Normalien, Professeur Agrégé de Prépa Littéraire et HEC donne cours
Présentation
Normalien de la Rue d'Ulm, professeur de Chaire supérieure en hypokhâgne et en khâgne (classes de Lettres et Première Supérieures) au lycée de Sèvres, j'enseigne aussi depuis 26 ans à Intégrale-Paris en ECG 2e année.
J'ai été correcteur de l'épreuve d'histoire de l'IEP de Paris de 2011 à 2019. Je corrige toujours la nouvelle épreuve de Géopolitique de GEM. Je suis également membre du Collège de Sciences Humaines de la Faculté de Médecine Lyon-Sud où j'enseigne et corrige dans le cadre du module de SSH en PACES.
J'ai enfin rédigé plusieurs manuels dont un d'Histoire & Géographie pour la classe de Première que j'ai dirigé pour Hachette en 2015 et un manuel de Géopolitique auquel j'ai collaboré pour les éditions Pearson en 2008. J'ai également réalisé de nombreux corrigés d'annales de Géopolitique (HGG) pour le groupe Espace Prépa/Studyrama ainsi que des articles de Géopolitique HEC dont la plupart peuvent se trouver en ligne.
Méthodologie
Ma méthodologie repose moins sur le cours magistral qu'il est inutile de doublonner surtout à l'ère de la surabondance des informations factuelles disponibles en ligne, que sur la maîtrise d'un certain nombre de procédés d'exposition dialectique des connaissances. J'ai à cet égard rédigé de nombreuses fiches-méthodes pour mes élèves de Prépa HEC ; à titre d'échantillons : Ce que problématiser veut dire... Qu'est-ce qu'un bon exemple en dissertation ? Comment prendre des notes ; Finir, est-ce seulement conclure ? ou, entre autres, Qu'est ce qu'un bon cours ? et Dans la peau du Correcteur...
Par ailleurs, je crois aux vertus de l'exemple et de l'imitation que les méthodes d'enseignement contemporaines négligent trop : il faut fournir à l'étudiant des phrases, des tournures de pensée, certains développements qu'il peut reproduire - certes, pas mot à mot - mais qui constituent comme des pas japonais pour avancer dans le traitement d'un sujet.
S'il s'agit de préparer un concours (ENS/BEL, IEP, BCE et Ecricom), je pars le plus souvent des annales et/ou de sujets plausibles : il faut renvoyer l'étudiant aux manuels et à la bibliographie quitte à l'aider à naviguer en leur sein (c'est-à-dire à ne pas retenir ce qui ne l'aidera pas...) et traiter avec lui et pour lui des dissertations représentatives de l'épreuve qui l'attend.
Au-delà de cette profession de foi nécessairement générale et rhétorique, toute méthode vaut moins en soi qu'appropriée à un élève/étudiant donné. 30 ans d'expérience m'ont appris bien des choses sur les concours mais aussi qu'il n'existe, s'agissant de ceux qui les affrontent, que des cas particuliers, c'est-à-dire que des adaptations voire des réinventions de la méthodologie.