Le théâtre au bac de français
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Qu’est-ce que le théâtre ? Fiche sur l’objet d’étude en 1ère
Dans une première approche, le plus simple pour définir le genre théâtral reste encore de s’en remettre aux définitions que proposent les dictionnaires de référence. Le Trésor de la langue française dispose ainsi : « Art dont le but est de produire des représentations (régies par certaines conventions) devant un public, de donner à voir, à entendre une suite d’événements, d’actions, par le biais d’acteurs qui se déplacent sur la scène et qui utilisent ou peuvent utiliser le discours, l’expression corporelle, la musique ». « Activité, art de l’auteur dramatique ; genre littéraire regroupant toutes les œuvres qui, obéissant à certaines conventions, sont destinées à être jouées en public ».
L’étymologie peut aussi aider à mieux cerner le sens de ce genre littéraire ; de fait, le mot « théâtre » provient du verbe « theomai », en grec ancien, qui signifie « regarder ». Cette notion de regard est au centre du genre et explique par elle-même que le théâtre a vocation à donner lieu à un spectacle qui dispose, face à face, une scène et un public.
Mais il serait incomplet de s’en tenir là. Car le théâtre n’est pas seulement un genre littéraire. Il ne faut pas oublier – car cela peut être important pour certaines réflexions menées dans le cadre des cours de français au lycée – que le théâtre est aussi un lieu, un bâtiment. Remettons-nous-en encore une fois au Trésor de la langue française : « Édifice conçu pour la présentation de certains spectacles. Construction à ciel ouvert, à l’origine en bois, puis en pierre, comprenant une scène, des gradins en forme d’hémicycle généralement adossés à une colline, et ouvrant sur un paysage de mer ou de montagnes. Bâtiment où se donnent des représentations (œuvres dramatiques, lyriques, chorégraphiques…) comportant des installations destinées au spectacle (scène, coulisses, fosse, plateau, etc.) et d’autres réservées aux spectateurs (salle, balcons, galeries, loges, foyer, vestiaire, etc.) ».
Afin de réussir au bac de français, il est indispensable de maîtriser la méthodologie du commentaire littéraire notamment pour un texte théâtral.
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Cours sur les origines du théâtre
Le théâtre naît dans l’Antiquité, autour du Vème siècle avant Jésus Christ. C’est Aristote qui a le mieux – et le premier – théorisé ces spectacles qui étaient représentés lors des fêtes de Dionysos, des rassemblements populaires et religieux.
Dans sa Poétique, Aristote se concentre surtout sur la tragédie, le type théâtral par excellence. Pour expliquer la visée morale et, parfois, politique, d’une représentation théâtrale, Aristote avance les deux objectifs principaux d’un tel événement. Le premier est la mimesis, autrement dit la représentation la plus fidèle possible – l’imitation – de la situation réelle, de la vie humaine et, de facto, des passions humaines. Cette représentation parfaite doit conduire à la katharsis (littéralement, la purification) : l’idée est en effet de pousser le spectateur, confronté à une sorte de miroir, à reconnaître ces passions et ces vices dont il est porteur et à s’en laver à l’issue de la représentation par une prise de conscience. Pour atteindre cet objectif de représentation du monde, le théâtre doit respecter la « règle des trois unités – de temps, de lieu et d’action », la vraisemblance et la bienséance de façon à être pleinement crédible. Ce n’est que par cette crédibilité parfaite que la purification attendue peut avoir lieu.
Dans l’Antiquité, les trois grands maîtres de la tragédie sont Eschyle, Sophocle et Euripide. La question du destin et de la fatalité est centrale dans l’œuvre de ces tragédiens. La comédie, qui vise, elle, à amuser, n’en est pas moins politique et sociale. Elle est parfois même très avant-gardiste, comme les pièces du plus grand auteur comique de l’Antiquité, Aristophane, le démontrent.
Ces quatre noms représentent véritablement les fondements du théâtre que nous connaissons aujourd’hui.
Les caractéristiques du théâtre
La structure d’une pièce de théâtre
Une œuvre théâtrale comprend des actes et des scènes : c’est ainsi qu’elle est divisée. Les actes délimitent les grands moments de l’histoire qui est racontée tandis que les scènes délimitent les entrées et les sorties de scène des personnages.
Traditionnellement, on compte trois ou cinq actes dans le théâtre classique. Il faut aussi noter que, le plus souvent, le changement d’acte implique un changement de lieu – parfois de temps – et, partant, un baisser puis lever de rideau.
