Etudiant à l'Essec proposant des cours d'économie et autres matières.

- focus ESH prépa et lycée

Ma méthodologie pour les élèves prépa est simple. En premier lieu, je cherche à comprendre les besoins de l'élève : dans quel domaine est-il à l'aise ou non ? Est-ce à l'oral, ou pour trouver un plan de dissertation pertinent rapidement ?  De ce premier point d'ancrage, je vais ensuite adapter et orienter le cours vers ses besoins.

Il est à mon avis absolument nécessaire de commencer par la méthode de la dissertation. Responsable à 80% de la note finale, c'est elle et elle seule qui assure une note a minima correct, voire décente à l'élève, les derniers points restants étant à chercher ailleurs, dans le cours et son originalité.

Ma méthodologie passe ensuite par une évaluation de l'apprentissage du cours de l'élève. Selon le niveau de mémorisation du cours, mon rappel du cours sera plus ou moins en profondeur, en mettant un point d'honneur à lui donner mes connaissances théoriques et pratiques acquises durant mes années de classes préparatoires auprès d'un des meilleurs professeurs d'ESH de France, Mr Desaint, : des auteurs, citations, oppositions ou autres qui lui permettront de sortir du lot des candidats. C'est de cette manière que l'élève passera d'un 14 à 17 en dissertation.
Selon mon expérience de professeur particulier, un élève ne s'améliore qu'en étant actif, c'est pourquoi une grande partie du cours sera consacrée à faire travailler l'élève, que ce soit à l'oral ou à l'écrit : entrainement sur un sujet de khôlle, rédaction d'une introduction, d'un plan de dissertation, c'est ainsi qu'on progresse et qu'on démontre ou non qu'on a réellement assimilé le cours et surtout compris comment se mélangent, s'opposent et s'approuvent les courants et auteurs d'économie au fil des siècles.


- focus Sciences  prépa et lycée

Pour les autres matières, j'applique la même méthode consistant à chercher les axes d'améliorations de l'élève, le travail du cours puis la mise en pratique par des exercices. C'est en particulier vrai en sciences (mathématiques, physique, SVT), où j'accorde une grande importance au préalable à la révision du cours, celle du chapitre concerné, mais aussi rapidement les chapitres vus précédemment. La raison derrière est que la mémorisation passe par la répétition, est que l'objectif est à long terme (bonnes notes au baccalauréat ou aux concours), et non à court-terme (une "fausse" bonne note à un DST grâce un travail excessif la veille mais à cause d'une mauvaise préparation et organisation en amont).

Une fois le cours bien assimilé et compris, il faut le mettre en pratique par des exercices. Ici, c'est véritablement l'élève qui travaille et s'exerce, je ne fais que le guider et l'orienter par des rappels et reformulations s'il a des difficultés. L'enchainement d'une sélection d'exercices bien choisis pour réviser l'ensemble des notions vues dans le chapitre et la méthodologie permet la progression de l'élève.

A la fin du cours, 5-10 minutes avant la fin, j'arrête les exercices pour faire un bilan de la session et faire un dernier rappel cours et méthodologie à l'élève, qui doit me restituer les points clés étudiés, et leur mise en application.


- focus français

Le français, bien que matière littéraire, est avant tout une matière de rigueur et de logique au baccalauréat, à l'oral et surtout à l'écrit. Des connaissances littéraires sont bien évidemment attendus mais le correcteur exècre les formules par coeur recrachées bêtement pour se rassurer, il veut  de l'analyse et de l'expression. Cela passe évidemment par des connaissances extérieures (lectures personnelles, théâtre, ...) et surtout apprises en classe (figures de style, mouvements littéraires, ...), mais cela n'est pas suffisant pour avoir une note satisfaisante, car il ne s'agit là  que de vecteurs pour aller chercher des notes bonnes voire excellentes (>16/20), mais pas de la base pour avoir la moyenne ou une note correcte (>12/20).

La base passe donc par une analyse poussée du texte ou du sujet. Quelle période, quel auteur, quel but, quel moyen sont autant de pistes à explorer. Il faut au début se poser, faire abstraction des idées qui viennent dans la tête (c'est normal si on a travaillé) pour noter ses premières impressions après une première lecture du texte ou du sujet. Le but ici est d'être certain de ne pas être hors-sujet par des idées peut-être vraies, mais inadaptées à ce stade de l'analyse. Il faut essayer de trouver rapidement le but de l'auteur (ou du concepteur du sujet) pour identifier le problème inhérent. Ce sera la problématique. Ensuite seulement, on peut sortir la boite à outils de nos connaissances externes, à condition de les mobiliser à bon escient.

Je mets également un grand point d'attention à la qualité d'expression orale et écrite de l'élève, encore plus importante que dans toute autre matière. Certes il s'agit d'une matière rigoureuse, mais elle n'en reste pas moins aussi une étude de l'esthétisme des mots, une matière littéraire. Une expression de qualité, bien structurée, claire peut sauver un devoir poussif analytiquement, et faire monter la note considérablement. En français comme ailleurs, la forme joue autant que le fond.

notes au baccalauréat de français : 18 à l'écrit et 19 à l'oral.