Exemple de dissertation de culture générale : « la fin du désir »
Analyse du sujet et élaboration de la problématique de la dissertation en prépa HEC
Ce sujet est « classique » dans la mesure où il pousse à réfléchir sur le thème du désir en philosophie au programme de prépa HEC. Le désir ici est associé à un terme polysémique, la fin. Généralement, cela simplifie la tâche, car avec un bon travail de définition, on peut parvenir à un plan de dissertation et à un raisonnement satisfaisant.
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Bien définir les termes du sujet de la dissertation
L’idée ici est d’abord de bien définir la notion de désir, au regard de toutes les lectures faites sur le sujet durant vos cours de prépa HEC. Mais aussi à l’aide de simples définitions du dictionnaire, comme en cours de maths, il faut bien définir les variables avant de les manipuler. C’est la première étape et la plus importante : savoir de quoi on parle au sens commun.
Travailler sur l’autre terme pivot : la Fin
Ensuite, il faut bien travailler le terme mis en parallèle. Ici, la fin. A noter d’abord, l’article « la » qui amène à réfléchir sur la singularité ou la multiplicité de la fin. C’est évidemment à prendre en compte dans l’analyse du sujet de la dissertation en prépa HEC.
Le terme « fin » est porteur de deux sens principaux : le terme, la limite, la mort d’une part / l’objet, le but, l’objectif d’autre part. C’est le dialogue de ces deux sens – qui du reste peuvent se rejoindre à bien des égards – qui permet de traiter le sujet de la fin du désir. En aucun cas il ne faut faire une partie entière sur un sens et une autre partie sur un autre, ce serait passer à côté du sujet et surtout des attentes d’une bonne dissertation. Il faut bien davantage les traiter ensemble et toujours les associer au cœur du thème de prépa HEC : le désir.
Pourquoi ce sujet de dissertation ?
Il faut ensuite se demander pourquoi ce sujet a été posé de cette façon. Ici, c’est évidemment pour souligner cette polysémie du mot fin. Mais cela n’a de sens que si cette polysémie veut dire quelque chose sur le désir. Or, il se trouve que cela veut dire beaucoup. Le mot « fin » apparaît dans la définition du dictionnaire de l’Académie pour le mot « désir ». Sonder ses implications est donc fondamental.
Si le jury de culture générale en prépa HEC pose une telle question, c’est qu’il veut pousser le candidat à retrouver le raisonnement qui est le sien : généralement, il part de la définition du terme et cherche un mot qui permet d’aborder de très nombreuses facettes d’une question. Ici, on sait que le désir est toujours orienté vers quelque chose : le jury cherche à faire réfléchir l’étudiant sur ce qu’est – ou ce que sont – cette / ces chose(s).
Pour aboutir à une problématique/question et y répondre en conclusion
Un petit « truc » pour l’élaboration de la problématique : l’objectif est de pouvoir répondre, dans la conclusion, à la question qu’on aura posée dans l’introduction. Pour rester le plus clair possible, il est préférable de s’assurer qu’il est possible de répondre à cette question par « oui » ou par « non ». Un adverbe qui souligne l’absoluité ou la relativité d’un problème permet généralement de parvenir à ce but (« nécessairement », « forcément », « toujours », « systématiquement »…).
II] Plan de la dissertation de philosophie sur la fin du désir
Retranscrire l’évolution de la philosophie
Pour réussir l’épreuve de culture générale / philosophie il faut arriver avec un discours déjà prêt dans la tête. Cela ne veut pas dire qu’on apprend quelque chose par cœur et qu’on le retranscrit. Cela veut dire qu’on a compris l’évolution qu’a subi le sujet dans la bibliographie, quels points de rupture sont apparus, et notre plan de dissertation reflète généralement cette évolution. On part souvent des Anciens, des différentes conceptions à l’origine de la philosophie, pour voir quelles perspectives nouvelles ont été rendues possibles par la philosophie moderne et, éventuellement, la philosophie contemporaine.