- Le premier acte est l’exposition : c’est dans ce premier moment que l’on présente les personnages et tout ce qui constituera le contexte de l’intrigue. Toutes les informations cruciales pour la compréhension de l’ensemble de l’œuvre sont données ici : on présente ainsi également les problèmes principaux, les obstacles (ou opposants) ou les soutiens du ou des personnages principaux (les adjuvants).
- Le deuxième acte est généralement celui de la présentation des personnages en action face à l’intrigue ; on suit leur façon de réagir au nœud de l’histoire et on découvre ainsi leurs spécificités et leur caractère.
- Le troisième acte met en scène la montée dramatique ; généralement, on dispose les difficultés grandissantes auxquelles les personnages doivent faire face. On perçoit souvent que la difficulté est telle que le nœud de l’histoire se transforme en véritable impasse.
- Le quatrième acte est l’apogée. Il s’agit là de l’impasse en elle-même et, surtout, de la nécessaire confrontation du ou des personnages face à cette impasse.
- Le cinquième acte est le dénouement. Il ne s’agit plus d’observer simplement la situation bloquée mais bien de mettre en place les éléments qui vont pouvoir dénouer le nœud de l’histoire, régler tous les problèmes. Cela ne signifie cependant en aucun cas que « l’histoire se termine bien » car ce dénouement peut tout autant être une issue tragique qui permet très bien de clarifier une situation complexe. Le « coup de théâtre » (un renversement de situation créant un effet de surprise) ou le procédé de « deus ex machina » (une intervention peu crédible qui règle miraculeusement les problèmes) sont par ailleurs autant de mécanismes qui peuvent être mis en place pour le dénouement dans le cinquième acte.
Si cette structure classique est toujours très présente dans le théâtre moderne puis contemporain, il n’en demeure pas moins que certains dramaturges ont préféré s’en défaire pour lui préférer des modèles plus souples. Mais, presque toujours, une délimitation des moments et des lieux est formellement proposée. Dans nombre d’œuvres, les tableaux jouent ce rôle de délimitation. Ils sont en quelque sorte un mélange des actes et des scènes et permettent aux auteurs comme aux metteurs en scène de les manier avec grande liberté. On peut cependant tout autant imaginer des pièces de théâtre se jouant « d’une traite », en un seul lieu, en un seul temps, avec un seul personnage, sans décor et sans costume. Même ce type d’œuvre peut avoir du succès.
La mise en scène dans le texte de théâtre
Comme cela a été souligné plus haut, une pièce de théâtre n’est pas seulement un texte. Car ce texte a avant tout vocation à investir un lieu – lui-même appelé théâtre – et à être joué sur une scène. Dans cette perspective, la mise en scène est fondamentale au théâtre. Celle-ci est d’abord et avant tout la lecture de l’œuvre par un homme ou une femme – le metteur en scène – et les choix faits pour la représentation. Ces choix concernent les personnages, le jeu des acteurs, les costumes, le décor, l’esthétique de la lumière et, évidemment, l’interprétation pratique et théorique du texte.
Le point fondamental de toute mise en scène est l’occupation de l’espace disponible par tous ces éléments ; et, principalement, les comédiens et les décors. Les déplacements des personnages, leur intonation, la façon dont ils vont exprimer telle ou telle scène à tel ou tel endroit du plateau sont autant de choix faits par le metteur en scène. De la même manière, on choisit les costumes – en osant parfois des anachronismes ou des modernisations –, on change certains aspects pour les mettre « au goût du jour ». Au fond, tant qu’il respecte le texte (il peut le couper, l’adapter, mais jamais le trahir pleinement), le metteur en scène dispose d’une grande liberté pour mettre en scène et donner vie à un texte de théâtre.
Le temps et l’espace dans une pièce de théâtre
Il faut être vigilant dans la prise en considération de l’espace et du temps au théâtre. Il faut en effet distinguer d’une part le temps de la représentation (celui de la soirée au cours de laquelle se déroule le spectacle par exemple et, plus importante encore, l’époque à laquelle la pièce est jouée) du temps de l’histoire et du temps de l’histoire vécue. Certains événements ne se déroulent par exemple pas au moment même de l’histoire telle qu’elle est contée mais sont relatés car antérieurs à ladite histoire.
De même, il convient de différencier l’espace scénique (le théâtre comme bâtiment et la scène sur laquelle la pièce est jouée) et l’espace dramatique (le lieu ou les lieux où l’intrigue se déroule).
