Thème de culture générale en prépa HEC 2023- 2024 : La violence
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La violence : Thème officiel pour l’année scolaire 2023-2024
Le thème de culture générale de philosophie des prépa HEC pour l’année 2023-2024 sera “La violence”. Les élèves de CPGE ECG et ECT étudieront ce thème est d’une importance capitale pour comprendre les différentes manifestations de la violence dans notre société. Vous serez amenés à explorer les racines de la violence, ses différentes formes, ses conséquences et les défis qu’elle pose à l’individu et à la société.
Pour développer une analyse pertinente de ces questions et affiner vos compétences en rédaction, envisager un prof de français spécialisé peut vous aider à explorer ces sujets de manière approfondie. Ces cours personnalisés vous permettront de développer des arguments solides et d’articuler vos réflexions de manière efficace dans vos travaux.
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Définition de la violence en prépa HEC
Le mot “violence” est formé à partir du latin violentia qui désigne la force des éléments naturels mais aussi la fougue, l’emportement, la violence de caractère. Violentia est lui-même dérivé de vis : la force physique, la vigueur.
La violence peut se définir comme la force exercée par un sujet sur un autre sujet et contraire à sa volonté.
Par élargissement, la violence correspond aussi à tout mouvement extérieur qui exerce une contrainte sur un individu et empêche celui-ci de faire usage de sa volonté propre. Elle peut alors être physique, psychique ou symbolique.
Voici quelques questions que pose la notion de “violence” et que vous serez amenés à étudier au cours de l’année scolaire de CPGE économique :
- Quelle est l’origine de la violence ? Est-elle naturelle et instinctive ? S’inscrit-elle dans le psychisme humain ? Ou au contraire est-elle une conséquence de l’organisation sociale et politique des sociétés humaines ?
- La violence est-elle légitime ? Peut-on la justifier rationnellement ?
- Existe-t-il des formes de violence différentes, dont certaines auraient une légitimité et d’autres non ?
- Quels liens la violence entretient-elle avec la guerre ? Avec l’État ? Avec la notion de justice ?
Durant l’année de prépa HEC, surtout en deuxième année en préparation des concours BCE et Ecricome, de nombreux étudiants font appel à un prof de français à domicile ou en ligne pour se faire accompagner sur le thème de l’année sur le thème de culture générale.
Lire aussi : Dissertation corrigée sur le thème de la violence en prépa HEC
La violence naturelle de l’homme
L’homme, comme toutes les espèces vivantes, est naturellement violent. Une certaine agressivité est ainsi inscrite dans ses comportements les plus instinctifs et est nécessaire au développement et à la pérennité de son espèce. Ainsi, l’homme, au même titre que les autres espèces animales, peut être agressif par instinct de survie (il tue un autre animal pour se nourrir), par instinct de reproduction (il combat contre les autres “mâles” pour gagner la femme qu’il convoite) ou par instinct parental (il combat tous les individus qui pourraient s’attaquer à sa progéniture).
Lire aussi : plans et problématiques de dissertation sur le thème de la violence en prepa ECG et ECT
Konrad Lorenz, L’Agression – Une histoire naturelle du mal, 1963 (perspective éthologique)
Pour Lorenz, l’agressivité n’a rien de pathologique ou de mauvais. Au contraire, pour lui, elle constitue un “instinct” qui contribue à la conservation des espèces et s’apparente davantage à un élément vital qu’à une logique menant à la mort. Elle est même pour lui à la source de l’émulation et de la créativité.
Freud, Malaise dans la civilisation, 1930 (perspective psychanalytique)
Pour Freud, l’homme se définit comme un être de pulsion et de conflit, naturellement porté à l’affirmation de lui-même. Cela le conduit à être naturellement agressif au point que Freud le compare même à une bête sauvage sans égard pour sa propre espèce : “L’homme […] est un être qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité.”
Henri Laborit, L’Inhibition de l’action, 1985 (perspective biologique ou neuro-scientifique) :
Pour le biologiste Laborit, le système nerveux humain est structuré pour dominer son environnement. Lorsque cette domination devient impossible, l’individu devient la proie d’un profond déséquilibre qui le détruit intérieurement. “Lorsque la gratification n’est pas obtenue et que ni la fuite, ni la lutte ne peuvent s’opposer à l’agression, un comportement d’inhibition motrice survient.” Ainsi, par nature, l’homme est porté à une affirmation sans limite de lui-même et une agressivité à l’égard de ses semblables.
Cette violence naturelle de l’homme peut s’illustrer au plan individuel mais aussi au plan collectif : on entre alors dans une logique de guerre. Dans le cas d’une guerre, la violence initiale de l’agresseur trouve généralement pour réponse la violence de l’agressé ; celui-ci s’oppose alors à la violence par la violence.
Homère, L’Iliade :
Le rapt d’Hélène par Pâris constitue un premier acte de violence, puisqu’il s’effectue contre la volonté de son mari Ménélas. Face à ce premier acte de violence, Ménélas réunit une coalition de guerriers achéens pour aller affronter par les armes Pâris et sa cité, Troie. Il répond ainsi à une première forme de violence par une violence de plus vaste ampleur.
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