On « ne réinvente pas la poudre » le jour du concours en prépa HEC : c’est pour cela qu’il est très important de se fonder sur des références précises, qui font autorité sur une question et qui représentent un moment de l’histoire de cette question. C’est sur cette base, sur ce mouvement de balancier nourri de points de rupture, qu’on peut construire un plan.
Un mouvement de balancier pour faire parler des courants de pensée
Souvent, le plan « thèse, antithèse, synthèse » permet de reproduire les débats philosophiques et académiques vieux de plus de deux mille ans. Précisément parce qu’à une thèse on a essayé de substituer une autre (ou on a voulu explorer d’autres facettes), avant qu’un autre mouvement tente de dépasser l’opposition pour ouvrir une réflexion nouvelle.
Ici, on propose ce mouvement de balancier « thèse, antithèse, synthèse » tout en suivant, justement, autant que possible, les mouvements de pensée dans l’histoire.
Des exemples pour illustrer sa pensée
Formellement, il faut aussi veiller à bien distribuer les exemples pour la dissertation en prépa HEC et à en développer un ou deux plus en détail : dans chaque partie, il faut au moins deux exemples (philosophique ou littéraire, cinématographique, pictural, musical…), et il faut veiller à leur équilibre.
III] Exemple de dissertation corrigée sur la fin du désir
Introduction de la dissertation
« Le désir n’est rien que martyre ; content ne vit le désireux, et l’homme mort est bien heureux. Heureux qui plus rien ne désire ! » C’est en ces termes que Ronsard achève son poème Celui qui est mort aujourd’hui. En présentant ainsi le désir comme vecteur de souffrance pour l’homme, le poète touche à la fin – physique – de l’homme, sa mort, et évoque, dans le même temps, la fin du désir.
C’est que le désir ne peut être séparé de l’homme, de celui qui désire ; il est même le lien entre un sujet désirant et un objet désiré. Il est cette aspiration profonde de l’homme vers un objet qui réponde à une attente, ou cette prise de conscience qui traduit la prise de conscience d’un manque. Il est cette « tendance spontanée et consciente vers une fin avec une représentation de cette fin ». La fin ferait donc partie intégrante du désir ? Cela semble évident mais le terme « fin », polysémique, mérite une attention particulière.
Il est à la fois le but, l’objectif, vers lequel un désir ressenti peut tendre. Mais il est aussi le terme, la fin, la mort peut-être, au sens de limite infranchissable obligeant à marquer un coup d’arrêt. Ces deux sens pris en compte, n’existe-t-il qu’une seule fin ? Tout porte à croire que de la même façon qu’on peut multiplier les significations du mot « fin », on peut multiplier le nombre et les occurrences de ces « fins ».
Cette « fin » comprise sous différents angles place de facto le désir dans des dimensions à la fois matérielles, spatiales et temporelles, ce qui implique que ce désir « joue sur plusieurs tableaux ». Dans le même temps, la fin pousse à penser son contraire : la permanence du désir ou, du moins, son éternel recommencement.
C’est bien là le cœur de la question : le désir s’oriente-t-il nécessairement vers une fin ?
L’appréhension première du désir – ses définitions les plus simples, les plus spontanées, laissent effectivement penser que le désir a une fin, poursuit donc à la fois un objectif et se trouve confronté à un terme (I). Mais, très vite, les subtilités de cette « tendance vers une fin » font que l’on découvre que la nature du désir est bien plutôt d’être sans limite ou sans objectif précis, ou unique (II). Même si cette opposition – voire même cette contradiction – est le fruit d’un cheminement intellectuel, elle ne peut être satisfaisante en l’état. Inverser les termes du problème paraît alors nécessaire : on ne demande donc plus si le désir a une fin ou s’il n’en a pas, mais on découvre qu’il est la fin : la fin d’un processus et le but de toute chose (III).
