La littérature d'idées au bac de français
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Qu’est-ce que la littérature d’idées ?
La littérature d’idées au programme des cours de français en 1ère est un type de littérature qui ne constitue pas un « genre » en tant que tel ; de fait, de nombreux genres peuvent être rattachés à la littérature d’idées. Alors, le dénominateur commun des œuvres qui appartiennent à cette catégorie fabriquée est l’argumentation. C’est elle qui fait des textes qui diffèrent sur la forme des représentants de la littérature d’idée. C’est donc ici sur l’action d’argumentation qu’il faut largement se concentrer.
Selon la définition du Trésor de la langue française, l’argumentation est « l’ensemble des raisonnements par lesquels on déduit des conséquences logiques d’un principe, d’une cause ou d’un fait, en vue de prouver le bienfondé d’une affirmation et de convaincre » ; de même, argumenter, c’est « amener quelqu’un, par des preuves ou par un raisonnement irréfutable, à admettre quelque chose comme vrai ou comme nécessaire ; amener quelqu’un à être convaincu de quelque chose par une argumentation logique ou faisant appel aux sentiments ».
On voit dans ces définitions le potentiel de richesse de la littérature d’idées, offert par son élément central : l’argumentation. Car celle-ci semble en effet se fonder tantôt sur la nécessité de convaincre, tantôt sur celle de persuader. Convaincre, c’est « chercher l’adhésion du destinataire à sa thèse en faisant appel à des arguments, logiques, qui sollicitent la raison » tandis que persuader, c’est « chercher l’adhésion du destinataire à sa thèse en faisant appel à des arguments affectifs qui sollicitent les sentiments ».
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La littérature d’idées au bac de français
Au bac de français, la littérature d’idées est un thème d’étude au programme, en plus des 3 autres thèmes : le roman, la poésie et le théâtre.
Les œuvres de la littérature d’idée au programme du bac de français sont les suivantes :
- Rabelais, Gargantua / parcours : rire et savoir
- La Bruyère, Les Caractères, livres V à X / parcours : la comédie sociale.
- Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne / parcours : écrire et combattre pour l’égalité
L’élève n’a qu’une seule œuvre parmi les trois à étudier au choix, mais doit au moins avoir des connaissances générales sur les deux autres : date de publication, auteur, mouvement littéraire, contexte historique, idées principales de l’œuvre, etc.
De même, il doit également connaître les informations principales des deux œuvres qu’il n’étudiera pas dans les autres thèmes et qui seront travaillées dans le cadre de la lecture cursive.
Le thème de la littérature d’idées en 1ère peut tomber à l’écrit ou à l’oral du bac. Aux épreuves écrites du bac de français, l’élève aura le choix entre un commentaire littérature d’idées ou une dissertation. À l’oral du bac de français, il y aura un commentaire de texte étudié en cours, une question de grammaire et une discussion autour du dossier réalisé.
Le jour du bac, le commentaire littéraire peut porter sur un texte argumentatif. Il est primordial de bien maitriser la méthodologie du commentaire de texte pour réussir l’épreuve.
Les débuts de la littérature d’idées
D’une certaine façon, on peut avancer que la littérature d’idées est née dans la Grèce antique, à la faveur des dialogues que les philosophes entretenaient entre eux et, notamment, à la faveur du dialogue platonicien. Celui-ci fait appel à la démarche délibérative ; Platon reproduit en effet les dialogues que Socrate a pu avoir avec ses principaux contradicteurs et disciples, dans le but de « faire accoucher » la vérité (maïeutique) et de rendre celle-ci presque incontestable.
Les caractéristiques de la littérature d’idées
Des objectifs particuliers…
Ainsi, la littérature d’idée affiche très explicitement les trois principaux objectifs qui la constituent : délibérer, convaincre et persuader.
La délibération est une démarche importante dans cette branche de la littérature dans la mesure où la réflexion et la décision y occupent une place très importante. Ainsi, bien davantage que dans la poésie au bac de français par exemple, le rôle joué par l’idée et son bien fondé est ici prépondérant. La délibération entend aboutir à une idée finale solide et justifiée, motivée. Le caractère démonstratif d’un texte délibératif est donc à souligner, de même que le respect accordé au principe du contradictoire dans une telle démarche. Mais délibérer est aussi un objectif en tant que tel de la littérature d’idées, chargée de la mission d’orienter la pensée au fil des âges. Il s’agit donc là à la fois d’un moyen et d’une fin.
