Chapitres Maths en ECG1
Chapitres Maths en ECG1
Cours : Raisonnement et vocabulaire ensembliste
Résumé de cours Exercices Corrigés
Cours en ligne de Maths en ECG1
Résumé de cours et méthodes – Raisonnement et vocabulaire ensembliste
1. Quantificateurs, ensemble, logique et raisonnement
Méthode 1 : Utilisation des quantificateurs:
Il y a deux quantificateurs principaux :
qui signifie « pour tout » et
qui signifie « il existe ». A première vue, cela paraît simple mais il est indispensable de bien les maîtriser ! Compléter votre maîtrise avec des cours particuliers de maths en ligne pour les ECG1.
Il faut faire attention à l’ordre des quantificateurs et toujours les placer avant la proposition à laquelle ils se rapportent.
Exemple : Dire si la phrase mathématique suivante est vraie ou fausse et justifier :
![]()
Réponse :
Cette phrase est fausse ! L’ordre des quantificateurs est très important. Il faut reformuler la question de la manière suivante : « peut-on trouver
, tel que tout pour
, on ait
? ».
Un tel
ne peut pas être trouvé ! En effet, si un tel
existait, il suffirait de prendre
pour avoir ![]()
Méthode 2 : Donner la négation d’une assertion :
Le point de base est de connaître la négation des quantificateurs.
On rappelle que la négation d’un « il existe » est « quel que soit » et que la négation d’un « quel que soit » est « il existe ».
Exemple : Soit l’assertion suivante :![]()
Quelle est sa négation ?
Réponse : On applique les règles énoncées ci-dessus. On a :
![]()
Méthode 3 : Implication, condition nécessaire, condition suffisante, CNS :
Soient
et
deux assertions.
On appelle l’implication
l’assertion
Le seul cas où l’implication
est fausse est le cas où
est vraie et
est fausse.
Dans le cas où
est vraie, on dit que
est une condition suffisante à
ou bien que
est une condition nécessaire à ![]()
On notera que la négation de
est l’assertion ![]()
On dit que l’assertion
est vraie lorsque
et
le sont, c’est-à-dire lorsque
et
sont vraies (respectivement fausses) simultanément.
En pratique :
Pour montrer
on montre que si
est vraie, alors
est vraie aussi.
Pour montrer
il est équivalent de montrer que
(raisonnement par contraposée).
Pour montrer
on montre
et
On fera bien attention à bien séparer les deux étapes.
Pour montrer l’équivalence entre
assertions
et
il suffit de montrer que
et ![]()
Pour faire un raisonnement par l’absurde pour démontrer que l’assertion
est vraie, on suppose l’assertion
vraie et en poursuivant le raisonnement, on arrive à
est fausse. On dit que l’on a obtenu une contradiction, donc on conclut que
est vraie.
Voici une liste (non exhaustive) où l’on pourra faire des raisonnements par équivalence :
lorsque l’on résout une équation ou un système d’équations,
lorsque l’on cherche l’ensemble de définition d’une fonction.
Exemple : Dire si l’assertion suivante est vraie ou fausse. Donner sa négation.![]()
Réponse :
Cette assertion est fausse. En effet, si l’on prend
on a
L’ordre des quantificateurs est important : ici
est placé avant
… La négation de cette assertion est :
![]()
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2. Applications
Méthode 4 : Ne pas se tromper lorsque l’on compose deux applications :
La composition est une nouvelle opération sur les applications. Soient trois ensembles non vides
et
et soient deux applications
et
On définit l’application
par :
![]()
Exemple : Soient
définie par
et
définie par ![]()
Déterminer l’ensemble de définition de
et la calculer si cela est possible.
Réponse :
et pour tout
![]()
Méthode 5 : Bijectivité :
Pour montrer qu’une application est bijective, on montre qu’elle est injective et surjective. Les méthodes ci-dessus s’appliquent donc.
Pour démontrer que
est une bijection de
sur
on peut aussi démontrer que, pour tout
il existe un unique
tel que ![]()
Dans le cas d’une fonction définie sur un intervalle
de
il suffit d’appliquer le théorème de la bijection : on prouve que
est strictement monotone, continue sur l’intervalle
Alors
est une bijection de
sur ![]()
A ce titre, rappelons que :
si
et si
est croissante sur
et si
est décroissante sur
![]()
Exemple : Soit
définie par ![]()
est-elle bijective ?