Le désir a une fin (une finalité / un terme)
La définition même du désir, celle du moins qu’on trouve dans les dictionnaires les plus classiques, porte à croire que le désir est bien orienté vers une fin : à la fois vers un objectif et vers un terme.
Le désir est orienté vers un objet
Dans la langue courante, on parle souvent de « l’objet du désir ». C’est donc bien que, spontanément, chacun peut identifier un objectif précis du désir ; ce dernier se porte sur quelque chose qui doit être atteint, et a donc une finalité bien précise. D’une certaine façon, le désir nous pousse vers quelque chose qu’il nous faut obtenir. Si l’on reste très terre-à-terre, cela fonctionne de la façon suivante : je désire manger une pomme, la pomme est donc l’objet bien défini de mon désir.
Pour Socrate, tel qu’il s’exprime dans le Banquet de Platon, c’est le manque « des choses bonnes et belles » qui pousse le désir à s’activer pour atteindre le Beau et le Bien. Pour lui – même si, par la suite, son analyse est plus approfondie – le point de départ du désir est ce chemin vers un objectif précis : toucher de près le Beau et le Bien. Dans cette perspective, le désir a bien une finalité.
C’est d’ailleurs dans cette logique que le désir de connaissance était consacré chez les Anciens, et repris jusqu’aujourd’hui : Aristote disait déjà que la science est la fille de la curiosité, de l’étonnement et de l’émerveillement, facteurs constitutifs de l’esprit. Le désir se met au service d’un objectif : connaître. Einstein ajoutera bien plus tard que la science permet aussi de servir des désirs esthétiques : « Je crois (…) que la science mérite d’être poursuivie car elle révèle la beauté de la nature » ; le grand savant va même plus loin en disant que la connaissance permet de satisfaire un désir de liberté, dès lors qu’elle permet de s’affranchir de superstitions, de peurs.
Il y a bien, dans une certaine perspective, une limite au désir
C’est dans cette même logique, pour limiter les peurs, les troubles, que limiter le désir peut s’avérer nécessaire. Dans sa Lettre à Ménécée, Epicure considère que l’objectif de tout homme est de parvenir à l’ataraxie, l’absence de troubles. Et, pour ce faire, il doit s’employer à la maîtrise de ses désirs. Les désirs « naturels et nécessaires » sont précisément ceux qui ont une finalité bien précise (se nourrir, par exemple). En fait, ils s’apparentent très nettement aux besoins.
Les désirs « naturels mais non nécessaires » sont à éviter parce qu’ils font courir le risque de ne pas pouvoir les satisfaire (et on voit donc déjà une faille dans cette « fin du désir »), tout comme les désirs « non naturels et non nécessaires », qui sont à éviter absolument (par exemple, le désir d’être immortel : il n’y a pas de limite à ce désir, il faut donc s’employer à le limiter). Ainsi, théoriquement du moins, il est possible de limiter ses désirs, de leur imposer une fin. On peut le faire soit en satisfaisant un désir (manger son repas, celui qui va permettre de vivre), soit en effaçant le désir malsain de son esprit.
Dans le Banquet, les six discours en l’honneur d’Eros permettent à Socrate de consacrer le désir comme sensation en constante tension entre manque et plénitude ; cette plénitude est bien celle d’un « accompli », d’une fin atteinte. Mais Socrate montre que ce jeu de tension fait que cette plénitude n’est jamais complètement définitive. C’est ce qui fait que la fin du désir…atteint ses limites.
On sent là que ces considérations qui relèvent largement de l’ordre rationnel (j’ai faim, je mange une pomme) ne couvrent pas toutes les subtilités du désir, en particulier les traits propres au désir amoureux, érotique, beaucoup plus difficilement limitable, justement. C’est du reste sans doute parce qu’ils étaient conscients de la nature même du désir que les philosophes antiques ont énoncé ces règles de bon comportement à son égard. En réalité, on constate fort aisément que le désir est « sans fin ». Apparaît alors un mouvement perpétuel. D’une certaine façon, dès que le désir meurt (ou est comblé, satisfait, ce qui correspond généralement à sa mort), il renaît (bien souvent ailleurs).
