Les plus et moins du nouveau bac
En 2021, les lycéens des classes de Terminale vont passer un tout nouveau baccalauréat. Entre modernité et traditions, cette réforme du bac pose encore multiples interrogations quant à sa forme ainsi qu’aux nouvelles révisions du bac.
Le baccalauréat au fil des années
Avant de nous lancer dans le vif du sujet, il est important de rappeler qu’à la création du Baccalauréat en mars 1808 par Napoléon Bonaparte, celui-ci n’était constitué que d’épreuves orales. Au fil des années, ce diplôme, donné uniquement à une infime partie des lycéens, s’est vu modifié par de nombreuses réformes et devenant ainsi plus « simple » à obtenir.
Que ce soit dans l’instauration de nouvelles épreuves (écrites) ou encore par l’apparition des premières filières dites de « spécialités », l’obtention du Baccalauréat sert de passage dans les études supérieures. C’est en 1993 que les trois filières générales du baccalauréat apparaissent : S (scientifique), ES (Economique et Social) et L (Littéraire). Voilà donc vingt-six ans que les lycéens décrochent un baccalauréat déjà « prédéfini » avec des matières imposées qui sont plus ou moins propres à chaque filière.
La majorité des lycéens entrent en filière S ou en ES pour leur permettre de meilleurs débouchés dans le supérieur et dans la vie professionnelle. Ces dernières années, le taux d’obtention du baccalauréat tourne autour de 90 % (91,1% en 2018).
Qu’en est-il du nouveau Bac 2021 ?
Cette nouvelle réforme, instaurée par le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, a pour objectif de « casser » les trois filières générales (S, ES, L). Désormais, il n’est plus question de filières mais de matières en tronc commun et de matières de spécialité.
Les matières en tronc commun
Tous les élèves de Première et de Terminale vont étudier et être évalués sept matières communes, dites en tronc commun, qui sont les suivantes :
- Français (uniquement en classe de première)
- Histoire-Géographie
- EMC (Enseignement Moral et Civique)
- LV1 et LV2 (LV1 et 2, épreuve orale au bac d’anglais ou autre langue + épreuve écrite)
- EPS (Education Physique et Sportive)
- Humanités numériques et scientifiques
- Philosophie (uniquement en classe de terminale)
L’une des plus grandes nouveautés de ces matières concerne l’ajout de la matière « Humanités Numériques et Scientifiques » (HNS). En réalité, les HNS portent sur les domaines du numérique et l’informatique. Par exemple, les élèves acquerront les bases du codage informatique et du développement d’un site web, mais aussi les notions d’information et de désinformation, ou encore la bonne utilisation des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, etc). Tout cela s’accompagnera d’un enseignement consacré à l’orientation des élèves pour qu’ils puissent préparer au mieux leur entrée dans l’enseignement supérieur.
Les matières de spécialité en terminale générale :
Voici la nouveauté de cette réforme : les matières spécialisées. Sur les onze au total, les élèves de Première devront en choisir trois et, une fois en classe de Terminale, ne devront en garder que deux :
- Arts
- Écologie, agronomie et territoires
- Histoire géographie, géopolitique et sciences politiques
- Humanités, littérature et philosophie
- Langues et littératures étrangères
- Mathématiques
- Numérique et sciences informatiques
- SVT (sciences de la Vie et de la Terre)
- Sciences de l’ingénieur
- Sciences économiques et sociales
- Physique chimie
Certaines matières s’apparentent à celles utilisées dans les précédentes filières (Langues et littératures étrangères pour la filière L ou encore Sciences Economiques et Sociales pour la filière ES). Les nouvelles matières sont très diverses, puisqu’elles concernent les Arts, l’Ecologie, agronomie et territoire, ou encore les Sciences de l’ingénieur.