Deux finalités beaucoup plus explicites sont évidemment la conviction et la persuasion. Si convaincre est faire appel à la raison du lecteur en mobilisant des arguments logiques, en usant d’exemples et de procédés particuliers que nous détaillerons plus bas, il ne s’agit pas moins d’un enjeu de la littérature d’idées. Car celle-ci peut servir des luttes politiques, la nécessaire défense d’idées, le progrès de la science en des temps troublés… autant d’éléments qui justifient un dispositif de conviction.
La persuasion poursuit ajoute l’émotion, la sensibilité et les sentiments pour poursuivre des objectifs très similaires. La lutte politique est ainsi un bon exemple de terrain d’idées qui pousse à mobiliser à la fois un cheminement persuasif et convaincant, dès lors que les seuls arguments rationnels ne suffisent pas à emporter l’adhésion.
…servis par des procédés particuliers
Des arguments
Les arguments peuvent être de plusieurs types, et les écrivains s’inscrivant dans une littérature d’idée peuvent user de tout argument, en fonction de leur objectif et des circonstances. Parmi les cinq types les plus fréquents on retrouve :
- L’argument d’expérience, qui permet ici de défendre l’idée que l’expérience – notamment par l’observation des faits – est la meilleure preuve qui soit pour la recherche de la vérité, et que cette expérience est incontestable.
- L’argument d’autorité, qui se fonde justement sur la simple autorité d’une personne ou d’une institution sur une question donnée, dès lors que la compétence de cette personne ou de cette institution ne peut être contestée (on peut par exemple affirmer que les vaccins sont sûrs puisque la Haute Autorité de Santé l’a affirmé).
- L’argument ad hominem, qui vise à attaquer un adversaire en s’en prenant à lui personnellement pour le présenter comme peu crédible (un type d’argument particulièrement utilisé dans l’arène politique).
- L’argument logique, qui est fondé sur une sorte de raisonnement scientifique, généralement appuyé par une démonstration, une déduction, des faits scientifiques et des exemples sérieux.
- L’argument par analogie, largement rhétorique, puisqu’il fait usage de cette figure de style très satisfaisante qui consiste à lier un élément abstrait à un élément concret.
Des procédés démonstratifs
Justement, pour être efficaces, ces arguments doivent s’appuyer sur des procédés démonstratifs. Ceux-ci sont très nombreux. La littérature d’idées en offre beaucoup, selon le genre. Quelques-uns sont particulièrement fréquents :
- Le paradoxe ; littéralement, contre l’opinion. Selon le Trésor : « affirmation surprenante en son fond et/ou en sa forme, qui contredit les idées reçues, l’opinion courante, les préjugés ; proposition qui, contradictoirement, mettant la lumière sur un point de vue pré-logique ou irrationnel, prend le contrepied des certitudes logiques, de la vraisemblance ».
- Le syllogisme ; littéralement, collection. Il s’agit d’un « Raisonnement déductif formé de trois propositions, deux prémisses (la majeure et la mineure) et une conclusion, tel que la conclusion est déduite du rapprochement de la majeure et de la mineure » ; « Raisonnement déductif rigoureux se fondant sur les rapports d’inclusion et d’exclusion des propositions sans qu’aucune proposition étrangère soit sous-entendue ».
- La déduction ; il s’agit ici de partir d’une idée pour en déduire un principe. « Raisonnement par lequel on fait sortir d’une vérité ou d’une supposition admise comme vérité la conséquence logique qu’elle contient implicitement ».
- L’induction ; il s’agit ici à l’inverse de démarrer le raisonnement de faits précis pour faire émerger l’idée générale à laquelle on entend aboutir. « Type de raisonnement consistant à remonter, par une suite d’opérations cognitives, de données particulières (faits, expériences, énoncés) à des propositions plus générales, de cas particuliers à la loi qui les régit, des effets à la cause, des conséquences au principe, de l’expérience à la théorie ». C’est un procédé particulièrement utilisé dans les domaines scientifiques.
