nantes. Les vacances à Brains, chez le grand-oncle Prudent, vieil original et ancien armateur, achèvent de l’ancrer dans cette culture maritime.
Après une éducation nantaise solide mais classique, où perce déjà son goût pour la poésie, le voilà propulsé à Paris en 1847. Prétexte officiel : « faire son droit », comme on dit à l’époque. Raison officieuse : fuir les tourments d’un amour pour sa cousine Caroline. La capitale est alors un chaudron politique et social (Verne connaîtra in situ la Révolution de 1848 et les Journées de Juin), mais c’est la scène littéraire qui le happe. Il dévore Hugo, Molière, Shakespeare, écume les salons, et, surtout, se lie d’amitié avec Alexandre Dumas fils, qui deviendra son complice pour sa première pièce jouée, Les Pailles rompues. Le théâtre est son premier amour… mais sent que sa voie est ailleurs.
La rencontre, en 1851, avec l’explorateur Jacques Arago est une déflagration décisive pour le jeune Verne : il se prend de passion à la fois pour la technologie et les récits de voyage. Les années qui suivent sont celles de l’éclosion lente. Verne écrit frénétiquement mais reste dans l’ombre. Les déceptions amoureuses le blessent, il refuse un poste de directeur de théâtre pour garder sa liberté farouche : « je veux être libre et prouver ce que j’ai fait ». Il se marie en 1857 avec Honorine de Viane, une jeune veuve, et endosse même le costume sérieux d’agent de change pour assurer la sécurité matérielle du foyer.
Mais l’appel du large et de la nature est irrépressible. Deux voyages initiatiques vont tout changer : l’Écosse en 1859, la Norvège en 1861. Il hume l’air du Nord, noircit ses carnets, l’expérience directe de la nature et de la mer et du dépaysement le galvanise. Car contrairement à ce que l’on a souvent dit, Verne n’est pas resté sédentaire toute sa vie : loin de là, il a écumé les mers d’Europe !
Mais son fils Michel naît en 1861. Le temps est donc venu de se poser un peu plus, d’écrire. C’est alors qu’entre en scène Pierre-Jules Hetzel, l’éditeur qui va devenir son mentor, son partenaire, presque son co-créateur. Après un premier essai infructueux, Hetzel flaire le génie vernien dans un manuscrit remanié : Cinq Semaines en ballon. Ce sera le grand best-seller de Verne, le livre qui a changé sa vie. Un récit de voyage mêlé à l’innovation technologique, Verne a trouvé sa formule gagnante. Le succès est colossal. Hetzel, éditeur visionnaire, comprend qu’il tient là une mine d’or et un auteur hors norme. Il lui offre un contrat (Jules Verne doit écrire deux livres par an), puis un autre, et surtout, invente pour lui l’écrin parfait : la collection des Voyages extraordinaires (1866).

Les « Voyages extraordinaires », ou des épopées documentaires à succès
C’est le début d’une collaboration de quarante ans, d’une véritable « usine à rêves » où Verne, stimulé, parfois cadré par Hetzel, va livrer ses plus grands chefs-d’œuvre. Voyage au centre de la Terre (1864), Capitaine Hatteras (1864)… et le fruit de toute une vie tournée vers l’océan : Vingt mille lieues sous les mers (1869-1870), notre roman au programme.
L’argent coulant à flots, Verne peut enfin assouvir sa passion pour la navigation. Il s’ancre d’abord au Crotoy, face à la Manche, et fait construire le premier de ses trois yachts, tous fièrement baptisés Saint-Michel. Dès qu’il le peut, il largue les amarres. Ses bateaux sont ses bulles d’oxygène, ses laboratoires d’écriture flottants. Amérique (1867), Méditerranée (1878, 1884), Écosse et Irlande (1879), Europe du Nord (1881)… Verne sillonne les mers, transformant son expérience de marin en matière romanesque. Même son installation « définitive » à Amiens en 1870 – ville « sage » choisie par son épouse – n’éteint pas sa flamme maritime : le Saint-Michel reste mouillé à proximité. C’est de là que partira l’idée de son triomphe planétaire, Le Tour du monde en 80 jours (1872).