Les matières optionnelles
Enfin, si les lycéens le désirent, ils pourront prendre une matière de plus en option. Ils auront le choix entre sept matières :
- Arts
- LCA (langues et culture de l’antiquité) – Enseignement du Latin et/ou du Grec
- EPS (éducation physique et sportive)
- LV3 (langue vivante 3)
- Mathématiques expertes (uniquement en Terminale)
- Mathématiques complémentaires (uniquement en terminale)
- Droit et grands enjeux dans le monde contemporain (uniquement en terminale)
Ces matières sont plus spécifiques et essaient de se rapprocher au maximum des anciennes matières présentes dans les filières générales (S, ES, L). Notons qu’un élève qui prendra l’option mathématiques expertes aura 9h de cours de mathématiques par semaine, soit quasiment autant qu’un élève de prépa ECS ou prépa PCSI aujourd’hui.
Pour ceux qui veulent passer le bac en candidat libre, de nouvelles procédures sont également mises en place, notamment pour recréer les évaluations des épreuves communes tout au long de l’année de terminale.
Les arguments de ce nouveau Baccalauréat
Les « pour » :
Des élèves mieux préparés au supérieur : aide à l’orientation et spécialités plus robustes
Ce nouveau diplôme a pour but de valoriser le « tremplin vers le Supérieur », en préparant davantage les lycéens français pour l’avenir. Aujourd’hui, plus de 61% des bacheliers n’arrivent pas à valider leur licence (Bac+3) en 3 ans. Ainsi, les réformes du nouveau Bac et du lycée permettraient un meilleur accompagnement des lycéens afin de limiter le nombre de futurs bacheliers se retrouvant sans études supérieures ou en décrochage universitaire. Dès l’année de Seconde, les élèves vont avoir droit à 54h consacrées à l’orientation, à la découverte des métiers et des formations pour qu’ils puissent choisir en toute sérénité les matières spécialisées. Les programmes de seconde et de première en élaboration diffusés dans le courant du mois de janvier paraissent ambitieux dans les matières scientifiques.
Préparer les élèves au monde du travail :
De plus, il est maintenant question d’une notation différente du baccalauréat. En effet, les élèves de Terminale n’auront plus une dizaine d’épreuves à passer pour l’examen final de juin, mais uniquement cinq épreuves : le bac de français (écrit et oral) lors de l’année de Première, puis la philosophie et les matières de spécialité en Terminale. Par ailleurs, l’une des autres nouveautés de cette réforme concerne l’épreuve du Grand Oral.
Ce Grand Oral consiste à effectuer un projet de groupe commençant dès l’année de Première, sur un sujet choisi par ledit groupe. Ce travail, présenté à la fin de l’année de Terminale, sera sous forme d’oral suivi d’un entretien avec un jury. Tout au long des années de Première et de Terminale, ce Grand Oral final permettra aux lycéens d’apprendre la prise de parole devant un public et de mener un travail d’équipe et d’interdisciplinarité ; ces domaines étant très importants dans le monde du travail.
Favoriser le travail régulier et éviter le bachotage :
Puisqu’il n’y aura plus que cinq épreuves en examen final, les autres matières seront notées en tant que contrôle continu, comptant pour 40% de la note finale de l’examen. Dans ces 40% sont comptabilisés 10% de la note de l’établissement (les contrôles « individuels » de chaque lycée), et 30% de contrôles continus nationaux effectués en janvier et en avril. Il reste donc 60% qui sont utilisés dans l’examen final (épreuves en avril et de juin). Le but de cette réforme est réduire au maximum le très célèbre bachotage de juin à l’approche des dates du bac, qui oblige les lycéens à réviser toutes les matières en uniquement deux semaines, et qui est contre-productif. Ainsi, lors de l’utilisation du simulateur du bac il faudra ainsi renseigner des notes pour les épreuves finales mais également pour le contrôle continu.
Supprimer les filières et instaurer un système de matières en tronc commun et de spécialités, permet aux lycéens un parcours plus « individualisé » ; ils choisissent uniquement les matières qu’ils aiment, qu’ils souhaiteraient approfondir, et qui sont davantage susceptibles de leur être utile dans le Supérieur. Bien sûr, si un lycéen s’est trompé de matière spécialisée, il est possible de changer de spécialité entre l’année de Première et de Terminale, mais il faut impérativement effectuer un stage de remise à niveau durant les vacances d’été.
