Le théâtre du XVIIème au XXIème siècle au bac de français
Les mouvements littéraires du théâtre en fonction des époques
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Le théâtre au bac de français – mouvements littéraires
Le théâtre est un genre littéraire étudié lors des cours de français au lycée. Le théâtre fait partie du programme du bac de français, tout comme la poésie, la littérature d’idées ainsi que le roman. Afin de réussir l’épreuve de français au bac, il est indispensable de maîtriser la méthodologie du commentaire de texte, notamment pour le texte théâtral. C’est un outil fondamental pour décortiquer et analyser de manière approfondie les œuvres littéraires. Si vous cherchez à perfectionner votre niveau dans cette méthodologie ou à aborder des aspects spécifiques de l’analyse de textes théâtraux, envisager des cours de français peut s’avérer extrêmement bénéfique. Ces cours vous offriront l’opportunité de travailler en profondeur sur la méthodologie du commentaire de texte, vous aidant ainsi à vous préparer de manière optimale à l’épreuve du bac de français.
D’ailleurs, n’hésitez pas à consulter notre article sur les formules à utiliser pour rédiger un bon commentaire de texte.
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Le théâtre du XVIIème siècle
D’un point de vue politique, le XVIIème siècle est marqué par la fin des guerres de religion (l’édit de Nantes est signé en 1598) et par la montée de l’absolutisme. En effet, Louis XIV monte sur le trône en 1643 sous la régence de sa mère et impose peu à peu sa politique de conquête et la résidence de la cour à Versailles, tout en s’affirmant comme le maître du bon goût dans le domaine artistique. Le XVIIème siècle devient alors l’âge d’or du théâtre, car les dramaturges sont largement soutenus par le pouvoir royal qui assiste lui-même aux représentations.
Le style baroque
Le baroque est un mouvement littéraire et artistique qui prend place à la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème siècle. Il tire son nom du terme portugais barroco, qui désigne des perles irrégulières et puis qui illustre l’esthétique à la fois ornementale et mouvante de ce mouvement.
Le baroque répond à un contexte historique en crise, à savoir les guerres de religions (la Contre-réforme qui oppose catholiques et protestants) et la révolte d’une partie de la noblesse contre le pouvoir (la Fondre qui a lieu entre 1648 et 1653). De plus, sur le plan scientifique, l’idée que la terre est au centre de l’univers prend fin avec la théorie de l’héliocentrisme défendue par Copernic et Galilée. Par conséquent, ces bouleversements nourrissent la conception d’un monde instable, illusoire, vain.
Ainsi, les écrivains baroques sont fascinés par le mouvement, le changement et la métamorphose. Ils développent les thèmes de la vanité de l’existence, des rêves et des illusions, mais aussi de la mort et de la violence. Selon eux, le monde n’est plus qu’apparences : c’est un théâtre où chacun joue un rôle illusoire.
Le théâtre est dès lors une des formes qui convient le mieux au baroque, car il peut déployer ces effets d’illusion. Contrairement au classicisme, le théâtre baroque n’hésite pas à choquer le spectateur en montrant des passions violentes, en utilisant une esthétique macabre ou en créant des effets spectaculaires invraisemblables à l’aide d’une machinerie élaborée.
Les dramaturges baroques célèbres :
- Pierre Corneille (1606-1684)
- Jean de Rotrou (1609-1614)
- Théophile de Viau (1590-1626)
- Shakespeare (1564-1616)
- Pedro Calderon (1600-1681)
Le classicisme
Le classicisme apparaît à la suite du mouvement baroque, à partir des années 1660, dans un contexte politique apaisé. En effet, Louis XIV impose largement sa politique et met fin aux rébellions des nobles, créant ainsi un pouvoir centralisé.
Par ailleurs, la politique artistique menée par le cardinal Richelieu vise à imposer aux créations un sens de l’esthétique et de la morale, de l’harmonie et de l’équilibre, de l’ordre et de la raison. Les productions sont dès lors théorisées par l’Académie française, fondée en 1634. Contrairement au baroque, le classicisme est un mouvement très codifié qui comporte de nombreuses règles et contraintes.