- La concession ; moins fréquent, ce procédé consiste à donner des gages à son opposant (lui donner pour partie raison, bien souvent) avant de défaire les arguments utilisés par lui.
Un thème et une thèse
Une œuvre relevant de la littérature d’idées ne peut être vraiment classée ainsi que si un thème et une thèse se trouvent en son cœur. En effet, le point de vue de l’auteur sur une question plus large, plus générale, et la façon dont il la traite sont tout ce qui justifie l’emploi d’arguments et de procédés pour les faire exister.
Même s’il n’existe pas de modèle figé, on peut avancer qu’en général, dans un texte argumentatif, la thèse est présentée en premier lieu, suivi de l’argument, à son tour suivi de l’exemple.
Les registres récurrents dans la littérature d’idée
La littérature d’idées fait la part belle à quelques registres qui sont plus fréquents que d’autres, toujours en raison de la nature argumentative de ce type de littérature. Les trois principaux registres que l’on y retrouve sont ainsi :
- Le registre comique ; faire rire, c’est aussi faire réfléchir, en particulier en créant un effet de surprise. Par le simple humour, mais aussi par l’ironie et l’absurde, le registre comique est une formidable arme de la littérature d’idées. L’ironie, en particulier, est un procédé très utilisé dans certains textes argumentatifs ; elle consiste à dire l’inverse de ce que l’on pense, dans une démarche à la fois drôle et agressive. Elle permet de souligner des réalités par un ton parfois amer et recherché. De même que l’absurde, qui consiste souvent à mettre en relation deux éléments qui sont très éloignés l’un de l’autre.
- Le registre satirique ; il consiste à mettre le doigt sur des situations condamnables en tâchant de ridiculiser ceux qui les rendent possibles. On use alors d’exagération et d’excès de traits d’humour.
- Le registre polémique ; ce terme provient du mot « polemos », qui signifie « guerre » en grec ancien. Le combat, la violence sont donc au cœur de ce registre qui consiste à faire monter en épingle un débat entre deux ou plusieurs contradicteurs. En littérature d’idées, cela correspond à un texte très vivant, rempli d’interjections et d’exclamatives, poursuivant l’objectif de reproduire des joutes verbales violentes.
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Les différents genres de littérature d’idées
Le dialogue socratique / platonicien
C’est la base de la littérature d’idées (cf. les débuts de la littérature d’idée). Le dialogue est par nature ce qui permet la confrontation des idées. Le reproduire est donc offrir une tribune écrite nécessaire à la maturation de ces idées dans le temps et au fil des générations. Au siècle des Lumières, d’ailleurs, les plus grands noms reprendront cette façon de faire pour proposer des dialogues philosophiques abordant tous les thèmes modernes, à l’orée de la révolution française (Diderot et Bougainville, entre autres).
L’apologue
« Court récit imaginaire ou parfois réel dont se dégage une vérité morale » (Trésor de la langue française), l’apologue est créé avant tout pour divertir un lecteur que l’on veut aussi attentif à quelque considération sérieuse et, si possible, morale. Les célèbres contes « d’enfants » et les fables sont d’excellents exemples d’apologues. Ils constituent le cœur de ce pan de la littérature d’idées.
Le conte
« Récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant », le conte est de tradition orale, populaire. L’histoire est généralement facile à comprendre, simple ; mais beaucoup de sens cachés et de symboles peuvent y être découverts. Les contes traditionnels qui sont habituellement lus aux enfants sont plus connus parmi les lycées que les contes philosophiques, pourtant nombreux et importants, notamment au siècle des Lumières. Ils ont souvent cherché à défaire les stéréotypes sociaux, les traditions, les systèmes politiques en place.
La fable
« Récit, le plus souvent symbolique, dans lequel l’imagination intervient pour une grande part » ; « Court récit allégorique, le plus souvent en vers, qui sert d’illustration à une vérité morale ». Dans l’Antiquité grecque, Esope est sans doute l’inventeur des fables. Au XVIIème siècle, La Fontaine en a repris certaines presque telles quelles. Ces petits récits forts bien construits poussent le lecteur à s’emparer des idées défendues et à réfléchir.