Facilité d’organisation et de correction :
Enfin, puisque les filières générales (S, ES, L) sont supprimées, selon le ministère, il y aura moins de sujets à préparer et moins de copies à corriger en un temps record (un mois) pour les professeurs, ce qui engendrera un nombre d’erreurs bien plus minime qu’actuellement.
Ainsi, nous pouvons observer qu’avec cette réforme du bac, le ministère de l’Éducation Nationale souhaite redorer l’image ternie du baccalauréat, en lui donnant une vraie légitimité du fait de son obtention et de la meilleure adaptation dans le Supérieur. Ce Bac 2021 souhaite se positionner dans l’ère du temps, afin que les lycéens puissent plus facilement s’adapter au monde qui les entoure.
Les arguments « contre » le nouveau bac
L’une des plus grosses problématiques de ce nouveau Bac 2021 concerne les matières en tronc commun et spécialisées. Nous constatons qu’il n’y a plus de matière dite scientifique dans le tronc commun, et qu’elles sont toutes réparties dans les matières de spécialités et optionnelles. La difficulté se pose donc sur le choix des trois matières spécialisées à prendre, puisqu’elles suivront les lycéens durant deux ans. En Terminale, les élèves ne devront garder que deux des trois matières choisies l’année précédente.
Inégalité de l’information :
Dans la majorité des cas, bon nombre d’entre eux se retrouvent sans choix d’orientation pour le Supérieur, mais peuvent choisir des matières qui les intéressent ; elles pourraient avoir un impact négatif dans le futur s’il y a une orientation complètement différente à l’avenir. Ces choix peuvent amener à poser des problèmes dans certaines branches des études Supérieures comme dans les Prépas, puisque celles-ci demandent des attentes et des matières étudiées au lycée bien précises ; leur décision peut grandement influencer leurs futures études supérieures.
Par ailleurs, les lycéens devront choisir des matières de spécialités dont ils ne connaissent pas le programme, et se retrouvent dans une situation délicate, voire floue. Il est clair que les enfants qui ont des parents à même de se projeter et qui connaissent les différents choix d’orientation et leurs impacts seront avantagés par rapport aux autres enfants qui seront moins accompagnés dans cette démarche. Il n’est pas sur que les 54 heures prévues pour aider les élèves à s’orienter suffisent.
Orientation très précoce : son avenir se décide désormais en classe de seconde à 15 ans
Ainsi, jusqu’à présent, beaucoup d’élèves de Seconde ne savent pas encore vers quel corps de métiers s’orienter et choisissent « par défaut » l’une des filières dans laquelle ils pensent être les plus à l’aise. La filière S étant la plus privilégiée car elle « ouvrirait un maximum de portes dans les mondes du Supérieur et du travail » ; celle-ci est une source d’étude plus « séduisante » et « rassurante », aussi bien pour les parents que pour les enfants. Il faut alors les guider un maximum pour les aider à faire un choix, ce qui s’avère être bien plus difficile qu’il n’y paraît.
Les établissements d’enseignement supérieur devront se positionner sur leurs attentes en termes d’options dans leurs recrutements. Les élèves de seconde devront alors choisir en connaissance de cause et choisir entre telle ou telle orientation dès la classe de seconde. Un élève qui prendra les maths, la physique-chimie et la SVT pourra-t-il effectuer une prépa HEC après la terminale ? Un élève qui prendra les maths, et les sciences économiques et sociales pourra-t-il faire une PACES après son bac ? Quid d’un élève qui ne prend pas les mathématiques comme matière de spécialité ?
Quant aux lycéens, la perte d’anonymat lors des contrôles continus peut jouer en leur défaveur, en particulier lors des épreuves qui s’effectueront dans l’établissement dans lequel les élèves étudient. Là encore, des disparités apparaîtront entre les établissements ayant une forte renommée et les établissements « plus sensibles » : les bacheliers provenant de lycées réputés auront beaucoup plus de chance d’être acceptés dans le Supérieur que les bacheliers de lycées plus « défavorisés » ou ayant un score au Baccalauréat moins important que les autres.