Le théâtre n’échappe pas à cette théorisation et doit répondre à de nouvelles règles :
- La règle des trois unités : unité de temps, unité de lieu et unité d’action (+unité de ton)
- La règle de la bienséance : le théâtre n’a pas pour objectif de choquer le spectateur. De ce fait, il convient de ne pas représenter des scènes violentes et érotiques. Les personnages s’expriment avec un langage soutenu qui atténue les épisodes sanglants.
- La règle de la vraisemblance : les scènes doivent imiter le réel et donner une impression de vérité. Les actions doivent être crédibles aux yeux du spectateur et ainsi suivre une certaine cohérence.
Le classicisme est également marqué par le retour aux modèles de l’Antiquité. Ainsi, les sujets des tragédies reprennent les grands mythes ou les grands épisodes de l’histoire antique, comme Phèdre, Andromaque, Bérénice, Britannicus, etc. Pour les théoriciens du classicisme, la création passe par l’imitation.
Enfin, l’idéal classique repose sur les principes de l’équilibre, de l’harmonie et de l’ordre. Ainsi, les excès sont exclus des œuvres classiques pour favoriser un sens de la mesure. La morale a aussi une place centrale : l’art doit dénoncer et corriger les défauts du genre humain.
Les dramaturges classiques célèbres :
- Molière (1622-1673)
- Jean Racine (1606-1684)
- L’abbé d’Aubignac (1604-1676)
Le libertinage
Issu du terme latin libertinus qui désignait “des esclaves affranchis”, le libertinage est une doctrine qui s’affranchit du carcan religieux, mais aussi des règles morales et sociales. Il apparaît en Italie au XVIème siècle puis en France entre le XVIIème et le XVIIIème siècle.
Les libertins sont avant tout des intellectuels, des libres-penseurs qui critiquent le dogmatisme. Ils rejettent l’Église et se proclament athées. D’un point de vue philosophique, ils se considèrent comme matérialistes : seule la matière régit le monde.
Cette liberté de pensée a ensuite glissé vers une liberté de mœurs : en quête d’un plaisir personnel, les libertins écoutent leurs désirs et n’hésitent pas pour les satisfaire à transgresser les conventions sociales.
Exemple : Dom Juan de Molière (1665)
Lire aussi : le théâtre au bac de français
Le mouvement littéraire du théâtre au XVIIIème siècle
Louis XIV meurt en 1715 et laisse le trône à Louis XV. La France connaît alors une période de prospérité économique grâce au développement des sciences et des techniques. Toutefois, le pouvoir est remis en question et les inégalités sociales sont pointées du doigt dans les salons et les cafés philosophiques. En outre, la bourgeoisie connaît un essor considérable et souhaite une reconnaissance fondée sur le mérite individuel plutôt que sur la naissance et les titres de noblesse. Ces tensions aboutiront à la révolution française en 1789 et à la déclaration de la première République en 1792.
Les Lumières
Le mouvement des Lumières désigne les écrivains et philosophes qui croient au pouvoir de la raison et du progrès. Son appellation fait référence à la volonté de dissiper les “ténèbres de l’ignorance” grâce à la lumière du savoir.
Ainsi, les penseurs des Lumières cherchent à faire circuler les connaissances à travers des initiatives comme L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Les progrès de l’imprimerie vont d’ailleurs les aider dans cette tâche. Pour eux, c’est par le savoir et l’éducation que les hommes peuvent accéder au bonheur et à la liberté. Cette dernière doit être totale : liberté d’action, liberté de pensée, liberté économique, etc. Tous les modèles oppressifs, qu’ils soient politiques ou religieux, sont remis en question.
C’est pourquoi les philosophes et écrivains des Lumières remettent en question l’autorité du roi et dénoncent son absolutisme arbitraire. Ils se battent également contre la censure, l’esclavage et le fanatisme religieux.