Les différents types de parole au théâtre
Le théâtre est parole. Il est une succession de prises de parole par des personnages. Et tout est dit sur scène. Tout sauf les didascalies, ces indications écrites par le dramaturge à l’attention du metteur en scène, pour que celui-ci puisse diriger le jeu des comédiens, mieux se représenter l’espace et le temps, etc. Mais chaque prise de parole n’est pas identique et, dans une œuvre pleinement parlée, il convient de distinguer les différents types de prise de parole car ceux-ci sont généralement porteurs de sens. Voici un court inventaire des différentes prises de parole spécifiques au théâtre :
- La réplique est, comme son nom l’indique, la réponse d’un personnage à un autre qui vient de lui parler. C’est le mode le plus élémentaire du dialogue.
- La tirade est une réplique beaucoup plus longue que la plupart des répliques ; elle sert traditionnellement très fortement l’intrigue en apportant des éléments nouveaux, en précisant la pensée d’un personnage ou en étant vectrice de grande émotion.
- Le monologue ou le soliloque sont des moments où l’un des personnages s’exprime seul – le plus souvent seul sur scène – et s’adresse soit à lui-même soit à d’autres personnages, qui sont cependant habituellement absents et qui sont apostrophés « dans l’absolu ». Les dieux sont par exemple régulièrement les destinataires de monologues implorants. Le monologue et le soliloque sont habituellement un tournant dans une pièce tant ils permettent de présenter l’impasse dans laquelle l’intrigue se situe.
- La stichomythie est le nom que l’on donne à une succession de répliques courtes donnant lieu à un dialogue rapide et intense.
- Le quiproquo (littéralement « quelque chose pour quelque chose ») est une confusion consistant à prendre une chose pour une autre ; au théâtre, cela devient une incompréhension entre des personnages qui pensent parler de la même chose mais qui parlent en fait de choses tout à fait différentes. Ce procédé est largement utilisé dans la comédie.
- L’aparté est un moment où un personnage s’exprime mais pas à l’attention des autres personnages : il parle en fait « à l’écart » de la pièce pour s’adresser au public. Ce procédé est largement utilisé dans la comédie, courant dans lequel le spectateur est souvent pris à témoin.
Les genres théâtraux à travers les âges
Si l’on peut distinguer un grand nombre de formes différentes de pièces de théâtre, il convient de reconnaître que deux d’entre elles dominent largement le genre depuis la création de celui-ci dans l’Antiquité (cf. « origine du genre) : la tragédie et la comédie.
La tragédie au théâtre
Comme cela a été établi plus haut, la tragédie trouve ses racines chez Eschyle, Sophocle et Euripide, dans la Grèce antique. Le destin d’un personnage héroïque, souvent noble, est généralement au cœur de l’intrigue et la fatalité le fil directeur de toute pièce. Le dilemme intérieur du héros est par ailleurs tout à fait central. De grandes légendes ou l’Histoire sont habituellement le fondement des pièces créées. Par l’issue tragique qu’elle propose (la mort inévitable), la tragédie entend faire éprouver de la pitié ou de la terreur au public. C’est ce tableau général qui constitue ce que l’on appelle le « registre tragique ».
Dans le répertoire français, Racine et Corneille sont les tragédiens les plus célèbres et les plus représentés aujourd’hui.
La tragédie classique se développe vers le XVIIe siècle. Composée de 5 actes, ses personnages sont généralement tourmentés par de fortes passions face à des thèmes tels que l’honneur, l’amour, l’héroïsme, la vengeance ou encore la fatalité de l’homme face à son destin.
Plusieurs règles régissent la tragédie classique, notamment :
- La règle d’unité d’action : une seule intrigue
- La règle d’unité de temps : l’action se déroule sur une journée
- La règle d’unité de lieu : un seul lieu où se déroule l’action
- La règle de la bienséance : ne pas choquer le public en montrant la mort d’un personnage par exemple
La tragi-comédie qui mélange la tragédie et la comédie avec des personnages romanesques aux origines différentes.
La comédie au théâtre
La comédie, de son côté, a pour objectif de faire rire le public et de corriger les mœurs (« castigat ridendo mores ») par le rire ; des personnages plus modestes et plus divers socialement que dans la tragédie vivent des péripéties proposées sur des modes très divers en fonction des auteurs.