Des inégalités géographiques face aux options
Puisque nous parlons de disparités, certaines d’entre elles vont aussi intervenir dans les matières spécialisées et optionnelles proposées dans chaque établissement. Il se peut que, certaines matières enseignées dans l’un ne soient pas enseignées dans d’autres, et les élèves soient contraints de quitter leur établissement pour aller étudier ailleurs les spécialités qu’ils souhaitent apprendre. Il se pourrait alors que certains élèves soient contraints d’abandonner des options choisies car non présentes dans leurs lycées.
Même au lycée Charlemagne, qui est un des lycées parisiens les plus prestigieux, les élèves qui souhaiteraient prendre en matière de spécialité « sciences de l’ingénieur » seraient visiblement obligés de changer de lycée. Cette option ne serait, en effet, pas proposée aux élèves car les laboratoires pour les travaux pratiques seraient réservés aux élèves de prépa scientifiques.
Des rivalités entre professeurs et disciplines
Une des autres problématiques à souligner concerne les professeurs. Certains d’entre eux auront davantage de difficultés à s’adapter à ces nouveaux programmes et matières, en particulier s’ils doivent enseigner une matière supplémentaire qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment (comme la HSN). Par ailleurs, les matières se trouvant déjà avec un programme condensé (comme en Histoire-Géographie), seront certainement encore plus condensées, ou avec juste « l’essentiel » de la matière enseignée en tronc commun. Les élèves se retrouveront avec moins de connaissances acquises au lycée ; cela pourrait les handicaper dans leurs études Supérieures.
Enfin, il se peut que, si de nombreux élèves choisissent les mêmes matières spécialisées, certains postes seront supprimés par manque de demande. Nous pourrions arriver à une perte de l’enseignement de certaines matières, comme la SVT (Sciences de la Vie et de la Terre).
Les professeurs seront peut être dans la position de « vendre » leurs disciplines pour que l’option soit maintenue au sein du lycée. Le ministère parle de 2 600 suppressions de postes au travers de cette réforme. A termes, cette réforme pourrait créer des rivalités entre certaines disciplines et certains professeurs.
Nous avons interrogé un élève de seconde du lycée Charlemagne à Paris sur la présentation qui est faite de la part des professeurs des matières de spécialités. Visiblement, selon le professeur d’Allemand, « il est plus stratégique de prendre les langues étrangères et notamment l’Allemand ». Selon lui, le nouveau baccalauréat serait peu exigeant avec les élèves sur cette matière. Les élèves qui prendraient cette matière seraient assurés d’obtenir d’excellentes notes au bac ». Le professeur de maths a quant à lui précisé que les mathématiques étaient la base de beaucoup de filières du supérieur et qu’un élève ne peut prétendre accéder à une classe prépa par exemple sans les mathématiques.
Absentéisme des élèves de terminale
Une fois les épreuves de spécialités terminées après les vacances de printemps, seules les 4 heures hebdomadaires de philosophie compteront pour le bac. Au-delà de la question d’intégration des notes de ces épreuves de contrôle continu à Parcoursup, la question de l’absentéisme des élèves de terminale après ces épreuves se pose.
Simplification d’organisation, vraiment ?
Le ministère mise sur la simplification du baccalauréat mais les lycées devront organiser non pas une session mais trois sessions d’épreuves. L’introduction du contrôle continu pourrait venir désorganiser les lycées, accroître la charge de travail et d’organisation de l’administration et augmenter la pression qui repose sur les notes de la part des parents et élèves.
Il est tout de même important de noter que cette réforme va uniquement concerner le baccalauréat général et 70% des baccalauréats technologiques. Concernant ces baccalauréats technologiques, les matières enseignées jusqu’à présent seront gardées, mais viendront s’ajouter des matières optionnelles.
Avec une réforme pouvant effrayer grand nombre de personnes, aussi bien les lycéens que les familles, ce nouveau baccalauréat se veut plus accompagnant envers les lycéens pour effectuer une meilleure orientation et un choix d’avenir selon le ministère, afin d’éviter le fameux « décrochage » universitaire. Bien qu’apparemment moins facile à obtenir, ce nouveau Bac 2021 deviendrait donc plus méritant et considéré comme une vraie porte d’entrée vers le Supérieur et le monde du travail. Plus malléables et plus libres de choix qu’auparavant, les lycéens devront être confrontés à des décisions plus importantes, très (trop?) tôt.