Le théâtre devient alors une tribune parmi d’autres pour défendre les idées des Lumières. Par exemple, dans l’Ile des Esclaves, Marivaux dénonce les abus de l’autorité et de la relation Maître/Valet. De même, Beaumarchais fait de son Figaro le porte-parole de la bourgeoisie en louant le mérite individuel. Les pièces portent donc plus largement sur les rapports de classes et les excès de pouvoir.
Par ailleurs, le théâtre se détache des règles contraignantes établies au XVIIème siècle. Il redevient un art populaire et divertissant suivi par un public de plus en plus nombreux. L’Opéra-Comique qui mêle dialogues parlés et chansons est fondé en 1714. De même, les comédies à vaudevilles se développent : il s’agit de pièces entrecoupées de par des ballets et des chansons populaires.
Le marivaudage : Le nom marivaudage ou le verbe marivauder font référence à une façon de s’exprimer à la manière de Marivaux, c’est-à-dire au fait d’échanger des propos précieux et galants. Il s’agit plutôt d’une critique des dialogues trop raffinés et trop spirituels des personnages de Marivaux.
Aujourd’hui le marivaudage renvoie aussi à la matière des pièces de Marivaux, c’est-à-dire le goût pour le déguisement et le mensonge dans un contexte d’intrigues amoureuses.
Les dramaturges célèbres des Lumières :
- Denis Diderot (1713-1784)
- Voltaire (1694-1778)
- Beaumarchais (1732-1799)
- Marivaux (1688-1763)
- Olympe de Gouges (1748-1793)
Lire aussi : analyser un texte théâtral au bac de français
Le théâtre au XIXème siècle
Le XIXème siècle est une période instable qui voit se succéder plusieurs régimes politiques qu’ils soient autoritaires (monarchie et empire) ou démocratiques (la République). Par ailleurs, la science et la technique progressent rapidement et donnent lieu à des inventions incontournables, comme l’électricité ou la machine à vapeur. Enfin, la bourgeoisie domine la société par l’argent qu’elle gagne grâce à la révolution industrielle : c’est le début du capitalisme.
Le romantisme
Né à la fin du XVIIIème siècle en Allemagne, puis développé en France au XIXème siècle, le mouvement romantique rassemble des auteurs qui cherchent à s’opposer à la rationalité des Lumières en défendant une sensibilité exacerbée et individuelle.
Cette sensibilité exprime souvent un mal être, un “mal du siècle” lié aux espoirs brisés de l’époque napoléonienne et aux déceptions qui suivent les révolutions de 1830 et 1848. La mélancolie et la nostalgie sont donc deux sentiments très développés. L’artiste romantique part alors s’isoler dans la nature, source de rêverie et toile sur laquelle il peut projeter ses émotions.
Ainsi, les Romantiques se tournent plutôt vers un ailleurs spatial (comme l’Orient) ou un ailleurs temporel (comme le Moyen- âge). L’histoire devient une source d’inspiration.
Sur le plan artistique, les Romantiques réclament une liberté totale et revendiquent la création de nouvelles formes. Victor Hugo sera un théoricien important, notamment dans le théâtre. En effet, il crée un nouveau genre : le drame romantique.
Le drame romantique :
Le drame romantique est d’abord un genre de la rupture : il s’oppose à la règle des trois unités et à celle de la bienséance ; il refuse également le réalisme du drame bourgeois et la dimension moralisatrice de l’art.
À l’inverse, le drame romantique va rechercher le mélange des genres, notamment le grotesque du comique et le sublime de la tragédie. Il veut également créer des personnages uniques et singuliers, souvent marginaux, qui se démarquent des personnages de théâtre stéréotypés.
Enfin, l’intrigue se déroule souvent sur une toile de fond historique.
Exemple : Lorenzaccio d’Alfred de Musset (1834)
La bataille d’Hernani :
Hernani est joué pour la première fois le 25 février 1830 à la Comédie-Française. Il s’agit d’un drame romantique de Victor Hugo. De ce fait, il va à l’encontre des règles du théâtre classique et même de la versification traditionnelle.