L’utopie
L’utopie est un autre type d’apologue dont la littérature d’idées regorge. Elle est le récit du monde idéal et, souvent du monde ironiquement idéal. En inventant un autre monde, les écrivains utopistes se penchent nécessairement sur le monde dans lequel ils vivent et, par là-même, en proposent souvent une critique acerbe.
L’essai
L’essai est enfin la forme la plus évidente de la littérature d’idées. De fait, il s’agit d’un texte exclusivement destiné à la formulation d’idées. « Ouvrage dont le sujet, sans viser à l’exhaustivité, est traité par approches successives, et généralement selon des méthodes ou des points de vue mis à l’épreuve à cette occasion », dispose le Trésor de la langue française.
L’argumentation est ici évidente mais, comme le nom du genre l’indique, l’auteur peut se laisser aller à des tentatives pas forcément fructueuses en termes de démonstration ; il s’agit surtout de collecter des idées, des impressions. Montaigne, avec ses Essais (au XVIème siècle), est un des meilleurs représentants de ce type d’écrit.
Mais des formes diverses peuvent être empruntées :
- Le discours (Rousseau l’utilise souvent), qui entend traiter des questions philosophiques ; le traité, qui est, lui aussi, très largement didactique ;
- Le pamphlet, qui est un « court écrit satirique ou critique, souvent politique, d’un ton violent, qui défend une cause, se moque, critique ou calomnie quelqu’un ou quelque chose » ;
- Le manifeste, qui est un « texte, écrit par lequel un mouvement littéraire ou artistique, ou bien un penseur, expose ses intentions, ses aspirations » ;
- La lettre qui peut aussi être une lettre ouverte ; le meilleur exemple à cet égard est la lettre « J’accuse ! » d’Emile Zola publiée dans l’Aurore en 1898 à propos de l’Affaire Dreyfus.
Quelques œuvres de la littérature d’idées
Voici quelques œuvres littéraires phares de la littérature d’idées, :
- Les Lettres Persanes, Montesquieu
- De l’esprit des lois, Montesquieu
- Lettres familières à divers amis, Montesquieu
- Traité sur la tolérance, Voltaire
- Lettres philosophiques, Voltaire
- Le siècle de Louis XIV, Voltaire
- La philosophie de l’histoire, Voltaire
- Du contrat social, Rousseau
- Emile ou de l’éducation, Rousseau
- Lettres écrites de la montagne, Rousseau
- Pensées philosophiques, Diderot
- Principes de la philosophie morale, Diderot
- Lettres sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, Diderot
- Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix, Condorcet
- De l’esprit, Helvétius
- De l’homme, Helvétius
- La politique naturelle, Holbach
- Œuvres philosophiques, La Mettrie
- Essai sur l’origine des connaissances humaines, Condillac
- Traité des systèmes où l’on démêle les inconvénients et les avantages, Condillac
Comment réviser la littérature d’idées au bac de français ?
Travailler le contexte des oeuvres étudiées
La meilleure façon de bien travailler la littérature d’idées pour le baccalauréat est de travailler le contexte des œuvres étudiées. Les idées naissent dans un cadre historico-géographique particulier, dans une période donnée, dans un climat politique. Il faut saisir cet environnement pour mieux comprendre les allusions dont regorgent les textes d’idées.
La gestion du temps
Les textes relevant de la littérature d’idées, et en particulier les textes choisis pour le programme, peuvent parfois être difficiles à comprendre, être impénétrables. Il ne faut en aucun cas se laisser décourager par cette impression première et faire l’effort de déchiffrer ces textes. Le meilleur conseil, à cet égard, est de prendre son temps, de ne pas être impatient. Un écrit de Montaigne, par exemple, se comprend parfois mot après mot. Il faut accepter de ne saisir que dix lignes en une heure, à condition, bien sûr, d’avoir pleinement compris ces dix lignes.
Prendre des cours particuliers
Il convient par ailleurs de se faire aider par des professeurs particuliers de français, pour guider la lecture. Il n’est pas toujours facile, quand on ne connaît rien à une tradition littéraire, de savoir qu’il faut chercher une morale spécifique dans un texte, par exemple.
Les bénéfices des cours particuliers de français sont remarquables rapidement. Un enseignant particulier donne à ses élèves les outils nécessaires pour progresser rapidement en français, travailler le thème de la littérature d’idées et mémoriser les notions clés par exemple.
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