Chapitres Maths en MPSI, PCSI, MP2I, PTSI
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Cours : Nombres complexes en MPSI, MP2I, PCSI, PTSI
Résumé de cours Exercices Corrigés
Cours en ligne de Maths en Maths Sup
Ce cours en ligne sur les nombres complexes en prépa scientifique vous accompagnera tout au long de votre parcours en CPGE. Il est primordial de bien assimiler ce chapitre et de le comprendre de manière approfondie. N’hésitez pas demander de l’aide en cours de soutien de maths si vous trouvez des points bloquants.
Résumé de cours et méthodes – racines n-ième de 1, forme exponentielle
1. Pour traduire
M1. Pour traduire que est un réel, on écrit : est réel ssi .
M1B. Pour traduire que est un réel non nul, on peut aussi écrire :
est un réel non nul ssi il existe tel que .
M2. Pour traduire que est un imaginaire pur, on écrit :
est imaginaire pur ssi .
M2B. Pour traduire que est un imaginaire pur non nul, on peut aussi écrire :
est un imaginaire pur non nul ssi il existe tel que
👍 Dans les deux cas, il est préférable pour ne pas alourdir les calculs de remplacer les complexes par leur forme cartésienne le plus tard possible (et même d’éviter si c’est possible d’introduire cette forme cartésienne).
M3. Pour traduire que est un complexe de module 1, le plus simple en général est d’écrire qu’il existe un réel tel que .
Mais il peut être utile d’utiliser : si est un complexe de module 1 , .
2. Utiliser les modules
M1. Les complexes , et ont même module.
M2. Le module d’un produit de complexes est égal au produit des modules, le module d’un quotient de complexes est égal au quotient des modules.
M3. Un complexe est de module 1 si, et seulement si, .
M4. Si est un complexe, et .
M5. Inégalité triangulaire :
si .
Il y a égalité ssi ou il existe .
M6. Conséquence de l’inégalité triangulaire :
si .
M7. Pour tout complexe de module 1, il existe un réel (unique modulo ) tel que .
M8. L’ensemble des nombres complexes de module vérifie :
,
si
si .
On dit que est un groupe.
3. Pour calculer la forme trigonométrique d’un complexe
M1. Lorsque l’on a obtenu , ⚠️ ne pas conclure hâtivement :
si = 0, = 0, a un module nul, n’a pas d’argument,
si , et .
si , et .
M2. On peut faire le calcul de , puis écrire , alors il reste à trouver un réel tel que , c’est-à-dire à trouver un réel tel que et .
M3. Si n’est pas réel, on peut faire le calcul de et dire qu’un argument de est où
si
si
M4. Lorsque est un produit ou un quotient de deux complexes, il est souvent plus simple de calculer module et argument des deux facteurs du produit ou du quotient et d’appliquer les règles sur les modules et arguments des produits ou des quotients.
M5. Lorsque , appliquer la transformation indiquée en M1 du §4 et la méthode décrite en M1 de ce paragraphe.
4. Pour simplifier
M1. Pour simplifier lorsque et sont réels, ou ,
👍 on met en facteur » e puissance la demi- somme des exposants « ,
ce qui donne :
ou l’on connaît par coeur les résultats :
En particulier, il est conseillé de retenir les formule très utilisées :
.
M2. Soient et deux réels tels que ne soit pas un multiple de .
Pour simplifier ou , on introduit , on écrit que
et .
On calcule en écrivant
.
En notant , on utilise .On simplifie cette somme en utilisant la transformation décrite en M1.
5. Pour calculer les racines carrées d’un complexe non nul
M1. Si l’on sait calculer la forme trigonométrique du complexe , où , les racines carrées de sont les deux complexes : et .
M2. Si l’on ne sait pas calculer la valeur d’un argument de , on calcule les racines carrées sous forme cartésienne, en cherchant racine carrée de sous la forme avec solution du système :
👍 la dernière équation étant obtenue en écrivant que .
Un cas simple : les racines carrées de où sont et.
⚠️ Important : la notation est réservée aux éléments de , il n’y a pas de notation pour les racines carrées du complexe non nul. Mais on peut dire que l’on note tel que pour signifier que est une racine carrée de .
👍 Les racines carrées de sont
et
avec si et si .
6. Pour calculer les racines -ièmes d’un complexe non nul
Dans ce paragraphe, on suppose que .
⚠️ Important : un complexe non nul a toujours racines -ièmes distinctes.
Il n’y a pas de notation pour les racines -ièmes d’un complexe.
