Épreuve d’UE3 de Biophysique
Comment réussir l'épreuve d'UE3 de biophysique au concours de Pass médecine ?
Tout savoir sur l’épreuve d’UE3 de Biophysique du concours de Médecine
L’épreuve de l’UE3 de Biophysique est l’une des sept épreuves fondamentales du concours de Pass Médecine. Cette épreuve, comme toutes les autres épreuves, doit être réussie pour réussir la première année de médecine et donc passer en deuxième année MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie ou Kinésithérapie). Nous allons vous exposer le programme de l’UE3 de Biophysique, ainsi que vous donner des conseils pour préparer l’épreuve pour assurer votre réussite en médecine.
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Connaître le programme de l’UE3 de Biophysique du concours de médecine
Le programme de l’UE3 de Biophysique du concours de médecine se divise en deux parties : la biophysique et la physiologie.
En biophysique, le programme porte sur :
- Introduction générale : grandeurs, dimensions, unités
- Physique du noyau atomique : Énergie (ondes et particules) – Stabilité/instabilité du noyau atomique – Cinétique de la décroissance radioactive – Filiations radioactives
- Interactions des rayonnements ionisants
- Grandeurs dosimétriques, détection des rayonnements, appareils d’imagerie
- Radioprotection : Principes – Limites de doses – Règlementations
- pH : concept et définition – pH des solutions aqueuses – neutralisation d’un acide faible par une base forte – mise en évidence de l’effet tampon et de la constitution d’un système tampon
- Physicochimie : États de la matière – Propriétés colligatives des solutions – Les interfaces – Déplacements moléculaires et échanges à travers une membrane
- L’eau : caractère exceptionnel, structure dipolaire et ses thermodynamiques et leurs conséquences
- Éléments de base de mécanique des fluides
- Les radiofréquences et leur utilisation en RMN. Contrastes en IRM
Quant à la physiologie, vous aurez les sujets suivants :
- La fonction d’Homéostasie :
- Organisation du vivant
- Les organismes vivants sont des systèmes ouverts
- Maintien des équilibres vitaux
- Limites des variations compatibles avec la survie cellulaire
- Bases de la communication cellulaire Régulation des fonctions homéostatiques (notion de rétrocontrôle)
- Exemple d’homéostasie thermodynamique : l’homéothermie
- Homéostasie des compartiments liquidiens de l’organisme :
- Solutions biologiques
- Principales caractéristiques
- Unités de mesure des concentrations
- Compartiments liquidiens
- Distribution des volumes
- Mesures du volume des compartiments liquidiens
- Composition des compartiments liquidiens
- Transports et échanges entre compartiments
- Échanges entre les compartiments extracellulaire et intracellulaire, notion d’osmose
- Échanges entre les compartiments plasmatique et interstitiel
- Illustration : hypothèse de Starling et physiopathologie des œdèmes
- Échanges entre le compartiment plasmatique et le milieu extérieur, notion de bilan métabolique
- Exemple d’homéostasie électrolytique : homéostasie de l’équilibre acide-base
- Bases de la physiologie neuronale :
- Notions de base concernant le fonctionnement du neurone et du système nerveux
- Bases de l’électrophysiologie et méthodes d’étude
- Potentiels de membrane de repos : bases ioniques, mécanismes moléculaires
- Potentiel électrotonique, potentiel d’action (notions de seuil, de périodes réfractaires, de sommation temporelle et spatiale)
- Conduction nerveuse de fibres myélinisées et non myélinisées
- Bases du fonctionnement de la synapse, synapses excitatrices et inhibitrices, exemples de la synapse neuromusculaire
- Exemples de neurotransmetteurs
- La fonction contractile : couplage excitation – contraction :
- Notions de base : Forces, énergie
- Mécanismes moléculaires de la contraction
- Synapse neuromusculaire et couplage excitation – contraction
- Techniques de mesure de la contraction du muscle strié squelettique
- Bases de l’électromyographie
- Techniques de mesure du muscle strié cardiaque – Bases de l’ECG
- Caractéristiques physiologiques des muscles lisses
- La circulation : exemple de physiologie intégrée :
- Mécanique des fluides : Pression, débit, régimes d’écoulement du sang, résistances à l’écoulement du sang (loi de Poiseuille)
- Contraintes mécaniques de la paroi vasculaire : relation pression – tension – rayon (loi de Laplace), notion de cisaillement endothélial
- Mesure non invasive de la pression sanguine artérielle
- Applications à l’hémodynamique et notion homéostasie circulatoire
Comment se préparer à l’épreuve d’UE3 de Biophysique ?
