Chapitres Maths en ECG1
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Cours : Fonctions réelles à variables réelles en ECG1
Résumé de cours Exercices Corrigés
Cours en ligne de Maths en ECG1
Résumé de cours et méthodes – Fonctions réelles à variables en ECG1
Méthode 1 : Déterminer l’ensemble de définition d’une fonction.
Pour déterminer l’ensemble d’une fonction, il faut se souvenir qu’un dénominateur ne peut être nul, que l’on ne calcule la racine carrée que de réels positifs et que l’on ne définit le logarithme que de réels strictement positifs.
D’autre part, un raisonnement du type « pour que soit défini, on doit avoir » est incomplet car il dit que le domaine de définition de est inclus dans Il manque l’étude de la réciproque : c’est-à-dire si a-t-on défini ?
Le raisonnement doit faire apparaître : est défini si, et seulement si,
Exemple : Déterminer l’ensemble de définition de la fonction suivante :
Réponse :
On commence par dire que l’on se limite aux réels tels que pour que la racine soit définie. On distingue alors cas :
Si alors et donc est défini.
Si on utilise soit puis et n’est pas défini.
Par disjonction des cas, on a prouvé que est définie sur
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Méthode 2 : Montrer qu’une fonction admet une limite en un point ou en .
La situation est simple : ou bien il n’y a pas de forme indéterminée, auquel cas il ne devrait pas y avoir de difficulté, ou bien il y a une forme indéterminée. Nous listons une liste de méthodes permettant de lever les indéterminations avec les outils à votre disposition au premier semestre.
Pour les quotients avec une forme indéterminée de la forme « « , il faut factoriser au numérateur et au dénominateur par le terme qui tend le plus vite vers En particulier, pour une fonction polynôme, on factorise par le terme de plus haut degré.
La méthode est la même pour les formes indéterminées de la forme où l’on factorise par le terme qui tend le plus vite vers
Pour les formes indéterminées de la forme « « , on peut essayer de faire apparaître un/des taux d’accroissement (i.e. des expressions de la forme car on sait que si est dérivable en ). En particulier, vous rencontrerez souvent les limites suivantes :
(dérivée de en ),
(dérivée de en ),
(dérivée de en ),
(dérivée de en ).
Il faut aussi connaître par cœur les formes indéterminées qui sont des croissances comparées. Beaucoup de formes indéterminées se ramènent à des croissances comparées. Nous les listons ci-dessous :
pour tout et pour tout
pour tout et pour tout
pour tout et pour tout
Vous disposerez au cours du second semestre des équivalents usuels permettant de lever les indéterminations dans les produits et les quotients. Lorsque les expressions comportent des sommes et des différences, il pourra être utile de faire un développement limité.
Piège : Les croissances comparées sont des outils puissants pour lever les indéterminations mais avant de les utiliser, vérifier quand même que c’est bien une croissance comparée dont il faut se servir…
Exemple : en puis en
Réponse :
En :
On obtient une forme indéterminée de la forme le troisième terme ayant pour limite. On factorise par qui tend plus vite vers que Ainsi
Or (croissance comparée), on obtient
puis
En : On obtient une forme indéterminée de la forme le deuxième terme ayant pour limite On factorise par qui tend plus vite vers l’infini que
Or (croissance comparée), on obtient
donc
Méthode 3 : Montrer qu’une fonction n’admet pas de limite en un point ou en .
Pour montrer qu’une fonction n’admet pas de limite en un point (fini ou égal à ), il suffit de trouver deux suites et de limite telles que et aient des limites différentes.
Exemple : Soit Montrer que n’admet pas de limite en
Réponse :
On cherche deux suites et qui divergent vers et telles que et aient des limites différentes.
Il faut construire ces suites pour que les soient faciles à calculer. On prend par exemple et On a et Il s’ensuit que et avec et
n’a pas de limite en
Méthode 4 : Montrer la continuité d’une fonction en un point.
Pour montrer qu’une fonction définie sur un intervalle est continue en on doit montrer que En général pour montrer qu’une fonction est continue, on ne revient pas à la définition mais on utilise les théorèmes généraux disant que la somme ou le produit de fonctions continues est continue, le quotient d’une fonction continue par une fonction continue ne s’annulant pas est continue, etc.
On sera obligé de revenir à la définition dans les cas suivants :
la fonction est définie par si et la donnée de
la fonction est définie par intervalles (par exemple si et si ).