Lorsque est pair, la notation est réservée aux réels positifs ou nuls et lorsque est impair, la notation est réservée aux réels .
M1. On introduit la forme trigonométrique du complexe : et on applique le résultat du cours :
admet racines -ièmes distinctes données par pour ( mais on peut aussi prendre valeurs consécutives entières de comme ).
M1.B. Dans le cas des racines -ièmes de 1, il faut savoir que avec où .
L’ensemble des racines -ièmes de est noté .
M2. On connaît une racine -ième du complexe soit par exemple tel que , alors les racines -ièmes de sont obtenues en multipliant par les racines -ièmes de soit avec et .
exemples d’application
M2.1. Si est impair, une racine -ième de est , donc les racines -ièmes de sont
avec
et .
M2.2. Si , les trois racines cubiques de dans sont avec .
M3. L’ensemble des racines -ièmes de vérifie :
si
si .
On dit que est un groupe.
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7. Utilisation des racines -ièmes de 1
M1. Cas des racines cubiques de 1 :
, , .
Et bien sûr .
, donc et sont les racines de l’équation .
M2. Si sont les racines -ièmes de , il faut savoir et savoir redémontrer que :
Si ,
si est un multiple de
si n’est pas un multiple de
M3. Pour résoudre une équation du type où , :
a) on examine le cas où s’annule, s’annule-t-il en même temps?
b) puis on se place dans le cas où ne s’annule pas, l’équation est alors équivalente à , soit à est une racine -ième de .
On résout donc les équations obtenues où est une racine – ième de .
8. équation du second degré à coefficients dans
M1. Résolution de dans , les coefficients et étant complexes et .
On calcule .
Mais il est alors hors de question(sauf si ) d’introduire la notation
On note une des racines carrées de , soit , se calcule en utilisant les méthodes indiquées en §4.
Les racines de l’équation sont alors et .
Elles sont distinctes ssi .
On a et .
👍 formules réduites :
Dans le cas où , on peut utiliser les formules du réduit :
On calcule , puis tel que , et les racines s’obtiennent par les formules :
et .
M2. est une équation qu’il vaut mieux savoir résoudre très vite : elle admet pour racines et .
Les racines sont confondues ssi il existe tel que . Dans ce cas, elles sont réelles.
Sinon, les racines sont complexes conjuguées.
9. Utilisation de la fonction exponentielle complexe
La définition :
si où
est un complexe non nul, de module et d’argument (modulo ).
ssi
Si ,
si , .
Formules de Moivre : Si ,
Si , l’ensemble des solutions de est l’ensemble des complexes
où et est un argument de .
(ce résultat peut être retrouvé sans difficulté) .
10. Plan complexe et géométrie
10.1. Plan complexe
On appelle plan complexe un plan muni d’un repère orthonormal direct .
À tout complexe , on associe le point de tel que . On dit que est l’image du complexe et est l’affixe du point .
À tout complexe , on peut associer le vecteur .
On dit que est l’affixe du vecteur .
Si est l’image de et est l’image de ,
l’image de vérifie
( est un parallélogramme)
l’image de vérifie
Si est l’affixe de , et si est l’affixe de , .
Si et , l’ensemble des points d’affixe tels que est le cercle de centre d’affixe et de rayon .
Si est un complexe non nul écrit sous la forme , est une mesure modulo de l’angle orienté de vecteurs .
10.2. Alignement et orthogonalité
M1. Si a pour affixe , a pour affixe et a pour affixe ,
si ,
.
M2. Soient et trois points 2 à 2 distincts et leurs affixes respectives,
M2.1. et sont alignés
ssi
ssi .
M2.2.
ssi
ssi est un imaginaire pur (non nul).
10.3. Transformations usuelles
M1. Soit , l’application , de dans , qui au point d’affixe associe le point d’affixe , est la translation de vecteur d’affixe soit .
M2. L‘application , de dans , qui au point d’affixe associe le point d’affixe , est la symétrie orthogonale par rapport à l’axe
Les points est sont symétriques par rapport à .
M3. Si et ,
l’équation admet une unique solution .
L’application , de dans , qui au point d’affixe associe le point d’affixe est une similitude directe de centre , de rapport et d’angle de mesure ,
c’est à dire
si , est défini par :
et .
Cas particuliers :
1. est un réel non nul et différent de est une homothétie de centre et de rapport soit .
2. Si , est une rotation de centre et d’angle .
👍 La rotation de centre et d’angle se traduit par avec .
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