Chapitres Maths en ECG1
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Cours : Probabilités sur un univers fini en ECG1
Résumé de cours Exercices Corrigés
Cours en ligne de Maths en ECG1
Résumé de cours et méthodes – Probabilités sur un univers fini
1. Dénombrement et combinatoire
Méthode 1 : Tirages successifs avec remise.
Si l’on tire
boules successivement et avec remise dans une urne contenant
boules, il y a
tirages possibles. On peut facilement s’en convaincre en raisonnant de la manière suivante : il y a
choix possibles pour la première boule, il y a
choix pour la deuxième, etc.
Ces tirages s’appellent des
-listes sans répétition des
boules. Il est conseillé de prendre des cours de soutien de maths pour progresser sur les probabilités sur un univers fini en ECG1
Exemple : 1) Soient
et
avec
. Dénombrer le nombre d’applications de
vers ![]()
2) On lance trois fois de suite un dé.
a) Combien y a-t-il de lancers possibles ?
b) Combien y a-t-il de lancers où le premier dé donne un multiple de
?
c) Combien y a-t-il de lancers où l’on obtient les chiffres
et
?
Réponse :
1) Définir une application de
vers
c’est associer à chaque élément de
un unique élément de
Autrement dit, cela revient à choisir successivement et avec remise
fois (car
) un élément de
qui contient
éléments. Ainsi, il y a
choix possibles donc il y a
applications de
vers ![]()
2) a) Chaque lancer donne
résultats possibles, comme les trois lancers sont successifs, on en a au final
lancers possibles.
Méthode 2 : Tirages successifs sans remise.
Soient
tels que
Si l’on tire
boules de manière successive et sans remise dans une urne contenant
boules, il y a
tirages possibles. On appelle
-listes sans répétition des
boules tout résultat d’un tel tirage et on note
le nombre de ces tirages.
On peut s’en convaincre en raisonnant de la façon suivante : il y a
choix pour la première boule,
pour la deuxième, etc. Pour la
-ième, il y a
choix.
En particulier, il y a
façons de vider une urne contenant
boules en tirant les boules l’une après l’autre.
On retiendra que l’ordre importe.
Exemple : Les deux questions sont indépendantes.
1) Soient
et
avec
tels que
Dénombrer le nombre d’applications injectives de
vers ![]()
2) Au départ d’une course de
mètres, il y a
coureurs. Combien y a-t-il de podiums possibles ? On suppose qu’il n’y aura pas d’ex-æquo.
Réponse : 1) Définir une application de
vers
injective, c’est prendre successivement et sans remise (pour bien définir une application injective)
éléments de
Il y a donc
applications injectives de
vers
.
2) Définir un podium, c’est donner un premier, un deuxième et un troisième. Autrement dit, c’est effectuer « trois tirages successifs et sans remise des
coureurs au départ ». Il y a donc
podiums possibles.
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Méthode 3 : Tirages simultanés.
Soient
tels que
Le nombre de tirages simultanés de
boules dans une urne contenant
boules est égal à
tirages.
On retiendra que l’ordre n’importe pas.
Exemple : a) De combien de façons peut-on donner une main de
cartes d’un jeu de
cartes ?
b) Combien de ces mains contiendront exactement un roi ?
c) Combien de ces mains contiendront exactement un roi et deux reines ?
Réponse :
a) Donner une main de
cartes à un joueur, cela revient à choisir simultanément
cartes dans le jeu de
cartes : il y a
mains possibles.
b) Se donner une main contenant exactement un roi, c’est choisir un roi parmi les
rois puis choisir simultanément
cartes parmi les
cartes restantes. Il y a donc ![]()
c) Choisir une main contenant exactement un roi et deux reines, c’est d’abord choisir un roi parmi les
rois puis choisir deux reines parmi les
et enfin choisir
cartes parmi les
cartes restantes (celles qui ne sont ni des rois ni des reines). Il y a donc
mains.
Méthode 4 : Introduire une bijection.
Il suffit de trouver une bijection entre
l’ensemble à dénombrer, et un autre ensemble dont on connaît le nombre d’éléments.
Exemple : Soit
et
un entier tel que
Déterminer le nombre de
-listes strictement croissantes de ![]()
Réponse : On note
et
l’ensemble des parties de
contenant
éléments.
L’application
est une bijection (toute partie à
éléments peut être rangée d’une unique façon en une suite strictement croissante), donc
2. Probabilités sur un ensemble fini
Méthode 5 : Vérifier que l’on a défini une probabilité sur
.
Soit
un ensemble non vide, on rappelle que
désigne l’ensemble des parties de
Pour montrer qu’une application
définie sur
est une probabilité sur
, il faut montrer qu’elle vérifie les deux points :
![]()
si
et si
alors ![]()
On notera, lorsque
est fini que,
est entièrement définie sur les ensembles de la forme
avec ![]()
De plus, pour toute partie
on a
![]()
En particulier si
on a
![]()
Lorsque
pour tout
on dit que l’on est sous l’hypothèse d’équiprobabilité. Dans ce cas, pour tout
on a
![]()
Exemple : Soit
Soit ![]()
1) Déterminer
tel que l’application
définie par : pour tout
définisse une probabilité sur ![]()
2) Calculer
où
est constitué des nombres pairs de ![]()
Réponse :
1)
définit une probabilité si sur
, et seulement si,
prend des valeurs positives et si
![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\displaystyle\sum_{k=0}^{2n} a 2^k = 1.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-185e30dc9a67ec18f641ade5ab5993e8_l3.png)
ainsi
Méthode 6 : Savoir utiliser les relations fondamentales de probabilité.
Rappelons les relations qui servent tout le temps en probabilité,
étant une probabilité sur
et
étant deux événements :
![]()
![]()
la formule du crible pour
événements
et
:
,
si
sont
événements deux à deux incompatibles, alors
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathbb{P} \left( \displaystyle\bigcup_{k=1}^m A_k \right) = \displaystyle\sum_{k=1}^m \mathbb{P} \left( A_k \right).\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-83494d238daf1acb805d4a72e0c7abc2_l3.png)
Exemple : Dans une urne, on place
jetons de couleur rouge numérotés de
à
jetons de couleur blanche numérotés de
à
et
jetons de couleur noire numérotés de
à
On tire simultanément
jetons. On introduit les événements :
« on a obtenu deux numéros
« ,
« on a obtenu un seul numéro
» et
« on a obtenu deux numéros distincts ».
Calculer
et ![]()
Réponse :
On se place dans le cadre de l’équiprobabilité.
est l’ensemble des tirages simultanés de
jetons parmi les
jetons donc ![]()
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Méthode 7 : Utiliser la formule des probabilités conditionnelles et la formule des probabilités composées.
1) Par définition, si
n’est pas un événement impossible (i.e.
)
Cette formule sert aussi sous la forme :
![]()
On retiendra que l’application
définit une probabilité sur 2) Formule des probabilités composées.
Soient
des événements tels que
Alors,
![]()
Il faut penser à utiliser cette formule en particulier dans les cas suivants :
dans les situations où il y a des urnes dont la composition change à chaque tour,
de manière générale, dans toutes les situations où ce qui se passe à l’instant
dépend de ce qui se passe aux instants
1) Par définition, si
n’est pas un événement impossible (i.e.
)
Cette formule sert aussi sous la forme :
![]()
On retiendra que l’application
définit une probabilité sur Quelle est la probabilité de tirer
boules blanches ?
Réponse :
On note
l’événement « la
-ème boule tirée est blanche ».
La probabilité recherchée est :
Clairement
