Comment réussir les concours après prépa : petit mode d’emploi !
Tous les profs de prépa vous le diront : un élève sérieux a toutes les chances d’intégrer une école d’ingénieur après une classe préparatoire. Reste à savoir laquelle. Voici un mode d’emploi pour maximiser vos chances.
Les concours après prépa, que tente chaque année plus de la moitié de l’effectif des maths spé (soit environ 24 000 taupins), n’ont plus une vocation de répartition que de sélection. Sérieux et travailleurs, vous n’intégrerez peut-être pas Polytechnique, les Mines ou Centrale, mais vous décrocherez sans aucun doute une place dans une formation qui correspond à vos attentes.
1. Se préparer pendant deux ans
La classe préparatoire porte bien son nom. Elle prépare en deux ans aux concours des grandes écoles. Lors des écrits, un quart à un tiers des questions peut porter sur le programme de première année. De ce fait, seul un travail régulier paie en prepa et même pendant le week-end. Il faut travailler entre deux et trois heures par soir et une dizaine d’heures le week-end et ne pas oublier de ficher son cours de prépa cpge. Par ailleurs, intégrer une classe étoilée en maths spé permet le plus souvent de passer des concours de meilleur niveau. Pourquoi ne pas envisager en plus de faire un stage intensif prépa pour être encadré lors de sa préparation ?
2. Sélectionner les concours selon son niveau en CPGE
Les taupins n’ont ni le temps ni l’argent pour passer tous les concours. Choisir les écoles que l’on tente devient alors stratégique. Les élèves de prépa passent en moyenne quatre concours pour un budget global de 500 à 1 000€, excepté pour les boursiers qui bénéficient de frais d’inscription gratuits. À chaque fois, il faut compter une semaine d’écrit et une semaine d’oral. De niveaux différents, les concours fonctionnent par deux. Ceux pour Polytechnique et les ENS (Écoles normales supérieures) sont les plus difficiles. Viennent ensuite Mines-Ponts et Centrale-Supelec et enfin les CCP [concours communs polytechnique] et E3A.
3. Faire confiance à ses profs de prépa
Que ce soit sur les concours à choisir ou sur la présentation, vous pouvez vraiment faire confiance à vos enseignants. Mi-janvier, date de clôture des inscriptions, il est encore un peu tôt pour bien se connaître. Il faut donc se laisser le maximum de portes ouvertes. Concernant les cours, vous serez tellement inondés d’exercices que vous n’aurez pas besoin d’acheter un seul livre.
4. Ne négliger aucune matière de CPGE scientifique
De fin avril à fin juillet, la période des concours s’apparente à un véritable marathon. Être en bonne santé physique et morale est une condition sine qua non de réussite. La première épreuve est toujours la plus difficile. Ensuite, passer les écrits devient une routine. Ne négligez aucune matière. Les cours de français et d’anglais, par exemple, sont dotés de coefficients non négligeables.
5. Ne pas relâcher avant les oraux
Quelques semaines séparent les derniers écrits et les premiers oraux. Conserver un rythme de travail et organiser un planning de révisions devient une nécessité. Lire les rapports des jurys, disponibles sur tous les sites Internet des concours après prépa et sur le site de scei, permet de mieux comprendre l’état d’esprit de chaque concours. Cela permet également de bien comprendre ce qui est attendu et d’éviter les erreurs commises par les élèves de maths spé précédemment, y compris les erreurs de tenue vestimentaire aux oraux.
6. Redoubler avec précaution
Si vous n’avez pas réussi à intégrer l’école d’ingénieurs de vos rêves du premier coup, vous pourrez retenter votre chance l’année d’après en redoublant. Près d’un quart des taupins adopte cette stratégie. Avant de redoubler, les élèves doivent se poser les bonnes questions : est-ce que j’ai des chances d’obtenir une meilleure école l’année prochaine ? Est-ce que j’ai envie de travailler une année de plus ? Cuber ou faire 5/2 comme nous disons en prépa scientifiques porte toujours ses fruits. Selon les statistiques, « faire cinq-demi » fait gagner 300 points au concours Centrale-Supelec, par exemple ce qui est bien plus important que les points retard en tant que 5/2. En prépa HEC, c’est encore mieux puisqu’il n’y a pas de points de retard pour les élèves qui cubent.
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