Plusieurs types de comédies se distinguent :
- La comédie de caractère,
- La comédie de mœurs,
- La comédie-ballet,
- La comédie d’intrigue,
- La farce,
- Le vaudeville.
L’histoire se termine toujours bien (de façon caricaturale, cela signifie que les gentils gagnent et que les méchants perdent). Les effets de surprise, les quiproquos, les jeux de mots, les différents types de comique (de répétition, de situation, de geste, de mœurs, de caractère, de gestes…) ainsi que des procédés stylistiques (la satire, l’ironie, la parodie) sont autant d’éléments qui constituent le « registre comique ».
Comme cela a été noté plus haut, le maître antique du genre est Aristophane. Dans le théâtre français, les comédies les plus célèbres ont été signées par Molière et, plus tard, Beaumarchais et Marivaux.
Les formes de théâtre en fonction des époques
Au Moyen-âge et au XVIème siècle, un théâtre principalement religieux.
Au Moyen-âge puis au XVIème siècle, le théâtre est constitué surtout de textes en vers et en latin joués à l’occasion de rassemblements religieux. Leur caractère social est très fort. La tragédie et la comédie restent néanmoins populaires mais la création n’est pas particulièrement marquante. Ce n’est qu’au siècle suivant que le genre va s’épaissir en France.
Le XVIIème siècle ou l’ère de la tragicomédie, du théâtre baroque et du théâtre classique
Siècle du théâtre, le XVIIème siècle marque par la diversité des types de pièces offerts à un public de plus en plus varié lui aussi. La tragicomédie est particulièrement populaire. Comme son nom l’indique, elle est à l’intersection entre la tragédie et la comédie. Pierre Corneille en est un des meilleurs représentants. Dans le même temps, se développe considérablement le théâtre baroque. Comme son nom l’indique également, ce sont les multiples rebondissements et péripéties qui le caractérisent. La violence des scènes n’est plus évitée et le registre de langue est beaucoup plus bas qu’auparavant.
Dans la deuxième moitié du siècle, le théâtre classique s’impose. C’est le retour en grâce de la tragédie classique telle qu’elle avait été théorisée dans l’Antiquité. La comédie, notamment celle de Molière, est en plein essor.
Le XVIIIème siècle, siècle de la critique et de la comédie
Le XVIIIème siècle est le siècle de Marivaux et de Beaumarchais en France. Ceux-ci représentent bien l’esprit du théâtre à cette époque : on se moque de la société telle qu’elle va, on conteste l’ordre établi, on s’interroge sur les relations entre les maîtres et les serviteurs. Partant, de plus en plus, on s’intéresse à la personnalité des individus par l’intermédiaire d’une attention renouvelée aux sentiments des personnages.
Le XIXème siècle : le drame romantique, le vaudeville, le théâtre de boulevard
Au XIXème siècle, il n’y en a plus tout à fait pour tous les goûts. Le théâtre classique est plus discret. Sous l’influence du très puissant courant romantique en Europe, le drame romantique est particulièrement présent dans la première moitié du siècle. D’une certaine façon, ce type de théâtre est même l’antithèse du théâtre classique : on ne respecte en aucun cas les règles d’unité ; la seule unité qui vaille, ici, est l’unité d’action. Et on se permet d’user de différents registres, comme la littérature romantique entend le faire également dans d’autres genres. A l’évidence, Victor Hugo est le théoricien du drame romantique. Sa préface de Cromwell (1827) est un texte fondamental qu’il faut connaître pour le baccalauréat. Il est bon aussi de confronter cette « théorie » à l’une des plus belles pièces de l’auteur : Hernani.
Le vaudeville et le théâtre de boulevard sont très présents dans le paysage théâtral dans la deuxième moitié du siècle notamment. Ils cherchent à représenter la vie bourgeoise par des situations comiques, légères. Leur caractéristique principale est évidemment la classique histoire d’adultère aux très nombreux tiroirs que l’on peut encore apprécier aujourd’hui dans les théâtres des boulevards parisiens.
Le XXème siècle et la prédominance du théâtre de l’absurde
Le XXème siècle est un siècle qui a connu deux guerres mondiales dévastatrices. Le théâtre se charge nécessairement de cette gravité et poursuit plus que jamais un objectif si ce n’est politique au moins social. On veut délivrer un message à travers une pièce et contribuer à la réflexion philosophique dominante (notamment l’existentialisme).