Réponse :
On montre que
est injective puis surjective.
Injectivité:
On se donne deux couples de réels
et
tels que
On montre que
et
Comme
on récupère le système d’équations suivant :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{cases} x + y =x' + y' \\ x-y = x' - y' \end{cases}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b337c3dc6b02761fa1eb997316b9c0e0_l3.png)
La somme de ces deux lignes donne
Surjectivité:
On se donne
on cherche
tel que
On a donc le système suivant :
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{cases} x + y =a \\ x-y = b \end{cases}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-23d88c7c6d33ae4c33e99276f1660a46_l3.png)
La vérification est facile,
3. Récurrence
Méthode 6 : Récurrence simple :
Une récurrence s’articule autour de quatre étapes principales :
On énonce proprement la proposition que l’on veut montrer.
On initialise en montrant que
est vraie, en général on montre que la proposition est vraie lorsque
est égal à
ou ![]()
En supposant la propriété vraie au rang
il faut montrer que la propriété est vraie au rang
C’est l’hérédité.
La conclusion.
Exemple : Montrer que pour tout
on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=0}^n k^2 = \frac{n \left( n+ 1 \right) \left( 2 n + 1 \right)}{6}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-1ccd76faf90ae3a05a334ecb50da748f_l3.png)
Réponse : On présente la récurrence comme suit :
On introduit la proposition pour
![]()
est manifestement vraie, car ![]()
On suppose que
est vraie pour un certain entier
fix\’e. Montrons que
est vraie, c’est-à-dire, montrons que
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=0}^{n + 1} k^2 = \frac{ \left( n + 1 \right) \left( n+ 2 \right) \left( 2 n + 3 \right)}{6}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3305430b6f3fea73816286218818d813_l3.png)
On a donc

Méthode 7 : Récurrence forte :
La récurrence forte sert lorsque l’on a besoin de
pour montrer ![]()
On énonce la proposition que l’on veut montrer.
On initialise en montrant que
est vraie. En général, on montre que
est vraie.
En supposant
vraies, on montre que
est vraie.
La conclusion.
Exemple :
Soit la suite
définie par
et pour tout ![]()
![Rendered by QuickLaTeX.com \[u_{n + 1} = \frac{2}{n} \sum_{k=1}^n u_k .\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7d2407c228ddc6a9f65a684291c3af1c_l3.png)
Montrer que pour tout
![]()
Réponse : On procède par récurrence forte.
Pour tout
on pose
: «
« .
donc
est vraie.
On suppose
vraies et montrons que
est vraie. On a

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4. Calcul de sommes et produits
Méthode 8 : Les sommes classiques :
Nous les rappelons ci-dessous (les lettres
et
désignent des réels et
) :
1)
c’est la formule du binôme de Newton,
2) ![]()
3)
,
4)
formule de la somme des termes d’une suite géométrique. Cette formule est encore valable pour ![]()
5)
, formule obtenue en dérivant celle de la somme des termes d’une suite géométrique (à ne pas retenir par coeur !) Cette formule est encore valable pour ![]()
Soit ![]()
Que vaut
?
Réponse :
Cela ressemble à un binôme de Newton ! La présence du
dans le coefficient binomial nous invite à faire le changement d’indice
Ainsi
![Rendered by QuickLaTeX.com \[S_2 = \sum_{i=0}^{n - 1} \binom{n }{i} 2^{i + 1}.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-0670153d719eb012e20d7c1397af259f_l3.png)
Pour appliquer la formule du binôme, il faut que la somme se termine à
et que le
soit seulement à la puissance
d’où en faisant ces petits changements :
![]()
= ![]()
= ![]()
Cette méthode permet de simplifier facilement les sommes qui peuvent se mettre sous la forme
En effet, on a
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\sum_{k=p}^n \left( a_{k + 1} - a_k \right) = a_{n + 1} - a_p.\]](https://groupe-reussite.fr/ressources/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f768756396acc036f089d5a7793fb6d0_l3.png)
Exemple : Soit ![]()
Que vaut
?
Réponse : ![]()
Méthode 10 : Les sommes doubles :
Pour calculer des sommes doubles
l’idée est de calculer en fixant
la quantité
puis de sommer les résultats ainsi obtenus.
Exemple :
Soit ![]()
Que vaut
?
Réponse : ![]()
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