Océane BORDES.
N’hésitez pas à lire d’autres articles sur notre site :
- Le test de positionnement en seconde
- Conseils pour rebondir quand on rate son bac
- Passer son bac en candidat libre
- Le nouveau bac
- Bien choisir sa spécialité pour le bac
- Comment parler de son orientation scolaire en famille ?
- Les enseignements de spécialité en première
Je pense qu’il fallait mettre fin à la réforme Lang-Bayrou qui avait beaucoup abîmé l’enseignement scientifique. On aboutissait à une série généraliste (S) où on concentrait les bons élèves destinés à faire tout et n’importe quoi (y compris Siences Po !) alors qu’on commençait à vivre la pénurie des ingénieurs et des médecins. Par contre coup on avait transformé la prestigieuse série A en série L « à éviter absolument ». Enfin les profs de maths sup ont dû s’adapter à voir arriver des élèves moins calés qu’avant en maths.
Cette réforme me semble avoir bien rétabli les anciennes séries A (avec un choix riche pour les littéraires) et C (avec une spé maths digne de ce nom). La spécialité maths est un copier-coller de l’ancienne série C que Lang voulait absolument supprimer et c’est une bonne nouvelle pour nos écoles d’ingénieur. Par contre, faute d’avoir sans doute suffisamment consulté les professeurs de sciences, il y aura vraisemblablement quelques difficultés pour les profils « B ou D » (économie, sciences ex). Pour ces élèves, les maths sont nécessaires soit pour l’économie soit pour la physique, mais pas au point de devoir supporter le programme de la série C. Ca va donc être très difficile notamment en première où il n’y a aucune échappatoire (comme l’option mathématiques complémentaires en Terminale). Sinon je pense qu’il faut être moins vague pour les deux heures de sciences du tronc commun : cela ne peut être que des SVT (en veillant à la stricte complémentarité avec la spécialité du même nom). La spécialité « numérique » me semble être une impasse : les futurs ingénieurs apprendront à programmer en maths et en SI et pour les autres, il ne pourrait s’agir que de « culture générale » non exigée par les prépas scientifiques ou la première année de médecine…A moins qu’on utilise le créneau « sciences » du tronc commun ? D’ailleurs, si on ne fait rien, il en sera de même pour les sciences de l’ingénieur puisque les élèves choisiront « mécaniquement » physique-chimie et maths.
Je suggère donc d’introduire en première le même dispostif qu’en terminale pour les maths, c’est à dire des maths « moins violentes » (en dédoublant « pour l’économie » où on ne fait pas de géométrie et « pour les sciences expérimentales » où on fait moins de théorie). Pour ceux qui garderont la spé maths on peut leur proposer 4 heures de chimie exclusivement en première pour leur permettre de choisir la spécialité sciences de l’ingénieur. Ainsi, au global, on pourrait reconstituer des classes homogènes comme c’était le cas pendant les 30 glorieuses car je ne crois pas que la destructuration des classes soit une bonne chose…
Merci Théophile pour votre commentaire.
En effet, comme toutes les réformes, celle du bac 2021 contient son lot de bons et de moins bons côtés. Cet article a justement pour but de faire ressortir ses avantages comme ses inconvénients.
C’est absurde toutes les filières exigent ou recommandent fortement la spécialité maths, il ne fallait pas les retirer du tronc commun c’est un croche pied aux élèves qui changent d’avis ! C’est écœurant de leur avoir présenté les spécialités comme des choix de goût. Dehors Blanquer tu as nui à mes enfants
Bonjour Nathalie,
Nous comprenons votre frustration. Effectivement, dans le supérieur, la plupart des filières sélectives (et d’autres moins sélectives) réclament la spécialité maths. Si un élève a arrêté les maths en seconde, il est effectivement difficile de revenir en arrière à moins de rattraper le programme durant l’été avec un professeur particulier. En revanche, si un élève a opté pour la spécialité maths en première, il peut toujours la garder en terminale ou choisir les maths complémentaires.
Bonne continuation