Le théâtre de l’absurde s’inspire du nouveau roman et de son caractère impalpable. Les règles fondamentales sont mises de côté ; on cherche à mettre en avant des personnages ordinaires – et souvent même des anti-héros, pour sonder leurs limites. Eugène Ionesco est un bon représentant du théâtre de l’absurde.
Quel que soit le type de théâtre créé, l’œuvre poursuit un objectif : dresser un miroir au spectateur, fût-il déformant. En fonction du courant théâtral et des époques, le message adressé peut évidemment varier. Mais cette intention pédagogique ou politique ne doit jamais être oubliée.
Quelles sont les attentes des examinateurs au bac de français ?
Sans surprise, les élèves doivent maîtriser au mieux le thème du théâtre pour le bac, tout comme ils doivent tout savoir sur la poésie au bac de français mais aussi sur la littérature d’idées au bac de français ou encore sur le roman au bac de français.
Ainsi, les élèves doivent, dans la mesure du possible, tout savoir sur les cours de français au lycée et ne doivent pas avoir oublié les cours de français au collège.
Même si ce n’est pas l’orthographe qui est évaluée, il est également indispensable d’avoir une orthographe irréprochable.
Comment réviser le théâtre au bac de français ?
Connaître les auteurs et œuvres théâtrales les plus célèbres
Il est essentiel de connaître les auteurs théâtraux et œuvres théâtrales majeures :
- Tragédie : Sénèque, Sophocle (Antigone…), Eschyle, Euripide, Racine (Phèdre, Andromaque…), Corneille (Le Cid, Horace…), etc.
- Comédie : Molière (Le malade imaginaire, Le misanthrope…), Marivaux, Beaumarchais, etc.
- Drame : Hugo (Hernani, Cromwell…), Musset, Vigny, etc.
Les élèves qui vont choisir des spécialités littéraires en terminale pour remplacer le français, reviendront également sur ces notions.
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Réviser les caractéristiques du théâtre
Les élèves doivent connaître les caractéristiques propres au théâtre :
- Connaître et savoir repérer les différents genres théâtraux
- Connaître la composition d’une pièce de théâtre : actes, scènes, mise en scène, didascalies, etc.
- Connaître le déroulement d’une pièce de théâtre : scène d’exposition, intrigue, péripéties, dénouement, etc.
- Connaître et savoir repérer un monologue, un dialogue, une tirade, un aparté, une réplique, une stichomythie.
Regarder des comédies théâtrale
La meilleure façon de travailler le théâtre au bac de français est évidemment d’aller au théâtre, aussi régulièrement que possible. Quand cela est plus difficile, il existe sur internet de bonnes captations de représentations théâtrales de tous les types. Regarder une comédie pour se détendre le soir peut par exemple être une excellente façon de travailler le français.
Mais il ne faut pas s’en tenir à la simple expérience de spectateur. Il faut véritablement saisir l’aspect théâtral d’une œuvre écrite pour l’épreuve du baccalauréat. C’est pour cela que cette synthèse est utile.
S’intéresser aux éléments non-verbaux
Le théâtre n’étant pas un texte comme les autres, il faut accorder une attention toute particulière à ce qui est « non-verbal » : le temps, l’espace, les lumières, les propositions de musique, le décor, le jeu des acteurs et même le théâtre comme bâtiment. Ce n’est qu’en saisissant le sens de ces éléments non-verbaux qu’on peut véritablement analyser un texte théâtral en français. Et, au fond, c’est ce que l’on demande à un futur bachelier : disposer d’une vision d’ensemble sur une œuvre qui elle-même cherche à offrir une expérience totale.
Prendre des cours particuliers de français
Les bénéfices des cours de français à domicile sont nombreux et remarquables à tous les niveaux. Les élèves se préparant aux épreuves écrite et orale du bac de français peuvent donc aussi prendre des cours particuliers afin de s’entraîner.
Un professeur particulier aidera l’élève à trouver comment travailler et progresser en français et l’accompagnera dans la préparation de chaque thème du programme.
Pour les élèves souhaitant s’orienter vers une classe préparatoire après le lycée, ces cours particuliers leur seront aussi utiles au vu de l’importance du français en CPGE.
L’enseignant de français particulier donnera aussi à l’élève les outils pour s’améliorer en orthographe, ce qui l’aidera plus tard à réussir sa carrière grâce à une bonne maîtrise du français. L’orthographe devient de plus en plus un critère important dans le recrutement, car beaucoup se demandent si les Français ont un bon niveau en orthographe.
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