Un désir sans fin (de finalité / de terme)
Ce mouvement perpétuel du désir, c’est celui d’un désir qui ne se laisse pas limiter, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni dans les objets qu’il vise. C’est un désir permanent, constant.
Le désir est mort ! Vive le désir !
Certains enfants peuvent être la meilleure illustration de ce « désir sans fin », quand ils souhaitent par-dessus tout avoir le jouet qui leur fait briller les yeux, finissent par l’obtenir, jouent avec quelques minutes (ou, au grand maximum, quelques jours) et s’en détournent pour désirer un autre objet. Dans cette perspective enfantine – ou peu sage – le désir n’a littéralement pas de terme puisque dès lors qu’il est satisfait, il renaît pour aller s’appliquer à un nouvel objet.
Dans le Gorgias, Platon prend l’image du tonneau pour conceptualiser sa vision du bonheur (un tonneau plein). Et, chemin faisant, il apparente ce mouvement de renaissance perpétuelle du désir à l’image du tonneau percé : nous désirons toujours autre chose et même si nous remplissons le tonneau, celui-ci, percé, ne peut se remplir pleinement et la satisfaction du plaisir ne dure qu’un court moment, ce qui conduit à un état de manque et d’insatisfaction perpétuel.
Au cinéma, un film consacre magistralement ce « problème » du désir sans fin, sans limitation. Divorce à l’italienne, de Pietro Germi, présente le personnage de Féfè, un noble de l’Italie du Sud. Il est marié, mais est épris de la jeune Angela. Pour pouvoir « satisfaire son désir », il imagine un plan : trouver un amant à sa femme, la tuer, purger une très courte peine pour crime d’honneur, et pouvoir ainsi épouser la jeune femme qu’il aime.
Le désir érotique, cette recherche constante de combler un manque, cette tension vers l’autre, traverse toute cette comédie. Mais c’est la scène finale qui a retenu l’attention des critiques : Féfè et Angela sont sur un voilier et jouissent de leur amour enfin « consommable ». La caméra quitte leurs bustes enlacés et suit les jambes de la jeune femme : là, on la voit toucher du pied le marin qui les accompagne, nouvel objet de son désir à elle.
Le désir peut ne pas avoir de « but ultime »
Cette fin du désir est donc toute relative ; cet objectif peut ne pas être ultime. Dans cette configuration du désir comme perpétuel recommencement dès lors qu’il a été satisfait, une fois que le « but » est atteint, il peut être dépassé, comme l’est Féfè pour Angela dans Divorce à l’italienne. Et ce qui apparaissait comme un but est plutôt une étape dans un cheminement tout autre.
Dom Juan, de Molière, est une pièce qui illustre bien ce point : « Tout le beau de la passion est fini », pense le héros, qui préfère « voler de victoire en victoire » (de conquête en conquête, donc). Le mouvement qu’adopte ce personnage si mythique dans la culture occidentale est bien celui de l’étape franchie, morte sitôt qu’elle est franchie, et sur laquelle il n’est plus nécessaire de revenir.
Par ailleurs, il peut très bien y avoir plusieurs objets de désir en même temps ; c’est ce qu’illustre une œuvre comme Au bonheur des Dames, d’Emile Zola. En substance, l’auteur laisse saisir ce désir matériel multiple, « touche-à-tout », ce désir qui s’applique à toutes sortes d’objets simultanément – principalement des biens matériels – et qui arrive à son paroxysme grâce aux mécanismes bien huilés de la « société de consommation ».
On sent donc bien que, sous cet angle, la fin du désir disparaît : ni terme précis, ni objectif précis ; difficile de cadrer le désir, puisque sous d’autres aspects, comme on l’a vu plus haut, la fin est bien là. S’il n’y a pas de fin au désir, quelle est la fin ? Ne serait-ce pas le désir lui-même ?