Ainsi, l’accueil de la pièce par les représentants du théâtre classique risque d’être houleux et un groupe de Romantiques décide d’aller soutenir Victor Hugo. Les deux clans s’affrontent pendant la pièce en s’insultant copieusement et même en se battant ! La victoire est obtenue par les Romantiques, mais le scandale de la pièce perdure.
Les dramaturges romantiques célèbres :
- Victor Hugo (1802-1885)
- Alfred de Musset (1810-1857)
- Alfred de Vigny (1797-1863)
- Alexandre Dumas (1802-1870)
Le mouvement littéraire du théâtre au XXème siècle
Le XXème siècle est marqué par l’horreur des deux guerres mondiales, qui font respectivement 18 et 50 millions de morts. En parallèle, les progrès techniques et scientifiques s’accélèrent : s’ils ouvrent des possibilités en termes de médecine et d’amélioration du quotidien, ils sont aussi source de débats éthiques et de menaces inquiétantes ; en 1945, des bombes nucléaires sont larguées sur Hiroshima et Nagasaki.
Le théâtre de l’absurde
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le monde est plongé dans le chaos et connaît une crise existentielle. Le philosophe Albert Camus théorise alors la doctrine de “l’absurde” qui s’appuie sur un sentiment de non-sens, sur l’idée que l’on vit poussés par les gestes de l’habitude, mais sans véritable but. Il reprend ainsi l’image de Sisyphe poussant son rocher, souffrant chaque jour pour rien puisqu’une fois roulé jusqu’au sommet de la montagne le rocher redescend.
Sans constituer un mouvement à part entière, certains dramaturges vont alors s’inspirer de cette doctrine pour créer des pièces vides de sens et de logique, sans but apparent. De ce fait, ces auteurs vont déconstruire les règles du théâtre traditionnel :
- L’intrigue est rejetée : l’action est inexistante, il ne se passe rien
- Les personnages sont déconstruits : les personnages ne sont pas situés, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni dans la société. Ils n’ont pas de réelle épaisseur psychologique. Ce sont des coquilles vides, souvent allégoriques.
- La parole ne fait plus sens : le langage n’a plus de fonction de communication ; il ne sert pas à faire passer un message, mais à faire des jeux de mots drôles ou poétiques. Ainsi les dialogues sonnent creux, s’appuyant sur des expressions toutes faites, des clichés ou des lieux communs.
Les dramaturges célèbres du théâtre de l’absurde :
- Samuel Beckett (1906-1989)
- Eugène Ionesco (19909-1994)
Un théâtre engagé et philosophique
Après la seconde guerre mondiale, les dramaturges sont souvent engagés, et le théâtre devient alors un lieu pour exprimer ses combats idéologiques et sociaux.
Certains préfèrent écrire des pièces philosophiques qui présentent sur scène des questionnements théoriques comme le libre-arbitre ou l’engagement. Il s’agit par exemple des pièces d’Albert Camus (Les Justes) ou de Jean-Paul Sartre (Huis-clos, Les mains sales).
D’autres s’attaquent à des problèmes sociaux, comme Jean-Anouilh (Pauvre Bitos) qui se revendique de l’anarchisme ou Armand Gatti qui dénonce les oppressions dans le tiers-monde ainsi que les dictatures européennes (La passion du général Franco)
Le théâtre contemporain au XXIème siècle
Au XXIème siècle, le théâtre est devenu un genre foisonnant qui s’affranchit des codes et n’hésite pas à se mêler à d’autres formes visuelles. C’est pourquoi il perd presque son nom au profit du terme “spectacle vivant”. Ainsi, dans une représentation, on peut trouver de la musique, de la danse, des arts du cirque, du numérique, du virtuel…
De plus, l’écriture théâtrale évolue. Une pièce ne se fonde pas toujours sur un texte dramatique, elle peut être adaptée à partir d’un roman comme le metteur en scène Thomas Ostermeier qui reprend les romans d’Edouard Louis ou de Virginie Despentes. La pièce peut aussi être créée selon une écriture de plateau, c’est-à-dire qu’elle se construit au fur et à mesure des répétitions avec les propositions des comédiens et comédiennes.