Le crépuscule de sa vie est marqué par un drame : en 1886, son neveu Gaston, atteint de folie, lui tire dessus, le blessant gravement à la jambe. Verne boitera jusqu’à sa fin. La mort de son frère Paul, compagnon de voyage, l’assombrit encore en 1897. Aux sots qui l’accusent d’utiliser des prête-plumes pour maintenir sa cadence infernale, il lance une dernière pirouette ironique sur l’avantage d’être sourd d’une oreille pour n’entendre que « la moitié des sottises ». Il rend son dernier souffle le 24 mars 1905, à Amiens.
Son fils Michel veillera sur l’héritage colossal : plus de soixante romans et nouvelles composant cet Himalaya littéraire que sont les Voyages extraordinaires.
Verne le visionnaire
Verne reste un visionnaire. Son génie ? Avoir su marier une documentation quasi scientifique, une curiosité insatiable nourrie par ses lectures et ses propres expériences de la nature et du voyage, avec l’imagination la plus libre.
Verne a enfin véritablement façonné l’imagination d’écrivains visionnaires comme H.G. Wells, guidé des scientifiques pionniers – Simon Lake, qui rêva de sous-marins bien réels après avoir lu Verne, et Wernher von Braun, architecte de la conquête spatiale inspiré par le voyage lunaire vernien.
Top 5 des anticipations visionnaires de Jules Verne dans ses romans (hors Vingt mille lieues sous les mers).
Le voyage spatial : Les romans De la Terre à la Lune et Autour de la Lune décrivent un projet d’exploration lunaire utilisant un canon (le Columbiad) pour lancer un projectile habité. Bien que la propulsion par un canon géant soit irréaliste pour la survie des passagers en raison de l’accélération, le concept de capsule spatiale et le choix d’un site de lancement en Floride constituent des éléments précurseurs significatifs.
L’invention de l’hélicoptère : Dans Robur le Conquérant, l’engin volant baptisé l’Albatros est propulsé par de multiples rotors actionnés à l’électricité. Ce concept anticipe le principe de la sustentation verticale caractéristique des hélicoptères et des aéronefs multirotors.
La visioconférence : Le dispositif nommé « phonotéléphote », évoqué dans la nouvelle « La Journée d’un journaliste américain en 2889 » (dont la paternité est parfois partagée avec son fils Michel), décrit un système permettant une communication orale et visuelle simultanée à distance, préfigurant la visioconférence.
L’exploration polaire : Les romans Les Aventures du capitaine Hatteras (centré sur l’Arctique) et Le Sphinx des glaces (suite du roman d’E.A. Poe et situé en Antarctique) thématisent les défis techniques, environnementaux et humains de l’exploration des régions polaires, anticipant les grandes expéditions de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Le Capitaine Nemo plantera aussi son drapeau au Pôle Sud.
Les gratte-ciels : Le roman Paris au XXe siècle dépeint une métropole future caractérisée par une architecture verticale (gratte-ciels), des réseaux de transport rapides (métropolitain) et une organisation sociale fortement influencée par les impératifs technologiques et financiers.

Vingt mille lieues sous les mers : une odyssée scientifique à la découverte de la nature
Une idée reçue sur le titre…
Battons d’emblée en brèche une idée reçue : le titre du roman n’évoque pas la profondeur marine de la plongée du Nautilus, mais bien l’immense distance parcourue par le sous-marin Nautilus. Vingt mille lieues équivalent à près de 100 000 kilomètres – ceux que va sillonner le Nautilus à travers tous les océans du globe.
Résumé de l’intrigue
L’aventure commence en 1866 sur fond d’enquête maritimo-policière : un « monstre marin » rapide et puissant sème le trouble. Face aux naufrages inexpliqués, les États-Unis arment la frégate Abraham Lincoln pour une chasse au monstre. À son bord, le Professeur Pierre Aronnax, biologiste marin français de renom, son flegmatique domestique Conseil, et l’impulsif maître harponneur canadien Ned Land. Aronnax en est persuadé, il a affaire à un narval géant qui perce les coques des navires les plus armés.
Après avoir longtemps sillonné les mers, le Lincoln ne trouve pas le monstre… Mais au moment de rebrousser chemin, le voilà qui apparaît. Le prétendu « narval » attaque le navire de chasse, et remporte aisément la confrontation. Les personnages tombent dans l’océan, on croit à leur mort… Mais ils sont alors sauvés, quoique faits prisonniers, par l’équipage du Nautilus, un submersible révolutionnaire commandé par le mystérieux Capitaine Nemo. Aronnax avoue qu’il a tort : le narval était un sous-marin prodigieusement avancé technologiquement !