Dans ce cas, on dira dans la suite que est définie par un raccord.
Exemple : Montrer que les fonctions suivantes sont continues sur
Réponse : est clairement continue sur Pour montrer que est continue en montrons que S’il est clair que Grâce à une croissance comparée, on obtient aussi que Ainsi est bien continue en puis sur
2. Dérivabilité et dérivées
Méthode 5 : Montrer qu’une fonction est dérivable.
Comme pour la continuité, on essaie dans un premier temps d’utiliser les théorèmes généraux qui disent qu’une somme de fonctions dérivables, un produit de fonctions dérivables est dérivable, un quotient de fonctions dérivables est aussi dérivable (attention au dénominateur qui ne doit pas s’annuler !).
On peut aussi utiliser le théorème de composition des fonctions dérivables : si la fonction est dérivable sur à valeurs dans et si la fonction est dérivable sur la fonction est dérivable sur et
Lorsqu’il est impossible d’appliquer les théorèmes généraux (par exemple lorsqu’il y a un raccord), il faut revenir à la définition, c’est-à-dire qu’il faut montrer que le taux d’accroissement admet une limite finie lorsque tend vers
à cet effet, il est bon de se souvenir qu’une fonction est dérivable en si et seulement si admet un développement limité à l’ordre en c’est-à-dire que l’on peut écrire :
avec
Exemple : 1) étudier la dérivabilité de
2) Montrer que les fonctions suivantes sont dérivables en les points indiqués :
a) en
b) en
Réponse :
1) Soit Les racines de sont et Il s’ensuit que
Comme la fonction est dérivable sur par le théorème de dérivation des fonctions composées, la fonction est dérivable sur et
2)a) On sait que est dérivable en mais ne l’est pas, on ne peut donc pas appliquer les théorèmes généraux : on revient à la définition, c’est-à-dire au taux d’accroissement.
.
Ainsi, donc est dérivable en et
b) On forme le taux d’accroissement : donc et alors, par encadrement, est donc dérivable en et
Méthode 6 : Utiliser le théorème de Rolle.
Ce théorème est fondamental en analyse. Il doit être connu sur le bout des doigts ainsi que ses hypothèses (sans en oublier).
Soit deux réels et une fonction continue sur dérivable sur Alors il existe tel que
Lorsque l’on demande de démontrer qu’une dérivée s’annule, la première question à se poser est celle-ci : peut-on trouver un intervalle sur lequel on puisse appliquer le théorème de Rolle ?
Exemple : Soit dérivable sur telle que Montrer qu’il existe telle que
Indication : On pourra introduire la fonction
Réponse :
Soit si et On remarque que ainsi définie est continue sur à valeurs réelles. En effet, les théorèmes généraux assurent que est bien continue sur et
On a donc et est dérivable sur Par le théorème de Rolle, il existe tel que Un petit calcul donne pour Ainsi, si on a :
Méthode 7 : Utiliser le théorème des accroissements finis.
Soit une fonction continue sur dérivable sur Alors il existe tel que
Réponse : Soit On peut appliquer le théorème des accroissements finis à sur il existe donc tel que
Ainsi le taux d’accroissement admet une limite en qui vaut est donc dérivable en et
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Méthode 8 : Utiliser les inégalités des accroissements finis.
Il y a deux résultats utiles pour démontrer des inégalités :
Si est dérivable sur l’intervalle à valeurs dans et s’il existe deux réels et tels que pour tout alors pour tels que on a :
Si est dérivable sur à valeurs dans et s’il existe un réel tel que pour tout alors pour tout on a
Exemple :
Montrer que si
Réponse :
On pose est continue et dérivable sur à valeurs rélles. Pour tout on a Comme (car ), on a Par l’inégalité des accroissements finis (avec ), on en déduit que si
Méthode 9 : Utiliser le théorème de dérivation des fonctions réciproques.
Nous rappelons ci-dessous le théorème permettant de dériver les fonctions réciproques.
Soit une fonction bijective dérivable. Soit on note tel que et on suppose Alors est dérivable en et
Réponse :
Pour appliquer le théorème de la bijection, on vérifie que :
Finalement pour on a
Il est important de suivre un rythme de travail régulier pour ne pas être submergé par la charge de travail en prépa HEC. N’hésitez donc pas à regarder et vous tester sur d’autres chapitres au programme de maths en ECG1 :