Le désir est la fin, la fin d’un processus et le but de toute chose
Pour s’extraire de cette opposition qui semble « ne mener nulle part », il paraît nécessaire de renverser le paradigme, les termes du problème. Finalement, ce n’est peut-être pas tant une fin au désir qu’il faut chercher, mais le désir comme fin.
D’une fin du désir au désir comme fin
C’est Spinoza qui, dans son Ethique, au livre III, renverse le paradigme. Il prend toute la tradition philosophique sur le désir à contre-courant en proposant cette formule : « Le désir, c’est l’essence même de l’homme, en tant qu’elle est conçue comme déterminée à quelque action par une de ses affections quelconque ». Spinoza explique que l’homme n’est pas être de connaissance, mais être de désir. Si l’essence de l’homme est le désir c’est que c’est ainsi qu’il peut « persévérer dans l’être », pour « affirmer sa puissance d’exister ».
Deux conséquences se dégagent de cela : d’une part, ce n’est pas pour connaître que l’homme désire, c’est pour déployer son désir que l’homme doit connaître ; d’autre part, « nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne, mais au contraire c’est parce que nous la désirons que nous la disons bonne ». En renversant ainsi les termes du problème, Spinoza place le désir comme but ultime de toute chose, comme fin en soi, comme « essence de l’homme ». Autrement dit, il ne s’agit plus là de voir le désir comme un vecteur vers tel objet mais de voir tous les objets (que l’on croit spontanément être des objets finis) servir le désir, seule véritable fin.
La conscience de soi : le but ultime du désir sous le nouveau paradigme
Ce qui se joue dans ce changement de paradigme, c’est le rapport de l’homme à lui-même. Spinoza ouvre la voie à la conscience de soi en faisant du désir la finalité et le terme d’un processus et non plus le serviteur d’un processus. Cela mènera à la psychanalyse de Freud et, chemin faisant, s’arrêtera par Hegel qui, dans la Phénoménologie de l’esprit, fait du désir l’instrument de la reconnaissance.
Pour lui, le désir ne s’applique qu’à ce qui est vivant ; c’est ainsi qu’il rencontre l’Autre en même temps qu’il aide la conscience de soi à se préciser, dès lors qu’il s’agit de « reconnaître un autre soi-même » (« deux consciences apprennent à se reconnaître comme se reconnaissant mutuellement »). Le désir prend alors une forme et un sens nouveaux : il est l’essence de l’homme en ce qu’il permet à l’homme de prendre conscience de lui-même. Dans cette perspective, il est la fin, à tous les sens du terme.
Conclusion de la dissertation sur la fin du désir
Les premières intuitions sur le désir portent à croire qu’il est l’instrument qui pousse l’homme à combler un manque, à satisfaire un besoin, qu’il est donc dirigé vers un objet, et qu’il disparaît dès lors qu’il a trouvé satisfaction. Cette vision ne couvre pas toutes les subtilités du désir : en réalité, la fin (les fins, même) lui est inhérente. Dès qu’il est comblé, le désir va renaître ailleurs ; c’est particulièrement vrai dans le cas du désir amoureux, volage par excellence. En renversant le paradigme, Spinoza ouvre des voies nouvelles à la réflexion : en consacrant le désir « essence de l’homme », il fait de lui la fin en elle-même.
Si le désir et la fin sont toujours intimement liés, il est difficile d’affirmer que le premier s’oriente toujours nécessairement vers la seconde, surtout s’ils finissent par s’unir en symbiose. Ce qu’on peut avancer, tout au plus, comme l’ose Ronsard, c’est que seule la mort permet de mettre véritablement fin à la question et alors, « heureux qui plus rien ne désire ».
Retrouvez également un autre exemple de dissertation corrigée sur le désir dans notre blog.
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Thomas
Ancien élève de classe préparatoire ayant intégré l’ENS, j’aime disserter à mes heures perdues comme d’autres jouer aux jeux vidéos.