Enfin, le théâtre du XXIème siècle critique les grands thèmes propres à notre époque comme la société de consommation, la désinformation, la crise politique, le désastre écologique…
Les dramaturges célèbres du théâtre contemporain :
- Joël Pommerat
- Wajdi Mouawad
- Pascal Rambert
- Vincent Macaigne
- Jean Bellorini
Exercice avec correction sur les mouvements littéraires du théâtre
Consigne de l’exercice sur les mouvements littéraires du théâtre
Selon l’extrait de cette pièce, à quel mouvement appartient-elle ? Justifiez.
MIRZA. Le peu que je sais, je te le dois, Zamor ; mais dis-moi pourquoi les Européens et les habitants ont-ils tant d’avantage sur nous, pauvres esclaves ? Ils sont cependant faits comme nous : nous sommes des hommes comme eux : pourquoi donc une si grande différence de leur espèce à la nôtre ?
ZAMOR. Cette différence est bien peu de chose ; elle n’existe que dans la couleur ; mais les avantages qu’ils ont sur nous sont immenses. L’art les a mis au-dessus de la Nature : l’instruction en a fait des Dieux, et nous ne sommes que des hommes. Ils se servent de nous dans ces climats comme ils se servent des animaux dans les leurs. Ils sont venus dans ces contrées, se sont emparés des terres, des fortunes des Naturels des Îles, et ces fiers ravisseurs des propriétés d’un peuple doux et paisible dans ses foyers, firent couler tout le sang de ses nobles victimes, se partagèrent entre eux ses dépouilles sanglantes, et nous ont faits esclaves pour récompense des richesses qu’ils ont ravies, et que nous leur conservons. Ce sont ces propres champs qu’ils moissonnent, semés de cadavres d’habitants, et ces moissons sont actuellement arrosées de nos sueurs et de nos larmes. La plupart de ces maîtres barbares nous traitent avec une cruauté qui fait frémir la Nature. Notre espèce trop malheureuse s’est habituée à ces châtiments. Ils se gardent bien de nous instruire. Si nos yeux venaient à s’ouvrir, nous aurions horreur de l’état où ils nous ont réduits, et nous pourrions secouer un joug aussi cruel que honteux ; mais est-il en notre pouvoir de changer notre sort ? L’homme avili par l’esclavage a perdu toute son énergie, et les plus abrutis d’entre nous sont les moins malheureux. J’ai témoigné toujours le même zèle à mon maître mais, je me suis bien gardé de faire connaître ma façon de penser à mes camarades. Dieu ! Détourne le présage qui menace encore ce climat, amollis le cœur de nos tyrans, et rends à l’homme le droit qu’il a perdu dans le sein même de la Nature.
MIRZA. Que nous sommes à plaindre !
ZAMOR. Peut-être avant peu notre sort va changer. Une morale douce et consolante a fait tomber en Europe le voile de l’erreur. Les hommes éclairés jettent sur nous des regards attendris : nous leur devrons le retour de cette précieuse liberté, le premier trésor de l’homme, et dont des ravisseurs cruels nous ont privés depuis si longtemps.
PRENDRE DES COURS PARTICULIERS DE FRANÇAIS
C’est reprendre le contrôle
Correction de l’exercice sur les mouvements littéraires du théâtre
Selon l’extrait de cette pièce, à quel mouvement appartient-elle ? Justifiez.
Il s’agit de la pièce Zamor et Mirza écrite par Olympe de Gouges en 1784. Elle appartient donc au mouvement des Lumières au XVIIIème siècle.
Ce mouvement était reconnaissable par la dénonciation de l’esclavage, un des combats des Lumières. De plus le terme “les hommes éclairés” fait clairement référence à la métaphore de la lumière du savoir. Ils sont présentés comme une solution face à l’oppression coloniale.
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