Pour la préparation à l’épreuve de l’UE3 de Biophysique au concours de médecine, il est nécessaire de prendre connaissance des chapitres et sujets à maîtriser. En effet, vous pouvez vous préparer à l’épreuve de l’UE3 dès la terminale en prenant connaissance des notions et concepts à connaître.
Pour ce faire, nous vous conseillons de suivre une prépa Médecine en terminale avec Groupe Réussite. Il n’est plus possible de prendre une année de prépa après le bac, ni de redoubler la première année de médecine (PASS). Il est donc nécessaire que vous vous prépariez dès la terminale pour assurer votre réussite en médecine.
Ainsi, la prépa au concours de Médecine en terminale vous permettra de vous préparer avec des entraînements intensifs tous les week-ends, ainsi que durant les vacances scolaires. Vous pourrez vous imprégner de toutes les UE de la première année de médecine, dont l’UE3 de Biophysique. À travers la prépa, vous serez aussi amenés à travailler sur les annales et en vous entraînant avec des examens blancs dans les conditions réelles de l’examen.
Exemples de questions à l’épreuve d’UE3 de Biophysique
Exercice :
La prévalence de l’obésité en population générale est de 15 %. On sélectionne 100 sujets de cette population dans le cadre d’une étude relative à l’obésité. On appelle variable d’étude, la variable qui est collectée auprès de chaque individu sélectionné. La variable aléatoire X est la variable aléatoire qui représentera cette variable d’étude.
QCM :
Parmi les propositions suivantes, cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
A. Sur les 100 sujets sélectionnés, on s’attend à observer en moyenne 15 individus obèses.
B. La variable d’étude est une variable quantitative de dénombrement.
C. X est une variable aléatoire binomiale.
D. X est une variable aléatoire de Bernoulli
E. L’écart type de X est 0,15 (1 – 0,15).
Exercice :
L’hématocrite représente le volume occupé par les globules rouges sur le volume de sang total. La moyenne de l’hématocrite, exprimée en pourcentage, est de 42 dans un groupe de 9 femmes (Groupe 1) et de 45 dans un groupe de 9 hommes (Groupe 2). La variance commune est estimée à 4,5. L’hématocrite est normalement distribuée dans les deux groupes (des femmes et des hommes). Peut-on dire que l’hématocrite dépend du sexe ? Vous prendrez un risque d’erreur alpha de 5 %.
QCM :
Parmi les propositions suivantes, cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
A. Pour répondre à la question, vous ferez un test de corrélation de Pearson.
B. Le test statistique est applicable quelle que soit la distribution de l’hématocrite dans les deux populations dont sont représentatifs les deux groupes.
C La valeur calculée de la statistique du test est de 3- (groupe 1- groupe 2).
D. Vous rejetez l’hypothèse nulle du test au risque d’erreur alpha de 5 %
E. La diminution de l’hématocrite observée entre les deux groupes (1 vs 2) est significativement différente de O au risque d’erreur alpha de 5 %.
Exercice :
La sensibilité des tests PCR pour la détection du SARS-CoV-2 est considérée de 65 %, la spécificité de 100 %. La sensibilité d’un test salivaire est de 70 %, et sa spécificité de 95 %. Par ailleurs, on considère que la prévalence du SARS-CoV-2 est plus élevée dans le Rhône qu’en Bourgogne.
QCM :
Parmi les propositions suivantes, sans considérer la significativité statistique, cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
A. Le test salivaire conduit à plus de faux positifs qu’un test PCR.
B. Le test salivaire détecte plus de cas de SARS-CoV-2 qu’un test PCR.
C. En moyenne, 30 % des cas de SARS-CoV-2 ne sont pas identifiés par le test salivaire.
D. En cas de test salivaire positif, un individu a 70% de risque d’avoir contracté le SARS-CoV-2.
E. La sensibilité d’un test PCR doit être plus élevée dans le Rhône qu’en Bourgogne On considère que la prévalence de cas de COVID-19, parmi les individus testés, est de 5 %.