Nemo impose une étrange captivité à ses « invités » : il leur donne une liberté totale à bord de son vaisseau, véritable musée flottant regorgeant de trésors artistiques, littéraires et scientifiques et doté d’une technologie électrique stupéfiante, mais avec l’interdiction formelle de quitter le navire. Sous peine de mort. Il ne faut pas trahir le secret du Nautilus, ni de Nemo.
Le voyage devient une exploration sans précédent des fonds marins : forêts sous-marines luxuriantes, cimetières de corail, pêche aux perles géantes à Ceylan (où Ned Land sauve Nemo d’un requin), découverte de l’Atlantide engloutie, exploitation de charbon dans un volcan sous-marin éteint, et l’atteinte éprouvante du pôle Sud après avoir été piégés sous la banquise.
Cependant, à la fascination scientifique d’Aronnax et à la curiosité méthodique de Conseil s’oppose la frustration croissante de Ned Land, qui ne supporte pas cet enfermement doré (quoique très riche d’apprentissages pour Aronnax). Ned multiplie les projets d’évasion.
En parallèle des explorations, le personnage de Nemo se révèle progressivement : homme d’une culture immense, musicien (son orgue exprime sa mélancolie), polyglotte, mais aussi être tourmenté, consumé par une haine implacable envers tout ce qui le rapproche de la planète Terre… qui est-il vraiment ? Il n’accepte de poser le pied que sur une île déserte, ou au Pôle Sud où il plantera son drapeau. Pourquoi a-t-il quitté le monde des hommes ? Et qui sont les hommes qui le suivent (on ne connaîtra que très peu l’équipage du Nautilus, à peine le second) ?
La misanthropie de Nemo contraste par ailleurs avec ses actes de philanthropie énigmatique (il remet une fortune en or à des plongeurs crétois luttant pour leur indépendance, ce qui fait écho à la guerre d’indépendance grecque contre l’Empire Ottoman). Mais Nemo se distingue aussi par une violence effroyable, comme lorsqu’il attaque et coule sans pitié un navire de guerre qui l’avait pris pour cible.
Cet acte marque un tournant, plongeant Nemo dans une sombre mélancolie et renforçant la détermination des captifs à fuir. L’occasion de fuir, justement, se présente au large de la Norvège… mais le Nautilus est pris dans le Maelström, un tourbillon gigantesque. Dans la confusion, Aronnax, Conseil et Land sont projetés hors du submersible et s’échouent sur une île. On ne connaîtra pas le destin du Nautilus : a-t-il survécu au maelström ?

Détail des lieux et principales étapes du voyage :
Atlantique Nord : L’aventure commence ici, non à bord du Nautilus, mais sur la frégate américaine Abraham Lincoln. Le navire quitte New York pour traquer une mystérieuse créature marine responsable de plusieurs naufrages, avec à son bord le Professeur Aronnax, Conseil et Ned Land. Passage du Cap Horn : Après avoir sillonné l’Atlantique sans succès, l’Abraham Lincoln franchit le redoutable Cap Horn, à la pointe sud de l’Amérique, pour entrer dans l’immensité de l’Océan Pacifique.
Océan Pacifique : C’est dans ces eaux que la confrontation a lieu. Le « monstre » (qu’Aronnax croit encore être un grand narval) endommage la frégate et projette les trois héros à la mer. Ils sont alors recueillis, ou plutôt capturés, à bord du Nautilus. S’ensuit une période d’exploration où Aronnax découvre les merveilles du vaisseau et observe la vie marine près des côtes du Japon. Une chasse sous-marine mémorable est organisée dans les forêts sous-marines de l’île Crespo. Ils passent également près de Vanikoro, lieu du naufrage historique de La Pérouse, un navire français.
Détroit de Torres / Océanie : En naviguant dans ce passage périlleux entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée, le Nautilus s’échoue temporairement près des côtes papoues. Pendant que Nemo attend la marée haute pour repartir, Aronnax, Conseil et Land explorent l’île, chassent pour la première fois depuis longtemps, et ont une confrontation tendue avec les indigènes, que Nemo repousse brutalement par l’électricité, cette « force invisible ».
Océan Indien / Asie : Le Nautilus met le cap à l’ouest. L’étape marquante est l’expédition à la célèbre pêcherie de perles de Ceylan (actuel Sri Lanka). Nemo y montre à Aronnax une huître contenant une perle gigantesque (« perle libre dont la grosseur égalait celle d’une noix de cocotier »), qu’il laisse mûrir. C’est aussi là que Ned Land sauve courageusement Nemo d’une attaque de requin.
