Résumé de cours

Cours en ligne d’ESH en ECE2

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I. Chômage : définition

Il existe 2 définitions du chômage :

• Définition du chômage du BIT (Bureau International du Travail), retenue par l’INSEE : un chômeur au sens du BIT est une personne de 15 ans ou plus, n’ayant pas eu d’activité rémunérée lors d’une semaine de référence, disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours et qui a recherché activement un emploi dans le mois précédent (ou en a trouvé un commençant dans moins de trois mois).
• Définition du chômage de Pôle Emploi : les chômeurs sont les personnes sans emploi qui ont fait la démarche de s’inscrire à Pôle Emploi. Il y a 5 catégories, de A à E. Les chiffres gouvernementaux ne concernent que la catégorie A, d’où le chiffre de 3 millions de chômeurs en France pour certains contre 6 millions pour d’autres.

Ces catégories autres que A font partie de ce que l’on appelle généralement le halo autour du chômage, qui regroupe les gens en sous-emploi, à temps partiel contraints ou invalides.

 

II. Chômage : l’offre du travail

En économie, l’Offre de Travail émane de la population active, et en aucun cas des entreprises. Les entreprises constituent elles-mêmes la demande de travail, elles recherchent des travailleurs. Il faut bien veiller à ne pas confondre demande de travail et demande d’emploi. La population active regroupe les personnes en emploi ET en recherche d’emploi : les chômeurs font partie de la population active. L’offre de travail dépend bien entendu de la démographie mais aussi des courbes d’indifférences individuelles.

Chaque individu arbitre entre travail et loisir. Le salaire représente le coût d’opportunité du loisir, ce à quoi l’individu renonce pour profiter de ses loisirs. L’offre de travail est donc croissante au salaire : plus les salaires sont élevés, plus les gens veulent travailler. À l’inverse, la demande de travail est décroissante du salaire : plus l’individu demande un salaire élevé, moins il y aura de demande de la part des entreprises.

III. La vision classique du chômage

Pour les économistes classiques, le salaire se détermine donc par le croisement des courbes du graphique ci-dessous. Ce salaire équilibre l’Offre et la Demande de Travail. C’est pourquoi il doit être flexible, à la hausse comme à la baisse. En effet, si le salaire est trop élevé, l’Offre de Travail sera plus forte que la Demande : il y aura donc du chômage. Pour les classiques, le chômage est donc volontaire : il résulte du refus des chômeurs d’accepter un salaire jugé trop bas.

C’est ce qu’affirme Arthur Cecil Pigou en 1933, dans Theory of Unemployment. Il met aussi en cause notamment les rigidités du marché du travail qui entravent la baisse du salaire en cas de baisse de la Demande de Travail (en cas de crise économique par exemple). Ces rigidités peuvent provenir des syndicats par exemple, ou encore des indemnités accordées aux chômeurs.

Elles étaient déjà mises en cause en 1925 par un économiste classique français, Jacques Rueff. Dans L’assurance chômage, cause du chômage permanent, il montre que les indemnités constituent un “revenu de réservation”, qui peut être au-dessus du salaire d’équilibre de marché. Dans ce cas là, les chômeurs n’accepteront pas de travailler sachant qu’ils peuvent toucher ce revenu de réservation.

 

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Voici les reste des cours en ligne d’ESH en ECG2 :

• L’inflation
• Les politiques économiques
• La mondialisation financière
• L’intégration européenne