Chapitres du sous-test 5 du Tage Mage
Figures de style : liste et exemples
Résumé de cours Exercices et corrigés
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1. Liste des figures de style jouant sur le sens des mots
a. Selon une analogie
La comparaison : Image qui comporte trois éléments : le comparé, l’outil de comparaison et le comparant.
Exemple : « La musique souvent me prend comme une mer. » (Baudelaire)
La métaphore : Image sans outil de comparaison. Le comparé peut être sous-entendu ou non.
Exemple : « Je me suis baigné dans le Poème de la mer. » (Rimbaud)
La métaphore peut être filée : il s’agit, dans un texte, d’une suite de métaphores qualifiant un même comparé et selon un même réseau lexical.
La personnification : Évocation d’une chose ou d’une idée sous les traits d’un être humain, ou d’un animal.
Exemple : « Je vis les arbres s’éloigner en agitant leurs bras désespérés. » (Proust)
L’allégorie : Représentation concrète d’un élément abstrait.
Exemple : « Mon beau navire, ô ma Mémoire. » (Apollinaire)
b. Selon une substitution
La métonymie : Elle remplace un terme par un autre qui entretient avec elle un rapport logique. Elle peut substituer le contenant et le contenu (un verre = une boisson), le symbole à la chose (les lauriers = la gloire), l’objet à l’utilisateur (le premier violon = le premier violoniste dans l’orchestre), l’auteur à son œuvre (un Zola), l’effet à la cause (Socrate a bu la mort = la ciguë), etc.
La synecdoque : Variété de métonymie, parfois confondue avec elle ; elle est fondée sur le principe de l’inclusion. Elle permet d’exprimer la partie pour le tout (ex.1) ou la matière pour l’objet (ex.2).
Exemple 1 : « Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire,/Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, » (Corneille) ;
Exemple 2 : « Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue/Le père par le fer, la fille par la vue ! » (Corneille)
L’antonomase : Nom propre employé comme nom commun.
Exemple : « un Dom Juan » = « un séducteur ».
L’euphémisme : Atténuation pour éviter de heurter ou pour adoucir.
Exemple : « La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes » (Ronsard)
La litote : C’est aussi une atténuation, toutefois son but n’est pas d’adoucir mais d’accentuer, de suggérer le plus en disant le moins.
Exemple : « Ensuite la mousquèterie ôta du meilleur des mondes neuf à dix mille coquins… » pour évoquer un massacre avec ironie (Voltaire).
La périphrase : Remplacement d’un mot par une expression qui l’explique ou le caractérise.
Exemple : « La ville des Lumières » pour Paris.
L’antiphrase : Expression d’une idée par son contraire avec une ironie clairement perceptible.
Exemple : « Ne vous gênez pas ! »
L’hyperbole : Amplification traduisant l’émotion ou apportant un souffle épique, éventuellement avec un effet ironique.
Exemple : « C’est un géant ! » (pour parler d’un homme de grande taille)
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2. Liste des figures de style jouant sur la place des mots
a. Selon un principe d’insistance
L’épanalepse : Reprise d’un groupe de mots au début d’une proposition.
Exemple : « Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle… » (Racine).
L’anaphore : Reprise de mots en début de phrase, de strophe ou de paragraphe.
Exemple : « Puisque le juste est dans l’abîme,/ Puisqu’on donne le sceptre au crime,/ Puisque tous les droits sont trahis,/ Puisque les plus fiers restent mornes,/ Puisqu’on affiche au coin des bornes / Le déshonneur de mon pays… » (Hugo).
L’épiphore : Reprise d’un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe.
Exemple : « Longue comme des fils sans fin, la longue pluie/Interminablement, à travers le jour gris,/Ligne les carreaux verts avec ses longs fils gris,/Infiniment, la pluie,/La longue pluie,/La pluie. » (Verhaeren)
Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés.
Exemple : « J’ai tendresse pour toi, j’ai passion pour elle » (Corneille)
La gradation : Succession de termes d’intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
Exemple : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. » (Molière)
b. Selon un principe d’opposition
Le chiasme : Parallélisme avec inversion de l’ordre syntaxique (ABBA).
Exemple : « Parler en mangeant, manger en parlant » (Balzac).
>L’antithèse : Opposition de deux mots ou deux segments de mots de sens contraire.
Exemple : « Présente, je vous fuis, absente, je vous trouve. » (Racine)
L’oxymore : Forme d’antithèse à l’intérieur d’un groupe nominal ou d’une expression : les deux mots opposés doivent être immédiatement rapprochés.
Exemple : « Le soleil noir de la mélancolie » (Nerval)
3. Figures de style jouant sur les sonorités
a. Selon une répétition de sons
L’allitération : Répétition dans plusieurs mots d’une même consonne.
Exemple : « Tandis que les crachats rouges de la mitraille… » (Rimbaud)
L’assonance : Répétition d’une voyelle dans plusieurs mots d’une même phrase.
Exemple : « Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire » (Racine).
b. Selon une proximité des sons
La paronomase : Jeu sur la presque similarité sonore de deux termes.
Exemple : « Et l’on peut me réduire à vivre sans bonheur,/Mais non pas me résoudre à vivre sans honneur. » (Corneille)
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4. Liste figures de style du discours argumentatif
La prosopopée : Fait de donner la parole à un absent, un mort ou un animal.
La question rhétorique : Fausse question destinée à garder ou à susciter l’intérêt du lecteur interpellé.
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