Mer Rouge : Nemo révèle l’existence d’un passage secret sous l’isthme de Suez, le « Tunnel Arabe », qu’il a découvert. Le Nautilus emprunte ce tunnel à grande vitesse pour déboucher spectaculairement en Méditerranée. Verne anticipe le percement du Canal de Suez quelques années plus tard.
Mer Méditerranée / Europe / Afrique : La navigation y est rapide, Nemo semblant mal à l’aise dans ces eaux « civilisées ». Il préfère la haute mer, loin de tout humain… Près de l’île de Crète, Aronnax assiste à une scène mystérieuse : Nemo remet une fortune en lingots d’or à un plongeur grec, suggérant un soutien à une cause ou une résistance (probablement l’insurrection crétoise contre les Ottomans). Ils traversent aussi une zone d’activité volcanique sous-marine.
Gibraltar : Le Nautilus quitte la Méditerranée en empruntant le détroit de Gibraltar pour retrouver l’Atlantique. Ned Land est déconfit : il aurait bien aimé profiter du passage du Nautilus en Méditerranée pour s’évader…
Atlantique (Est / Europe) : Le sous-marin fait escale dans la Baie de Vigo, en Espagne. Nemo y plonge pour récolter l’or et l’argent des galions espagnols coulés lors de la bataille de Vigo en 1702. C’est la source de son immense richesse !
Atlantique (Central/Sud) : Une excursion nocturne conduit Aronnax et Nemo au sommet d’une montagne sous-marine éclairée par un volcan actif. Là, Nemo trace le mot « ATLANTIDE » sur un roc, révélant les ruines de la cité engloutie. Plus tard, le Nautilus fait escale dans le « cratère d’un volcan éteint » où l’équipage extrait du charbon sous-marin. Ils traversent ensuite l’étrange « mer de Sargasses », véritable prairie d’algues.
Antarctique : Le Nautilus pousse audacieusement vers le sud, naviguant au milieu des icebergs, « ville orientale, avec ses minarets et ses mosquées » de glace. Il atteint le « Pôle Sud » le 21 mars, où Nemo plante son drapeau noir frappé d’un N d’or. Au retour, ils sont piégés sous un iceberg qui s’est retourné, manquant d’oxygène avant une évasion dramatique où Aronnax est sauvé par ses compagnons. C’est durant cette épreuve qu’Aronnax est sauvé par Conseil.
Passage du Cap Horn : Après l’aventure polaire, le Nautilus repasse le Cap Horn pour remonter dans l’Atlantique.
Atlantique (Ouest / Amériques & Nord) : Le sous-marin file vers le nord, longeant les côtes de l’Amérique du Sud (passage devant l’embouchure de l’Amazone), traversant la mer des Caraïbes où ils affrontent un banc de calmars géants. Un membre d’équipage est tué. C’est la fameuse bataille épique du roman !. Nemo devient de plus en plus sombre et distant.
Atlantique Nord-Est / Europe : Approchant des îles Britanniques, Nemo montre à Aronnax l’épave du Vengeur, un navire de la Révolution française coulé héroïquement, réveillant sa haine contre une puissance étrangère hostile. On ne le saura que dans un autre livre, mais il s’agit du Royaume-Uni. Le Nautilus traverse ensuite la Manche.
Côtes norvégiennes : C’est le dénouement. Le Nautilus est repéré et attaqué par un navire de guerre. Nemo, fou de rage, utilise son sous-marin comme un bélier et coule son adversaire sans pitié, sous le regard horrifié d’Aronnax. Peu après, alors que les trois prisonniers préparent leur évasion près de la Norvège, le Nautilus est volontairement ou accidentellement entraîné dans le terrifiant maelström. Aronnax, Conseil et Land sont éjectés et se réveillent, sauvés, dans une cabane de pêcheurs sur les îles Lofoten.
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Expériences de la nature : principaux thèmes Verne
Retrouvez la suite du contenu sur l’analyse et le résumé de l’oeuvre de Verne Vingt mille lieues sous les mers en prepa scientifique dans notre livre sur le thème de CPGE expériences de la nature. Voici les éléments que vous y trouverez :
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La conscience écologique vernienne
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L’expérience subjective du monde
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L’expérience sensorielle de la forêt sous-marine :
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